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SOUS LE MARTEAU PILON

Publie le samedi 5 mai 2007 par Open-Publishing
21 commentaires

de Jean-Luc Mélenchon

Hier soir j’ai fait mon dernier meeting de campagne avec mes amis et camarades de Viry Chatillon en Essonne. Avec un représentant de chaque parti de gauche qui soutient Ségolène Royal au deuxième tour. On s’est fait localement ce qu’on aurait tant aimé voir au national.

Juste avant je suis allé débattre avec Monsieur Devedjian sur le plateau de LCI avec Michel Field. Mais demain dimanche je suis de nouveau exclu de la liste de ceux qui ont accès aux plateaux de télévision pour commenter les résultats.

Je fini donc la campagne comme je l’ai commencée. A part. Sans aucun lien d’aucune sorte avec le centre des très intelligents qui décident et qui m’aura infligé son mépris du premier au dernier jour, quoique je dise et quoique je fasse. Je n’étais pas seul sur l’ile des bannis.

Presque toute la direction historique du parti s’y trouvait. Il est vrai que les performances remarquables des autres intervenants officiels permettaient de se passer sans mal de nos contributions...

Toute la visibilité médiatique que j’ai pu avoir pendant cette campagne, celle de la culture socialiste que je représente, je me la suis acquise seul et le plus souvent contre le mur de verre des exclusives lancées contre moi non seulement par le grand quartier général mais aussi par le groupe des journalistes du premier cercle des intimes du "Ségo-tour" comme disaient leur collègues, sorte de pompom-girls acrimonieuses réglant des comptes de toutes sorte avec qui osaient ne pas participer à leur extase sexiste.

Connaisseur de cette engeance egotique je m’amuse de voir le moment ou leur adulation va se renverser.

En tout cas, c’est la première campagne "glacée" de ma vie de militant. Si l’on gagne dimanche ce sera comme d’avoir monté un meuble ikéa. Après bien des colères et des incidents de montage le plaisir d’en avoir fini avec succès vous fait presque oublier pourquoi vous vous êtes donné tout ce mal.

A cette heure, les sondages tombent sur la tête des camarades comme un marteau pilon. Sur la mienne aussi. J’ai besoin de toute mon énergie philosophique pour repousser la rage qui me mange la tête.

N’empêche, comme d’habitude, les bonnes troupes bien éduquées politiquement et disciplinées tiennent la tranchée tandis que nous parviennent de loin les premiers éclats de voix des importants qui paniquent. Ce matin on tractait sur le marché à Massy, chez moi en Essonne.

Des copains appellent pour me donner leurs trouvailles de dernière minute pour faire campagne jusqu’à la dernière note de minuit ce soir. Je vois bien que c’est pour se rassurer et me demander si je n’aurais pas un bon sondage ...secret.Tous oublient tout de ce qui est en travers de leur gorge pour donner le meilleur de leur combativité quand ils sentent que c’est le moment où chaque courage compte. Pour nous, a l’ancienne, le résultat se lira comme un rapport de force.

Chaque voix gagnée est précieuse pour la suite quelle qu’elle soit. Si nous gagnons c’est le différentiel qui fera notre marge d’action au pouvoir. Si nous perdons, le différentiel aussi trace la limite des audaces de l’adversaire. Nous sommes des militants et des citoyens politiquement éduqués. On ne nous la fait pas. J’aurais aimé qu’on explique ça avant à tous ceux qui confondent une éléction avec un match de foot.

Maudits panzer-sondages !

Outch ! Nous recevons sur nos téléphone un sms signé Ségolène qui nous dit qu’ils sont truqués.

Tant mieux.

On va gagner.

http://www.jean-luc-melenchon.fr/article/blogview/221/1/1

Messages

  • refonder un vrai parti des communistes, section française du parti de la gauche européenne, avec un grand espace d’action !

    • Melanchon après s’être rallié au social libéralimse qui s’apprete a pactiser avec le centre droit vient pleurnicher sur bellaciao.
      Il a choisi le "mauvais cheval" ? C’est pathétique.

      Léo

    • non, pas refonder un vrai parti communiste !! Le communisme est mort partout dans le monde,
      plus aucun parti ne propose sérieusement une alternative communiste, MG n’a jamais parlé de cela pendant toute sa campagne, nul ne sait plus ce que cela veut dire en tant qu’alternative réelle. Le communisme est une idée dépassée ; qu’on me prouve le contraire, qu’on me dise en quoi cela peut bien consister dans les faits. Il était un projet de société alternatif au capitalisme, a-t-on besoin de cela encore ? N’est-ce pas en contradiction avec le rejet par le PC de toute alternative "clé en main" de tout grand soir, de toute illusion du grand soir et des avenirs radieux ? N’est-ce pas de cette contradiction que le PC n’est pas encore sorti ?
      Alors s’agenouiller devant la loi du fric, se social démocratiser ?? Certainement pas mais penser et faire du neuf pour inventer avec le peuple lui-même un chemin inédit, déterminé à changer tout, radicalement tout ce qui doit l’être, mais sans prétendre connaitre à l’avance le sens de l’histoire, ce que l’on ne manque pas de faire encore et toujours lorsqu’on se dit, contre vents et marées, communiste !
      Le plus grand effort, le plus grand courage que l’histoire nous impose d’avoir aujourd’hui est celui d’interroger radicalement les fondements même se notre identité communiste, cette identité qui nous structure, nous tient debout et nous rassure, celle qui fait corps avec notre être le plus intime ! La vraie radicalité, la vraie démarche revolutionnaire n’a jamais consisté qu’en ceci : la recherche non pas de la victoire mais de la vérité ! Penser c’est d’abord douter, douter radicalement, c’est l’enseignement que notre grand philosophe nationnal, Descartes, nous a légué de plus précieux !
      La fidélité aux idées c’est la fidélité à la vérité, c’est donc savoir en changer lorsque la vérité l’impose, mais encore faut-il avoir la volonté de la chercher et pour cela accepter de se remettre en cause autant que nécessaire sinon c’est la mort ! Mourir communiste et fier de l’être ne peut pas être le but d’une existence qui se veut altruiste et lucide. Cessons de nous battre pour nos idées, pour notre parti comme s’ils étaient des fins en soi et non pas seulement des moyens, des outils de transformation sociale. Lorsque un outil devient inadapté on l’améliore, lorsqu’il est devenu obsolète on en change.
      Malgré le caractère affirmatif de certains de mes propos (pour provoquer au débat) je ne dis pas que je sais, je demande que l’on accepte de se dire franchement que nous ne savons pas et qu’on décide de s’interroger radicalement sans quoi c’est le peuple lui même que l’on trahi !!

      Gilles.

    • Monsieur Mélanchon.

      Le Parti Communiste existe, chaque congrès est un élément important de la vie politique française, vous ne le ferez pas disparaître d’un coup de pichenette médiatique.
      Il ne s’agit pas d’arriver avec un NOM pour prendre place. Au Parti Communiste on travaille collectivement et démocratiquement, il n’y a pas de passe droit.

      Je n’ai absolument pas apprécié votre détermination à présenter votre candidature à la commission du Collectif National dans la nuit du 9 au 10 décembre 2006. J’ai trouvé cette démarche indécente, j’y étais en tant que membre des collectifs locaux.

      Vous ne vous êtes pas présentez à la candidature unitaire dans les collectifs, et là cette nuit là vous arrivez tel Zorro pour sauver les meubles. Mais Monsieur Mélanchon on commence par se mettre en représentation, pour se faire élire démocratiquement.
      Vous êtes peut-être sincère, par méconnaissance des pratiques du Parti Communiste mais c’était de très mauvais goût.

      Aux collectifs nous avons échoué préférant le nombrilisme, avec des querelles de boutiquiers. Tout cela pose des questions politiques fondamentales. Le Parti Communiste Français va faire un Congrès, à vous dans vos diverses organisations d’en faire autant. Mais de grâce vous n’allez pas le faire tout de même à notre place c’est inconvenant, dangereux et une fois encore destructeur. Où vous êtes complètement ignare des réalités de ce que représente et de ce qu’est le parti Communiste et du comment il fonctionne, mais cela je ne le crois pas, où vous êtes un trublion destructeur qui veut prendre les murs et le fond place du Colonel Fabien en supprimant les adhérents. Je sais vous n’étiez pas le seul à vouloir anéantir le Parti Communiste en 2006, voulez-vous continuer ?.

      Cette question fondamentalement démocratique va-t-elle venir en discussion dans toutes les organisations anti-libérales ?

      Au Parti Socialistes vous êtes organisés en tendances, c’est la raison fondamentale pour laquelle je n’adhérerais jamais au Parti Socialiste, car je suis libre au Parti Communiste et je tiens à le rester, je ne veux pas me retrouver derrière tel ou tel leader, c’est mon libre arbitre que je défendrai toujours. Pour moi votre méthode est anti-démocratique.

      Je crois très sincèrement que c’est sur cette question politique de fond que nous avons échoué dans les collectifs et que nous échouerons tant que toutes les organisations anti-libérales ne sauront pas dépasser cet infantilisme. On veut être le premier, le plus fort, donc le meilleur et donc on passe devant tout le monde tampis si on écrase les autres. Je ne suis pas communiste pour faire carrière, mais pour défendre des objectifs politiques, voilà les raisons fondamentales qui nous sépare, ne le savez-vous pas ?

      Aline

    • Gilles

      Lisez Marx Contemporain, et après on rediscute de tout cela. (Espaces Marx)

      C’est parce que le Parti Communiste de congrès en congrès fait et a toujours fait un travail politique en profondeur et conséquent qu’il est présent quoi que vous en pensiez dans la culture et le paysage politique Français.

      L’affirmation des sociaux démocrates "qu’il est impossible de s’attaquer à la loi du profits et aux bastilles financières" c’est çà qui est dépassé. Ils n’ont pas le courage de s’y attaquer, alors ils endorment l’électeur depuis temps et temps d’année cela deviens lassant, malheureusement certains communistes se laissent bercer par cette douce chansonnette, elle donne l’impression de se donner bonne conscience, parce qu’au fond c’est plus confortable que de bouger.

      Aline.

    • Je crois que le PCF n’a pas abandonné toute alternative au capitalisme ...mais effectivement , cette alternative est à adapter au pays et les moyens pr y arriver passent par la prise de responsabilité , par des réformes implacables , sans céder sur quoiquecesoit...et non par un grand soir ...

      Il existe en France des "morceaux de communisme "comme la sécurité sociale ou les services publics et c’est cela que l’offensive libérale actuelle veut détruire ...

      Marjo

    • Ce serait bien que de temps en temps tu t’abstiennes Léo et les autres et que vous preniez le temps de réfléchir et de distribuer des bons points. 1, 93 % Ce n’est pas la faute des autres, mais de la notre et de la mienne.
      Si le parti n’est plus reconnu par les ouvriers, il ne sert plus à rien. Nous n’avons pas de chapelle à défendre ni d’ambitions personnelles.
      Veuillez lire l’article du sociologue Michel Simon dans l’huma de samedi.
      Le site Bellaciao n’est pas un stand de tirs.respectez ceux qui s’y expriment. Francis

    • C’est toi qui est pathétique.
      A toujours chercher la paille dans l’oeil du voisin, ça te rassure ?

      T’es fier de ta chapelle, OK. Mais après, une fois que tu as dis ça, tu fais quoi, tu proposes quoi ?

      Dans quelques heures, le Sarkopathe va nous mettre tous d’accord, et dans le front de la résistance à sa main-mise sur la démocratie on ne fera pas la fine bouche pour accepter tous ceux qui voudront se battre, d’où qu’ils viennent à Gauche.

      Le Prolo du Biolo

    • C’est vrai Françis,ce n’est pas seulement de la faute des autres c’est aussi de la notre.Mais encore faut-il que nous en discutions,que nous réfléchissions.Et ce n’est pas avec des interventions extérieures,plus ou poins amicales que nous pourrons le faire sereinement.

      Les communistes ont beaucoup de choses à se dire,d’ailleurs à ce sujet suivez le conseil national de mercredi l’intervention du secrétaire des Landes,mais nous aurons un congrés extraordinaire pour ça.

      L’urgence maintenant c’est les législatives,pour ne pas laisser les mains libres à Sarko,et continuer à rester combatifs.

      Jean Claude des Landes

    • Aline,

      qu’il faille s’attaquer aux bastilles de l’argent, à la domintation du capital cela ne fait pour moi aucun doute. Mais je doute par contre que cela passe par le communisme c’est-à-dire par la collectivisation des moyens de production, par l’abolition de la propriété privée des moyens de production ! D’ailleurs qui propose cela aujourd’hui ? Est-ce parce que ça n’est pas(encore) d’actualité ? N’aurions nous pas le courage de le dire ? Le problème que je voulais poser est là : le PCF est un parti communiste sans communisme, il ne se bat pas pour le communisme car cela, en tant qu’alternative réelle n’existe pas, n’a aucune crédibilité, il n’est plus communiste que pour marquer une identité, ce qui est reconnaitre que sur le fond, c’est-à-dire comme projet concret de société, il n’est plus rien. Dès lors, comme je l’ai dis ailleurs, le PC ne peut plus apparaître, au mieux, que comme un outil de résistance, un instrument de protestation, ce qui n’ouvre aucune perspective à gauche face à la tentation sociale démocrate !
      Face à l’identité libérale affirmée de la droite, l’identité d’une vraie gauche n’existe plus !
      La gauche française a été marquée par le poids du PCF, de l’idée communiste, mais celle-ci dans ce qu’elle a de réelle, autre que comme un idéal lointain et utopique, lorsqu’il n’apparait pas comme catastrophique, cette idée donc, comme projet défini et immédiatement porteur, est MORTE, MORTE !!
      Il me semble que l’avenir ne peut que consister dans un véritable défi démocratque dont devrait être porteuse une nouvelle organisation, dans une lutte et une perspective de contestation radicale mais moderne du pouvoir du capital à tous les niveaux, une lutte qui ait pour sens et pour moyen la démocratie poussée toujours plus loin.
      La révolution à faire est une révolution démocratique radicale de la démocratie. Une révolution qui consisterait à transformer pas à pas tous ce qui doit l’être et aussi vite que ça peut l’être du capitalisme pour rendre toujours plus les hommes concrètement maîtres de leur vie et de leur avenir, sans briser, au nom d’un idéal fagocité à priori, ce qu’il y a de vivant, de dynamique de progrès possibles dans le capitalisme tant que c’est le cas. Il faut en finir avec les idéaux qui nous empêchent d’être une force de transformation du réel, une réelle force de transformation, une force qui permette au peuple de construire une nouvelle identité de peuple, plutôt qu’une force qui détiendrait depuis toujours les clés de cette identité, attendant en vain que celui-ci, soit disant encore ignorant, toujours trompé s’en saisisse .
      Il ne suffit pas de voir la souffrance, d’être dans la souffrance, aux côtés de ceux qui souffrent pour être certain de savoir ce qu’il faut changer et comment le faire !
      Le communisme, je le crois est une hypothèse qui hypothèque l’avenir. Je sais que je peux me tromper mais je suis sûr que refuser de l’envisager sérieusement, s’enfermer dans des réflexes identitaires et protectionnistes(ceux d’une identité communiste pure en attente de sa rencontre avec le peuple) serait avoir le même type d’attidude que celui dans lequel Sarko veut enfermer les français !

      Gilles.

    • Ceci est en partie vrai. Cette hypothèse ne pose pas la question de ce qu’une organisation recèle également en capacité tranformatrice pour elle-même et la capacité d’influer pour une transfromation.
      Si nous regardons les tentatives anti-libérales, c’est aussi la capacité comuniste (parti et au-delà du parti) d’avoir pu aider à créer le mouvement, certes en portant pour leur seule part (je n’oublie aucun des autres responsables de cet échec) l’échec également.

      C’est au moins pour cette raison que l’hypothèse est en partie vraie.

      Amicalement

      L’Agneau

    • Gilles et tous les autres

      Ne broie pas du noir Gilles sur un communisme qui n’a jamais existé, c’est un passé révolu et c’est tant mieux. Le communisme n’est pas une idée figée, comme tu le décris, il est vivant, bien vivant. Pour dépasser le capitalisme, il nous faut d’abord avoir le courage, l’audace, de s’attaquer à toutes les logiques libérales.
      Le communisme est plus vivant que jamais, et le Parti Communiste Français est là, sa structure et ses militants sont une force sur laquelle on peut compter.
      Non tout n’est pas mort, mais nous avons une sacrée bataille à mener.
      Il faut tous s’y mettre pour battre Sarkozy il ne faut pas lui laisser l’Assemblée Nationale.
      Mes amis ne baissons pas les bras pas maintenant c’est trop important.
      Ce qui arrive en France est une catastrophe politique.
      On a un mois pour convaincre tous ceux et surtout les salariés qui ont voté pour Sarkozy et qui se sont tirés une balle dans le pied sans mesurer ce qu’ils allaient subir, ne les accablons pas, mais informez-les donnez-leur les moyens de comprendre la situation.

      Il faut qu’on milite qu’on résiste que l’on soit encarté ou non. Le PS ce soir s’éparpille, mais le PC est déjà depuis 15 jours rentré en résistance, on ne se faisait pas trop d’illusion, mais il fallait aller jusqu’au bout de la bataille, on l’a fait, mais maintenant c’est l’action politique qu’il faut mener. Non le PC n’est pas un outil inadapté où obsolète, il est là au service du monde du travail, et il évoluera comme il l’a toujours fait, de congrès en congrès c’est çà le Parti Communiste Français. La formidable campagne de Marie-George Buffet l’a démontrée, impulsée par les changements profonds qu’elle a initiés au dernier congrès du PCF.

      Je suis candidate aux législatives, croyez-moi je ferais tout mon possible pour expliquer, qu’il faut redistribuer les richesses autrement que c’est possible, parce que la France est un pays très riche, et que ce qui n’est pas possible c’est de laisser les gens s’enfoncer dans la misère, la pauvreté, avec des salaires qui ne permettent pas de vivre décemment et dans des conditions de travail parfois insupportables (maladies professionnelles, stress, harcèlements allant jusqu’au suicide).

      Il faut arrêter ce rouleau compresseur de la dictature financière d’une caste de très gros profiteurs qui plonge des millions de gens dans des difficultés sans nom, c’est indigne d’un pays comme la France. De plus se sont les classes moyennes qui paient une grande part de la solidarité nationale, sans se rendre compte qu’elles aussi sont victimes de cette dictature.

      Le PC a besoin de toutes les forces politiques et financières possibles (s’informer, débattre, agir, convaincre), surtout ne pas baisser les bras, surtout réagir vite, mais attention aux provocations. Il faut absolument garder le calme la sérénité, préserver coûte que coûte la démocratie. Protéger nos jeunes, il ne faut pas qu’ils soient pris dans la nasse des provocations.
      C’est dans les urnes qu’il faut régler le problème, puis si l’Assemblé est à Gauche avec une forte représentation Communistes nous pourrions imposer un grenelle des salaires.

      N’oubliez pas que Sarkozy a dit qu’il voulait tordre le coup à Mai 68 soyez en sûr il n’est pas à un coup tordu prêt, et bien, il faut lui répondre démocratiquement dans les urnes et gagner fortement en Juin 2007, car c’est le temps des cerises.

      N’oubliez pas que c’est au tout dernier moment que nous avons gagné le NON au TCE, par la force de conviction des discussions qu’il y a eu partout dans le pays que nous avons gagné, donc on peut encore le faire aujourd’hui il n’y pas de temps à perdre.

      Aline

    • Oui Gilles la démocratie d’abord et toujours.

      C’est sur cela qu’ont chuté les organisations des collectifs avec le consensus, sans respecter la démocratie çà c’était extrêmement grave. Si la démocratie avait été à l’époque respectée nous aurions eu un formidable élan populaire et c’est toute la mauvance anti-libérale qui y aurait gagnée. Le mouvement révolutionnaire s’il ne tient pas compte de la démocratie se plante toujours, si la gauche non communiste regarde à droite c’est tout la gauche qui perd.

      Les communistes encartés s’expriment en toute liberté et démocratiquement au sein de leur parti. Il nous reste à inventer la démocratie politique pour les non encartés pour les sympathisants qui ne sont dans aucune des organisations. Il ne s’agit pas de supprimer les organisations politiques exsistantes c’est absurde, mais leur permettre de mesurer la perception de leur projet politique auprès des non encartés, des sympathisants et en les faisant participer à l’élaboration des projets.

      Toujours plus de démocratie voilà l’enjeu mais supprimer le PC est une ineptie.
      Aline

    • Respectez aussi ceux qui n’ont pas pu s"y exprimer !

      Jean-Claude de Nîmes !

    • relis MARX le socialisme a toujours un avenir contrairement au social libéralisme qui
      n’as plus d’avenir sinon de se rallier à la social démocratie et gérer le capitalisme

    • un peu de respect pour notre camarad’
      boroh piotr

  • Allez la Mélanche ! C’était quand même mieux avec Buffet, Besencenot, Bové, Jennar, etc, au reférendum.... Bordel ! Comment avez-vous pu oublier cela ?

    Ce n’est pas à toi d’aller sur l’ile de Ré (l’annexe est maintenant à Mougins) .... Sortez de la caserne ! Le monde est vaste et libre !

    Viens .....

    Copas

  • "Le bateau ivre" .. ce soir je partage ma peine et ma rage avec ceux qui, différents de moi, sont et restent les militants qui font que le Peuple peut savoir, connaître et choisir.

    Ce soir, tout m’interroge, ce qui est et ce qui n’est pas. Dans le "pas", j’y trouve moultes erreurs, que j’aurai pensé infantiles mais qui se révèlent blessantes de cruauté.

    NOUS EN SOMMES LA !

    Les législatives sont engagées, sans unité, aux mêmes causes les mêmes effets ... Que restera-t-il à l’Assemblée Nationale qui soit vraiment de gauche ?

    Je ferai comme pour le reste, je vais faire, mais j’ai la tête ailleurs, vers ce qui doit ÊTRE.

    C’est la claque la plus vicieuse que j’ai jamais prise. Elle me dessine un RIEN, en terme de perspective politique, et je sais qu’il va falloir re-bâtir.

    Alors comme Mélanchon et tant d’autres, je me tais, mais je bois un coup de Côtes du Rhône et basta ... la vie continue, elle est aussi belle et aussi douce qu’une caresse du vent.

    Bonne soirée

    L’Agneau

    • J’ai soutenu Fabius, la gauche, j’ai voté Bayrou pour éviter ce soir....
      Que tous se battent pour la République....
      Je ne peux pas faire mieux....
      (voir Guernica de Picasso les explications du Cheval bléssé et de la lance....)
      Naïma Bergâme.

      Faut prendre ses responsabilités de temps en temps.
      Bon courage à toutes et à tous.
      NB

    • Voter Bayrou au premier tour ??? Drôle de façon de voir la gauche !!! Je comprends mieux la super raclée que nous venons de prendre ! Merci !

  • ouais je dois dire que le mélenchon il fait fort !

    un coup la campagne du non de gaucge

    un coup la synthèse avec les amis du PS

    un coup la candidature antilibérale

    un coup les sourires à ségo ...

    à force de faire des zig-zag on attrape un torticoli

    allez on t’en veut pas tu est toujours le bienvenu pour lutter unitairement contre sarko et sa politique bien sûr mais aussi pour construire une gauche de gauche avec le PC la LCR bové et tous les unitaires ... mais disons qu’il restera toujours une certaine méfiance tu vois ?

    antoine LCR de nantes