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Un communiqué bien décevant !

Publie le mercredi 16 mai 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

Par Gilles de Staal
dimanche 13 mai 2007
http://www.mouvement-egalite.org/ar...

Notre ami Gilles de Staal nous a envoyé du Brésil les remarques que lui ont suscitées la lecture du communiqué de presse publié à l’issue des présidentielles françaises par le secrétariat de la "coordination des collectifs" (pro-Bové).

Pour plus de clarté, nous reproduisons le communiqué en question ("Résister c’est créer") à la suite de son texte.

Gilles de Staal est peintre, journaliste, critique.

Sans vouloir être brutal, mais mon éloignement peut m’autoriser à être quelque peu lapidaire, je pense que ce type d’analyse à la jambe courte consistant à reprocher à la social-démocratie d’être social-démocrate et à la droite d’être réactionnaire devrait commencer par être bannie de nos discours, si nous voulons sortir des impasses impuissantes et de la joie de savoir organiser de jolies manifestations de rue sans être capables de leur donner la moindre traduction en terme de construction politique autour d’une stratégie un peu plus novatrice que celle qui consiste a clamer qu’un autre monde est possible !

S’il est légitime, ou tout au moins de bonne guerre, de vitupérer l’ennemi et de critiquer le faux ami, il n’en reste pas moins que leur domination est une constante qui est le soubassement même de notre lutte. Ce n’est donc pas à eux que nous devons nos défaites, mais à nos propres erreurs et insuffisances.

J’estime que la plus grande responsabilité dans cette défaite (car c’est une défaite et non un revers, et le communiqué ne le dit même pas !) incombe EN PREMIER LIEU à la « gauche de la gauche », encore appelée « gauche antilibérale » ou « radicale » (cette définition vague et imprécise est du reste déjà un symptôme de notre inconsistance théorique et stratégique), dans son incapacité non à « se » constituer en force politique, mais constituer les mouvements sociaux dont elle s’est alimentée en force politique.

Phénoménologiquement il est vrai que les « rivalités d’appareils » ont été la cause apparente de cette impuissance. Mais il faut quand même voir au-delà de la seule phénoménologie. Pourquoi ces rivalités ont-elles pu prendre une telle ampleur ? Indigence de la pensée théorique, indigence de la pensée politique, absence totale de compréhension des véritables enjeux de ce scrutin du point de vue général de la crise politique ouverte en 2002, absence de tout début de commencement d’une pensée concernant les stratégies de renversement du capitalisme dans sa réalité contemporaine, etc. Et ce n’est pas en dressant une liste des mesures ou réformes antilibérales qui auraient notre soutien que cela fera avancer quoi que ce soit. Cela semble même servir à dissimuler l’extrême pauvreté de la pensée politique et stratégique.

La défaite est grave, car elle est une défaite des mouvements sociaux, une défaite de la classe aurait-on dit en d’autres temps, et pas seulement une défaite électorale des anticapitalistes ou même « de la gauche »... Et c’est d’abord la classe qui va payer cette défaite. Je crains le pire en entendant certains penser que « maintenant, on va défendre dans les luttes et dans la rue », les acquis sociaux que la droite va s’empresser de vouloir détruire, quand j’entends dire déjà, ici ou là, « que le mouvement social a déjà montré qu’il ne se laissera pas faire ». C’est une constante du mouvement ouvrier français de ne rien comprendre à la lutte politique et de croire que c’est « dans la rue » que les vrais rapports de force se mesurent. La société bourgeoise a « inventé » la politique, justement pour régler les rapports de forces politiques au plan institutionnel avant que d’avoir à les CONFIRMER dans la rue. Cela fait un siècle que le mouvement ouvrier international, le marxisme (avec Lénine), a compris que la lutte de classe anticapitaliste, la lutte révolutionnaire, nécessitait une stratégie qui intègre la lutte dans la sphère politique, et que c’était cette dernière qui surdéterminait les conditions des rapports de force de classes.

Mais, en France, ce progrès essentiel de la pensée révolutionnaire n’a jamais été intégré, très largement en raison du poids de l’anarchosyndicalisme qui en est resté à ses représentations communardes et ignore résolument l’art de la lutte politique. Ce que nous venons de connaître avec la « campagne » des courants antilibéraux est le dernier avatar des effets de cette tare... Du coup, la gauche anticapitaliste française s’est toujours battue à contre- temps des rapports de force, passant à l’offensive quand elle a déjà été vaincue politiquement et se contentant d’exercer une « pression » quand c’est justement le moment d’y aller à l’offensive. C’est un truc extraordinaire ! Se rappeler à ce sujet les sidérurgistes et autres grands bastions ouvriers se lançant dans des grèves quasi-insurrectionnelles en 78-79, APRES avoir été battus aux élections de 78 (et s’en prenant plein la figure pour pas un rond !), ET se contentant de manifestations monstres de pression négociatrices (pour des prunes !) en 82 (les sidérurgistes à Paris aux Invalides) alors que là, c’était vraiment le moment d’y aller jusqu’au bout. Même chose version rigido-stalinienne, avec SKF et la sortie des communistes du gouvernement en 84 ou 85.

Je ne crois pas que la responsabilité des militants « révolutionnaires » soit d’entraîner systématiquement les mouvements sociaux à la défaite... Certes, cela peut servir parfois à « éduquer » quant à la « vraie nature » du pouvoir... mais je crois que de ce côté, cela fait une paye que l’ « éducation » populaire est faite.

Nous ne ferons pas l’économie d’une profonde réflexion et élaboration stratégique, théorique et politique, remettant sur l’ouvrage l’ensemble de ce qui constitue l’acquis du mouvement ouvrier dans ce domaine, depuis sa naissance syndicale et socialiste jusqu’aux énormes apports que les révolutions (russe, espagnole, chinoise...) du siècle y ont ajouté, en passant par la critique des impasses staliniennes (apport du trotsksme, mais aussi des communistes libertaires, de l’existentialisme, de la pensée matérialiste freudienne, etc.), et de la déroute générale de ce que fut l’espérance du siècle écoulé... Remettre sur l’ouvrage, c’est aussi le contraire de « jeter par dessus bord » ou ne plus y attacher d’importance. Cela ne signifie nullement s’enfermer dans une tour d’ivoire de la réflexion théorique. Mais il faut en finir avec la pensée politique par raccourcis et l’appel « aux valeurs » !

Plus que jamais une pensée politique de mouvement appuyée sur une profonde compréhension théorique du capitalisme contemporain est nécessaire. Si on compare l’indigence intellectuelle de l’altermondialisme à la plus obtuse des analyses staliniennes, on mesure l’effort qui est à accomplir, une fois admis que je ne compare à peine ici que deux « pensées » déjà bien simplificatrice... Je n’oserais même pas comparer la pauvreté mentale de l’altermondialisme écolo-antilibéral, à la profondeur et l’acuité stratégiques et politiques du léninisme... et pourtant, c’est d’une pensée nouvelle mais ayant ce degré d’acuité et portée qui fut celui du léninisme en son temps que nous avons besoin. Ce n’est qu’à ce prix que l’étroitesse mentale des « appareils » (LCR, PCF, ATTAC, etc.) pourra perdre de son pouvoir de paralysie sur les mouvements sociaux.

Sur ce, chers amis et camarades, pardonnez le ton un peu cuistre et donneur de leçons de ce message... Ce n’est pas mon propos, mais c’est ce que l’on appelle « une réaction ». Il me semble urgent de procéder à une analyse sérieuse de ce qu’était l’enjeu général de ces élections par rapport à la crise politique et institutionnelle ouverte en 2002 sur fond de décomposition sociale et de remontée des luttes de classes depuis 1995, à une analyse sérieuse aussi de la portée du résultat de dimanche et de ses conséquences quant à l’ensemble du paysage politique français. Ce n’est qu’ainsi que l’on pourra essayer d’identifier les contradictions de la nouvelle période politique qui s’ouvre. Il ne suffira plus de compter sur l’effet accumulatif des luttes et mobilisations car, à ce compte, cela risquerait d’être plutôt l’effet accumulatif décroissant des défaites... De ce point de vue, les appels « à la résistance » me laissent songeurs.

La résistance, légitime, sur les terrains de lutte, sur le terrain social, se fera, sans avoir besoin d’ « appels », mais ce dont elle aura besoin pour ne pas vivre « sur le terrain » une défaite de l’ampleur de celle vécue dans les urnes le 6 mai, c’est moins d’ « appels » que d’une conscience claire de la situation, des rapports de forces véritables, des moyens de ne pas se laisser isoler, des terrains favorables et de ceux qui sont minés, des cibles atteignables, etc. Plus que d’ « appels », la résistance qui se développera aura besoin d’acuité et de lucidité politiques. Il faut comprendre que la crise ouverte en 2002 est à présent refermée et que le paysage politique dans lequel les actuels « mouvements sociaux » et « courants antilibéraux » se sont développés, essentiellement sur le terrain des mobilisations, est à partir d’aujourd’hui dépassé. Ce paysage a été dessiné par le mitterrandisme et la crise ouverte lorsque ses limites furent atteintes. Une autre configuration politique est en train de s’ouvrir, et la possibilité de ne pas voir, à nouveau, les acquis du mouvement reconstitués depuis 1995 se volatiliser dans l’impuissance - comme nous l’avons vécu déjà une fois après 1981- dépend en grande partie de cette capacité que nous aurons, ou non, de comprendre les véritables caractéristiques de la période qui commence.

Je vous envoie toutes mes amitiés, ma solidarité, et vous assure de ma présence à vos côtés.

Gilles de Staal

Sao Paulo 7 mai 2007

Source : Mouvement pour l’égalité (MPE)

Messages

  • une piste qui parcourt les mouvements sociaux :

    LE TRAVAIL NE PAYE PLUS : VIVE LE DROIT AU REVENU !
    ....
    Avec ou sans emploi, 1 200 € minimum pour tous !

    TOUTES,TOUS= CHOMEURS,ETUDIANTS,PRECAIRES,RETRAITES,
    INDEPENDANTS,PAYSANS,HANDICAPES,MALADES,etc

    PAG69
    Pour une Alternative de Gauche - Rhône

    jeudi 26 octobre 2006.

    http://www.pag69.org/article.php3?id_article=477

    • Parler d’étroitesse d’esprit des partis c’est se foutre de la gueule du monde !Ils sont ou les bovéistes donneurs de leçon ?

      Bové a courru à la soupe docial-libérale

      La moitié des comités départementaux Bové se présente sous l’étiquette Bayrou.

      décidement les nominations plébiscistes par internet sonnent creux !

      Vous êtes critique cher ami,alors commencez par vous même au lieu de vous regarder le nombril un peu d’auto critique n’a jamais fait de mal à personne.Surtout quand on voit le résultat de votre action sans consistance idéologique.

      Pour ce qui concerne le PCF,ses militants ont déjà commencé ce travail,tout en se battant pour les législatives qui ne sont pas une fin en soi juste un passage et un moyen.

      Jean Claude des Landes

      Ouvrier et fier de l’être

    • "la moitié des collectifs bovéistes chez Bayrou ???
      faudrait peut-être éviter de raconter n’importe quoi tout de même sinon le reste de la démonstration prète à sourire !

      Chez moi, les "Bové" font tandem avec le PCF et c’est la LCR qui part de son côté.
      Ne mettons pas tout le monde dans le même panier sinon plus personne ne pourra ne serait-ce que se parler, même si c’est finalement pour ne pas tomber d’accord.

      À moins qu’on préfère se battre éternellement à coups de 2% ...

    • et celui qui gagne 980 € en se cassant le cul, il gagne quoi ?

    • Ca je le sais que dans des départements des membres des comités Bové font équipe avec le PC et les autres.

      Il n’empêche que prés de la moitié dans d’autres départements se présenteront sous l’étiquette Bayrou,à Lyon en particulier.

      Et que ces comités n’ont été qu’une grande embrouille idéologique et ont semés la confusion.

      Et que je voulais rappeler à Gilles de Staal,qu’avant de regarder la paille dans l’œil du voisin certains seraient bien inspirés de s’occuper de la poutre dans le leur !

      Jean Claude des Landes

  • Je ne comprends pas les commentaires !! qui n’ont qu’un rapport avec les propos de Gilles-Même si je ne partage pas la totalité des propos il ya tout de même, là, une interpellation que des membres du PCF devrait écouter à défaut d’entendre, elle n’est pas si éloigné que cela de notre culture -Un de nos problèmes sinon le probléme qui nous est posé est bien là- Comment sortir de 30 ans de glissement social démocrate ? Comment ouvrir une perspective d’un communisme de 21ème siècle. Tâche difficile loin des affirmations préremptoires. L’analyse concrète de la situation concrète reste à entreprendre sur la base de tous les acquis historiques positives mais aussi négatifs. Ce n’est pas nos idées qui sont importantes mais la manière dont le plus grand nombre les perçoivent. Bernard Trannoy PCF Bassin Arcachon

  • Notre ami ? L’ami de qui ? incompréhensible introduction !
    Bon raisonnement mais un peu pauvret car Gilles de Staal ne faisait pas partie du staff Bové ou collectifs de gauche ? , inutile du coup si ce n’est de gagner encore à fabriquer un raisonnement. Le communiqué qui a paru à " Notre ami du Brésil " ( non mais on rêve ! ) bien décevant n’est pas représentatif du tout de ce qu’on penser les militantes et les militants. Ecrit à la va-vite d’après les sources par l’animateur de la campagne Bové, campagne où tout le monde se tirait dessus à bout portant et à boules rouges ! Des réunions interminables où sembloaient se décider des choses et au final, deux ou trois personnes dont Jacques Perreux l’animateur de campagne, sa secrétaire Sophie Chapelle décidaient seuls, donc. Le communiqué a donc été écrit sans aucune concertation avec les militants, écrit dans un bureau par les vieux ( ce n’est pas péjoratif ) militants que l’on retrouve partout - Gilles Lemaire qui a géré les meetings de la gauche alternative d’une main de maitre !!, Jacques Perreux, Pierre Cours-Salis ! Nous les avons vus et entendus lors d’une fameuse réunion de 6 heures ! à Paris le soir du 1er tour ! Affligeant ! Alors oui je rejoins de Staal en disant moi aussi que ce communiqué est bien décevant car il ne reflète en aucune manière l’esprit des militants, mais justement il reflète le dogmatisme habituel des anciens de la " gauche ".
    Delphine, Marie, Collectif Bové Montpellier ( Cual 34 )


  • ON RECOMMENCE DU NEUF AVEC DU VIEUX ????????

    A F F L I G E A N T !!!!!!!!!

    J.C

    On n’est pas rendu !!!!

    Coordination nationale des collectifs
    23-24 Juin 2007

    Contact : Pierre Cours-Salies : 06 19 58 09 50

    Résolution

    La coordination des collectifs unitaires, réunie à Saint-Denis les 23 et 24 juin 2007, et rassemblant 200 délégué-es de collectifs et comités unitaires, quels que soient les noms qu’ils se donnent, et quels qu’aient été leurs choix à l’occasion de la séquence électorale, a décidé d’organiser avant la fin de l’année 2007, comme cela avait été envisagé lors des précédentes coordinations de Bobigny et de Saint-Denis, des Assises dont l’objet est ainsi défini :

    Nous voulons pérenniser notre existence en tant qu’espace commun de réflexion et d’action, structuré en collectifs locaux, coordonnés de manière efficace et visible.

    Les collectifs unitaires sont des espaces ouverts à tous : citoyens engagés, membres ou non d’organisations politiques, associatives, syndicales, de courants. Ils ont la volonté de réunir toutes les sensibilités de la gauche antilibérale, altermondialiste, alternative, écologique, antiraciste, solidaire, féministe, anti-guerre.

    Ils sont en lien avec les divers mouvements et réseaux de mobilisation sociale, et en sont parties prenantes.

    Ils sont des lieux d’échange, d’élaboration d’un projet de gauche véritablement en rupture avec le libéralisme, des lieux de résistance et d’action.

    Ils proposent un cadre stable et ouvert à celles et ceux qui veulent faire vivre un processus unitaire par une dynamique capable d’ouvrir une alternative au libéralisme.

    Chaque collectif décide souverainement de ses modalités d’organisation, sur la base du principe : 1 personne = 1 voix.

    A l’occasion de nos Assises, nous entendons :

     Nous donner au niveau national des règles de fonctionnement, de décision, et de représentation démocratiques, ainsi qu’une dénomination.
     Contribuer à l’organisation, de la résistance à la politique du gouvernement Sarkozy, avec l’ensemble des forces disponibles.
     Travailler à la poursuite de l’élaboration de notre projet écologiste, féministe et de transformation sociale, allant bien au-delà du cadre programmatique des « 125 propositions » du texte « ce que nous voulons ».
     Faire le bilan de l’activité de la gauche de transformation sociale et écologique depuis 2005, ainsi que de l’état des forces à l’issue des dernières élections.
     Travailler à l’élaboration d’outils de communication.

    Toutes les citoyennes et tous les citoyens, les militantes et les militants qui entendent porter le projet d’un rassemblement des forces « anti-libérales », écologistes et de transformation sociale, qu’ils appartiennent ou non par ailleurs à des forces constituées, sont invité-es à participer, depuis les collectifs existants dans leurs localités, et le cas échéant dans leur département, ou à travers les collectifs qui se constitueront, à la préparation de ces assises, dont les modalités plus précises de convocation et d’organisation seront arrêtées par la prochaine coordination, prévue à la fin du mois de septembre.

    L’organisation de la dynamique des collectifs constituera un élément décisif des rassemblements à venir.

    Il est donc convenu :

    1 – de tenir les Assises des collectifs unitaires à l’automne 2007.
    2 – de veiller à la relance de l’activité et au développement des collectifs locaux et des coordinations départementales.
    3 – de proposer aux partis, courants, forces organisées et autres partenaires de la gauche écologiste et de transformation sociale, ainsi qu’aux diverses composantes du mouvement social, la préparation et la tenue dans le courant de l’année 2008 d’États Généraux unitaires pour construire et porter un projet d’alternatives pour la transformation sociale et la préservation de la planète (actualité de l’antilibéralisme, de l’anticapitalisme, du féminisme, de l’antiproductivisme, de la lutte contre les discriminations, etc.).

    Le secrétariat désigné par la coordination nationale est mandaté pour commencer à mettre en œuvre cette triple décision.

    La coordination donne donc mandat au secrétariat qu’elle a désigné pour prendre contact avec les forces politiques de la gauche antilibérale, les associations, les syndicats, les réseaux de mobilisation et autres acteurs, pour :

     leur présenter le projet des Assises
     leur proposer de diffuser leurs contributions, qui seront intégrées à la préparation des Assises
     les interroger sur la possibilité d’organiser dans l’unité des États Généraux de l’ensemble de la gauche écologiste, féministe et de transformation sociale. Le secrétariat rendra compte de ce mandat lors de la coordination prévue en septembre.