Accueil > L’humain n’est pas trop fait pour la guerre.

L’humain n’est pas trop fait pour la guerre.

Publie le mercredi 6 septembre 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

w4lk60906

Bien sûr, la guerre est le lieu de la confrontation et la confrontation est ce qui fait avancer les choses, mais la guerre, ce serait un détournement de dire qu’elle fait avancer quoi que ce soit.

Il faut se rendre à l’évidence, la guerre, ce n’est ni ce que les gens aiment faire, ni ce qu’ils ont envie de faire.
Les seuls à la vouloir ce sont les dirigeants-fous.

Ce ne sont pas des politiciens car le politicien, si ça existait vraiment, serait un noble guerrier des mots, mots qui seraient emplis d’intelligence, de paix et d’espoir.

Ce ne sont pas les gens qui font la guerre, ce sont les dirigeants-fous qui s’amusent aux échecs avec de vrais humains.

Beaucoup d’humains attendent d’être correctement dirigés.
Mais cette soumission ne fait que réclamer à grand cris que leur société soit correctement dirigée. Qu’elle ait une politique, des objectifs louables, des missions à donner ou des projets à soutenir.

Dans ce grand libéralisme les gens sont libres de ne pas travailler mais ce non travail est une forme d’oppression en vérité.
Car si l’humain n’est pas vraiment fait pour la guerre, par contre il est fait pour travailler.

Quand on envoie ces pions, cette chair à canon pour la seule distraction des milliardaires au pouvoir, qui veulent toujours plus de pouvoir et d’argent, qui ne sont jamais content de ce qu’ils ont et qui ne savent rien gérer, ni rien innover, tous ces gens ne travaillent plus, arrêtent leur projet personnel, arrêtent leu vie familiale et leur devoir de participer à la culture.

Toute la vie est stoppée quand la guerre stupide est déclenchée.

Voyons les choses en face : si il y avait un minimum d’intelligence dans la politique d’une part il n’y aurait plus de guerre nulle part dans le monde, mais surtout ce monde, de fait, serait correctement organisé.

Soyons francs, toutes ces guerres interviennent toujours au moment, dans l’histoire, où la possession ne suffit plus, où la misère menace.

C’est alors qu’il faut s’emparer des richesses de l’autre et le détruire pour ne pas avoir à entendre ses plaintes.

Pour ce faire, les dirigeants-fous inventent des techniques de racolage de plus en plus malicieuses et perfides. Ils font ça avec leur aisance dictatoriale, et leurs mensonges qu’ils croient eux-mêmes fermement.

Et les gens n’ont pas d’autre choix que de les écouter. Ils votent même pour eux alors que ce n’est pas leur intérêt, parce que la télé manipulée leur a dit de le faire, en laissant croire à un choix qu’un bébé est sensé comprendre, le dirigeant-fou ou les menaces qu’il profère.
C’est tout-à-fait stupéfiant.

— 

Alors oui on peut critiquer mais quelles solutions tu proposes ?
Alors oui je réponds : quels problèmes tu vois ?
Les problèmes profonds, ceux qui sont à la base des problèmes apparents, sont de nature psychologique.

A cela il faut répondre par autre chose que le refus de l’entendre.
Il faut chercher des réponses.

Mettons.
Une fois les problèmes psychologiques résolus, que doit-il se passer logiquement ?

Normalement une société humaine vit en paix. Sa nature profonde l’oblige à s’intéresser à ce qu’elle ne connaît pas, à la découverte, à la science, aux arts, aux choses de l’esprit. C’est dans ces domaines que l’humain est le meilleur.

L’avantage des choses de l’esprit c’est qu’elle confèrent une spiritualité propre à dépasser les problématiques.
Moi je le sais : l’humain n’a rien inventé de plus précieux que les mathématiques et surtout l’informatique.

Travailler intensément dans ces domaines, non seulement est un signe de bonne santé mentale, mais surtout, ça confère les outils logiques pour trouver des solutions à tous les problèmes.

Que les humains traversent une mauvaise passe parce qu’ils croyaient qu’il y aurait du pétrole pour toujours et que ça ne polluait pas, c’est un peu normal. C’est une sorte de culpabilité de masse qui pousse les dirigeants-fou à répondre aux exigence de leur peuple angoissé.

Ils traduisent cette angoisse par des faux-problèmes qu’ils prétendent résoudre, et essaient de faire leur tour de passe-passe pour se faire élire, dans l’insouciance criminelle, et dans la cécité mentale.

Les gens eux, leur font confiance, presque un peu trop divinement, mais aussi parce que ces dirigeants refusent le dialogue avec quiconque sous prétexte qu’ils ne peuvent l’accepter avec tout le monde, ce qui bizarrement leur donne l’air plus sérieux.

Ils ne vivent qu’encerclés de conseillés qui les encouragent sans se soucier de ce qu’ils racontent, ou qui les encouragent à raconter ce dont eux-mêmes ne seront pas estimés comme responsables

Et au-dessus de cela, se conforme progressivement des institutions qui prennent des habitudes protocolaires non fonctionnelles, avec l’étrange propriété de faire passer celui qui critique ces absurdités pour un demeuré qui n’a rien compris, alors qu’il avait des solutions à proposer.

Toute la vérité se trouve dans la science, et s’il doit y avoir une révolution pour la sauvegarde de la race humaine et de sa dignité, cette révolution consiste à systématiquement demander à ce que soient étayées les propositions politiques par des résultats scientifiques.

Dire que le racisme existe encore, alors que la simple démographie produit les mêmes effets que ce qui sont officiellement craints, prouve la mauvaise foi, la folie de ceux qui répètent les arguments du raciste.
Cela n’est que pathogène, névrotique, délirant.

Tout n’est que calcul, rien ne peut être obtenu par magie.
Un calcul doit être réel et pas seulement mental.

Souvent j’ai le sentiment que les dirigeants-fou prétendent faire un calcul sans crayon ni papier ni preuve ni technique, et se présentent eux-même comme suffisamment géniaux pour que leur calcul ne puisse pas être remis en cause, et que ça puisse marcher du premier coup, appuyant leur certitude par des platitudes du genre "sinon on ne m’aurait pas élu".

Qu’on me cite un seul humain ayant été capable de réaliser ce qu’il avait imaginé du premier coup sans technique ni entraînement !
Et sans se tromper.
L’humanité entière n’est-elle pas en train de se tromper à grande échelle ?
Mais pour éviter cela il faudrait déjà admettre où on se trompe à petite échelle.
Quel meilleur signe de bonne santé mentale que de se tromper ?
Le fou n’est-il pas celui qui prétend ne jamais avoir commis d’erreur ?
Finalement, ne peut-on dire qu’il trompe le monde ?

Tout ce que font ces politiciens-fous est de s’imaginer capables, et de dissimuler leur erreurs, puisqu’ils avaient fait des promesses grandiloquentes et que du coup, évidemment, ça leur met la pression pour faire encore plus de bêtises.
C’est comme un mensonge dont ils espèrent se sortir par d’autres multitudes de mensonges, mettant sans cesse la sécurité de tous les gens en péril ; créant un chaos qu’ensuite ils prétendent sauver.

Car s’il y a bien un terrorisme mondial, (et ça ne serait pas étonnant que les bombes qui éclatent sont faites explosées sciemment seulement pour prouver leurs dires délirants) ce terrorisme est bien réel. C’est la matérialisation du stress du menteur pathogène.

Evidemment qu’ils peuvent faire stopper cette terreur qu’ils ont créé.
Mais ils ne savent pas vraiment comment procéder.

— 

Des solutions en veux-tu ? En voilà :

La juste répartition des richesses.
(Voilà que commence un nouvel article)

Si les plus mesquins critiquent les Droits de l’Homme, c’est parce qu’ils ne savent pas conceptualiser des principes-maîtres tels qu’ils l’ont été lors de leur création.

Ce qui compte ce n’est pas ce qu’une loi ordonne de faire mais pourquoi cette loi existe. Les politiciens-fous font des lois arbitraires et demandent aux gens de s’y soumettre sous prétexte que ce sont des lois.

A l’époque des DDH il s’agissait, tant bien que mal, mais hautement divinement inspirés, de signifier pourquoi et comment, pour quelles raisons, un état pouvait prétendre être légitime.
Il était en premier lieu fait la chasse aux tyrans.
Même s’ils ne savaient pas que des gens pouvaient être aussi tyrans qu’aujourd’hui, ils purent l’inclure dans leur table de lois.

28. Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

En fait, cet article de 1949 remplaçait un autre de 1789 qui lui, semble pourtant bien plus judicieux :

16. Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution

DDH 1789 http://www.justice.gouv.fr/textfond/ddhc.htm
DDH 1949 http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm

Textes qu’il est bon, savoureux, motivant, et enrichissant de lire et relire.
Ce sont des texte que chacun devraient connaître par coeur.
Ils suffisent à énoncer toutes les lois.
Un homme politique qui ne les connaît pas par coeur devrait se faire exclure sur-le-champ.

Pourquoi cet intermède avec la DDH ?
Parce que c’est l’exemple de ce qui est spirituel, implicite, constitue une ligne directrice sans pour autant avoir à entrer dans les détails.

Parce que devant cette difficulté intellectuelle, certains répondent "mais ce n’est pas possible, c’est utopique, abandonnons ce texte vieillot".

Idem pour le principe de la juste répartition des richesses. Sur quoi ça se fonde, et comment ça s’applique ?
Eh bien ce n’est pas magique, ça demande du travail.

C’était utopique tant qu’il n’y avait pas d’outils pour le rendre possible (quoi que ce n’était pas impossible).
Mais c’est là qu’intervient l’informatique comme un don du ciel.

Grâce à l’informatique, le calcul qui consiste à additionner les richesses et à déduire des quote-part selon des coefficients (cela s’appelle un algorithme) est grandement facilité, accéléré, et automatisé.
Il peut se faire en temps-réel, et peut être itératif, c’est à dire tenir compte de ses propres résultats pour se réajuster.

Il devient possible de proposer quelque chose comme "chacun a droit à une parcelle de terre équitable".
Il devient possible de dire "chacun a une responsabilité pour le bien de l’ensemble du système".

Pour moi, qui viens d’un monde parallèle où ça se passe bien mieux qu’ici, un politicien est ce genre de scientifique en blouse blanche qui passe sa vie à simuler sur un modèle informatique de société l’impact des modifications algorithmiques qui répondent aux exigences des populations, qui votent sur internet.

Il n’a aucun pouvoir décisionnel "politique" puisqu’il ne fait que de devoir répondre aux erreurs que génèrent l’algorithme dont il est responsable.

C’est pourtant une tâche noble et hautement respectée.
A part cela, il touche le même salaire à peu près que quiconque.

 8119

http://w4lk.info/article4160.html

Messages

  • C’est une blague ce texte ou quoi ?
    L’informatique comme solution au problème de l’humanité ?

    L’informatique sert :
     Au guidage des missiles intercontinentaux ;
     A la reconnaissance de formes appliquées à l’armement de précision ;
     A la monétique ;
     Aux systèmes globals de facturation, notamment dans le domaine de la télécommunication
     etc...

    certains pensent qu’un réseau informatique est un maillage égalitaire pour partager les informations,
    alors qu’en réalité il s’agit le plus souvent d’entasser des données secrêtes accessibles à ceux qui ont les clés.

    Et sinon, pour la paraboles concernant la guerre et la paix, il y a un célèbre western italien, avec
    ce dialogue inoubliable :

     Dans la vie, il y a ceux qui ont un fusil et ceux qui creusent ...
     Toi, tu creuses !

    Conclusion : c’est l’humain qui creuse qui n’est pas trop fait pour la guerre.
    Ceux qui ont le fusil s’adaptent très bien, pas de soucis pour eux...

    jyd.