Oublier, c’est etre sûr de renouveler ses erreurs.

Pour comprendre le vote des français, il faudrait ne pas oublier trop facilement la duplicité de la goche qui a privatisé, comme aucun autre gouvernement, le bien commun de Paul Quilès à Lionel Jospin sous les conseils éclairés de transfuges de droite qui sont retournés à droite depuis (Eric Besson en est le dernier avatar). La goche qui a vu naitre les restos du coeur, une association pour palier le secteur social défaillant sous un gouvernement "socialiste" et l’aide sociale distribuée à leurs yeux (sous leurs yeux) sans dicernement à des familles de moins en moins capables de donner à leurs enfants le vital alors que livrés à eux meme les parents et leurs enfants subissent la publicité qui remplit les écrans des télévision, détruisent leur esprit critique et les incitent à dépenser ce qu’ils n’ont pas.

La goche adore le veau d’or de la consommation, alors que c’est un monstre qui avale jusqu’aux enfants et qui condamne toute solidarité au profit de la charité. La goche n’a jamais fait oeuvre de moralisation du domaine de la publicité, elle l’a encouragée !!

la solidarité est morale la charité est immorale car elle achète pour peu une bonne conscience coupable.

Les combats nécessitent de dénoncer la société telle qu’elle devient avec sa cohorte de manipulateurs en tous genre et la publicité représente la première d’entre elles.

Les français ne sont pas dupes et se méfient.. seulement ils ont mis dans le meme sac toute cette goche avec la gauche... alors pou eux pourquoi pas Sakozy ? Et on peut pleurer de ces confusions qui les amènent à considérer que la remise en ordre passe par un Sakozy. grave très grave. Sarkozy sait trés bien ce qu’il fait en attaquant 68. Il y a bein eu les grèves et grenelle. Il y a bien eu également la révolution sociale libérale mettant en orbite tous les gauchistes que vous savez qui ont bradé les idéaux qui fondaient la base morale de la force de la classe ouvrière. Sakozy joue sur du velours.

On ne pourra pas faire l’économie de l’introspection sur la gauche toute entière.

Jacques de Saran