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Sus aux "briseurs de rêves" ?

Publie le mardi 17 octobre 2006 par Open-Publishing
16 commentaires

de Patrick Mignard

"Le poète a dit la vérité, il doit être exécuté"... Cette phrase issue d’une ritournelle d’une autre époque est hélas toujours d’actualité... de même que l’exécution traditionnelle des "porteurs de mauvaises nouvelles" dans certaines civilisations.

Celle ou celui qui ne marchait pas dans les "traces" de tout un chacun était soupçonné/e d’hérésie. Les temps ont changé et, si les réactions sont différentes, les réflexes eux, ont été conservés.

Ne pas suivre le chemin qui a été tracé devant soi paraît étrange, même s’il s’est avéré sans issu depuis longtemps.

LE SYNDROME DE « L’ECUREUIL EN CAGE »

Le discours a cela d’extraordinaire c’est qu’il peut donner l’impression de l’innovation et de la radicalité tout en demeurant parfaitement conservateur. Il y a bien longtemps que ce n’est plus la pratique qui qualifie l’attitude mais seulement le dire... avec tout ce qu’il a de mystificateur.... Faut-il donner des exemples ?

On peut être certes conservateur par choix et/ou intérêt politique, mais on peut tout aussi bien l’être tout en étant persuadé que l’on est au contraire parfaitement progressiste.

Comment cela se peut-il ?

En se persuadant petit à petit, que le chemin que l’on suit est le bon et ce malgré le fait de s’être chaque fois perdu.

Ce chemin, cette voie nous a été montré, enseigné, présenté comme la quintessence de ce qu’il y a de juste, de « naturel », de démocratique. Il ne nous viendrait pas à l’idée de remettre cette « vérité » en question... ça ne nous effleure pas l’esprit, nous l’avons totalement intégré, elle fait partie de nous même et bien entendu elle détermine nos comportements.

De même que sous l’Ancien Régime, et ce pendant des siècles, il ne venait pas à l’esprit de remettre en question la nature divine de l’autorité.... les rares qui s’y sont risqué l’ont chèrement payé, il ne nous viendrait pas à l’esprit de remettre en question ce qui nous a été présenté, une bonne fois pour toute, comme un processus absolument démocratique : l’élection.

Bien sûr nous protestons, contestons, critiquons, la situation actuelle,... mais quand il s’agit d’agir, de faire, nous reproduisons fidèlement ce que l’on nous a dit être « juste et démocratique ». Tels des écureuils en cage, nous nous agitons à faire tourner celle-ci en nous donnant l’impression d’avancer... Et aujourd’hui, après des décennies d’efforts, lorsque nous nous arrêtons pour reprendre notre souffle, nous constatons l’incroyable : rien n’a bougé. ... et même dans certains domaines nous avons commencé à reculer (social, environnement, ...).

A la surprise de celles et ceux qui ne veulent plus « pédaler dans le vide », la plupart reprennent, tel Sisyphe, cette « conquête de l’inutile » traitant les précédents de nihilistes ( ?) et déserteurs ( ?). Pour peu ils les brûleraient pour hérésie.

« Plutôt faire n’importe quoi que de sombrer dans la désespérance », telle semble être la philosophie de celles et ceux qui « jouent le jeu » et d’avoir le « nez dans le guidon » permet de ne pas voir le paysage désolé que l’on traverse et la destination qui sans cesse recule. Reconnaître lucidement la situation dans laquelle nous sommes est trop dur, trop déprimant, changer ses méthodes d’action, trop difficile...

L’OBSTINATION POUR SAUVER L’ESPOIR

Les articles, les discours (je sais de quoi je parle...) qui disent ce que l’on n’ose pas s’avouer, sont mal venus. La suspicion, voire l’insulte sont le lot quasi quotidien des « briseurs de rêve », de celles est ceux qui refusent de se taire et de faire « comme si... ». Et pourtant !...

La démocratie marchande ne conçoit la réflexion et la critique que dans le cadre qu’elle fixe, celui qui correspond à ses intérêts et avant tout à ceux du système qu’elle défend. Pour parvenir à un tel tour de force, elle a, comme tous les autres système dans l’Histoire, mais avec infiniment plus de moyens, mis en place tout un arsenal d’ « appareils idéologiques » qui, du berceau à la tombe, martèlent sa vérité. Hier c’était l’Eglise qui jouait ce rôle, aujourd’hui ce sont les médias, les « philosophes de Cour », voire chanteurs et sportifs,...

L’aliénation politique, car c’est bien de cela dont il s’agit, consiste à ne plus voir en terme de perspective que le cadre institutionnel qu’offre le système... Hier c’était le Ciel, aujourd’hui les urnes.

Toute la logorrhée militante est asservie à cet état de chose. L’union, la lutte, la mobilisation, le rassemblement, la dynamique, tous ces termes qui donnent à leurs utilisateurs l’illusion de la radicalité, tout cela ne concerne qu’une chose : l’élection. Les prononcer, indépendamment de ce qu’ils signifient, ... donne de l’espoir.

Bien sûr, il y a les luttes sociales que l’on soutien,... mais dont l’aboutissement ne peut se concevoir qu’en terme électoral... voyez le CPE, voyez le NON au référendum européen !...

La pratique sociale, la vraie, celle qui consiste à élaborer une alternative concrète au niveau des rapports sociaux, celle là, elle est totalement ignorée... sinon pratiquée, et encore pas en terme de stratégie politique, de manière marginale.

Le discours politique qui se fonde sur cette pratique ou qui fait de cette pratique l’axe stratégique du changement, est en grande partie ignoré, voire tourné en dérision par celles et ceux qui ne jurent que par les prochaines échéances électorales... Les échéances politiques, les espérances politiques, ne sont rythmées que par celles-ci... En dehors d’elles, il n’y a rien, ou quelques luttes qui n’ont de sens qu’en fonction de ce qu’elles peuvent électoralement rapporter ( ?).

La situation est bloquée, dans la société, mais aussi dans nos têtes.

Nier l’évidence est tragiquement devenu un réflexe de conservation, de protection. Devant l’impasse qui s’ouvre devant nous, devant notre impuissance collective à penser et à matérialiser la critique du système marchand, on préfère accepter ce qui est tant qu’il est encore supportable... ‘ « Il vaut mieux ça que rien » CQFD

GLISSEMENT PROGRESSIF VERS LA SCLEROSE

L’obstination à ne pas voir et à reproduire les schémas obsolètes a été élevée au rang de valeur cardinale de la citoyenneté. On en arrive ainsi, avec l’approbation quasi générale à faire « singer » à des enfants, dans les lieux même du Parlement, la « pratique de la démocratie »... ainsi la boucle est bouclée.

La pratique citoyenne officielle est devenue à la fois la plus sûre garantie que rien ne changera mais aussi la « béquille psychologique » du citoyen qui « veut faire quelque chose... », « s’engager »...

Hors du chemin tracé point de salut. Celle ou celui qui ne joue pas le jeu est disqualifié. Son opinion ne mérite même pas discussion.

L’espoir n’est plus véritablement dans « ce qui pourra se faire » mais dans le fait d’ « avoir pu imaginer que ça pouvait se faire », d’y avoir cru jusqu’au bout, d’avoir rêvé et fait rêver au changement. Tout « briseur de rêve » est à écarter d’urgence...

Pour exister politiquement, suivant les canons officiels, il faut se présenter aux élections. Toute autre attitude n’est plus, de fait, socialement admise. Le système étant ce qu’il est, et bien verrouillé, il n’est plus question de le toucher... Seuls quelques ménagements sont possibles, et c’est seulement dans ce cadre là, et lui seul, que l’on peut parler de « changement », de « rupture »... autrement dit, la sémantique s’est substituée à la pratique. Les faits n’ont plus de sens, seuls les mots en ont un ( ?).

Nous ne sommes plus aujourd’hui un peuple de citoyen-nes-s mais un peuple d’électeurs/trices, poussant l’absurdité de la situation jusqu’au bout : élire ou réélire des individus qui ont délibérément violé les règles de la citoyenneté. Pour la plupart, cette situation n’est pas désespérante, ce qui l’est, ou le serait, ce sont celles et ceux qui ne veulent plus se compromettre dans de telles bassesses et les dénoncent.

C’est en exerçant l’esprit critique et son libre arbitre que l’on est citoyen ? Qu’en est-il aujourd’hui individuellement et collectivement ?

Messages

  • Merci de votre constat lucide.L’esprit critique ne peut se maintenir que dans une pratique ;il manque a votre argumentaire le volet sur L’Etat et l’assistanat mental autant que materiel que les institutions ont su instiler a tous.
    L’apprentissage de l’autonomie individuelle et collective comme celle de la cooperation,est une longue marche de liberation de l’assistanat et pour une autocreation,elle est partout en cours en premier parce que le pretendu contrat social promis par l’Etat est mort,il
    n’en reste que les mots qui sont devenus nos maux.Beaucoup disent que faire,faire le constat c’est deja commencer a trouver les reponses,meme si elles sont balbutiantes et loin d’etre a la hauteur des enjeux.C’est en reconnaissant nos faiblesses que nous pouvons provoquer l’interet et l’attention de tous.Le systeme mondial vu sa folie,se charge beaucoup du reste.

    • Ca fait beaucoup de bien d’avoir la visite de Patrick Mignard sur Bellaciao. Sa lucidité et sa perspicacité peuvent sérieusement aider les uns et les autres à sortir du ronronnement idéologique pour peu qu’on ait le courage, comme lui, de remettre radicalement en question nos certitudes-croyances.
      Antoine.

  • Cher Patrick Mignard,

    Je voudrais aborder la question que tu soulèves sous l’angle des mutations sociétales.

    C’est un peu une tartre à la crème que de dire que nous sommes entrés dans l’ère de l’information.

    L’humanité subirait la troisième (seulement) mutation sociétale de son histoire :

    1ère ; révolution du néolithique et sédentarisation des chasseurs-cueilleurs en agriculteurs-éleveurs. la ressource principale de ce modèle est la terre, le modèle social est la famille filiale (les enfants, parents et grands-parents sous le même toit), le modèle politique est la féodalité.

    2ème ; révolution industrielle et massification des activités, les ressources viennent de l’industrie lourde (production de masse, consommation de masse), la structure familiale est la famille nucléaire, le modèle politique est la démocratie représentative.

    3ème ; révolution de l’information et démassification (nous sommes en plein dedans et tout est à construire, d’où notre manque de repères et parfois notre désarroi), les ressources viennent du savoir et de la connaissance (la matière première stratégique est la matière grise), la famille est éclatée et recomposée, le modèle politique sera peut-être la démocratie directe ou a minima la démocratie participative. Les outils tels qu’internet le permettront, à condition de mettre en place ce que Joël de Rosnay nomme la rétroaction sociétale (lire à ce sujet "L’Homme symbiotique").

    Cette mise en perspective aide à relativiser ce qui se passe, dans la mesure où si l’on pense que l’évolution actuelle est une crise générationnelle, on se trompe, c’est bien plus profond que cela (3 mutations majeurs depuis le début de l’humanité, ce n’est tout de même pas beaucoup).
    Elle aide peut-être aussi (c’est le but) à se projeter dans l’avenir, c’est à dire intégrer les mutations profondes de notre société tout en les ramenant aux invariants de l’humanité.

    D’ailleurs, ce que l’on observe actuellement s’agissant des mouvements politiques sur internet et dans la rue constitue les prémisses de cette évolition.

    Courage camarades.

    RC de Toulouse.

    • Intervenir sur un site de débat comme Bella ciao, implique de moi un effort de compréhension, de réflexion et le courage de signer surtout quand je "tape" sur mon clavier "à temps réel" des propos non maîtrisés. Tout le contraire de la lecture d’un article de journal auquel je ne peux répondre, encore moins du "regardage" de la télé qui engourdit mon attention et qui enferme mon imagination dans un carcan préfabriqué par d’autres plus intelligents que moi, pardon, plus experts en manipulation d’opinion publique.
      Je suis facteur et je reçois mensuellement de ma direction 3 publications luxueuses dites d’information mais surtout de communication, en fait, de bourrage de crâne sans compter des "messages" de campagnes publicitaires tapageux et onéreux qui n’intéressent que ceux qui les envoient. Je suis électeur et "citoyen"mais plus tout à fait moi-même car mon esprit a été "travaillé" par des anciens élèves des hautes études commerciales assistés par des docteurs en "sciences psychologiques et sociales".
      Donc, je vote quand il y a des élections, comme je vais à l’hypermarché et je vote de toute façon pour eux quelque soit le "candidat" présenté qui se servira des mêmes méthodes non pour m’éclairer parce qu’ils m’ont éteint mais pour me convaincre à "coup sûr", en faisant appel à mon inconscient par des stimuli qui entraineront des réflexes conditionnés.
      Électeur-consommateur ou l’inverse, je ne sais plus ce que peut vouloir dire "démocratie" dans une société démocratique où le courant circule toujours dans le même sens : "tu es comme on l’exige ou tu n’es pas."
      J’ai l’impression cependant que nous sommes de plus en plus nombreux à "ne plus être" et d’ être plutôt satisfait de se savoir aussi forts grâce à internet. Il fut une époque où on comptait et brûlait au moins un (e) sorcier (e) par village, là ça risque d’être plus difficile . La vie comme la "démocratie" ne sont pas dans les médias qui tournent sur eux-mêmes, pour eux mêmes et leurs commanditaires. Il ne restera du fait de notre nombre grandissant, bientôt plus que la violence pour nous faire taire, ainsi que ceux qui ont dit "NON" JdesP

  • rever c’est indispensable ,rever librement ,pas des rêves préfabriqués laisser aller son esprit là où il a envie d’aller ,sortir et être critique sur sa propre culture n’est pas l’évidence même ;
    le problème de l’election c’est la délégation de pouvoir ,la non révocabilité du cortège si il ne fait pas l’affaire,il faut redonner à la démocratie ses lettres de noblesse chercher, êttre curieux ,ne pas avaller par principe tout ce que l’on nous présente comme la seule et unique voie à suivre,cela demande des efforts ; difficile aprés une journée de boulot de bouger ses fesses, de s’interroger
    sur notre état dans cette société .
    par paresse on préfère s’assoir devant la tété ,devant le web(c’est un peu la révolution.com)
    patrick tu as tout dit ,mais j’ajouterai un mot qui n’est pas de moi
    dans révolution il y a rêve ,alors réalisons nos rêves et c’est dans la rue que nous pourrons les concrétiser

    pierrot de toulouse

    • Oui, la Rue, c’est magique, je me souviens en 95, un mois de soleil et de grèves et de fête, quand un journaliste du "Service Public" a commencé à filmer quelques lanceurs de poubelles au siège du MEDEF et que nous sommes venus indignés comme la "foule" qui sifflait lui signifier de "suspendre son vol" d’images et de visages, la trouille qu’il a eue en baissant la caméra : il avait été surpris la main dans le pot de confiture à la recherche du fait divers et de "matériau" à l’usage de la police....

  • Pessimiste, trop pessimiste ! LE SYNDROME DE « L’ECUREUIL EN CAGE » n’est qu’un réflexe, il nous suffit de l’ouvrir, et l’écureuil retrouve sa liberté. La cage d’un homme est bien différente, c’est sa conscience que l’on enferme. Non pas pour qu’il pédale, il l’a toujours fait, mais pour l’empêcher d’arrêter.

    Chaque jour qui passe est un nouveau jour, ce sont les petites gents qui le réalisent en reproduisant des gestes qu’ils ont appris, qu’ils améliorent. Ils reproduisent un travail, ils y laissent leur vie et s’y accomplissent. Paysans, ouvriers, employés, indépendants, artisans, commerçants, fonctionnaires, enfants, parents etc. Etc. Tous, et pour chacun des jours qui passent, révolutionnent le monde.

    Non, toutes ces petites gens ne pédalent pas dans le vide, ils font le monde et le transforment. Mais le labeur produit des richesses qui, transformées en argent, le reproduisent en revenu. Le travail devient alors marchandise que l’on échange, plus value que l’on partage. Pour beaucoup, la cage se referme. Ils pédalent dur pour survivre dans cet espace, où des profits se dégagent pour les gardiens de cette geôle, qu’ils entretiennent et aménagent.

    Oh bien sure, ce ne sont pas les élections qui détruiront cette cage, mais c’est par elles que tous ces hommes, qui révolutionnent le monde, retrouvent la liberté de leur être dans cet espace, où leurs avoirs ne font que paraître.

    Stelios

    • " ...c’est par elles (les élections) que tous ces hommes, qui révolutionnent le monde, retrouvent la liberté de leur être dans cet espace, où leurs avoirs ne font que paraître..."

      Ah bon, tu peux nous donner des exemples ?

      René

    • Crois tu vraiment que ceux qui se battent pour « Une candidature unitaire antilibérale » ne retrouvent pas un espoir, une passion ou ne se réalisent pas dans leur combat ? Crois tu vraiment qu’une défaite est stérile ? Pour la plus parts, ce n’est que par les élections, qu’ils on la parole, ou expriment ce qu’ils pensent.

      Se rendre compte des réalités demande un engagement personnel. Un engagement qui, dans la victoire ou la défaite, comble nos ignorances, et nous donne les moyens du progrès, dans que nous sommes, ce que nous faisons ou ce que nous rêvons.

      Stelios

    • "Crois tu vraiment que ceux qui se battent pour « Une candidature unitaire antilibérale » ne retrouvent pas un espoir, une passion ou ne se réalisent pas dans leur combat ?"

      Oui, ils y trouvent un espoir mais ça ne veut certainement pas dire qu’ils ont une attitude politique juste, l’Histoire nous montre même le contraire et les prochaines élections vont le confirmer.

      "Crois tu vraiment qu’une défaite est stérile ?"

      Oui si on n’en tire pas les leçons or, depuis des années on recommence les mêmes erreurs sans y réfléchir un minimum.

      "Pour la plus parts, ce n’est que par les élections, qu’ils on la parole, ou expriment ce qu’ils pensent".

      Et oui, c’est bien là qu’est l’erreur !

      René

    • J’ai les mêmes réponses que toi, René. C’est pourquoi j’ai bien écris que « ce ne sont pas les élections qui détruiront cette cage ».

      Mais cette cage est bien réelle ! Et pour nous René, pour tous ceux qui en sont sortis et se cherchent pour se réaliser, comment pourrions nous mesurer l’ampleur et la solidité de cette cage, la qualité de nos actes, de nos projets et la solidité de nos alliances, sans les élections ?

      Stelios

    • En montrant concrètement, en mettant en place des structures alternatives, que les principes que l’on défend sont réalistes et réalisables... pas en chipotant dans des campagnes électorales qui sont un faire valoir pour toujours les mêmes qui tiennent les médias et façonnent l’opinion publique.

      René

    • Des mots, René, rien que des mots.... Puisque tu sembles connaitre les leçons de l’histoire, pourrais tu nous les donner , à nous pauvres petits pédaleurs dans la cage ?

      Poil à Gratter

    • Et non "poil à gratter", ce ne sont pas des mots mais des faits et des actes. Les mots, ce sont toutes ces discussions oiseuses entre prétendants-es à la candidature aux élections, qui redoublent de séduction, de promesses et de discours verbeux pour convaincre leurs futurs électeurs.

      René

    • Les participations, même avec des mots ou des discussions oiseuses, les lendemains qui déchantent ou parfois qui chantent pour déchanter ensuite ; sont bien des faits. Mais, c’est comme cela que les petites gens avancent !

      Et nous René, qui sommes un peu plus conscient de contenu de ces faits, peut-on les critiquer ?

      Ne devons nous pas, plus tôt, essayer de nous regrouper, avec eux, pour nous réaliser et non pas seulement parler ? Détruire cette cage qui nous fait pédaler, pour ces gens que nous critiquons, n’est-ce pas le plus important ?

      Stelios