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PRELUDE A LA CONSTRUCTION DU PARTI DES IDEES CLAIRES.

Publie le jeudi 7 juin 2007 par Open-Publishing
14 commentaires

de Michel GROS

Le monde dans lequel nous vivons semble avoir, après quelques laborieuses et tragiques tergiversations, choisi un mode d’organisation qui se veut définitif et incontestable.

Les femmes et les hommes, qui souhaitaient voir ce monde advenir et qui aujourd’hui l’organisent, s’attachent à fonder sa justification dans l’ordre d’une philosophie de la fin de l’Histoire dont la marchandise serait le coeur palpitant et l’horizon ultime.

"L’Homme", qui perdure dans le désir d’une humanité partageable, serait le dernier avatar d’un monde qui ne s’aimait pas lui-même et l’obstacle dérisoire à l’implacable marchandisation du monde nouveau. La quête de la mesure, où l’Homme est contraint de penser sa présence au monde, semble aujourd’hui atteinte.

L’Histoire, "enfin", s’achève et accuse réception de la prémonition hégélienne.

Désormais, l’idée de transformation du monde par l’Homme est devenue caduque.

Seule s’impose une pédagogie de l’acceptation dont la charge n’appartient plus seulement aux promoteurs de ce nouveau monde, mais aussi à celles et ceux qui, un temps, paraissaient en refuser l’échéance.

Des partis pris dans cette domination de l’idéologie, le Parti Socialiste est celui qui porte un surcroît de responsabilité et la part la moins acceptable de mauvaise conscience.

Pris dans la nécessité de survivre à l’Histoire achevée, il s’accroche désemparé au surgissement de mots encore captifs dont il n’a manifestement pas l’usage, et dont sans scrupule il trahit, dans une inversion de sens, la dimension performative.

Celui de « rénovation » auquel nous sommes fortement attachés, au-delà de la trahison de son « géniteur » et de quelques autres, s’avance sur la pointe des pieds dans les plus hautes instances du Parti socialiste et dans la perversion à peine voilée d’une maltraitance. Enrobée dans une phraséologie de boutiquier en robotique, où « logiciels » et « curseurs » sont convoqués au prochain rendez-vous manqué des précisions de la conceptualité socialiste, la « rénovation inversée » des calculateurs de pourcentages électoraux annonce le temps de l’acceptation absolue des conditions de l’Histoire qui se réalise dans le capitalisme hyper libéral.
Désormais, l’idée d’une rénovation des réalités institutionnelles et des pratiques politiques par le Parti socialiste est devenue caduque.

Dans l’ordre des contestations toujours possibles et nécessairement douloureuses, l’idée de la rénovation va devoir agir hors de la caverne où le mythe socialiste du PS, auquel nous appartenons encore, tente de l’enfermer. Car il ne s’agit plus de s’épuiser à changer qui refuse le changement quand une société tout entière crie la douleur de ses propres enfermements.

Les camarades, les militants, au Parti socialiste, au Parti communiste, à la Ligue communiste révolutionnaire et dans d’autres organisations dont les convictions socialistes sont restées intactes malgré leurs organisations devenues exsangues, trouveront-ils le courage d’une rencontre propice à la construction du Parti des idées claires ?

Désormais, nous devons nous engager dans la voie d’une telle construction unitaire hors des choix d’alliances, qui, en l’état, sont devenus caduques.

Messages

  • Bonne chance moi je m’attaque à la reconstruction du mien Bernard Trannoy PCF Bassin Arcachon

  • L’espace existe et peut contribuer à un travail de "construction" qui servent à tous et à chacun,

    c’est "GAUCHE AVENIR"

    Et au travail !!!!

    • Et voilà, ça y est, ça commence la propagande pour "gauche avenir".... Alors, on va chercher des camarades à qui vendre sa soupe ?

      Etonnant... Vraiment étonnant...pour un mouvement qui prétend n’avoir pas d’autres objetctfs que de permettre à celles et ceux qui le souhaitent de "discuter"...venir faire de la "retape" ici...c’est marrant.

      je fais partie des gens qui en effet souhaitent reconstrurie la gauche c à d qui veulent oeuvrer pour la "rénovation" , "reconstruction" , "réforme"... des partis communiste et socialiste , afin de revivifier un courant de gauche exsangue ( sachant ce que signifie pour moi le terme de "gauche", bien sur) un PCF fort et un "vrai" PS, tiens c’est ça qui serait pas mal pour une vraie gauche d’avenir. Bien sur c’est plus facile de faire du "gauche avenir" que de secouer le PS....(bref...)

      JE me répète, mais l’initiative que je préfère et que je trouve de loin la plus intéressante pour le PS c’est rénovaction.

      Et pour le PC ( mais pas seulement) une des meilleures plateformes de débats et confrontations c’est ici...

      A part ça Michel, un très bon texte, comme souvent.

      J’applaudis des 2 mains.

      Evidemmment dialogue, dialogue, entre les hommes et les partis, mais pitié ne sombrons pas dans les illusions purement technocratiques d’une pseudo nécessité de créer un "véhicule"....

      LL

    • Gauche Avenir est un aéropage de petits ambitieux qui veulent devenir des chefs à la place des chefs. Moglia en est un parfait exemplaire. Opportuniste en diable et inconséquent sur le plan théorico-pratique. Il veut vivre de la politique mais ne fait pas vivre la politique. La rénova(c)tion c’est aussi se débarrasser de cette nouvelle petite chefferie qui entend spéculer sur l’instinct grégaire où les convictions socialistes s’étiolent.

      Michel gros

    • Ah oui Michel, parlons du "camarade" M. Moglia, pour ne parler que de lui ( mais on pourrait parler d’autres signataires)...

      Je les ai bien fréquentés ( comme toi ) à l’époque de NPS, puis de Rénover maintenant - je me souviens de ses emportements et grandes phrases quand arnaud montebourg a "trahi" pour soutenir Royal, et quelques semaines p lus tard, sans rire, après sa "scission" avec "rénover maintenant", de ce pathétique congrès à lille, de sa décision, finalement ,de soutenir ROyal !! Ah ben oui on les connaît bien ces loulous.
      Juste des Iznogoud. Ni plus ni moins.
      Les mêms que les "vieux" mais en plus "jeunes", psychorigides dehros et archi mous dedans.
      La constance politique d’une plume au vent. La structure mentale d’un Tétris. La loyauté et la fidélité d’un rastignac.
      Et le socialisme dans tout ça ???? et ben on sait pas.

      Alors, voir des camarades du PCF aller se "discréditer" avec des gens comme ça, peut être de bonne foi, ça me fait rire et ça me fait mal.

      bon je ne me fais pas trop de souci ,si tout se passe comme d’habitude avec ces gens là, dans quelques semaines à gôche d’avenir ce sera au pire le bain de sang, au mieux l’avortement spontané !!!!

      T’as raison Michel allez, ouste, du balais les chefaillons !!!!!!

      La bise fraternelle et amicale

      La Louve

    • Oui la louve et + precisemment ce sont les actes de ceux-ci qui doivent nous permettre d’y voir clair. Et si aucun regard un peu sérieux n’est porté sur le passé récent, les politiques gouvernementales de gauche passées, je ne vois pas trop ce qu’il y en a à tirer ; et surtout il vient comme un doute extrême sur les sincérités des démarches, mais si ça peut permettre à un courant de gauche dans le PS de trouver le courage de sortir de l’éléphantesque royalité, pourquoi pas. mais ce serait leur démarche.

      Donc on verra. mais le périmètre des gens qui mènent cette démarche ne permet pas aux gauches de mouvement de s’y retrouver facilement.

      Seul le mouvement social permet aux travailleurs de reprendre confiance en eux, renforcer celui-ci c’est dégager des espaces politiques de gauche, remettre les couches populaires et les travailleurs au centre des politiques et au centre des organisations politiques de gauche. Dans l’autre sens, la probité et la défense basique, sans faiblesse et sans compromis de recul, des interets des travailleurs par les partis de gauche permet d’aider le mouvement social.

      Il n’y a pas à tortiller, le débat doit être mener entre les forces militantes existantes réellement à gauche (PCF, LCR , LO, une partie des alternatifs, les libertaires,). Les logiques de contournement des organisations ne marchent pas. Celles-ci ne sont pas non plus réductibles, il faut donc qu’elles discutent entre elles avec le mouvement social au coeur, les luttes de travailleurs au coeur.

      Donc chercher à unir sans nier les autres, mais au travers du concret et des batailles à mener et à soutenir. En ayant à coeur l’indépendance la plus totale vis à vis de l’état .

      Copas

  • heureusement que internet existe sinon on s emmerderait a mort
    c est bien simple pas un jour ce passe sans que quelqu’ un propose un nouveau system ou un nouveau site pour erchanger nos idées :)
    c est bien
    apres gauche avenir on a ulrich savari qui fait un forum etc etc etc
    mon cher roberto tu as du souci a te faire les concurents arrive :)
    enfin bref tous ca pour dire que vous faite un peut tous le jeux de sarko , vous parter chacun dans votre coin , le fameux DIVISER POUR MIEUX REGNER
    a mon avis trop de reflection tue la reflection
    logique ca se fait au detriment de l action
    alors messieurs dames les intellos STOP la division et mettez vous au boulot dans la rue dans les usines partout ou on vous attends
    merci
    fabrice pas militant pas encarté mais sympatisan communiste

  • Pour les législatives, dans le département des Deux-Sèvres les quatre composantes de la vraie gauche, j’entends par là, LCR, PCF, Alternatifs et Comités Bové ont réussi le temps de cette élection à trouver un accord de principe et à se doter d’une profession de foi commune. Certes, tous les problèmes ne sont pas réglés, loin de là. Mais cette avancée unitaire est un pas en avant. L’après élection est d’ailleurs déjà à l’ordre du jour et chacun réfléchi comment il serait possible de pérenniser cet embryon unitaire malgré dès conceptions politiques différentes, voire des idéologies bien marquées qui pourraient être un frein à ce genre initiative. Néanmoins, gardons espoir !

    Michel Mengneau

  • Pas question de continuer à faire des alliances de sommet avec des organisations politiques où le seul but c’est d’avoir la première place. Cela ne marche pas et ne marchera jamais, car les différences sont politiques.

    Jamais les autres organisations n’accepteront de travailler comme travaille le PCF où les projets politiques priment sur les personnalités. Cela nous a explosé au visage lors de l’épisode du Collectif National. Il ne s’agit pas de recommencer avec d’autres partenaires, tout aussi versatiles, ce serait suicidaire.

    Je regrette que certains camarades se laisse embarquer dans des expériences sans lendemain. Nous avons besoin, au contraire de toutes les expériences, mettons les au service de tous et pas à des castes, des clubs et des machins particuliers. J’appréciais Francis Wurtz, mais je ne vais pas moi simple quidam courir après lui pour suivre ces idées, s’il ne veut plus mettre ces idées au pot commun tant pis pour lui basta.

    Le Centralisme Démocratique à la peau dure. On voit bien aujourd’hui qu’il n’existait pas qu’au Parti Communiste, il est présent sous d’autres formes dans les autres organisations politiques, où le chef est toujours l’élément déterminant. Royal veut faire une OPA sur son parti avec ses idées, c’est du "qui m’aime me suit". Les communistes ont une autre hauteur de vue. Chaque camarade se sent en responsabilité vis à vis des autres et non pour se mettre en avant.

    Faire vivre les collectifs locaux, les élargir, et construire collectivement des projets politiques, pour les municipales, où quelles qu’en soit les élections ça c’est très intéressant.

    J’ai bien l’intention de bâtir ce projet politique pour les municipales avec les participants du collectif local. De plus ce collectif va continuer à interpeller le Député de la circonscription. Faire de la politique au plus près des citoyens voilà mon objectif. Dans cette campagne j’ai rencontré d’autres camarades qui ont l’intention d’en faire autant. De plus ce collectif sera un moyen de résistance et de solidarité aux mauvais coups qui vont tomber.

    Par contre nous avons besoin de l’efficacité du parti pour bâtir ces projets on ne va pas tout inventer. On va proposer et adapter et sur le terrain local les grandes orientations politiques du parti, pour en préserver la cohérence avec nos valeurs de partage et d’épanouissement de chacun. Nos idées alors feront leur chemin.

    Aline Pinault

    • Aline, tout à fait d’accord. C’est d’ailleurs dans cette direction que les camarades deuxsèvriens travaillent, replacer le simple citoyen comme seul responsable de son avenir politique est un objectif primordiale. Mais ne nous leurrons pas, le débat va nécessairement se déplacer sur le terrain idéologique, là il va falloir trouver une médiation qui n’est pas à priori évidente. De plus, articuler un mouvement ou un nouveau parti avec des composantes si diverses n’est pas chose faite. Toutefois, si déjà l’on peut mettre véritablement en clair ce qui nous rapproche, je ne parle pas en l’occurrence que des mesures sociales mais des sensibilités politiques et idéologiques, nous ferons probablement une avancée certaine. Pour ces raisons il est urgent de réfléchir sérieusement à notre avenir, car si chacun se renferme dans son concept, dans dix ans nous ne resterons qu’une force de contestation avec l’étiolement que l’on connait. Et par conséquence, un capitalisme encore plus dévastateur.

      Michel Mengneau

    • Michel, nous sommes voisins puisque je suis candidate sur la 1ère Circonscription de Poitiers Nord, et maire adjointe à Mirebeau.
      Pour moi le nombrilisme c’est un vrai fléau en politique. Le Parti c’est l’outil idéal qui nous permet justement de minimiser au maximum les prétentions individuelles. Protéger notre outil c’est l’essentiel, si les sympathisants veulent s’organiser cela ne me gène pas. Les débats seront vifs c’est tant mieux. Mais il ne faudra jamais oublier que nous aurons toujours ce phénomène de la personnalisation qui viendra polluer constamment la dynamique du mouvement et se heurtera à la carapace du PC.

      Il ne s’agit pas d’empêcher des sympathisants d’être élus, au contraire, mais quel que soit l’élu il doit s’engager à respecter la démarche collectivement élaborée. De toute façon si chacun respecte la transparence politique et la démocratie, les élus deviendront de réels responsables investis d’une mission et ils se sentiront réellement porté par la force du mouvement. Je n’ai plus envie d’appeler collectif de Mirebeau mais Mouvement Populaire du Mirebalais.

      Quant à nous communistes, il faudra que nous soyons de plus en plus communistes cela devrait être passionnant ; Nous ne devons pas baisser la garde, car ce serait l’ensemble du mouvement populaire qui s’affaiblirait. C’est ce qu’on vient de vivre depuis 30 ans, ne l’oublions pas. Il nous faut tout repenser.

      Aline Pinault

    • Michel, nous sommes voisins puisque je suis candidate sur la 1ère Circonscription de Poitiers Nord, et maire adjointe à Mirebeau.
      Pour moi le nombrilisme c’est un vrai fléau en politique. Le Parti c’est l’outil idéal qui nous permet justement de minimiser au maximum les prétentions individuelles. Protéger notre outil c’est l’essentiel, si les sympathisants veulent s’organiser cela ne me gène pas. Les débats seront vifs c’est tant mieux. Mais il ne faudra jamais oublier que nous aurons toujours ce phénomène de la personnalisation qui viendra polluer constamment la dynamique du mouvement et se heurtera à la carapace du PC.

      Il ne s’agit pas d’empêcher des sympathisants d’être élus, au contraire, mais quel que soit l’élu il doit s’engager à respecter la démarche collectivement élaborée. De toute façon si chacun respecte la transparence politique et la démocratie, les élus deviendront de réels responsables investis d’une mission et ils se sentiront réellement porté par la force du mouvement. Je n’ai plus envie d’appeler collectif de Mirebeau mais Mouvement Populaire du Mirebalais.

      Quant à nous communistes, il faudra que nous soyons de plus en plus communistes cela devrait être passionnant ; Nous ne devons pas baisser la garde, car ce serait l’ensemble du mouvement populaire qui s’affaiblirait. C’est ce qu’on vient de vivre depuis 30 ans, ne l’oublions pas. Il nous faut tout repenser.

      Aline Pinault