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Royal reconnaît une "défaite", appelle à se remettre "au travail"

Publie le lundi 16 juillet 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Reconnaissant la "défaite", la présidente de la Région Poitou-Charentes appelle à examiner "avec beaucoup de clairvoyance tous les éléments refondateurs qui se sont levés" durant la récente campagne présidentielle.

égolène Royal a appelé lundi 16 juillet les socialistes à se remettre "tous au travail" en examinant "avec beaucoup de clairvoyance tous les éléments refondateurs qui se sont levés" durant la récente campagne présidentielle.
"Nous devons tous nous remettre au travail, en examinant avec beaucoup de clairvoyance tous les éléments refondateurs qui se sont levés pendant la campagne, et sur lesquels il faut continuer à travailler", a déclaré Ségolène Royal, à l’issue de la première réunion du "séminaire de travail sur l’analyse de la campagne".

"Il y a eu défaite"

Une trentaine de personnes, dont ses codirecteurs de campagne François Rebsamen et Jean-Louis Bianco, se sont réunis à huis clos autour de l’ex-candidate PS lundi matin au Palais-Bourbon, avant une séance élargie dans l’après-midi.
"J’ai beaucoup appris pendant la campagne. J’ai compris aussi mes forces et mes faiblesses. Nous ne devons pas abandonner les raisons pour lesquelles tant de gens nous ont rejoints", a poursuivi Ségolène Royal.
Pour la présidente de la Région Poitou-Charentes, "même s’il y a eu défaite, il ne faut pas renoncer à tout ce qui a fait lever ce formidable élan pendant la campagne".

"Un exercice collectif"

Du côté de la direction du PS, qui n’est pas associée à ce rendez-vous, on évoquait "une réunion de travail" qui "participe du processus de réflexion du Parti socialiste".
Deux rapports introductifs d’analyse du scrutin doivent être présentés à cette occasion. Toutefois, l’une des questions majeures de cette réunion était de savoir si l’ex-candidate prononcerait le mot "défaite", mot qu’elle a, jusqu’ici, rechigné à employer. L’eurodéputé socialiste, Benoît Hamon, a estimé, le jour-même où l’ex-candidate réunit ses proches, que le bilan de la défaite à la présidentielle devait être "d’abord un exercice collectif" des socialistes. "Je pense que ça doit être d’abord un exercice collectif qui embrasse l’ensemble des socialistes, pas simplement les courants du Parti socialiste les uns à côté des autres", a déclaré l’eurodéputé sur RMC.

"Le PS n’est pas invité"

"Le PS n’est pas invité, ce sont les amis de Ségolène Royal" qui se réunissent à l’Assemblée nationale, a-t-il fait remarquer sans autre commentaire.
"Il faut que ce travail-là puisse être versé comme une contribution à ce qui sera notre effort durant l’année qui vient, en tout cas durant l’automne, à essayer de comprendre pourquoi aujourd’hui le PS n’arrive plus à convaincre, notamment les Français les plus modestes", a-t-il jugé. Toutefois, Benoît Hamon estime que l’ex-candidate "a parfaitement intégré le fait que c’était une défaite, et une défaite assez ample" le 6 mai dernier. "Elle aussi, à sa place, essaie d’en tirer les conséquences pour elle-même, pour ses amis comme pour le Parti socialiste".

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • Toujours la dérive et le délire perso, égocentrique....

    La défaite est collective et le succès personnel,

    Les revendications ? C’est la faute à Fabius ! moi j’voulais pas

    Le SMIG à 1500 euros brut dans 5 ans ? Cette abominable mesure m’a été imposée...

    Les 35 Heures ? totalitaristes....

    L’univers Royal en rappelle un autre de royal, tout aussi centré sur une personne.

    Alors qu’il suffisait d’être moyennement de gauche pour gagner cette élection, même face à l’écureuil bronzé, tant le bilan de la droite était calamiteux, rejeté par les travailleurs en France...

    Et malgré le choix des médias...

    La démarche pipolienne a été calamiteuse, l’orientation à gauche inexistante, l’exercice délirant, l’imagination pour ne rien dire et le dire mal, prodigieuse....

    La démocratie participative fut un de ces concepts creux et mous, manipulatrice comme le sont les panels invités dans les campagnes et présentés à la télé comme de simples citoyens...

    Bref avec Royal, on a eu l’impression qu’elle s’imaginait avoir inventé le débat , ou plutôt les questions, car c’était des débats sans obligation d’en suivre les consequences, sans votes sérieux...

    La démocratie participative c’est un prodigieux recul par rapport à la démocratie.

    La démocratie participative c’est je t’ai fait venir je te passe le micro si je le veux , je t’écoute si je le veux et je suivrais ce que tu dis si je le veux. Du royalisme paternaliste (quand je vous disais qu’on en revient au royalisme...).

    La démocratie c’est le débat, le droit de défendre des positions , la structuration de ce droit à les défendre librement, et le vote dessus, qui conduit à une application théoriquement obligatoire de ce qui a été décidé collectivement ....

    Bon, ce ne fut pas royal cette campagne. Même le bilan se fait suivant des règles délirantes....et hors de toute règle démocratique et collective réelle.

    Regardez bien ce qui ce fait pour savoir qu’il faut, pile-poil, faire l’inverse si on veut une logique respectueuse de la démocratie et de la liberté.

    PS (post scritpum) : Si celui qui est parti avec le petit Bové à la recherche de sa mission peut le rapporter.....

    Copas

    • Il fut un temps jadis où dans les congrès et conférences du parti socialiste, l’on chantait avec conviction “l’internationale.”

      Derrière toutes ces pantalonnades des dirigeants de la rue Solferino, il y a une question qui n’est pas posée publiquement : pouvons-nous inventer un autre modèle social, juste, fraternel, éco-compatible, pacifiste… ? Que les éléphants fassent également leur “autocritique” au lieu de la lapider : ils seront au moins respectés car pour l’instant, ils sont pitoyables les Lang, DSK . A voir avec quel facilité bon nombre d’éléphants ont intégrer des structures gouvernementales me font penser qu’il est grand temps de chercher ailleurs qu’au PS. Pour peu que la gauche de gauche accepte de se poser cette vraie question, elle aussi.

      le petit ecureuil bronzé