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Tous ensemble contre Sarkozy, sinon c’est pas possible !

Publie le jeudi 26 avril 2007 par Open-Publishing

Troisième volet quotidien de la catharsis intense due à une angoisse légitime.

Allons inspecter la neurologie du sieur, après avoir étudié avec un soin amplement suffisant que 1) malgré le bon sens le principal argument présidentiel est idéologique et procède d’une manipulation des masses, et que 2) quant à lui le programme de ce véritable Bush français (qui profite des mêmes appuis, possède les mêmes motivations et méthodes) est parfaitement diaphane, pro-raciste, absolument capitaliste, démagogue et empli de contradictions.

C’est à dire bien plus qu’il n’en faut, puisqu’on l’a vu le but du jeu c’est celui qui donne l’impression d’être le plus fort en interloquant son interlocuteur qui gagnera l’élection présidentielle, et aura pour soin de mener, selon les cas, ce pays à la guerre civile ou bien à la révolution.

Il faut bien choisir surtout.
Ceux qui votent blanc ne font qu’exprimer une opinion sincère et donc ils donnent l’impression de se mettre la tête dans un sac.

Mais le problème c’est que tout comme Hitler Sarkozy est très aguerri à la joute verbale et aussi dans le job de chauffeur de salle.
Et surtout, étant absolument hermétique à toute logique, tout entendement, tout raisonnement, ayant une peur maladive de ce qu’il ne comprend pas (inclus ce qui est différent de lui) le dialogue avec un tel cerveau est très périlleux.
La finesse et les nuances ne touchent pas cet homme ; à coup sûr, il n’écoute pas le sens des phrases, ce qu’a voulu dire son interlocuteur, mais écoute, comme tout aristocrate qui se respecte, l’impression positive de lui qu’il va pouvoir faire renvoyer de lui grâce à cette affaire (négligeable si problématique).

C’est en tant que philosophe et psychologue de nature que je suis très inquiet par la personnalité de monsieur Sarkozy.

Il y a très peu d’amplitude pour déclarer carrément et simplement que cet homme est délirant : c’est à dire que son raisonnement se suit aucune logique, à part des illusions dogmatiques et manichéennes, prises comme du bon sens.

On admet que la Logique est une somme de règles prises abstraitement ensemble qui permettent d’expliquer concrètement, articulations par articulations, engrenage par engrenage, comment on passe du point A au point B.

Si la logique est rompue, le passage ne peut avoir lieu.
Si le passage ne peut avoir lieu, la logique est rompue.
- si les élections présidentielles suivaient un processus "Logique", le plus intelligent et le plus apte serait automatiquement nommé, sans aucun besoin de vote populaire, sauf si il devient urgent de le remplacer.

Ayant ainsi introduit mon propos nous pouvons en venir à la joute verbale du jour élaborée par le cerveau de Nicolas Sarkozy, dans notre rubrique "pathologies de la déconstruction et autres formes de démence - imposées au peuple".

Entre ces deux tours de la présidentielle, le jeu des alliances permettrait à chacun des candidats d’être élu, ce que l’un et l’autre désirent ardemment, les deux pour des raisons différentes.

(c’est très important de bien situer le contexte)

Bayrou, troisième homme, laisse aux gens le soin de déduire par eux-même pour qui ils voteront au second tour, tout en précisant bien qu’il n’est pas indifférent à ce choix, qui est libre.

Et donc avant le grand débat télévisuel entre les deux candidats, peuvent avoir lieu des discussions avec ce troisième homme...
Dont il est absolument certain grâce à la mathématique qu’il peut faire basculer le scrutin.
voir : w4lk

C’est ce que Ségo propose, et Bayrou accepte avec joie, quoi que réticent à l’idée de le faire sur internet, ce qui est louche, il faut le dire, surtout que là aussi l’un n’empêche pas l’autre.

Par contre, et c’est là qu’on en vient au sujet du jour Sarko refuse le dialogue public avec Bayrou.
Clairement ses conseillers lui ont dit un truc du genre "tu vas te faire bouffer, ce gars il a 4 fois ton coefficient intellectuel, tu vas même pas comprendre ce qui t’arrive".

Je sais pas en tous cas voici les deux réponses-excuses, super facilement mémorisables, qui auront été données pour refuser de lancer une telle invitation (ah la politique !) :

 "Non mais c’est insensé ! On est en finale et je suis désolé, mais en foot quand on est en finale il n’y a que deux équipes sur le terrain, il n’y en a pas une troisième qui arrive pour faire sa loi ! C’est n’importe quoi !".

Et la deuxième :

 Non mais c’est intolérable ! Vous me demandez d’accepter une discussion avec un candidat que les français auront éliminé dès le premier tour ? Mais si on commence comme ça, alors pourquoi pas le quatrième ? Vous voyez ce que je veux dire ? Et puis pourquoi pas le cinquième aussi !".

ET VOILA MESDAMES ET MESSIEURS comment et pourquoi Nicolas Sarkozy a RAISON, aura toujours RAISON, et en plus de tous les intellectuels, scientifiques et philosophes du monde entier, lui au moins on le croit !

— 

Comme la mode l’exige aucun article ne se termine sans proposer des solutions à la problématique exposée.

La Logique, c’est ce qui permet de prouver la raison. Mais parfois il y a abus.
Notamment il faut bien détecter que souvent l’abuseur (le sophiste) en revient à utiliser sur un ton narquois de bons vieux clichés bien rétro, l’air de dire "héhé, moi j’ai vécu et je sais ce que c’est que la vie !".

Surtout l’important est l’impression renvoyée.
Et cela à son tour doit alerter les gens car ce sont forcément les pires qui ont besoin de la reconnaissance qui permet à leur cerveau d’étendre sa connerie pour mieux, un jour peut-être, l’observer, l’analyser et la réparer.

C’est pourquoi il est très important de répondre à ce qu’il est conventionnel de nommer de véritables transgressions à la logique.

Car c’est précisément ces agressions répétées et aveugles, qui 1) ont des propriété nocives sur l’environnement social, 2) permettent d’excuser les futures digressions et 3) sont très exactement parlantes de la psychologie de l’individu, de la façon dont fonctionne, par un réflex rigide, son cerveau.

Donc en réponse à Nicolas Sarkozy à la démonstration qu’il a utilisée pour justifier son choix, (ce que le journaliste aurait dû dire) c’est :

 "Cher monsieur Sarkozy, n’y a-t-il pas d’autres raisons qui vous poussent à refuser le dialogue ?"

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http://w4lk.org/?read=8375