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CHRONIQUE D’UN FACE-A-FACE

Publie le jeudi 3 mai 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

De Giustiniano Rossi
Traduit de l’italien par Rosa

Hier soir 2 mai 2007, à 21 heures précises, dans le temple de la télévision, a été célébré le service solennel par les deux célébrants de droite et de « gauche » et deux diacres qui en chronométraient les déclamations. Nous en livrons une synthèse.

• Ségo ouvre le service en se répandant sur le drame de la condition féminine, en particulier de la violence dont sont victimes les femmes, sur le chômage, la vie chère, les inégalités, l’insécurité.

• Sarko réplique en citant des données « statistiques » sur l’augmentation de la « violence » sous le gouvernement Jospin et sur sa diminution pendant sa permanence au Ministère de l’Intérieur. En passant au thème du déficit, il dit sans détours que la moitié des fonctionnaires partis en retraite ne sera pas remplacée, avec la réduction qui s’ensuit de 225 000 emplois, dont les salaires économisés contribueront à réduire les dépenses de l’Etat.

• Ségo s’engage au contraire à ne pas réduire le nombre de fonctionnaires, comme les policiers, les personnels des hôpitaux et de l’enseignement mais à obtenir le même résultat en éliminant les doubles emplois dans l’Administration centrale et locale et en luttant contre le gaspillage.

• Sarko observe que si le PS n’est pas opposé à la réduction et soutient même la nécessité de l’augmentation des effectifs de la police, son opposition au Parlement à l’embauche de nouveaux policiers est inexplicable. Il propose ensuite à nouveau son programme visant à sanctionner durement les récidivistes même s’il s’agit de mineurs. Il soutient que les difficultés dans les hôpitaux sont causées par l’application des 35 heures.

• Ségo soutient au contraire que les difficultés dans les hôpitaux ne dépendent pas de l’horaire du travail mais du manque de moyens. Elle ne conteste pas vraiment l’opportunité de sanctionner plus durement les récidivistes y compris les mineurs en en proposant l’encadrement disciplinaire par des militaires. Elle soutient que la dette publique doit être réduite par une partie des recettes de la croissance économique (la part qui excèderait les 2,5% annuels d’augmentation du PIB) sans réduire le personnel de la Fonction publique. Il faut réduire les taxes aux entreprises qui réinvestissent. Il faut encourager l’écoindustrie qui peut créer des centaines de milliers d’emplois.

• Sarko exprime sa volonté de « libérer » le travail (en travaillant cinquante minutes de plus par jour, on peut augmenter son salaire mensuel de 15%) en détaxant les heures supplémentaires. On éviterait ainsi les délocalisations. Il propose en outre de taxer plus lourdement les entreprises qui délocalisent.

• Ségo s’engage à lutter contre les gaspillages, à embaucher pour récupérer des cotisations, à créer 500 000 nouveaux emplois-tremplins facilitant l’entrée des jeunes dans le marché du travail.

• Sarko souligne que les 35 heures n’ont pas créé d’emplois et que les salaires sont trop bas. 500 000 emplois ne sont pas couverts. Les chômeurs ne pourront plus refuser deux offres d’emploi successives.

• Ségo soutient au contraire que les 35 heures ont créé un million d’emplois, elle admet toutefois que la deuxième loi sur les 35 heures a été trop rigide. Les partenaires sociaux en rediscuteront. Elle s’engage à relancer la démocratie sociale (en France, seuls 8% des salariés adhèrent à un syndicat) et à promouvoir la recherche scientifique.

• Sarko propose d’alléger les charges des entreprises qui augmentent les salaires et de rendre plus difficile le licenciement des personnes de plus de cinquante ans.

• Ségo veut augmenter les bas salaires en augmentant le SMIC. Son projet est de faire des Français un peuple d’entrepreneurs, de débureaucratiser l’Etat, de transférer des ressources aux régions.

• Sarko exprime sa volonté de réformer les régimes spéciaux de retraite (SNCF, RATP…) en finançant par les moyens qui résultent de leur abolition une augmentation des retraites les plus basses à hauteur de 25%. Il envisage de porter les retraites de réversion de 54% de la retraite du conjoint décédé à 60%, de résoudre le problème du manque de logements sociaux en facilitant l’accès à la propriété et les emprunts immobiliers.

• Ségo envisage de remettre en discussion les lois Fillon sur les retraites qui ont causé des situations injustes parce qu’elles ne tiennent pas compte des différences de pénibilité du travail. Elle fait allusion à son intention de tirer des ressources de la taxation des revenus boursiers.

• Sarko soutient que pour financer les retraites il faut augmenter les cotisations et leur durée en réduisant en même temps les taxes et la dépense publique et en augmentant la productivité. En effet, dit-il, si le travail salarié et le capital sont trop taxés, ils s’en vont à l’étranger. La France doit taxer les importations.

• Ségo propose de réduire la TVA sur les écomatériaux, de réduire de moitié les taxes aux entreprises qui réinvestissent leurs profits dans l’entreprise même. L’urgence du problème du logement est causée par le manque de logements sociaux. Après avoir payé pendant quinze ans leur loyer les locataires doivent pouvoir accéder à la propriété.

• Sarko soutient que les taxes ne doivent en tout cas pas excéder 50% des gains. Il propose l’abolition des droits de succession. Il soutient que l’énergie nucléaire est une énergie propre.

• Ségo dénonce le réchauffement de la planète, soutient la nécessité di promouvoir la construction et l’utilisation de voitures non polluantes. Elle propose de maintenir le nucléaire, en soutenant qu’il représente 17% de la consommation d’électricité (en réalité, le nucléaire représente en France 17% de la consommation totale d’énergie, mais 78% de la consommation d’électricité, NdR) et d’augmenter l’énergie produite par les sources renouvelables. Elle propose d’investir non pas dans l’EPR, mais dans des réacteurs de la quatrième génération et de miser sur le retraitement du combustible nucléaire déjà utilisé.

• Sarko soutient la nécessité de restaurer à l’école le respect, l’autorité, le savoir. Il propose le libre choix de l’école sur la base des résultats obtenus par les établissements scolaires.

• Ségo propose une école qui réalise l’égalité des chances. Elle s’engage à récupérer les 100 000 postes supprimés par le gouvernement actuel, à augmenter les fonds pour les ZEP et les fonds pour le soutien scolaire individuel, à diviser les collèges qui ont plus de 600 élèves et à limiter à 17 le nombre d’élèves par classe. Elle propose un service de la Petite Enfance ainsi que l’abaissement de l’age de la scolarité obligatoire à 3 ans.

• Sarko entend garantir à chaque mère une solution de garde pour ses enfants en bas âge.

• Ségo accuse l’actuel gouvernement d’avoir réduit le nombre d’enseignants de soutien qui rendaient possible la scolarisation des enfants handicapés. Elle veut que la France revienne à la table européenne en proposant à nouveau un référendum sur le TCE. Elle dit non à la compétitivité avec les pays où les salaires sont bas et soutient qu’il faut aligner les pays européens vers le haut et non vers le bas.

• Sarko exprime son opposition à un nouvel élargissement de l’Union, en particulier à la Turquie. Les négociations entre l’Union Européenne et l’OMC doivent se dérouler sur la base de la réciprocité. La règle du vote à l’unanimité dans l’UE doit être dépassée.

• Ségo rappelle que toute nouvelle entrée dans l’UE sera soumise en France à un référendum.

• Sarko souligne la dangerosité des dirigeants de l’Iran, à qui il faut empêcher l’accès au nucléaire militaire.

• Ségo va plus loin, en affirmant qu’il faut empêcher à l’Iran même l’enrichissement de l’uranium.

• Sarko dénonce la situation du Darfour. Il soutient la nécessité de contribuer au développement de l’Afrique…en choisissant les immigrés. Il rendra plus sévères les critères de regroupement familial des immigrés (disposer d’un logement adéquat, connaître la langue avant d’arriver en France).

• Ségo, sur le Darfour aussi, va plus loin : elle propose de faire pression sur la Chine, en la menaçant de boycotter les Jeux Olympiques. Sur le problème de l’immigration, elle propose de coopérer avec l’Italie et l’Espagne, de modifier le mécanisme des aides au développement, de promouvoir en Afrique l’utilisation de l’énergie solaire, d’agir de manière à réduire la différence entre les riches et les pauvres.

• Sarko soutient l’impossibilité de régulariser les sans papiers, mais la nécessité d’examiner leur situation au cas par cas.

• Ségo est d’accord sur la nécessité d’examiner les demandes de régularisation au cas par cas et rappelle qu’elle n’a jamais proposé de régulariser tout le monde. Elle conteste toutefois la méthode de Sarkozy qui a d’abord indiqué un certain nombre de régularisations, nombre qui, comme par hasard, a coïncidé avec le nombre de celles qui ont été accordées après examen « au cas par cas ».

• Sarko soutient l’inutilité de réformes institutionnelles (passage de la 5ème à la 6ème République). Les institutions sont vitales et la participation de 85% de l’électorat aux élections présidentielles le prouve. Il signale que la quasi-totalité des députés et des sénateurs de l’UDF l’ont rejoint.

• Ségo soutient en revanche que la France a changé et qu’il faut donc changer ses institutions, par référendum, en abolissant le cumul des mandats, en promouvant la décentralisation, en réalisant la démocratie participative.

• Sarko pense que la crise française est la crise du travail qui doit être libéré. Il ne croit pas à l’assistanat ni à l’égalitarisme mais à une société basée sur le mérite.

• Ségo propose aux Français de choisir l’avenir. Elle indique comme modèle…Angela Merkel. Elle rappelle qu’elle est mère de 4 enfants. Ses priorités sont le travail, la lutte contre l’insécurité, contre la violence, contre la précarité, pour la défense de la santé et du service public.

Réunion-débat du Collectif Bellaciao au bar-café "Les Chansonniers"

Que dire de cette cérémonie qui a duré deux heures et demi, avec le favori sur la défensive et la challenger à l’attaque, tous les deux attentifs aux couleurs de leurs vêtements, à leur ton de voix, aux pauses, à l’expression du visage et aux gestes, le tout savamment préparé et attentivement étudié grâce à la collaboration de leurs staffs respectifs d’experts en communication ?

Sarkozy a reproposé son projet : libérer le travail…par les heures supplémentaires (un slogan nazi), rendre la vie encore plus difficile aux chômeurs, créer de nouveaux emplois dans la police en réduisant la fonction publique de 225 000 salariés, aggraver les peines pour les « délinquants », choisir les immigrés comme le faisaient les négriers avec les esclaves, enlever au public pour donner au privé, réduire les taxes (pour les riches) à commencer, tiens donc, par l’abolition des droits de succession, augmenter les cotisations et le nombre d’années nécessaires pour arriver à la retraite, résoudre le problème du logement en devenant propriétaires (comme ça les banques encaisseront les intérêts sur les prêts), développer l’énergie nucléaire, restaurer l’école autoritaire et au mérite, l’école de classe, en somme.

Royal a défendu le service public et ses salariés, elle s’est engagée à lutter contre le gaspillage, à faciliter l’accès des jeunes au travail, sous des formes non précaires, à promouvoir la recherche scientifique, à augmenter le SMIC, à lutter contre la bureaucratie, à favoriser la création d’entreprises, à décentraliser l’administration, à défendre le système des retraites, à promouvoir la production d’énergies renouvelables, à recruter du personnel pour l’école et les hôpitaux, à réaliser la démocratie participative, à lutter contre l’insécurité et la violence.

L’impression est qu’il ne s’agit pas de deux projets de société respectivement alternatifs. Tandis qu’il est extrêmement simple de définir celui de Sarkozy, qui est nettement de droite, ultraconservateur, xénophobe et raciste, et il le dit ouvertement, il est beaucoup plus compliqué de donner une définition nette du projet de Royal.
Il y a pourtant une différence de taille : l’un veut augmenter le volume des heures supplémentaires, l’autre dénonce cette pratique qui décourage l’ embauche au lieu de l’encourager et soutient la nécessité de conquérir le plein emploi.

La candidate socialiste se réclame d’Angéla Merkel, son projet rappelle beaucoup celui de Tony Blair, que certains considèrent comme le véritable réalisateur du programme politique de Margaret Thatcher, tandis que sur des thèmes comme celui de l’insécurité, de la violence et du « tout sécuritaire » les deux candidats parlent presque le même langage.

Alors que l’un rêve d’une France de petits et grands propriétaires, l’autre rêve d’une France de petits et grands entrepreneurs, souhaitant tous les deux l’augmentation des effectifs de la police et confirmant la validité de l’énergie nucléaire. Sur ces deux derniers thèmes la candidate socialiste se lance dans une véritable poursuite de son adversaire.

Tandis que l’un parle d’ »immigration choisie » et l’autre de « codéveloppement » des Pays africains, ils s’opposent tous deux à la régularisation des immigrés qui alimentent le marché des esclaves modernes qui produisent une part non négligeable des richesses de la France.

Royal n’a lancé aucun appel en direction des millions d’électeurs qui, au premier tour, sont restés sourds aux sirènes du vote « utile » ni vers les millions de citoyens de seconde zone, enfants et petits enfants d’immigrés, qui continuent à vivre dans les cités où le taux de chômage atteint 50%.

En politique extérieure, enfin, la candidate socialiste a donné l’impression que la Gauche n’a pas un projet de politique étrangère différent de celui de la Droite, exception faite de l’éventuel boycottage des Jeux Olympiques de Pékin !

On se demande si Royal a voulu attirer les 7 millions de votes accordés à Bayrou. Mais comment ? Les nouveaux électeurs « centristes » proviennent de la « gauche » et iront, selon toute logique, rejoindre, à droite, les vieux électeurs de l’UDF dont les représentants ont déjà choisi publiquement Sarkozy.

Bien sûr, entre les deux, nous soutenons Royal mais, il est douloureux de le dire, sans aucun enthousiasme et en pensant déjà à l’après qui, entre le marteau de Sarkozy et l’enclume de Royal, portera avec lui des larmes et du sang pour tous ceux, et ils sont si nombreux, surtout des jeunes, qui ne se contentent plus de l’alternance dans le système de la démocratie bourgeoise mais entendent construire une alternative à un tel système, basée sur la paix, sur la justice sociale, sur l’égalité entre les peuples, sur la démocratie de genre.

Paris, le 3 mai 2007

Giustiniano Rossi
Traduit de l’italien par Rosa

Messages

  • Bien d’accord avec cette analyse..mais comment s’en étonner ?...cela ne va t-il pas dans le sens sens du bipartisme ,que veulent à la fois le PS et l’UMP ?
    Les libéraux tant avec Sarkozy qu avec Royal(qui rejette ceux de sa Gauche !)ont les mains libres
    ..il faudra que la rue s’exprime vite..et que les communistes et leurs élus s’engagent dans cette RESISTANCE au LIBERALISME !

  • • Sarko soutient la nécessité de restaurer à l’école le respect, l’autorité, le savoir. Il propose le libre choix de l’école sur la base des résultats obtenus par les établissements scolaires.

    A ce propos, t’as oublié de dire que pour Sarkozy, le respect se traduit par tous les élèves se lèvent quand le dirlo entre dans la classe ! Ca c’est vachement important ! Ca me fait trop penser aux années 50/60. PASSEISTE LE P’TI SARKO ! Chouette, on retourne en arrière !

  • Bon, "et maintenant... que vais-je faire ?..."
    Et bien je vais voter ROYAL.
    Parce que ce n’est pas possible de laisser Sarko accéder au pouvoir.
    Déjà, dans la presse étrangère son surnom est "the little Bush".
    Il va nous étouffer, la France va suffoquer dans une ambiance noséabonde.
    Ne pas voter Ségo est délétère.
    Il n’y a pas de vote révolutionnaire pour Sarko : il mélange le sens, recycle absolument tout, les oppositions, les grandes figures, les plus mauvaises intentions et les pare de la vertu du neuf et du connsommable pour un peuple en déroute, replié sur lui même et sans véritable espoir politique.
    Je vais voter Ségo, définitivement, pour lui barrer la route, contre la violence policière et la violence économique. 20 ans apr§s Thatcher, il fera encore plus de dégâts que celle-ci.
    Je vais voter Ségo, parce que justement, le drame de la condition féminine, c’est la liquidation de l’esprit de mai 1968. La détestation de beaucoup de femmes vis à vis de Ségo, est déjà le signe de cette liquidation qui est entrée insduiseument dans les esprits.
    Je vais don voter Ségo parce que je suis une femme, une gauchiste fière de l’être, parce que je ne baisse pas les bras et que nous sommes toujours en lutte.

    • Et bien je ne suis pas d’accord avec ton point de vue...Oh bien évidemment je ne peux qu’abonder sur ta vision du Sarkozysme nauséabond mais pas sur les conclusions... J’en ai parlé dans le sujet "Sarko, Ségo, Ignacio et Castro sont sur un bateau" http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=47513 et reviens à la charge (désolé pour la rédaction j’espère que vous ne m’en voudrez pas ;-))

      Durant la mascarade de mercredi soir, Sego c’est comportée en véritable petite Thatcher libérale qu’elle a toujours été... voter pour elle c’est pactiser avec le Diable, certe pour lutter contre le Diable mais c’est aussi perdre notre légitimité d’opposants... Car a chaque fois elle nous fera le même coup... "c’est ca ou Sarko", sans compter qu’on aura automatiquement une part de responsabilité dans le fiasco de son programme... on a voter pour donc on est co responsable... C’est bête mais pour les gens cela compte et on nous le reprochera le temps venu... D’ailleurs on nous le reproche déjà suffisamment.

      Alors que si Sarko passe... alors là c’est une autre danse. Le PS partira en vrille, Sarko nous appliquera un beau petit programme bushiste ultra liberal qui ne pourra que soulever les foules en colères. Qui sera alors en face de Sarko ? Qui pourra légitimement prendre en main le soulevement général et enfin faire valoir nos idéaux de gauches ? Que Sarko essai la remise en cause des droits syndicaux ! Qu’il nous offre sur un plateau la possibilité de mobiliser le peuple contre sa démagogie capitaliste, Nous aurons alors la reconnaissance du peuple et je suis absolument certain que dans 5 ans nous passerons le premier tour !

      Tandis qu’avec Ségo au pouvoir nous seront noyer dans sa démagogie, broyer entre l’appareil du PS et les machinations avec le PD ce qui est déjà le cas d’ailleurs. Elle a au moins le mérite d’être claire avec nous... on est là pour voter pas pour réclamer...

      Alors allons chercher nous même ce que nous souhaitons, une france sociale, pas de petits drapeaux et de beaux discours larmoyants. Créons nous un véritable adversaire pour une lutte claire et sans faux fuyants... Pour une fois depuis 45 ans faisons fasse à notre destin au lieu de nous fourvoyer pour le seul plaisir des socialistes.

      Camarades, pensez à long terme... ne votez pas dimanche prochain !

    • je croyais qu´etre gauchiste c´etait d´abord etre contre le fn puis ump puis udf puis ps, ET DANS CET ORDRE ! JE ME SUIS TROMPE OU LES GAUCHISTES ONT PERDU LEURS VALEURS ? si on me dit de choisir entre merkel et hitler je choisis , si on me dit de choisir entre le pen et chirac en 2002 j´ai choisi, et entre ps -capitaliste et ump-10fois plus que capitaliste JE CHOISIS LE MOINDRE MAL , cela va-t-il m´empecher de CONTINUER A combattre toute la droite de fn-ump-udf-ps ? NON ,, l´anarchie c´est bien et continuer a combattre tous les jours fait partie aussi de mon combat salut jean francois dieux stuttgart anar votant et encarte