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Les Portugais ont choisi le droit des femmes !

Publie le lundi 12 février 2007 par Open-Publishing
8 commentaires

de Ulrich Savary

Les Portugais ont choisi, ils ont choisi le droit des femmes à disposer de leurs corps. Avec près de 59 % des voix, le Oui l’a emporté lors du référendum sur la question de l’avortement. Ainsi, le Portugal entre dans la voie de la raison et de l’égalité. Il faut se féliciter de cette grande victoire. Au Portugal comme en France les femmes sont libres de donner la vie quand elles le souhaitent !

Cependant, nous devons rester vigilant. En France, des forces conservatrices oeuvrent pour remettre en cause ce droit inaliénable des femmes. le Front National en tête, rêve de détruire ce droit à l’I.V.G. . Le Front National milite en effet pour l’organisation d’un référendum sur cette question. L’objectif avoué est de faire tomber ce droit.

Les tergiversations diverses et variées du père ou de la fille Le Pen n’y changeront rien : ce parti d’extrême droite est contre le droit à l’IVG, contre le droit des femmes à maîtriser leur fécondité.

Passer de l’exigence de l’abolition de la loi Veil à celle de référendum pour y parvenir ne trompe personne. Ce que veulent ces tenants de l’ordre moral, c’est refuser le droit à l’amour et au plaisir des femmes autant que leur droit au bonheur d’une maternité voulue. En remettant cette question dans l’actualité ils veulent remettre au goût du jour le pêché originel dont les femmes seraient la cause pour mieux faire croire à la société qu’elle peut guérir en faisant qu’une partie d’elle même puisse dominer l’autre.

N’en déplaise au Front National, le temps des sorcières est révolu, celui des femmes libres est à l’ordre du jour. Le PCF est et sera de leurs luttes pour combattre toute domination d’où qu’elle vienne et refuser tout retour en arrière .

http://ulrichsavary.gauchepopulaire.fr/

Messages

  • ulrich

    il n’en reste pas moins que le taux de participation est donc faiblard et que le gouvernement qui va passer par voie parlementaire aurait du le faire tout de suite de cette maniere

    Car je me pose une question : si les portugais n’avaient fait un plesbicite pour le oui le gouvernement socailiste serait il passer par la voie parlementaire ??

    Merci aux portugais qui malgré l’omniprésence de l’église catholique de droite a approuver une mesure de justice sociale

    Moi je crois que comme la peine de mort, l’IVG doit devenir une loi constitutionnelle sur laquelle on ne pourra jamais revenir

  • http://viehumaine.over-blog.com:80/

    Ne réprimons pas notre capacité de révolte

    Quelle stratégie mettre en œuvre pour susciter une prise de conscience de l’urgence des enjeux dans le domaine de la protection de la vie ?

    Simplement, en gardant d’abord à l’esprit l’importance même de ces enjeux et surtout en prenant garde de ne pas étouffer notre capacité de révolte car la révolte est l’expression même du refus de la transgression autorisée dans notre pays.

    Se révolter c’est dire non à des situations absurdes, injustes et inhumaines.

    Se révolter, c’est répondre à une attaque personnelle pour se défendre ; or c’est bien cela qui se produit quand toute vie humaine est menacée, brimée, supprimée. C’est un peu de nous-même que l’on menace, que l’on brime, que l’on supprime. La révolte est tout simplement un instinct de survie au nom de la vie.

    En refusant de nous révolter face au scandale de l’avortement, en cherchant des voies plus acceptables, plus consensuelles, nous risquons de voir notre conscience s’enliser dans le conformisme ambiant, s’anesthésier peu à peu. Cela est dangereux et nous avons le devoir de le dire.

    A force de se centrer sur la recherche d’un langage a minima, qui ne choque personne, on se trompe de combat. Certes il n’appartient à personne de juger quiconque. Mais il demeure que la réalité de l’avortement, c’est, avant d’être la douleur immense des mères, l’orchestration d’une mort programmée selon un scénario digne des pires scènes de barbarie. N’oublions pas l’embryon, le fœtus, l’enfant à naître dans notre prise de conscience. N’oublions pas la façon dont le système met en œuvre cela, concrètement : pensons aux instruments, aux techniques employées. Pensons au résultat. L’enfant à naître, c’est d’abord lui la première victime du système et c’est de cette mort injuste que naît la douleur des mères.

    Pensons aussi aux acteurs de ces drames : aux médecins, aux professionnels du secteur social qui dans leur ignorance même, ou parfois avec leur complicité, participent à ces mises à mort programmées.

    Pensons à tout ce que subissent ces personnes dans un système qui se sert d’eux comme des instruments au service d’une cause à laquelle ils ne croient plus.

    Quand on regarde cela bien en face, on ne peut éprouver la moindre compassion. C’est cela la vérité. On ne peut compatir à la mort injuste d’un enfant appelé à vivre. Nous voulons que ces souffrances s’arrêtent, et ce n’est pas notre compassion qui libèrera les hommes et les femmes prisonniers de ce système. C’est à travers un langage juste, qui colle à la réalité du vécu dans sa violence même, qu’on pourra estimer qu’il sera à la fois une œuvre de vérité et un outil de libération.

    Sabine Faivre

    • Je ne comprend pas que l’on puisse dire autant de bêtises...
      L’embryon n’est pas dés sa création un être humain. La vraie souffrance, c’est un enfant non désiré, voilà la vérité.

      Ulrich Savary.

      http://ulrichsavary.gauchepopulaire.fr/

    • alleluia

      amen

    • Combien de belles paroles et de charmants couplets pour travestir une vérité accablante :

      C’est une loi rétrograde au Portugal criminalisant l’IVG qui tue encore des femmes et parfois des nouveaux-nés, ou qui fait que combien d’enfants naissent dans des conditions déplorables, avec des perspectives de vie obérées dès le départ.

      Et vous osez parler de vie ?

      Votre discours est aussi indigne que la campagne médiévale et obscurantiste menée par l’Eglise Portugaise, usant des ficelles les plus grossières et les plus atroces pour instiller la peur !

      Vous savez, cette même église qui s’est fort bien accommodée d’un démi-siècle de dictature fasciste, de trois guerres coloniales et des massacres qui les ont accompagnées, en apportant toujours sa caution béate au régime en place.

      Si le gouvernement antérieur du PS, et le PS lui-même, lors de la premère consultation, avait eu le courage politique de présenter une loi en faveur de la légalisation de l’IVG, combien de vies auraient justement épargnées ?

      Mais quand à l’époque, le premier dirigeant du PS et du gouvernement,GUTERRES, était lié à l’Opus Dei, difficile de le voir s’engager dans ce sens.

      Il faudra donc rester vigilant pour vérifier si ce gouvernement là aura le courage de faire ce qu’il dit et de présenter dans les plus brefs délais un projet de loi dans ce sens.

      Comme manifestement il nous faudra aussi rester vigilants en France contre le terrorisme intellectuel des tenants de l’ordre moral et de l’intégrisme religieux.

      Pedro DA NOBREGA

    • Minha muito santa Sabina !

      La poésie c’est très beau, cependant vous, petite main, paraissez reproduire les psaumes de l’Archevêque multinational de l’Eglise catholique, non ?

      Tzigane

  • SABINE

    si je te trouve enchainer a un lit d’hopital chantant des psaumes de fachos décervelés je te casse les dents une par une pour t’apprendre ce que la liberté veut dire

    des gens de ton acabit vous cachant derriere des prétendus valeurs humanistes pour mieux enfreindre nos lois moi je leur vomis dessus

    Vos préceptes, votre église et vos illuminations intra utérine je m’en tamponne les tympans

    Puisque vous bavez sur l’ivg faut aller dare dare en pologne ou en irlande ou vous mettrez ren pratique vos idées de soeurs charitables en excommuniant les femmes qui se révoltent contre l’ordre obscurantiste que tu représente toi et les sectes propagandites pro life financer depuis les années 70 par la cia

    je conchie votre saint suaire et toutes vos conneries

    louis coconuts