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Les ex bovéistes ont "finalement" une nouvelle idée : Maintenant, à gauche !

Publie le jeudi 28 juin 2007 par Open-Publishing
27 commentaires

Maintenant, à gauche !

La double défaite électorale est sévère. Le sursaut au 2° tour des législatives confirme que la présidentielle était davantage le reflet de la faiblesse du projet de la gauche que d’une droitisation en profondeur de la société. Il s’agit de la première marque de résistance aux premières mesures annoncées par la droite.

Cela n’atténue en rien la nécessité pour la gauche de rebondir, de reconstruire. Pour notre part, nous considérons qu’il faut de la novation franche, de la refondation, sans continuer à confondre modernisation et abandon, mise à jour et accommodement avec le libéralisme.

Nous savons qu’il ne suffira pas de se répéter. La droite qui a gagné l’a fait en avançant sur tous les terrains, politique, idéologique et culturel. Elle l’a fait à partir d’une cohérence claire, bien à droite, qui n’a pas craint pour autant de décaper les idées de son camp.

Nicolas Sarkozy a su marier l’ultralibéralisme assumé et la hausse du contrôle social. Rolex, Fouquet’s, croisière en yacht… Le parti pris du riche n’a pas été dissimulé mais mis en scène : l’enrichissement personnel et donc les inégalités seraient le passage obligé de tout développement, tandis que les protections acquises seraient autant de rigidités qu’il conviendrait de faire sauter.

C’est une contre-révolution ambitieuse qui nous est proposée où, à l’instar des États-Unis de George Bush, le libéralisme extrême a son pendant, l’autoritarisme, l’essor de l’État pénal et policier, le recours à une démagogie identitaire destinée à diviser entre elles les victimes du système.

Face à ce projet de rupture conservatrice et ultra-libérale, avons-nous porté la réponse au niveau souhaité ? Certainement pas ! Ce n’a pas été du tout le cas du côté des secteurs dominants du Parti socialiste et de ses alliés qui ont choisi délibérément, avec Ségolène Royal, de confondre réalisme et intériorisation des normes libérales, socialisme et social-libéralisme à la Tony Blair en suivant une tendance lourde qui ne cesse de s’aggraver depuis 20 ans. Ce choix d’orientation est une impasse majeure pour la gauche. Mais, du côté des forces critiques, sommes-nous allés au bout de nos ambitions ? Nous ne le pensons pas. Nous avons été, hélas, divisés et on en mesure les dégâts. Nous n’avons pas été non plus au bout de la réflexion en termes de projet et pas seulement de catalogue de propositions. Au fond, alors que la droite donnait cohérence et sens à ses valeurs inégalitaires et autoritaires, nous n’avons pas assez travaillé pour redonner à nos valeurs un sens moderne qui parle à des millions de gens. Au fil des années, on a vu la gauche ballottée entre la dominante du renoncement et la tentation, de-ci de-là, du repliement sur soi et de la conservation. Au final, la gauche s’est étiolée : elle s’est coupée des classes populaires et de la jeunesse ; elle a poussé aux marges de la politique les acteurs du mouvement social, les intellectuels, les artistes.

Le temps est venu de reprendre l’offensive, en prenant à bras le corps la question centrale : qu’est-ce qu’être de gauche dans les sociétés du capitalisme mondialisé ? Maintenons le fond de nos valeurs ; n’hésitons pas à changer ce qui doit l’être, hors de toute concession à la propension libérale. Quand le fossé se creuse entre les revenus du capital et ceux du travail, la condition première de l’égalité est remise en cause. Pour autant, notre aspiration égalitaire ne peut se limiter à la redistribution des richesses, elle doit élargir son horizon aux services publics, aux biens communs, aux territoires. La liberté ne peut se contenter de la nécessaire affirmation des droits individuels et collectifs, elle doit se fonder sur des moyens permettant l’autonomie des personnes, ce qui inclut l’information et la culture trop souvent négligées. Le travail doit redevenir un pivot de réflexion et d’identification de la gauche, ce qui suppose de raccorder, de façon plus active, la question incontournable du droit à l’emploi et celle des contenus et des formes de ce travail, de l’entreprise et de ses ressorts.

L’écologie doit aller au-delà de la défense de l’environnement et inventer un nouveau type de développement interrogeant les choix de production et de consommation. La démocratie doit revenir au cœur d’une démarche de gauche : l’exigence de souveraineté du peuple appelle la rupture avec la V° République et son présidentialisme étouffant, le refus de l’étatisme et la valorisation de l’appropriation sociale et du service public, la prise en compte des aspirations des personnes à contrôler et décider au quotidien.Si tel est l’enjeu, il importe évidemment de savoir quelle gauche va donner le tempo. Est-ce la lecture – dominante pour l’instant en Europe – d’une gauche recentrée pour laquelle l’adaptation au libéralisme est le maître-mot ? Va-t-on suivre la voie sociale-libérale, de moins en moins sociale et de plus en plus libérale d’ailleurs, qui nous a conduits à l’échec, ici comme partout ailleurs en Europe ? Laissera-t-on s’opérer la dilution définitive du projet de gauche dans une alliance au centre – c’est-à-dire avec une fraction de la droite – qui représentera une nouvelle impasse et une nouvelle source de discrédit ? Ou bien ferons-nous le pari inverse, celui d’une gauche de gauche innovante et solidement arrimée à la perspective de la transformation de la société ?Notre critique radicale de l’option sociale-libérale n’implique aucune complaisance pour notre propre espace. Impliqués depuis longtemps dans les courants de la gauche critique, nous savons tout à la fois ce que les organisations recèlent de richesses militantes et d’engagement, et les carences qu’elles ont manifesté envers tout un pan de la réalité sociale.

Nous avons connu de fortes expériences, dans le cadre du « rassemblement antilibéral » ou encore de ces grandes mobilisations qui n’ont cessé de défier les tenants de la dérégulation marchande. Voilà quelques années maintenant qu’altermondialistes, communistes, militants de la gauche radicale, écologistes, syndicalistes, féministes, républicains de gauche cherchent à se rapprocher, sans oublier naturellement tous ces socialistes avec qui nous avons réuni une majorité populaire contre le traité constitutionnel européen. Il faut s’appuyer sur ces acquis, les prolonger, mais il ne suffira pas de partir des cadres préexistants.À nouvelle période, ambitions et méthodes nouvelles. Moins que jamais, l’objectif est de juxtaposer les fragments de ce que l’on appelle parfois « la gauche de la gauche ».

Dans un moment où le Parti socialiste risque d’aller jusqu’au bout de sa conversion aux vertus d’un libéralisme tempéré, laissant au bord de la route des milliers de militants et des millions d’électeurs, l’objectif est de faire converger l’ensemble de la gauche de transformation sociale pour que, le plus vite possible, son projet renouvelé s’impose à gauche. Rien moins que l’objectif de conquête d’une majorité à gauche ! Pour y parvenir, pas d’échappatoire : il faudra bien que cette gauche, hors de toute ambiguïté sociale-libérale, devienne de façon durable force politique. C’est le seul moyen de sortir des marges et de perturber le bipartisme en cours d’installation.

Ce n’est pas à partir et autour d’une seule composante que nous reconstruirons le tout de la gauche de transformation. Nous n’y prétendons pas et nous n’avons pour toute ambition que de mettre nos énergies au service de cet objectif ; avec d’autres qui le partagent. L’essentiel est que, très vite, s’enclenche un processus de travail commun de forces et de sensibilités diverses. Son aboutissement pourrait être, à moyen terme, la tenue d’une réunion de type « États généraux », qui dira à la fois son ambition constituante — une gauche de changement et non d’adaptation — et la profondeur du mouvement enclenché. Pour être utiles à cette démarche, nous constituons aujourd’hui un lieu « passerelle » ( www.maintenantagauche.org ) et proposerons rapidement des rendez vous pour agir et élaborer ensemble. Un message nous unit : « Maintenant, à gauche ! ».

Clémentine AUTAIN (féministe, élue à Paris, app. PCF)
Eric COQUEREL (président Mars Gauche Républicaine)
Emmanuelle COSSE (journaliste, ex-présidente d’Act Up)
Claude DEBONS (ex-coordinateur collectifs du 29 mai)
François LABROILLE (élu régional IDF Alternative Citoyenne)
Roger MARTELLI (PCF)
Marion MAZAURIC (éditrice)
Claude MICHEL (syndicaliste)
Christian PICQUET (courant UNIR de la LCR)
Catherine TRICOT (communiste)
José TOVAR (syndicaliste).

Messages

  • WHOIS MAINTENANTAGAUCHE.ORG

    Domain Name:MAINTENANTAGAUCHE.ORG
    Created On:07-May-2007 09:28:12 UTC
    Registrant Name:clementine autain
    Registrant Organization:clementine autain
    • Voyons chère Louve notre ami a oublié l’espace entre WHO et IS :

      Donc il a voulu dire : WHO IS "maintenantagauche.org" et de nous informer que c’est une création de notre "UNIONISTE" Clémentine Autain.

      Je remercie ce copain pour cette information. Et à la lecture de cet article cela n’est pas étonnant.

      On prend les mêmes briseurs d’union et on recommence alors ce coup-ci je leur propose une GROSSE MERDE !!!...et je suis poli !!!

      Dans notre circonscription je signale à qui veut le lire, que nous (au PCF) avons joué le jeu même aux législatives et avons composé (dans la douleur) avec les alter et les communistes pro bové, etc. Pour présenter une candidature mixte, un syndicaliste d’une qualité exceptionnelle(PCF) et sa suppléante (altermondialiste). Il y avait donc le réunion des forces "antilibérales" pour mener le bataille.

      JE VOUS LE DONNE EN MILLE :

      SEULS LES COMMUNISTES ONT MENÉ LA BAGARRE, LA CAMPAGNE ! AVEC L’ARGENT DU PARTI !
      SEULS LES COMMUNISTES SE SONT LEVÉ LE CUL POUR QUE NOS CANDIDATS PUISSENT SIÉGER À L’ASSEMBLÉE NATIONALE AFIN DE DÉFENDRE NOS PROPOSITIONS !

      OÙ ÉTAIENT LES ALTERS ? LES ÉCOLOS ? LES BOVÉISTES ? LES VERTS ? LES PRS ? LES LCR ?

      À LA MAISON ou bien dans les endroits où ils aiment être "dans des réunions...entre eux" et bla bla bla et bla bla bla...

      ILS ONT UNE FOIS DE PLUS PARTICIPÉ AU SABORDAGE D’UNE POSSIBLE VICTOIRE À GAUCHE !!!

      Qu’ils aillent se faire ENC...

      Oui je sais, ce n’est pas "côm sla qu’lôn parl", "sla n’est pâ très jôli", "c’nest pas côm sla qu’lôn va âvâncer"... JE M’EN CAGUE !!!

      Et ils sont encore revenu(e)s pour nous (au PCF) dire de ne pas avancer de nom pour les municipales, qu’il fallait attendre d’en discuter avec les forces de gauche : EXACTEMENT LE MÊME DISCOURS QU’ILS ONT TENU POUR LES PRÉSIDENTIELLES ET LES LÉGISLATIVES.

      ALORS N O N, qu’ils la montent leur assoc ou leur connerie hétéroclyte et qu’ils ne nous cassent plus les couilles.

      LL je m’excuse pour ce langage mais c’est plus fort que moi !

      Esteban

    • Et qu’est-ce qui permet d’affirmer que les signataires sont des partisans de josé Bové ? A ma connaissance, entre ceux qui ont décidé de voter Buffet comme Martelli et ceux qui se sont abstenus de prendre position faute d’unité comme Autain, aucin d’eux n’a fait campagne pour Bové !

      Seule la vérité est révolutionnaire (W I O)

    • Autant pour moi les "furets", vous m’avez appris une des choses que j’ignorais. :D

      Je vous remercie (R ou TH) et je ne change pas "la profondeur" de mon intervention vécue.

      Merci également d’avoir passé cet intervention de "haut niveau" et d’avoir laissé mes mots doux.

      Vénère ? Non pas trop...beaucoup !!!

      q:D

      Esteban

  • bon , je vous lirai attentivement , mais , s’il vous plaît , ...parlez moi donc de José Bové ! considérez-vous qu’il a vécu ce que vivent les étoiles filantes ? Pierre

  • Et GAUCHE AVENIR existait déjà avant, c’est reparti.
    Il suffit qu’un rassemblement ce mette en place pour que d’autres, qui dise vouloir ce rassemblement créer un nouvel appel. Est ce que cela vas durer longtemps ? Si des le départ vous chercher à diviser nos forces, comment voulez vous paraître sérieux ?

    • Je suis morte de rrie !!!
      LA question ne serait- elle pas d’ETRE sérieux plutôt que de PARAITRE sérieux ?...

      Franchement je suis VRAIMENT gondolée de rire - j’en peux plus là !!! c’est trop fort !!!

      Si je compte bien en un mois , nous avons donc déjà au moins 3 "courants de gôche" au sein du PCF --- (et qui ont essaimé ailleurs, à moins qu’ils ne viennent d’ailleurs !)

      communisme 21
      gauche avenir
      maintenant à gauche

      où certains de nos meilleurs éléments sont même, hélas, allés se fourvoyer en pleine crise de gauchisme post adolescentesque....

      Mais ENFIN , quand comprendrez vous surtout que tout cette histoire de "gôche française", tel que c’est monté là, c’est de la connerie en branche et que le seul moyen de se prémunir contre toute cette flatulence d’égo c’est de faire simple :

      socialisme, communisme, trotskisme, lambertisme enfin, que sais je, appelez vous comme vous vous voulez et occupez vous de vos "parti(e)s" mais ARRETEZ avec cette "gôche" débile.

      C’est quoi votre problème ? Vous avez honte de dire "je suis socialiste" ou "je suis communiste" ou quoi ?

      Si votre problème c’est le PCF ,et bien quittez le, merde, rendez votre carte, un peu de courage, vous verrez ça fait pas de mal .

      J’irai plus loin, si votre problème c’est de pas avoir le pouvoir au sein du pcf, (bon, déjà pour certain-e-s faudrait s’inscrire hein ,c’est l’heure là), et puis , faites vos campagnes internes- et si vous n’êtes pas élus par la majorité et ben c’est que vous n’avez pas été assez convaincant-e-s et voilà !

      Mais vous allez continuer combien de temps à détruire ce parti sans projet valable, sans raison, à ce moment de notre histoire ? A emm... la majorité des militants ? Mais pour quoi FAIRE ?!

      Comme dit ma grand mère "t’as beau couper les oreilles de ton âne ça va pas le transformer en cheval de course"...putaing !

      LL

    • multiplier les structures n’est pas forcément une bonne idée. Il faudrait quelque chose de fédérateur. Une « section française » du parti de la gauche européenne pourrait-elle jouer ce rôle ?

      Jean-Pierre

  • c, est bien gentil tout ça,on parle,on parle ,ya ka faut kon,mais au final on n’avance pas d’un millimetre.

    • Que les militants se creusent un peu plus les méninges "à la base", pour "faire monter "les réflexions sans attendre que le CN s’entre-déchire ou finisse par "pondre" un "texte consensuel" :

      Si nous sommes rendus à la croisée des chemins, il faut bien choisir dans les stratégies possibles celle qui contiendra à la fois "la visée" "la dynamique de rassemblement" et "la forme d’organisation" :

      s’il y a antinomie, contradiction antagonique entre ces 3 "nécessités vitales", c’est que nous avons une analyse théorique fausse ou bien une observation de ce que les militants vivent insuffisante.

      A mon avis il faut changer de "pole de transformation" : le peuple est confronté à la négation de sa "souveraineté", et la nation est utilisée comme "alibi patriotique" pour détruire la souveraineté populaire, par les dominants pressés d’en finir avec toute "puissance politique du peuple".

      La puissance politique en question ne peut s’exercer durablement qu’à l’échelle européenne, et c’est d’ailleurs à cette échelle que la contestation du capitalisme dominant peut retrouver une "dynamique internationaliste".

      Le "NON de gauche" est inexploitable si l’on n’a pas une visée européenne, c’est ce qui justifie que l’on donne du vent aux voiles de "l’European left" !

      A la manoeuvre, donc, pour prendre le vent à gauche avec ce gréement disponible : c’est aux mouvements de la france de gauche de se rassembler comme en italie et comme en allemagne.

    • ce qui est très pénible c’est que certains (es) sont persuadés de détenir la vérité vraie et que hors de leurs propos point de salut ....que n’ont-ils fait bouger le PCF plus tôt ???? putaing !!!!
      anna

    • A CHACUN SA PETITE CHAPELLE ;
      un camarade en compte 3 : moi j’en ai découvert au mùoins 6.
      Je vais en crééer la mienne ; l’amicale des pêcheurs en eaux troubles de la gauche libérale ou sociale démocrate gauchie.
      Quelqu’un avait dit "quelle connerie la guerre" on pourrait dire quelle connerie ces petites chapelles .

    • Oui comme tu dis : "QUELLE CONNERIE CES PETITES CHAPELLES", et qu’est-ce qu’ils doivent se bidonner à droite de voir toutes ses mouches affolées se taper contre les miroirs de leurs égos bouffis d’ambition et de suffisance au moment où le peuple a le plus besoin de voir une organisation politique solide dans sa tête et sur ses jambes, capable de construire avec lui une perspective et un projet clairs vers des solutions à une réalité qui nous étouffe et nous écrase.

      Les choses sont si simples pourtant. Des militants dévoués et qui ont du talent il y en a plein, même à la base. Celui qui est élu à la tête du parti a été le plus convaincant jusqu’aux prochaines consultations. Après il importe de travailler ensemble à devenir un outil efficace de transformation et de libération avec et pour le peuple sans confondre militantisme et carriérisme à un certain niveau des responsabilités.

      Et puis, si on n’est pas d’accord, on rend sa carte, mais on laisse le parti entier et en état de fonctionner.

      Vous savez quoi, le militantisme le plus noble est celui de la base parce qu’on est sûr qu’il est désintéressé, ce qui a le mérite, n’étant pas en vue de lui éviter les pièges tragi-comiques de l’égo que sont le carriérisme et la soif de pouvoirs. Attention aussi à la boulimie des responsabilités.

      Triste et en colère

      Maguy

    • Parole d’élu-e-s n’est pas Evangile.....

      Il est clair que j’écouterai pour ma part prioritairement mes camarades militants de base...Il est plus qu’évident que dans toutes ces histoires de recomposition la question que beaucoup se posent n’est pas "comment faire avancer les idées communistes ?" mais plutôt "comment gagner des élections à tout prix ?"

      IlROsso....

  • Pourquoi ceux qui ont soutenu la candidature Bové sont-ils incapables de la moindre critique sérieuse sur leur campagne et leur bataille ?

    Alors je leur pose la question : Quelle structure avez-vous construite qui permette à votre mandant, 48 heures après le 1er tour de la présidentielle d’accepter une mission machin-truc ? Alors même qu’on n’a toujours pas entendu de bilan et de perspectives audibles de votre part à ce moment ?

    Est-ce négligeable ? Non...

    Il me semble très important que les militants soient respectés et que leurs voix priment sur les rêves de destin de leurs représentants....

    La structuration de soutien à Bové n’a pas permis une expression démocratique mais un électron libre qui peut des fois être utile mais là aurait dû exprimer une volonté collective avec assiduité.

    Cette critique pose les limites de certaines structurations et certains choix des hommes et femmes comme représentants.

    Par ailleurs, pourquoi avez-vous été les plus sectaires dans votre campagne présidentielle ?

    Oui bien sûr il faut discuter, mais j’ai cru comprendre que déjà "on" agonise la minorité LCR qui vous avait rejointe, maintenant qu’elle ne vous est plus utile .... Sont-ce de bonnes choses ? de bonnes pratiques ?

    Il faut discuter de partout, créer des lieux d’échange, oui. Mais tournés vers la démocratie, vers des débats sur le réel, ....Mais chacun doit faire une solide critique sur ce qu’il a mené et pratiqué pour avancer.

    Des fois , ça aide...

    Copas

  • Et allé hop !!! Encore une longue déclaration vide de sens, qui ne fait rien avancer... Encore un collectif qui se monte autour de quelques individus !... Vraiment c’est agaçant... Et puis pourquoi "maintenant à gauche" ? Parce que hier vous étiez à droite ?!! Remarque quand au cours de la campagne présidentielle on a pu lire sur le blog de Bové qu’il fallait allé chercher des signatures du côté des élus de droite... Quand au cours de cette même campagne on tire à boulets rouges sur le PCF et la LCR pour essayer de s’imposer... effectivement la question se pose !!... Le problème pour vous, Autain et autres, c’est que les militants de gauche maintenant ne veulent plus de vous !!!...
    Vous voulez vraiment aider la gauche à se relever ?!! Alors partez !! Cessez de n’apparaître et de cracher vos valda que pour donner de bonnes leçons de morale sans se mouiller evidement !... Vous me fatiguez, m’ennervez, m’exaspérez... Lire vos textes est plus pénible encore que de lire le programme de Sarko... Car non content de faire mal à la tête, ca fait mal au coeur...

    Maxime (PCF, Narbonne, 25 ans)

  • on prend les memes et on recommence le cinéma le capitalisme peut dormir sur ses deux oreilles .sam 82

  • Quelle idée géniale !!!!!! je ne sais pas qui a trouvé ce mot d’ordre, mais chapeau !!!
    mais au fait , si on dit " maintenant ( à gauche ) " avant on était ou ?

    andré 18

  • Toujours là, comme les surfeurs qui attendent la prochaine grosse vague qui pourrait apparaitre pour se faire porter par elle.
    Mais là c’est encore une vaguelette. Il faut perseverer, les gars, la prochaine c’est la bonne.
    Et là on va atteindre des sommets.

  • Je découvre avec surprise voire avec effarement, si le titre de l’article est exact, que tous les signataires sont des ex-partisans de Bové, et ont soutenu JB durant ses deux campagnes calamiteuses ("les ex-bovéistes ont finalement une idée...")
    Quelle confusion, quelle cacophonie, on ne sait plus qui est qui ? mais ce dont on est certain c’est qu’on retrouve toujours les mêmes à la tête des meetings, ceux qui dirigeaient le collectif unitaire national, ceux qui ont fait que la gauche de la gauche s’est pris "les pieds dans le tapis" tendu par le libéralisme, échec cuisant du aux divisions orchestrées par ces mêmes personnages qui ressortent de l’ombre, incapables d’arriver à un rassemblement, passant leur temps à jouer leur propre partition, à se tirer la bourre, à intriguer... et qui maintenant recommencent avec leurs discours plein de poncifes, lénifiants, abscons, récurrents, en nous abreuvant de grandes pensées philosophiques et de phrases insipides qui nous ont mené où ? droit dans le mur, et qui ont fait le lit du PS et de la droite, par leurs divisions et leur inorganisation. Va-t-on les retrouver longtemps ces tribuns sans tribune et bientôt sans auditoire. On parlait de repartir à zéro, de nouvelles idées, de renouveler les éuipages, de faire du neuf... impossible avec du vieux, des vieux briscards de la politique qui se sont compromis dans je ne sais quelles défaites ou plutôt déroutes... Changeons les têtes, au placard "les leaders à vie" qui refusent souvent la contradiction et que l’on pense différemment qu’eux tout en prônant l’ouverture, le consensus. Elle est belle et pleine d’avenir notre démocratie de transformation sociale ! Chassons les marchands du temple, les têtes pensantes du rassemblement antilibéral, ceux qui ont pris les places fortes de Nanterre, St Denis, St Ouen, Montreuil...
    Arrêtons de raconter toujours la même chose, de se gargariser de mots et de phrases toutes faites empruntées aux vocabulaires maoïste, trotskyste, marxiste, léniniste, staliniste, gauchiste, au gré des vents et des tendances, cessons de parler pour prendre la parole, de la monopoliser comme ce fut le cas des leaders lors des rassemblements antilibéraux, et enfin de "bavasser" au lieu d’agir. Soyons concrets, réalistes, tournons la page et construisons autre chose avec d’autres gens, indépendants, ayant un discours et un oeil neuf sur la politique à gauche, et non dépositaire d’une histoire qui bafouille et balbutie, qui a changé de siècle, forte des échecs de leurs charismatiques leaders, hissés sur des piédestals où règne le culte de la personnalité, à l’image de Besancenot, ce qui nous a conduit à l’avènement d’un pouvoir tout-puissant autarcique et ultra-libéral qui n’est pas prêt de quitter le trône sauf crise économique mondiale et descente aux enfers...
    André-Jean Locussol-Mascardi

    • Le Parti Communiste n’est pas mort est une affirmation qui n’a pas d’importance. Ce qui est décisif c’est son orientation politique, ses choix idéologiques. Je préfère dire Marx n’est pas mort !

      Ce qui caractérise notre époque c’est la transformation du capitalisme avec des outils nouveaux de production et sa nouvelle phase de « développement ». Du capitalisme industriel, il est passé au capitalisme financier planétaire. L’ancien a disparu pour faire place au nouveau, à l’image du patron de Jallat industriel qui se suicide refusant les choix des fonds de pension.

      Les transformations capitalistiques dominant la planète altère les sociétés et les Hommes.

      Non seulement les Communistes en ont pris conscience tardivement dans sa dimension de classe, mais le « Communisme réel » des « pays de l’Est » n’a pas eu de contre projet de société adapté aux défis nouveaux. Les pays comme la Chine qui se revendique encore du Communisme n’offrent pas plus de perspective que celui d’un socialisme qui utilise les mêmes modes de développement et de consommations que le capitalisme. Il s’est discrétisé, comme réponse idéologique au capitalisme en mouvement. Cela a laissé un vide international considérable sur le théorique révolutionnaire dans lequel s’est engouffré ce que certains nomment l’ultralibéralisme et ses acolytes extrêmes ( fascisme, intégristes religieux…).

      Cette théorie « ultralibérale », politique de droite, ne se fait pas dans le champ institutionnel mais dans les « clubs » où règnent les grands dirigeants des multinationales de la planète. Les Hommes politiques ne sont que les acteurs de la pièce écrite dans ces « clubs » qu’ils s’appellent Reagan ou Sarkozy. Les médias aux mains de ces mêmes multinationales amusent les gens sur le rôle des comédiens et les éloignent de la comédie. Le grand capital a pensé « la fin de l’Histoire », la non-intervention des citoyens, avec le bipartisme, l’alternance et le discrédit des révolutions et du Communisme.

      Une seule pensée ordonnance alors le Monde : le capitalisme.

      L’horizon dans ce contexte est obscurci pour tous ceux qui veulent le réformer, le transformer, le révolutionner. Même si parmi ceux-ci nombreux sont ceux qui déplorent les dégâts humains, écologiques, pacifiques… engendrés par le capital souverain, autoritaire, despotique, ils se sentent impuissants et ont renoncé pour partie à changer de société. Les plus « humanistes » poursuivent le combat dans des organisations vident de tout contenu transformateur : décroissance, caritatif, écologie, sans toit, sans papier, antiracisme, éducation populaire etc…

      Les réformistes ont comme unique théorie la croissance du capitalisme pour redistribuer les miettes et rendre, pense-t-il (pour certains sincèrement), les peuples plus heureux. De fait il n’y a pas de trahison lorsqu’un socialiste va avec Sarkozy, mais continuité de la logique. Idéologiquement ils sont donc enfermés dans la pensée unique. Les peuples sont dans la nuit, car sans perspective de société qui serve leurs intérêts et leurs aspirations.

      Incontestablement des « humanistes » nombreux (c’est ainsi que je les qualifie pour la clarté du débat et la différenciation entre révolutionnaires et réformistes – sans les rejeter dans un camp adverse), se sont retrouvés dans les collectifs antilibéraux. Ils y sont venus avec leur culture, leurs qualités, leurs aspirations… mais aussi, et surtout, leurs manques de repères de classes. Dans une phase nouvelle du capitalisme le choc avec ceux qui n’ont pas rejeté ce concept de classes était inévitable. Les enjeux pour le capital étaient importants pour sa stratégie et son avenir. Avec parfois des alliés objectifs, il a fait capoter l’espérance dans un rapport de force favorable défini plus haut.

      Les Communistes ne sont pas épargnés par cette bataille idéologique de fond que l’Histoire leur impose. Les voies empruntées sont alors diverses. Il en est qui s’accrochent au communisme du 19ème siècle réponse juste de l’époque du capitalisme industriel des machines et du prolétariat et de la classe ouvrière. D’autres font le choix d’idéologie d’extrême droite y croyant y reconnaître, en particulier dans les ex-pays de l’Est, une certaines images de la société où ils ont vécu assurant l’ordre, la sécurité, la discipline, le respect, la stabilité, un avenir tracé … (oui, cela doit nous interroger fortement sur la conception du communisme !!!!). Enfin une catégorie de Communistes pensent qu’il faut un Communisme de notre temps fasse au capitalisme de notre moment. Se sont probablement ceux-là qui tâtonnent le plus, qui cherchent , expérimentent, s’interrogent et révèlent des « courants ».

      Vous avez compris, comme je déroule ma pensée, que je me situe dans la catégorie des Communistes qui ne renoncent pas aux combats de classe, qui envisage un Communisme nouveau par nécessité communiste.

      Comme j’élabore mon raisonnement vous voyez également que j’évacue les « Etats majors », les élections, écumes de la politique.

      Deux choses me semblent au cœur de notre stratégie :

      · le choix idéologique, économique, démocratique, internationaliste de société communiste et sa finalité.
      · La bataille des idées chez les Communistes (pas les membres du parti uniquement) et celle auprès du peuple sur la citoyenneté nouvelle indispensable à la transformation sociale.

      Sauf à ne pas voir que le capitalisme lui est bien vivant, qu’il produit quantité de richesse et en concordance de misère, que le travail est toujours le moyen de produire les richesses à travers des technologies, des intellects et des outils nouveaux, le Communisme demeure une philosophie et une pensée économique et politique de circonstance.

      Il semble que dans un premier temps cela doit être le socle de rassemblement dans une organisation qui évidemment de mon point de vue doit faire référence au Communisme : Parti Des Communistes. « Des » par leur diversité d’origine, de sexe, de cheminement… Aussi le « des » car cela ne limite pas aux Communistes encartés aujourd’hui au P.C.F. Le Français disparaît pour renforcer l’idée à la fois du combat contre le capitalisme mondialisé et pour un nouvel internationalisme ouvert sur d’autres expériences (Amérique latine, Allemagne Europe etc…) Parti parce que nous voulons le pouvoir politique constitutionnel pour le restituer au peuple.

      Deuxième phase, en même temps logique d’ensemble et dans le même mouvement, vaste débat dans ce Parti Des Communistes sur les choix de société :
      · La place de l’Homme travailleur dans la société autogestionnaire
      · L’appropriation des moyens de production et financiers
      · Quel mode développement, de consommation, d’éducation
      · Quel Monde de paix et de lutte international

      Troisième phase pour l’enrichissement du projet, toujours dans une logique d’ensemble et dans le même mouvement, mise en débat des idées communistes comme perspectives et moyens avec les acteurs du mouvement social, le monde du travail, les « exclus » et les jeunes.

      Voilà un premier canevas de ce que je pense dans la société actuelle. Evidement un des gros pavé est la réflexion sur le Communisme d’aujourd’hui qui appelle un large débat ouvert.

      DECLOSMENIL Dominique
      19/06/2007