Accueil > la vérité fini tj par apparaître (manipulations étatiques...)

la vérité fini tj par apparaître (manipulations étatiques...)

Publie le vendredi 5 janvier 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

"Cette publication va-t’en-guerre milite pour une intervention militaire contre la Syrie afin de détruire les prétendues armes de destruction massive qui y seraient dissimulées et mettre fin à la présence militaire syrienne au Liban.. "

La longue route d’Israël vers la guerre de Juillet 2006 -04/01 [Histoire]
http://s192794126.onlinehome.fr/fcn...

— 

w4lk70104

Act I : Avec le recul

En lisant cet article (fameux) je songeais combien les responsables belliqueux étaient coupables de ne pas avoir fait leur métier. En effet on peut se demander comment un groupes d’hommes au pouvoir peut prendre des décisions que seul ce groupe dans tout un pays est motivé pour les voir se réaliser.

Mais aussi en soulignant ce passage on voit l’amusante récurrence de cette suspicion de possession d’armes de destruction massive, intéressante à étudier :
Cette suspicion radotante laisse suspecter, justement, une forme élaborée de calomnie. C’est cela qu’il faut observer.
Comment elle fonctionne permet d’entrer dans la psychologie, donc dans l’ensemble du système qui fait naître cette activité calomnieuse, cousine de la manipulation.

Pour prendre une telle décision à un si haut niveau politique il doit falloir que de nombreuses raisons se soient accumulées.
Par exemple de nos jours personne n’aurait idée d’accuser un pays de posséder des armes de destruction massive de façon illégale.
Et pire encore d’ailleurs, on ne s’est pas élevé (à ma connaissance seulement !) contre le fait qu’Israël en possède plein, tout en étant pas un des pays "autorisés" à en avoir. Mais bon c’est pas grave, ont-il l’air de se dire, les pays autorisés eux aussi, ils ne se sont jamais que "auto-autorisés" à posséder l’arme psychologique très efficiente que cela constitue.
Mais bon quand même du coup ça fait un contrepoids tellement grand que ça s’appelle de façon flagrante : "deux poids deux mesures".

C’est à dire que les raisons réelles ne sont jamais celles qui sont dites. Eh oui.
Et cela le peuple le comprend très bien, il fait pareil, c’est comme ça qu’on s’exprime de façon populaire. Les choses ne sont que symboliques, en fait, ce ne sont que des stimuli.

Donc pour faire naître une telle accusation, a-t-il fallu que cela fut à la mode voyez-vous.
Cela fait voir le poids que remplit la persuasion médiatique dans ce qui autorise un gouvernement à manigancer des trucs pareils.
(Il faut bien se rappeler qu’ici on est au milieu d’un plan plus vaste, comme une machine qui sinon, aurait trouvé un autre moyen de mener à bien son activité obscure et confuse.)

En somme oui cela est le fait de démocraties, le fait que les gens acquièsent sans rien comprendre aux divagations péremptoires et ambigues autorise le gouvernement à mettre en oeuvre le déroulement de la machine de guerre impérialiste devenue une seconde nature, devenue une essence.
Cette démocratie-là ils tiennent réellement à la préserver le plus longtemps possible, ils ont l’air très motivés.

La solution serait comme avec l’exemple d’Israël, de confronter les arguments divulgués à une analyse critique et dépassionnée, sincère et personnelle, ou du moins de s’autoriser à le faire en se mettant au même niveau que ces hommes politiques qui ne sont jamais que les employés du peuple.
Et s’il y a des raisons manquantes, qu’elles soient débattues ! (SVP)

Cela reviendrait à faire quelque chose de très malpoli, (parce que les "patrons" ne se donnent jamais la peine d’expliquer leurs raisons) comme quand c’est un bon ami qui vous embarque dans une affaire, et que faire venir la question de la signature d’un contrat paraît délicat, à cause de la malpolitesse des sous-entendus que ça invoque - au risque de brusquer.
Alors qu’en somme, ils mènent à bien des activités immorales et inconséquentes, il devrait dans un jour proche apparaître à l’esprit du plus grand nombre qu’il vaut mieux se méfier des arguments employés, on le voit avec cet exemple des ADM qui était à l’époque brandit à tout bout de champ, à partir du moment où le peuple a été éduqué pour recevoir et accepter ce message.

Ce qui est fascinant c’est qu’à peine peu d’années plus tard, on peut déjà avoir un recul historique sur une activité dont on a presque du mal à comprendre comment de telles choses ont pu être avalées.
C’est le recul historique qui fait cela.

On peut dès lors observer scientifiquement nos sujets, des menteurs en action orchestrée, une mafia, construire dans l’esprit des masses une configuration mentale et ensuite, tant que c’est encore chaud, s’appuyer sur cette construction pour rendre crédible le but qu’ils s’étaient fixés.
A l’époque "ADM" laissait entendre la dénonciation de toute une stratégie funèbre en train de se profiler.
Evidemment, elle n’était pas là où on le croyait.

Finalement ça place la parole de l’homme politique comme désormais moins honnête, en fait selon le terme à la mode "opposable", c’est à dire dont les manquements peuvent être avérés, et portés en justice.

Act 2 : Sans recul possible pour le moment

Il y a quelques inversions qui sont un sympathique exercice pour pouvoir soupeser ce genre d’argument-massue, et cet exercice n’est pas très cher quand on sait qu’il est question de pouvoir rétorquer sur le plan logique, parler d’égal à égal avec ces hommes politique, sortir des arguments qui auront pour but de contrecarrer les activités criminelles que les puissants ne peuvent s’empêcher de commettre tant qu’on ne les en empêche pas...
Eh oui voilà une autre facette de la démocratie, celle où le peuple doit s’occuper de surveiller si les politiciens font bien leur job, car s’il ne le fait pas, ils font n’importe quoi.
Ils se dissipent dans des activités mortifères au lieu de se soucier des gens qui meurent de faim - et parfois croyant sincèrement que ce qu’il font va finir par avoir un effet positif (à l’échelle de mille ans).

Quelques mises en opposition faisables :

1. Armes de destruction massive : distinguer ceux qui accuse, et ceux qui sont accusés, de ceux qui sont accusables ou non.
Si et seulement si les deux se recoupent alors le propos est fiable...

2. Saddam exécuté pour crime de guerre : un seul de ses crimes lui a coûté l’arrachage de sa tête par pendaison avec élan vertical dans la cave d’un vieux bâtiment mal éclairé.
Alors qu’en face, les centaines de milliers de morts provoquées - et pas que le nombre, mais aussi le génocide culturel, la déstabilisation politique volontaire, l’apartheid, la vente d’armes motivée stratégiquement, le déni des droits fondamentaux et les lois totalitaires, elles, ne méritent-elles pas même d’être "jugées" c’est à dire au moins analysées, mises en opposition ? Si Saddam mérite l’arrachage de sa tête, que méritent ceux qui lui ont donné ses ordres ?

3. Armes nucléaires en Iran : les impérialistes jouent sur la confusion entre "technologie du nucléaire" et "armes qui utilisent cette technologie". Ils font croire aux gens qu’avoir l’un c’est avoir l’autre automatiquement. Et que donc il vaut mieux qu’il n’y ai rien u tout.
Alors que la prolifération nucléaire est interdite, il ne peut être rationnellement interdit à des gens de progresser dans la science et la technologie.

Et aussi alors cette mise en opposition est elle-même opposable avec la lutte contre la prolifération des centrales nucléaires, sujet fortement voisin, non ?
N’y a-t-il pas des gens qui se battent contre cette prolifération-là ?
Et donc soudain, que voit-on ? Les pays impérialistes argumentent leur activité de contrainte économique stratégique avec les mêmes raisons que ceux que les anti-énergie nucléaire utilisent.

Act III : Mise en relation

L’exercice de la mise en opposition est révélateur d’un fonctionnement plus profond, car finalement on ne cesse de voir à quel point les arguments peuvent être retournés, et en fait détournés, récupérés.

Alors que c’est interdit de faire proliférer les ADM, les impérialistes présagent que cette interdiction va être transgressée, et décident d’agir par une sorte d’anticipation ingénument nommée "préemptive".

Finalement c’est exactement la même chose qu’il y a trois ans, la même méthode exactement, ce qui est suspect.
Au début on accuse de probablement posséder des ADM et donc on agit sans preuve ;
3 ans plus tard on suspecte (un autre pays) de ne pas pouvoir s’empêcher de fabriquer des ADM si jamais la technologie civile est mise au point.

On observe alors une évolution, mutation de ce qui il y a trois ans était l’argument de l’ADM-qui-veut-tout-dire - et qui a perdu de sa signification avec le temps et la vérité sur l’usage qui a été fait de cet argument - et cette stratégie actuelle qui comporte les deux mêmes principes : l’accusation fallacieuse et la réponse ’surfaite’ qui est donnée à cette première accusation fallacieuse.

La seule chose qui a évolué c’est la mesure dans laquelle l’accusation est initialement fallacieuse.
En Irak celui qui possédait les ADM était Israël mais n’est pas réprimandée, donc c’était une dissimulation par déplacement, tandis qu’en Iran l’accusation porte sur l’acquisition d’une connaissance qu’un pays est désigné comme indigne de posséder.

C’est à dire que si l’esprit des gens s’éduque à ne plus croire en un argument qui a épuisé ses cartouches en quelque sorte, qui a servi une cause immorale, il en résulte un dégoût qui, bizarrement, et c’est une erreur, n’est pas accolé au principe mit en oeuvre, mais à sa formulation ; à l’argument des ADM ou de la connaissance d’une technologie, mais mais pas au principe foncièrement immoral et injuste qui consiste à accuser, juger et punir avant même qu’un crime ne soit commit.

C’est normal que cela soit difficile à voir sans recul historique, mais rassurez-vous ça vient.

La déficience mentale, autant dans la tête de celui qui manigance (en se mentant sûrement à lui-même - donc en se croyant dans le vrai) que dans la tête de ceux qui ne savent pas lutter psychologiquement et répondre à des argumentations qualifiables de névrotiques (dues aux nerfs), consiste précisément à ce que l’attention soit portée sur la façon dont un concept est exprimé, sur son exemple et non sur le principe dont il sert la cause, "la partie" étant alors sensée suffire pour signifier "le tout".

C’est typique chez le psychotique, soudain apparaît à ses yeux "l’objet du mal qu’il faut détruire pour que tout aille comme c’était avant".
Vraiment le niveau premier de l’intelligence, juste son ombre pour voir l’effet que ça ferait de l’être.
Exactement ce que font les politico-promarketing, ils cherche l’argument de poids qui assomele plus de monde, pour éviter d’avoir à traiter des centaines d’autres.

C’est exactement aussi la politique en construisant les craintes qu’ils prétendre résoudre en retournant à leur avantage les arguments que les gens ont trouvé joli par ailleurs, que quand les états-unis stimulent et puis répondent.
Les sionistes aussi, ils provoquent la confrontation et dénoncent les violences auuelles ils répodent par des génocides, massacre, et joue à Conterstrike en temps-réel avec des enfants qui courent pour sauver leur peau.

En tous cas cela montre assez clairement le fonctionnement d’une articulation simple d’une des nombreuses sortes possibles de manipulation mentale des masses.
De vraies armes de dissuasion massive, qui elles sont utilisées comme les mitraillettes à l’époque d’Al Capone.

Donner la victoire à des manigances motivées par des arguments fallacieux comporte le risque de consolider la croyance qu’a le malade en ses propres élucubrations ; A générer un état totalitaire où la peur de l’autre tient tout un peuple en situation de soumission ; où on les fait voter pour qui on veut, et où les arguments sensés tout vouloir dire perdent l’habitude d’être discutés par le peuple.

 8119
http://s192794126.onlinehome.fr/fcnet/home/?read=6024

Messages