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de l’intérêt de la politique

Publie le mercredi 9 mai 2007 par Open-Publishing

En 2007, 100% des français votèrent pour leur propre intérêt, là est le problème.

Et encore même si c’était strictement la cas, le nombre de pauvres étant supérieur, c’est l’intérêt des pauvres qui aurait dû primer.
Ou si une quelconque autorité morale y veillait, c’est aussi ce qui serait arrivé.

Mais c’est sans compter sur l’identification à laquelle s’attachent "les gens" en général, elle est attirée par la pensée dominante, celle qui est le plus à-même de cajoler les réflexes les plus primitifs.

Au lieu de cela ce qu’il faudrait cajoler serait le plus primitif des besoins réels, à savoir la distribution équitable des ressources permettant à l’organisme humain de subsister en vie.

L’idéologie dominante est celle de Dallas, le rêve de fortune, empli de magie et d’illusion. Surtout que mathématiquement seuls 0,1% de la population peut y avoir accès, et qu’ensuite ils le restent.
C’est en croyant défendre leurs diamants imaginaires que les pauvres ont voté pour un candidat de droite radicale.

Il apparaît que rien n’a pu rivaliser en clarté contre un énoncé colérique de principes rétrogrades.

Le fait-même de voter semble emprunt d’un sentiment de devoir civique intimement choisi, et le problème est cette intimité, elle est secrète, obscure et non discutée.

"Mon voisin a voté Sarko parce qu’il croit qu’il va travailler plus et donc gagner plus, et en écho son petit fils de 9/10 ans, ne voulait pas de S.R. parce qu’elle promettait 2 h de plus à faire à l’école, en fait du soutien scolaire, lui qui n’aime pas ce lieu."
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=47869

Alors qu’en observant paisiblement la situation la solution apparaît :
(droite ou gauche c’est en effet pareil) Si chacun vote pour "ses idées" sans qu’aucun n’ai envie d’en discuter, c’est implicitement qu’ils vont devoir les imposer à l’autre moitié malgré qu’elle ne soit pas d’accord ; plus mâtures pour décider ou pas..

C’est quand même scandaleux ! Pourquoi la moitié de la France devrait-elle suivre une politique voulue par l’autre moitié, sachant pertinemment que cette politique agira à son détriment.
Une réponse du type "ça a toujours été comme ça" ne justifie en rien l’injustice ni ne s’applique à ce cas particulier du "détriment".
Il n’y a jamais eu un tel détriment.

Le seul fait d’être "pas d’accord" lui fera comprendre par déduction votre position adverse, c’est à dire rien d’autre qu’activer une névralgie ; Alors qu’il est seulement question d’en discuter, ce que personne ne sait faire de façon constructive.

Il est clair que ce sont les plus riches (et ceux qui aspirent à l’être) qui ont voté pour la droite radicale, et que les plus pauvres effrayés de devoir s’attendre à soit des expulsions, soit du travail forcé, ont voté pour la défense de leur liberté face à cette folie qui enflamme le monde.

Les uns comme les autres ont voté pour le bien-être de leur propre compte, croyant qu’à ce jeu arithmétique, une justice en découlerait.

Le discours d’un parti révolutionnaire qui serait le reflet de la révolution intellectuelle et morale véhiculée par internet, et de la révolution antilibérale véhiculée par l’alliance internationale de résistance à l’oppression financière, aurait été la mise en exergue de principes topologiques basiques enseignés par l’économie, à savoir que la recherche du bien du plus grand nombre est le chemin le plus court pour obtenir le bien-être pour soi-même.
Ce que les riches savent bien.

Il aurait fallu dire "ne votez pas pour vous-mêmes, votez plus le bien du plus grand nombre".
Et voilà.

Autant au niveau spirituel et moral qu’au niveau technique et pratique, ce fonctionnement est très observable dans les systèmes homogènes.

En face de cela la droite radicale néolibérale, ayant mis en oeuvre une intelligence stratégique hors du commun (à part l’habituation médiatique massive), est allé pousser le vice jusqu’à exprimer publiquement qu’en toute logique, "le travail des uns fait le travail des autres". Il faut bien noter la nuance.
Que ce fait déclaré ne soit pas observable en l’état actuel des choses est remarquablement diaphane.

Ils sont dans leurs rêves, ou alors (théorie criminelle) ils vendent du rêve.

Non, ce que la topologie montre, ce serait plutôt que la concentration permet l’optimisation qui permet la diminution du nombre d’heures de travail utile.

C’est carrément cet objectif rationnel et empli d’espoirs en la robotique que devrait se tourner l’horizon d’un parti révolutionnaire.

Le communisme est déjà la pratique adoptée par les grands groupes, à partir du moment où ils s’absorbent l’un-l’autre afin d’optimiser leurs coûts respectifs.
C’est une stratégie très intelligente et parfaitement marxiste.

A part qu’il conviendra qu’en face à cette activité humaine de gestion de la production, subsiste ce qui en est la cause, les besoins de l’humanité de ces produits.

On dirait qu’une fois construits ils sont retenus et agités comme des choses négociables.

Alors qu’en face le peuple organisé doit pouvoir choisir librement sa politique, ce qui implique que ce choix soit ne serait-ce que possible, et puis argumenté : en l’occurrence, cette politique devrait être que la totalité des profits engendrés par quiconque appartienne à tous équitablement.

Cela aussi, est une sorte d’idéal très difficile à atteindre. Tout comme le libéralisme est utopique, celle-là au moins ne dissimule pas qui profiterait en réalité de la réalisation de ce rêve.
C’est à dire qu’à un stade intermédiaire, le niveau de vie moyen serait bien supérieur à celui obtenu avec le système du libéralisme.

Le fait que les plus grandes firmes deviennent automatiquement à but non lucratif, est parfaitement cohérent avec cet objectif de rendement.

En réalité un système transductif (transfert illimité de valeurs) permettrait aux grandes firmes des optimisation de leur rendement qu’elle s ne peuvent pas décemment s’imaginer aujourd’hui.

Il s’agit de faire des états les seuls gestionnaires de ces structures, gestion qui sera ensuite politisée afin de sous-peser en permanence son utilité.

Par contre les problèmes liés à la survie alimentaire, à l’épanouissement des cultures, aux choix idéologiques, doivent rester indépendants de "ce qui est imposé" par la politique.

politique —> industries —> rationnements (influence)
et non survie <— politique <— industries (dépendance)

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http://w4lk.org/article8641.html