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Bienvenue en Sarkophagie

Publie le mardi 15 mai 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Eh oui, on le retrouve, lui et son insatiable appétit ! Non content d’une victoire non à la Pyrrhus, mais plutôt à la Bush, (à la Bouche, tiens,tiens...), il tend aujourd’hui la perche aux traitres de tous bords (hommage du maître ?). Besson, Kouchner, Vedrine, Lauvergeon...

Le plan est simple, cousu de fil blanc (ou bleu ?), et pourtant tellement grossier que les aspirants au pouvoir de tous bords cherchent à se rapprocher du soleil. (attention Icare y a laissé quelques plumes, c’est au poil !). Il faut gagner les législatives donc, s’il fait preuve d’ouverture, les français (veaux ou moutons acculturés, abreuvés de TF1), vont se dire quel panache ! Sauf que ce petit gouvernement ne durera que 15 jours, le temps de voter pour une vague bleue. A droite TOUTE ! Même Devedjian dans son rôle de fidèle des fidèles semble s’offusquer, quelle mascarade !

Bravo encore et mention spéciale à tous les abstentionnistes qui ont permis l’avènement du Comte Sarko 1er, gageons qu’il n’a pas fini de vous étonner !

Bienvenue en Sarkophagie !

Messages

  • Je ne sais pas si l’on peut qualifier de "traîtres" ceux des socialistes qui rejoignent ou soutiennent Nicolas Sarkozy, notamment en acceptant de participer à son gouvernement.
    Je pense qu’ils jugent que la social-démocratie , en tant qu’appareil politique, est écartée pour un long moment du pouvoir. Mais ils constatent aussi que le programme de Sarkozy intégre nombre de mesures défendues ou contenues dans les orientations tant du programme du PS, que dans les propositions de Madame Royal et qui visent notamment à inscrire la France dans la mondialisation capitaliste(même si cela est enrobé dans un discours à prétention sociale)
    Car pour l’UMP comme pour le PS il s’agit de revenir sur les acquis sociaux, en fait les conquêtes ouvrières de 1936 et 1945.
    En fait pour eux l’UMP est mieux à même de réaliser les " réformes" prévues dans le programme socialiste.
    Nous pouvons observer d’ailleurs que cette même politique est mise en oeuvre dans la quasi-totalité des pays de l’UE, qu’ils soient dirigés par des gouvernements socialistes ou conservateurs ou même des gouvernements de coalition.

    JY

    • NS pioche aussi dans le style Bayrou, en créant l’ouverture. Oui mais, jusqu’à quand ? La drague continue, même auprès des abstentionnistes et votes blancs qui rêvaient de Bayrou. Une police omniprésente, une justice à la poigne de fer, des heures supplémentaires qui sont en fait du "travail au noir", un contrat unique de travail qui va permettre de licencier sans que le patron ne verse un centime, même vis-à-vis des salariés très anciens dans l’entreprise (30/35/40 ans d’ancienneté) qui ne toucheront plus d’indemnités de licenciement.

      Il faut avoir aucun scrupule, aucun état d’âme, aucune fierté, aucune dignité pour démanteler des acquis sociaux, et les régimes spéciaux (les jaloux seront contents, eux qui n’ont pas été fichus de s’engager dans un syndicat pour défendre leur steack et dont Sarkozy s’est si bien servi (de leur jalousie) pour justement toucher à tous ces pans), comme pour fiche la zizanie partout. Il démontre largement l’adage qui dit "diviser pour régner". Kouchner, Leroy et tous les traîtres sont en train de faire exploser la gauche, le contre-pouvoir nécessaire pour empêcher toutes dérives qui pourraient nuire au pays et aux français. Que les hommes sont serviles, bouffés par l’ambition personnelle, et cela pour un tout petit bout de pouvoir !

      Remarquez, ça nettoie, ça assainit l’air et les partis. "Il vaut mieux être seuls que mal accompagnés". Du balai les traitres ! Mais nous serons nombreux à rigoler après les législatives, quand NS fera un gouvernement non plus de 15 ministres, mais bien au delà, uniquement avec des gens de l’UMP. Kouchner à moins de prendre sa carte à l’UMP, pourra toujours aller pointer à l’ANPE avec les autres traîtres.j

    • Ils sont doublement traitres.

      Ils ont privatisé l’économie. Ensuite, ils sont passés à droite.

      Impardonnable.