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Textes adoptés lors de la réunion nationale des collectifs des 17 et 18 mars à Bobigny

Publie le lundi 19 mars 2007 par Open-Publishing
10 commentaires

Je fais partie des signataires de la contribution (connue sous le nom de contribution Debons ,Autin....) demandant à la coordination nationale des collectifs - réunie ce dernier week end à Bobigny-

1-de préserver un cadre commun à tous et de faire en sorte que "ce qui reste de l’instance nationale" (appréciation personnelle) refuse de s’engager derrière quelque candidature que soit afin de garantir l’unité des collectifs autant que sa diversité.

2- de se fixer l’ojectif de réussir aux législatives ce que nous n’avons pas pu réussir à la présidentielle

3-de travailler ensuite à renouer le fil du rassemblement (assises de rentrée)

C’est essentiellement le point 2 qui m’a conduit à signer ce texte dans la mesure où je considère (comme beaucoup d’autres antilibéraux) que le rassemblement de la gauche antilibérale pour les législatives paraît être le seul moyen de permettre la constitution d’un groupe conséquent à l’Assemblée et suscptible de peser à gauche !

La réunion de Bobigny vient d’avoir lieu. Des présents m’ont rapporté que l’ambiance y était détestable à cause notamment de jusquauboutistes bovétistes (il y avait des bovétistes plus raisonnables) qui ont voulu transformé la coordination nationale en collectif Bové avec la volonté affirmée de certains d’exclure tous ceux qui ne se retrouvent pas dans cette campagne !

Je viens de prendre connaissance des textes adoptés lors de la réunion nationale. Je suis en total désaccord avec l’appréciation portée sur la Présidentielle :

La réunion nationale...

 "regrette que la gauche antilibérale ne soit pas parvenue à se rassembler pour l’élection présidentielle

 constate que la rsponsabilité en incombe aux choix faits successivement par les directions de la LCR et du PCF de diviser le processus unitaire

 souligne que la candidature de José Bové, soutenue par des forces diverses, est légitime, qu’elle suscite une dynamique militante et citoyenne, et représente un élément de la construction de l’indispensable rassemblement de la gauche antilibérale

 dénonce la manoeuvre anti-démocratique des partis qui ont donné des consignes pour empêcher le parrainage d’autres candidats que les leurs"

Ce texte reflète un manque total d’équilibre. En effet si l’on peut regretter l’échec d’une candidature unitaire, il est totalement anormal et partisan de renvoyer dos à dos la LCR et le PCF lequel s’est engagé pleinement dans la stratégie de rassemblement alors que la LCR a refusé dès le mois de mai de s’inscrire dans la stratégie unitaire en faisant dire à l’appel du 10 mai ce qu’il ne contenait pas. (sur la "compromision" suposée acves le PS dans un accord éventuel de gouvernement). Mais le plus grave est de laisser penser que la seule candidature Bové est soutenue par des forces diverses, qu’elle suscite une dynamique militante et citoyenne et représente un élément de construction de l’indispensable rassemblement de la gauche antilibérale !

La coordination nationale porte ici un jugement de valeur favorable sur la candidature Bové alors que son rôle était de rester neutre pour préserver une unité déjà bien fragile.
Rappellons que Bové ne peut être considéré comme un représentant unitaire puisqu’il a quitté le rassemblement à la fin du mois de novembre en retirant sa candidature (sans en référer prélablement au Collectif national ). Il est vrai que sa faible audience au sein des collectifs de pouvait que conduire cet homme à l’ego surdimensionné à refuser de rester dans la course. Il est quand même incroyable qu’après avoir contourner les collectifs Bové utilise aujourd’hui la coordination nationale laquelle aurait du rester la seule représentante idépendante des collectifs.

Ce texte ne va pas créer les meileurs chances de constituer des candidature unitaires pour les législatives. Comment les militants communistes peuvent en accepter les termes ?

Je le regrette profondément et je pense que ce texte porte un sérieux coup-que je nespère pas décisif- à la stratégie de rassemblement pour les législatives
Je suis comuniste depuis 30 ans et je soutiens pleinement la candidature de Marie-George après avoir voté en interne (en décembre) pour son retrait dans un souci unitaire.

Cette candidature est la seule qui défend de manière parfaitement claire et combative l’alternative d’une gauche de courage et de rassmeblement.

Je pense que la dynamique autour de Marie George prend corps et que nous devons tout faire pour démentir les sondages.

Courage camarades !


TEXTES ADOPTES LORS DE LA REUNION NATIONALE
DES COLLECTIFS LES 17-18 MARS 2007 à BOBIGNY (93).

Vous trouvez ci-dessous :
  1. Le texte d’appréciation sur la campagne pour la présidentielle
  2. Le texte d’orientation commun pour les législatives
  3. Le calendrier des prochaines réunions de la coordination nationale

1 - Pour la présidentielle

Pendant la campagne électorale, les attaques de la droite continuent et s’amplifient : plans de licenciements massifs, expulsions des sans papiers, attaques contre le Code du travail, mesures et projets racistes au nom d’une « identité nationale » qui accentue le rapprochement avec le Front National, etc.
La percée de Bayrou, fausse nouveauté, vrai faux nez de la droite, met en évidence le rejet de l’Etat-Sarkozy, comme la méfiance envers la candidate du PS.
L’absence d’alternative à gauche ouvre ainsi la voie à toutes les aventures ou compromissions.

Le Pacte présidentiel de Ségolène Royal ne répond pas aux exigences de la situation.
Tout cela montre la nécessité d’une alternative unitaire de transformation sociale à même de répondre aux aspirations populaires exprimées dans les luttes et dans les urnes ces dernières années.

La réunion nationale des collectifs unitaires, tenue à Bobigny les 17 et 18 mars 2007 :
  regrette que la gauche antilibérale ne soit pas parvenue à se rassembler pour l’élection présidentielle ;
  - constate que la responsabilité en incombe aux choix faits successivement par les directions de la LCR et du PCF de diviser le processus unitaire
  souligne que la candidature de José Bové, soutenue par des forces diverses, est légitime, qu’elle suscite une dynamique militante et citoyenne, et représente un élément de la construction de l’indispensable rassemblement de la gauche antilibérale
  dénonce la manœuvre anti-démocratique des partis qui ont donné des consignes pour empêcher le parrainage d’autres candidats que les leurs.

La réunion nationale constate que les collectifs locaux de la gauche antilibérale ont fait des choix divers pour le 1er tour de l’élection présidentielle. Il leur appartient de définir les modalités de leur engagement dans la période électorale.

Elle mandate la coordination nationale pour maintenir un cadre commun des collectifs et prendre toutes les initiatives possibles en vue de favoriser le rassemblement de la gauche antilibérale.

2 - Pour les législatives :

2.1 Notre objectif est de présenter une candidature unitaire de la gauche antilibérale dans le maximum de circonscriptions sur la base de textes de référence :
- Ambition et stratégie
- les 125 propositions
- Et la précision qui figure dans l’introduction du texte adopté le 21 janvier (extrait) :
"La candidature de Ségolène Royal qui accentue le caractère social-libéral de la campagne du PS, tourne le dos aux exigences populaires et aggrave le divorce entre la colère sociale et l’offre politique. Son orientation sociale-libérale démontre l’impossibilité d’envisager un accord gouvernemental ou parlementaire avec le PS. Sa direction joue sur le réflexe de « ne pas recommencer le 21 avril 2002 et tente de culpabiliser les électeurs antilibéraux, alors que ce n’est pas la multiplication des candidatures antilibérales en 2002 qui a causé l’échec de Jospin, mais le bilan de la gauche plurielle."

2.2 Ces candidatures unitaires de la gauche antilibérale ne peuvent résulter que d’accords politiques entre collectifs, comités, réseaux militants (dans leur diversité) et les partis politiques, courants et sensibilités.

2.3 Nous proposons que ces candidatures soient présentées sous un label national commun.

2.4 En cas d’impossibilité d’accord, les coordinations départementales, avec les collectifs locaux, décideront souverainement de présenter ou soutenir des candidats porteurs de nos exigences, en évitant autant que possible de situations d’affrontements entre antilibéraux.

2.5 Nous proposons que les candidatures présentées par les collectifs et les coordinations soit rattachés à l’Association nationale de financement SEGA.

3 - Au sujet du calendrier et de la préparation des assises

Propositions du secrétariat, adoptées.

Le calendrier des coordinations.
Il nous semble nécessaire d’ajuster le calendrier afin de tenir compte des conditions de l’activité militante durant les mois qui viennent.

Nos propositions se formalisent sur les dates suivantes :

 Le 28 avril (ou les 28 et 29), une coordination de bilan de la présidentielle après le premier tour, permettant en même temps de traiter des questions de répartition des circonscriptions pour les législatives avec les autres forces antilibérales.
Cela peut évidemment permettre de bâtir des coopérations renforcées pour mener à bien les campagnes locales pour les législatives
La date de dépôt des candidatures est le 11 mai.
 Le 23 et 24 juin,
Bilan des deux séquences électorales et
Discussion des perspectives précises pour les Assises.

Messages

  • Il faut bien avouer que la LCR avait vu juste (mêrme si la raison mise en avant pour justifier la non participation aux collectifs n’était pas bonne) en ne voulant pas dés le mois de mai s’engager dans ce machin, cette foire à bobos des collectifs et de leur "coordination nationale" avec des réprésentants autoproclamés qui ne doivent leur présence et leur reconnaissance qu’à leur carnet d’adresse dans les milieux médiatiques.

    Et c’est aujourd’hui très amusant de voir la coodination nationale renvoyer la responsabilité de l’échec sur le PCF et sur la LCR sans jamais s’interroger sur sa propre responsabilité : les autain, debons, salesse, jennar ont tellement pris le melon, ils se prennent tellement pour pour des penseurs, qu’il ne peuvent reconnaitre leur responsabilité pourtant écrasante.

    Jamais le PCF n’aurait du accepté de s’engager dans une construction antidémocratique où une coordination de gens non élus et ne représentant qu’eux-même peuvent mettre leur véto à des décisions prises par les militants à la base. Autain, qui n’a jamais travaillé dans le monde réel en dehors de structures militantes, qui n’a jamais participé à un conflit social quelconque, qui ne représente aucun militant, a droit de véto et se permet même de pétitionner contre MGB qui représente un parti de 150.000 adhérent..... Alors si elle, peut mettre son véto, pourquoi pas moi, ou mon boucher-charcutier ?

    Assez de ce genre de constructions pour bobos faisant la part belles aux icones médiatiques. Pour ma part, c’est fini, on ne m’y reprendra plus.

    Jips

  • 1-de préserver un cadre commun à tous et de faire en sorte que "ce qui reste de l’instance nationale" (appréciation personnelle) refuse de s’engager derrière quelque candidature que soit afin de garantir l’unité des collectifs autant que sa diversité. 2- de se fixer l’ojectif de réussir aux législatives ce que nous n’avons pas pu réussir à la présidentielle 3-de travailler ensuite à renouer le fil du rassemblement (assises de rentrée)

    michel,

    tu vas m’expliquer ce paradoxe a trois tetes, consistant a dire que vous refusez de vous engagez derriere un candidature tout en pronant une unité que tu dis ne pas avoir trouvé( évidement) pour reussir aux législatives des candidatures communes ce que les salesses et autre bové, autain et consort ont tout fait pour, précisement, a la présidentielle, faire capoter depuis 6 mois

    a titre personnelle je crois qu’il faudrait que vous cessiez de nous prendre pour des billes, mais bon peut etre que ca n’engage que moi....???

    louis coconuts

  • Il est tout à fait abusif de parler de rencontre nationale des collectifs.
    Combien de collectifs représentés, quelle légitimité ?

    Il s’agit là uniquement des soutiens à J. BOVE et de quelques membres du collectif national qui se rendent compte de l’erreur commise en décembre (d’ailleurs cette rencontre prévue le week-end précédent a été déplacée au prix de nouvelles magouilles).

    Bref, ne pas revenir en arrière.

    L’état de la gauche est au plus bas et je ne vois que M.G.B. qui s’en inquiète.
    Peut-être n’est-il pas temps de zapper la présidentielle : y aura-t-il un sursaut à gauche ?
    Réveillons-nous, LE PEN, SARKO. et BAYROU c’est près des 2/3 de l’électorat, ce jour.

    Une parole commune contre la droite, un programme alternatif c’est tout de même mieux que de créer une énième chapelle. Cinq candidats à gauche du P.S., quel luxe ! Trois candidats pour le courant trotskyste, un délire !

    Et pendant ce temps là : LE PEN qui prospère sur la misère sociale, celle dont il ne faut pas parler selon C. VILLIER (porte-parole de J.BOVE).

    Mic

  • MOI MILITANT COMMUNISTE,qui avait mis un espoir immense dans une candidature unique antilibérale à la présidentielle, et qui n’a toujours pas digéré le comportement des autre composantes du collectif national, qui ont non seulement refusé de prendre en compte les décisions de la base c a d des collectifs locaux en faveurs de MGB,je me vois mal faire campagne aux législatives pour un candidat unitaire, qui aurait participé à la bordée de mensonges et d’injures lançait par les principaux acteurs de ce comité antilibéral, contre le PC.

    Oui il faudra recomposer une gauche antilibérale, mais avec des partenaires loyaux, réellement décider à combattre cette société du fric, et non à assouvir leurs ambition personnelles.

    Ci dessous un petit florilège des déclarations de ces messieurs dames qui ne portent pas particulièrement le PC dans leur cœur.

    A remarquer tout spécialement cette perle

    "A Si la logique majoritaire prévaut, ce sera l’éclatement de notre rassemblement » La décision majoritaire voila l’ennemi,il fallait y penser !

    Les manœuvres du parti pour imposer Buffet comme candidate unique irritent la gauche de la gauche.
    Par Matthieu ECOIFFIER
    QUOTIDIEN : samedi 9 décembre 2006

    Ecrasés, mais pas encore à terre. Face au rouleau compresseur de la direction du PCF pour imposer Marie-George Buffet comme candidate « unitaire », ce week-end, lors de la réunion nationale des collectifs locaux à l’Ile-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la résistance s’organise chez les antilibéraux. « C’est le retour des Néandertal. Un tel coup de force me fait penser aux chars de Budapest. On va tout faire pour se battre, mais c’est plié : ce sera Marie-George Buffet. Pour la direction du PC, le rassemblement doit se faire autour d’elle, quel que soit son périmètre, même sans nous. Dans ce cas, on va tenter de faire rebondir la dynamique hors PC » , prévient d’ores et déjà un membre du Collectif national. « L’enjeu du week-end pour le PCF est de nous sortir du cadre et de nous faire porter le chapeau de la division » , analyse une autre responsable. Des mails et des coups de fil s’échangeaient vendredi entre associatifs, syndicalistes, partisans de Bové, militants minoritaires de la LCR et des Verts, et la Gauche républicaine pour échafauder une riposte. Voire un plan B.

    · . Plus clairement, Claire Villiers, membre de Convergence citoyenne, élue au conseil régional d’Ile-de-France sur la liste conduite par Buffet en 2004, met en garde : « Ce week-end, ils vont peut-être nous mener en bateau. Mais si Buffet est officiellement investie le 15 décembre lors du conseil national du PCF, on prendra des initiatives dans les dix jours. Il est hors de question de laisser la dynamique se déliter. » Objectif : empêcher le Parti communiste et sa candidate de faire une OPA sur le label antilibéral. Et continuer l’aventure, y compris avec les militants communistes unitaires, derrière une « candidature trait d’union » .Dans les rangs anti-Buffet, « la rage le dispute à la tristesse » , ajoute Claire Villiers pour qui « le noyau dur de l’appareil communiste a décidé de passer en force. C’est scandaleux » . Les dernières manoeuvres du PCF ont transformé la réunion de ce week-end en « mascarade unitaire » , dénonce un proche de José Bové, absent pour ne pas la cautionner. Dans le procès contre le PCF, il relève le « noyautage » des collectifs locaux. D’autres ajoutent la lettre envoyée mardi au Collectif national où Marie-George Buffet met la pression, indiquant que l’investiture est une affaire « urgente » . Et où, candidate autoproclamée, elle fait, en gage d’ouverture, des offres de services à ses partenaires pour constituer son staff (lire ci-dessous). « J’hallucine, ils sont allés voir les personnalités et les différentes sensibilités pour leur offrir des circonscriptions ou des permanents » , raconte un membre du Collectif national. Clémentine Autain, adjointe (apparentée PCF) à Paris et elle aussi candidate à la candidature, se serait vue proposer la circonscription d’Argenteuil (Val-d’Oise), où Robert Hue fut député, à condition de se muer en porte-parole de Buffet. Ambiance...
    Le bras de fer concerne aussi le respect de la règle du « double consensus » au sein des collectifs locaux et entre les organisations politiques du rassemblement pour la désignation du candidat. Dans les collectifs qu’ils regroupent quatre ou deux cents militants , certains se sont prononcés sur un premier, deuxième et troisième choix. D’autres ont voté à la majorité simple ou se sont mis d’accord sur un nom. « Eclatement ». Pour le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, pas de doutes : « Marie-George Buffet est le choix le plus partagé par les militants des 800 collectifs, avec près de 60 %, elle obtient trois fois plus de suffrages que ses concurrents. » Bref, elle est la candidate naturelle du rassemblement. Et nier ce « fait politique » serait, selon lui, « un déni de démocratie » .
    Le hic, c’est que la quasi-totalité des membres du Collectif national a expliqué jeudi que si Buffet était investie, ce sera sans eux. Et ils contestent la lecture des résultats : « Comment aboutir au consensus en partant de quelqu’un de majoritaire ? » demande Emmanuel Chanial, minoritaire de la LCR. « Si la logique majoritaire prévaut, ce sera l’éclatement de notre rassemblement » , a pronostiqué vendredi le syndicaliste Claude Debons, coordinateur des collectifs. Quant à Clémentine Autain, elle assure : « Pour être un point d’équilibre, il faut prendre un deuxième choix. C’est moi ou Yves Salesse. » Réplique d’Olivier Dartigolles : « Qu’on m’explique comment peut-il y avoir un consensus plus large autour de quelqu’un qui incarne 20 % ? » Les partisans de Bové, qui pourrait revenir dans le jeu, rejettent ce scénario « groupusculaire » : « Le candidat unitaire ne peut-être celui d’un parti, adoubé par quelques milliers de militants. La seule façon d’empêcher le noyautage des collectifs, c’est de s’en remettre aux gens qui viennent dans les meetings , explique un proche du leader paysan. Seule une votation citoyenne pourrait, dans un second temps, convaincre Buffet et Besancenot de se retirer. » De la science-fiction ?

    Politiques

    Marie-George Buffet mouchée par le syndicaliste Claude Debons
    Par Pascal VIROT
    QUOTIDIEN : samedi 9 décembre 2006

    La « mise au point » est une sèche fin de non-recevoir. Mardi, Marie-George Buffet adressait une lettre au collectif antilibéral dans laquelle elle proposait notamment de confier au syndicaliste Claude Debons, la direction de sa future campagne élyséenne. Si, bien sûr, elle était désignée ce week-end pour porter les couleurs de la gauche de la gauche en 2007. La réponse de Claude Debons est sans appel. « Pour dissiper toute confusion » , il a indiqué vendredi dans un communiqué qu’il n’a pas « été sollicité personnellement » et qu’il n’a « donc pas donné (son) accord à cette "promotion" » . Le candidat n’étant pas investi, « les questions des fonctions des uns et des autres dans l’organisation de la campagne est prématurée » , ajoute-t-il. Et de conclure : « Toute supputation est donc nulle et non avenue. » Pan sur Marie-George

    L.BOURSON

    • Tous a fait d’accord. Certains antilibéraux eurent des comportements scandaleux qui ont détruit toutes espèce de confiance, d’amitié et de volonté de poursuivre. Je vais citer quelques formidables phrase qu’il y eu dans mon collectif :

       " l’avis de la majorité ne compte pas et n’est pas démocratique"
       " dans un collectif, l’avis de la majorité n’est pas très légitime, c’est même le contraire ou ce sont les minorités qu’il faut rspecter"
       "je souhaite que Buffet se ramasse le plus possible, voir même que le PCF meurt"
       "il est temps que votre Parti stalinien soit renvoyer là ou l’Histoire l’a condamné, c’est a dire dans les poubelles de l’Histoire"

       etc...

      Mais bon, il aut aller plus loin que ca et pas se rabaisser a ce rammassis de ..., on a autre chose a faire.

      Beaucoup dans les collectifs ont étés honnête, il ne faut donc pas insulter l’avenir et travailler avec. Je reste persuader que malgré l’échec, la démarche d’Unité était la bonne et le restera.

      Enfin sur les chiffres de notre parti, il y a 130 000 membres dont 99 000 (et quelques uns) à jour (tous ne le sont pas ).

  • Franchement, moi l’unité avec ce genre de personnes qui nous prennent pour des imbéciles, c’est terminé.

    Bové peut compter sur ses soutiens médiatiques pour taire l’évidence. Quant à cette réunion nationale, pour moi c’est du pipeau. L’unité, oui, le mépris, non.

    La candidature de MGB est plombée non seulement à cause de l’emiettement à la gauche de la gauche mais aussi à cause du vote utile ou des électeurs potentiels vont voter Royal par peur d’un nouveau 21 avril. Le score sera bas, mais qu’importe, nous n’avons pas à regretter nos choix, contrairement aux leurs, les nôtres étaient démocratiques. Bové, Autain, Salesse, Debons, Villiers, Onfray, Braouezec.....je ne leur pardonnerai jamais !

    Comment les gens pourraient y comprendre quelque chose quand les journalistes tirent à boulet rouge contre MGB et le PCF allant jusqu’à taire les responsabilité des ci-dessus cités dans l’échec d’une candidature unitaire ? Cela explique les difficultés que rencontre la candidature de MGB surtout quant on sait à quel point l’anticommunisme est devenu une banalité jusqu’à conditionner les électeurs.

    Pour moi, il est temps pour le PCf de renouer avec son identité et de cesser de croire qu’une ouverture est possible avec des gens qui nous détestent et qui ne cachent même plus leur désir de faire sauter le parti.

    Je préfère 2% avec MGB et les communistes, que d’avantage avec ces arracheurs de dents....

    Courage, camarades, continuons le combat !