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Soutenez Bellaciao

Publie le jeudi 7 juin 2007 par Open-Publishing
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Quand les grandes entreprises tentent de museler l’information alternative, la résistance est un devoir.

A l’origine de cette triste affaire, il y a un communiqué de presse de l’USM-CGT de Saint-Nazaire intitulé "La flibusterie des temps modernes" et dénonçant dans le détail les pratiques douteuses d’un sous-traitant polonais. Farouchement opposée à ce qu’elle qualifie d’ "esclavage moderne", l’organisation syndicale soutien des travailleurs polonais en grève totale pour exiger le respect de leurs droit.

En parfaite cohérence avec son engagement politique, le collectif Bellaciao décide de publier l’intégralité du communiqué de presse de l’USM-CGT sur son site www.bellaciao.org (que nous vous recommandons chaudement). Pour le collectif, c’est à ce moment que les choses se gâtent puisque les Chantiers Navals de St Nazaire décident de lui intenter un procès pour diffamation. In fine, ce qui est reproché à Bellaciao, c’est d’avoir fait circuler l’information puisque, par ailleurs, le syndicat ayant rédigé le communiqué n’est pas poursuivi.

Aujourd’hui, Bellaciao lutte pour sa survie. A travers ce procès, c’est toute la nébuleuse des médias alternatifs qu’on essaye d’étouffer. La Révolution en Charentaises ne les laissera pas faire, ne SE laissera pas faire quand viendra son tour. Nous en appelons donc à la solidarité de nos lecteurs, que nous exhortons à signer cette pétition.

http://ecotez.free.fr/article.php3?id_article=213

Messages

  • Ce que detestent le plus les patrons ce sont les mises en lumière, les mises à connaissance du reste de la population, de la face sordide de certaines relations internes et externes dans les cas de dépendance dans les entreprises.

    Les entreprises sont, par nature, les derniers lieux despotiques dans la société, où ne regnent ni la démocratie, ni la liberté d’expression, ni la liberté tout court pour les travailleurs assujétis.

    Elles aiment la pénombre, et trouvent intolérables la mise en lumière des relations au concret qu’elles ont avec les travailleurs.

    Elles aiment la démocratie, du moment qu’elle ne s’applique pas à leurs fonctionnements internes

    Elles aiment la liberté d’expression du moment que c’est celles de leurs dirigeants ou celle qui se trouve ailleurs, très loin, mais surtout pas quand celle-ci surgit de leur sein et n’émane pas de leur hiérarchie despotique.

    Elles aiment la liberté des individus à condition que ce ne soit pas celles de leurs salariés,

    Enfin elles adorent les artifices et montages financiers qui diluent leurs responsabilités sociales et pénales. Et poursuivent avec férocité ceux qui mettent en lumière les ficelles, fils, cables, chaînes, élastiques, pointillés, guillemets, libations qui les lient à d’autres entreprises, contractuellement ou consensuellement , poursuivent avec haine et désir de vengeance ceux qui relient à la lumière les voix qui se plaignent dans la pénombre.

    La CGT était de ceux là, Bellaciao également avec Roberto comme figure de proue, pour relayer vers l’aube des voix surgies de la nuit, des voix des sans-voix, pour raconter relayer ce qui ne se dit pas, ne doit pas se raconter. Pour rappeler de quelle Europe du non-droit, des inégalités, voulaient se torcher certaines entreprises. rappeler également le prix de la solidarité entre travailleurs de nations différentes.

    La liberté ne se dilue pas, la liberté d’expression doit être totale, partout, y compris pénétrer dans les organisations non démocratiques que sont les entreprises privées. Et ceux qui relayent ces combats, qui aident ceux qui n’ont pas droit de s’exprimer à parler doivent être honorés et protégés par le droit, par la justice. Et non pourchassés ou harcelés judiciairement.

    la liberté d’expression sur le net est attaquée là très précisément.

    Copas