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16-17 juillet 1942 Vel’d’Hiv : Rafle du Vélodrome d’Hiver (video)

Publie le lundi 16 juillet 2007 par Open-Publishing
16 commentaires

La rafle du Vélodrome d’Hiver (16-17 juillet 1942), souvent appelée rafle du Vel’d’Hiv, est la plus grande rafle de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. En juillet 1942, le régime nazi organise l’opération "Vent Printanier" : une énorme rafle de Juifs dans plusieurs pays européens.

En France, le régime de Vichy mobilise la police française pour participer à l’opération : à Paris, 9 000 policiers et gendarmes rafleront les Juifs.

L’organisation de la rafle

Les Juifs français étant normalement fichés depuis 1940 (le dernier recensement français ayant recueilli des données religieuses est celui de 1874), les autorités connaissent leur adresse ("fichier Tulard").

Les instructions du directeur de la police municipale de Paris Émile Hennequin, le 12 juillet 1942, stipulent que « 1. Les gardiens et inspecteurs, après avoir vérifié l’identité des Juifs qu’ils ont mission d’arrêter, n’ont pas à discuter les différentes observations qui peuvent être formulées par eux [...] 2. Ils n’ont pas à discuter non plus sur l’état de santé. Tout Juif à arrêter doit être conduit au Centre primaire. [...] 7. [...] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire. »

René Bousquet, le secrétaire général de la police nationale, accompagné de Darquier de Pellepoix, commissaire général aux questions juives, rencontre le 4 juillet, au siège de la Gestapo à Paris, les SS Knochen et Dannecker, général SS qui dirige la police allemande en France. Un nouvel entretien, dans les bureaux de Dannecker avenue Foch, afin d’organiser la rafle prévue pour le 13 juillet 1942, se tient le 7 juillet en compagnie de Jean Leguay, l’adjoint de Bousquet, accompagné de François, directeur de la police générale, Hennequin, directeur de la police municipale, André Tulard, en charge des questions juives à la préfecture, Garnier, sous-directeur du ravitaillement à la préfecture de la Seine, Guidot, commissaire de police à l’état-major de la police municipale et enfin Schweblin, directeur de la police aux questions juives. Le capitaine SS Dannecker déclare : « Les policiers français — malgré quelques scrupules de pure forme — n’auront qu’à exécuter les ordres ! » [1] La rafle vise les Juifs allemands, autrichiens, polonais, tchèques, russes et les indéterminés, âgés de seize à cinquante ans. Des dérogations exceptionnelles pour les femmes « dont l’état de grossesse sera très avancé » ou « nourrissant leur bébé au sein » sont prévues, mais « pour éviter toute perte de temps, ce tri ne sera pas fait au domicile mais au premier centre de rassemblement par le commissaire de la voie publique » [2]. Les nazis prévoient de faire arrêter par la police française 22 000 Juifs étrangers dans le Grand Paris, qui seront conduits à Drancy, Compiègne, Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Pour cela, « le service de M. Tulard fera parvenir à la Direction de la police municipale les fiches des Juifs à arrêter (...) Les enfants de moins de quinze ou seize ans seront confiés à l’Union générale des Israélites de France qui à son tour les placera dans des fondations. Le tri des enfants sera fait dans les centres primaires de rassemblement. » [3]

Le SS Dannecker s’entretient le 10 juillet 1942 avec Adolf Eichmann, tandis qu’une nouvelle réunion se tient le même jour au siège du Commissariat général aux questions juives (CGQJ) en compagnie des SS Dannecker, Röthke, Ernst Heinrichsohn, et de Jean Leguay, Gallien, adjoint de Darquier de Pellepoix (chef du CGQJ), quelques cadres de la préfecture de police ainsi que des représentants de la SNCF et de l’Assistance publique.

Finalement, un peu de retard est pris. Les autorités allemandes évitent d’ordonner la rafle pour le 14 juillet, bien que la fête nationale ne soit pas célébrée en zone occupée, ils craignent une réaction de la population civile. Celle-ci a donc lieu le lendemain soir.

La rafle

Le 16 juillet 1942, à 4 heures du matin, 12 884 Juifs sont arrêtés (4 051 enfants, 5 802 femmes et 3 031 hommes). Un nombre indéterminé, prévenu par la Résistance ou bénéficiant du manque de zèle de certains policiers, parvient à échapper à la rafle. Les conditions sont très dures : les personnes arrêtées ne peuvent prendre avec elles qu’une couverture, un pull, une paire de chaussure et deux chemises. De plus les familles sont séparées ; la plupart ne seront plus jamais réunies.

Après leur arrestation, une partie des Juifs sont emmenés par autobus dans le camp de Drancy (au nord de Paris). Une autre partie est envoyée vers le Vélodrome d’hiver (situé dans le XVe arrondissement), qui sert de prison provisoire (cela avait déjà été le cas lors d’une rafle à l’été 1941). Ce sont donc environ 7 000 personnes qui devront survivre pendant cinq jours, sans nourriture et avec un seul point d’eau. Ceux qui tentent de s’enfuir sont tués sur le champ. Une centaine de prisonniers se suicident. Les prisonniers seront conduits dans les camps de Drancy, Beaune-la-Rolande (dans le département de Loiret) et Pithiviers, avant d’être déportés vers les camps d’extermination allemands.

Cette rafle représente à elle seule plus du quart des 42 000 Français juifs envoyés à Auschwitz en 1942, dont seuls 811 reviendront chez eux après la fin de la guerre. En 1979, Jean Leguay, le représentant du secrétaire général de la police nationale, René Bousquet, en zone occupée, est inculpé pour son implication dans l’organisation de la rafle, mais il meurt avant d’être jugé.

Mémoire de la rafle

Le 16 juillet 1995, le président Jacques Chirac a reconnu la responsabilité de la France dans la rafle et dans la Shoah.[4] Il a notamment déclaré :

« Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’Etat français. Il y a cinquante-trois ans, le 16 juillet 1942, 450 policiers et gendarmes français, sous l’autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. Ce jour-là, dans la capitale et en région parisienne, près de dix mille hommes, femmes et enfants juifs furent arrêtés à leur domicile, au petit matin, et rassemblés dans les commissariats de police.
(...)

La France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rafle_...

Messages

  • DANS L’IMMEUBLE DU 4° ARRdt

    où ma famille demeurait vivait une famille juive.

    et nous avions comme voisin de pallier un policier.

    Celui-ci est allé prévenir nos voisins juifs que le 4° arrdt

    allait être "ratissé" la semaine suivante et qu’ils devaient s’enfuir

    Ils n’ont pas bougé...

    Et se sont fait arrêter vers 5 heures du matin.

    Aucun n’est revenu

    Michèle

  • Un livre témoignant de cet épisode douloureux est paru chez France loisirs :

    EVADE DU VEL D’HIV

    Auteurs : Gabriel Wachman et Daniel Goldenberg

    Le récit sobre nous fait revivre ou découvrir ces terribles moments et certains détails nous font étrangement penser à certains aspects de la politique actuelle.

    Ces évènements inspireraient- ils encore des mélancoliques de cette époque ?

    Caroléone

  • Cette bie n triste commémoration me permet de revenir à un sujet d’actualité et qui court dans le discours de Sarkozy depuis des mois, c’est son "aversion" déclarée pour la "repentance" ( sa "non repentance" en fait, qu’il théorise).

    Or, il se trouve en effet que "la repentance " n’est pas "le repentir"...

    Puisqu’on parlait des mots dans un autre commentaire, ça me semble important de bien cerner ce que tout cela signifie dans la bouche de NS...

    Estc-ce que reconnaître ses erreurs et les analyser, c’est de la repentance ? ou même du repentir ? Est-ce que la repentance c’est une forme de "haine de soi" ???? Où va-t-on avec ce genre d’arguments ?

    La Louve


    Le nouveau président de la République Nicolas Sarkozy a souvent utilisé ce terme, au cours de la campagne de 2007. Le dimanche 6 mai 2007, soir du 2ème tour de l’élection présidentielle, il prononce cette phrase : "Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres."

    ou encore, très récemment...

    "Le chef de l’État a rencontré son homologue Abdelaziz Bouteflika, hier à Alger, puis s’est rendu à Tunis.

    NE PAS FAIRE des questions de mémoire un obstacle à la relance des relations. Après la querelle sur le « rôle positif » de la colonisation et l’enlisement du traité d’amitié, le moment est désormais au pragmatisme. C’est dans cette optique que Nicolas Sarkozy a fait hier une visite de quelques heures en Algérie, à son rythme de marathonien. Accueilli à l’aéroport d’Alger par Abdelaziz Bouteflika, le président de la République et son hôte se sont rendus à Zéralda, sur la côte ouest de la capitale, pour un entretien suivi d’un déjeuner auquel participaient également le ministre des Affairtes étrangères, Bernard Kouchner et le secrétaire d’État aux droits de l’homme, Rama Yade.

    « Je n’ai pas connu la guerre d’Algérie, je ne suis pas de cette génération sur laquelle l’histoire pèse lourdement et je veux me tourner résolument vers l’avenir », a dit Nicolas Sarkozy à l’issue de sa discussion avec le président algérien. Un peu en retrait, pâle et immobile, Abdelaziz Bouteflika n’a pas prononcé une parole. Le président français a annoncé qu’il reviendrait en novembre, pour une visite d’État.

    Foin de repentance, place au concret. « Je suis pour une reconnaissance des faits, pas pour le repentir qui est une notion religieuse qui n’a pas sa place dans les relations d’État à État », a souligné le président français dans une interview au quotidien El Watan. « Les Algériens ont beaucoup souffert, je respecte cette souffrance, mais il y a eu aussi beaucoup de souffrance de l’autre côté et il faut la respecter », a-t-il ajouté, hier, devant les journalistes. Certes, poursuivait-il dans El Watan, « le travail de mémoire doit continuer, mais dans la dignité et l’objectivité, à l’abri des polémiques et des tentatives d’instrumentalisation ». Selon lui, « si on veut réinterpréter l’histoire, cela aboutira à de nouveaux malentendus ».

    Le défi de l’Union méditerranéenne

    Exit aussi le « traité d’amitié », évoqué lors de la visite de Jacques Chirac, en mars 2003. « Je n’ai jamais pensé qu’un traité était une solution. L’amitié se nourrit davantage de projets, d’actions que de traités et de discours », a dit le président de la République. Premier partenaire économique de la France en Afrique, l’Algérie est une puissance régionale sur laquelle il faut miser, estime-t-on à Paris.

    « Nous voulons donner du contenu à notre relation », a répété le président français, en citant l’énergie, les transports et l’agroalimentaire. « Les entreprises françaises sont prêtes à investir massivement », a-t-il assuré. De leur côté, les États-Unis, la Chine poussent activement leurs pions dans ce pays riche en ressources énergétiques. « Nous sommes complémentaires : la France dispose de la technologie nucléaire alors que l’Algérie commence à penser à l’après-pétrole », estime pour sa part Nicolas Sarkozy. Il plaide pour un rapprochement entre GDF, mais aussi Suez et Total et la compagnie nationale algérienne Sonatrach. Il fait miroiter une coopération dans le nucléaire civil. Dans ce domaine, des propositions seront faites en novembre. Les Américains sont, là encore, en embuscade. Pour avancer, Areva a dépêché sur place « son » diplomate, François Scheer, ex-secrétaire général du Quai d’Orsay reconverti dans les rangs du groupe français.

    Reste le défi de l’Union méditerranéenne. Un projet « extrêmement fort pour la paix et le développement autour de la Méditerranée, comme les Européens l’ont fait il y a cinquante ans », a insisté Sarkozy, affirmant qu’il « ne s’agit pas d’une idée française, mais des peuples de la Méditerranée ». Cette Union aux contours encore flous ne se substituera pas aux autres processus de concertation, dont Euromed et le groupe « 5 + 5 » (réunissant cinq pays de l’Europe méridionale et ceux du Grand Maghreb, NDLR), a assuré le chef de l’État."

    Source :
    http://www.lefigaro.fr/internationa...

    et encore :

    "Nicolas Sarkozy a ironisé dimanche sur les déclarations de Ségolène Royal sur La Marseillaise et le drapeau français, demandant au parti de la candidate, qui l’a "dépassé" sur l’identité nationale, "d’arrêter avec la repentance".

    "Est-il anormal qu’un candidat à la présidence de la République française parle aux Français de la France ?" s’est interrogé le candidat UMP au "Grand rendez-vous" Europe1/TV5 Monde/Le Parisien. "J’ai juste un petit effort à demander aux socialistes. S’il veulent bien me rejoindre sur l’identité nationale, et je m’en réjouis, je leur demande de bien vouloir arrêter avec la repentance qui va de paire avec l’identité de la Nation", a-t-il ajouté. "Le système colonial est injuste mais de dire que tous les Français qui ont été en Algérie ont été des exploiteurs, c’est faux".

    "Traité simplifié"

    Abordant le sujet de l’Europe, Nicolas Sarkozy a estimé, à l’occasion des 50 ans du Traité de Rome, qu’il fallait donner à l’Europe "un nouvel élan et de nouveaux projets" pour "la remettre dans le coeur de ses citoyens". Commentant l’engagement pris à Berlin par les 27 membres de l’Union européenne de "remédier à l’urgence institutionnelle avant les élections européennes de 2009", Nicolas Sarkozy affirme : "C’est un engagement très fort qu’il faudra tenir mais c’est aussi une grande promesse pour l’avenir, car c’est seulement en donnant à la construction européenne un nouvel élan et de nouveaux projets que nous pourrons relancer l’Europe et la remettre dans le coeur de ses citoyens".

    "Cette Europe, qui a su grandir dans le respect des identités nationales, est notre horizon et notre destin. C’est ensemble que nous pourrons relever les grands défis du XXIè siècle", estime-t-il. S’il est élu, Nicolas Sarkozy soumettra cet été au Parlement un "traité simplifié" sur l’Europe."

    Source :
    http://tf1.lci.fr/infos/elections-2...

  • À CE PROPOS...

    ... lisez et faites lire "Elle s’appelait Sarah" de Tatiana de Rosnay aux éditions Héloïse d’Ormesson... C’est un très beau livre, très pédagogique, sur cette abominable raffle du Vél d’Hiv du 16 juillet 1942 et sur le devoir de mémoire.

    Ciao et fraternité,

    NOSE

  • Il ne semble pas que le "devoir de mémoire" soit de rigueur pour les millions de victimes du colonialisme fr&nçais ! Pourquoi ?

    • Parce que le caoutchouc du sud vietnam, c’était Michelin, la Banque d’Iindochine c’était Giscard, ( lire à ce sujet " Le traffic des piastres " du capitaine Jacques Despuech ), les charbonnages du Tonkin, les mines de Hon Gay, c’étaient des BOITES PRIVEES FRANCAISES dont certains actionnaires de l’époque sont encore en 2007 du domaine de l’actualité. Tu veux un nom ? Giscard, l’ancien président, et " inventeur " de la constitution européenne : sa famille était un des plus gros actionnaires de la Banque d’Indochine et après le " regrettable incident " de Dien Bien Phu, la Banque d’Indochine s’allie à la Banque de Suez, ( celle du canal nationalisé par Nasser en 1956 nationnalisation qui provoqua l’expédition que certains appelèrent " opération Mon Zeb ) et devient la Banque d’Indochine et de Suez, dite Indosuez qui finira après quelques soubresauts par etre rachetée par la Banque des Pays Bas qui fusionnera avec la Banque Nationale de Paris pour s’appeler BNP Paribas. Et que crois tu qu’est devenu notre Giscard national là-dedans ? Je te répondrai " Devine ? ". Tiens un détail " amusant " : en 74 Giscard se fait élire comme candidat du " changement ". La formule du changement dans la continuité ( à moins que ça ne soit l’inverse ) c’est lui. Alors, quand la télé a filmé Sarko en train de lui rendre visite dans son patelin du Puy de Dome, sur le moment j’ai continué à roupiller devant la télé. Quand il nous a sorti le coup de la " rupture ", j’ai pigé qu’il avait été se rencarder chez " l’Ex ", et qu’ils nous ont refait le coup de 74, en changeant le vocabulaire quand meme. Alors, quant au devoir de mémoire envers les victimes du colonialisme, tu peux toujours compter sur eux. Fraternellement. VSB.

    • J’AIME BIEN...

      ... tes réponses VSB ! Mais en ce qui me concerne, je voudrais dire que dénoncer la Raffle du Vél d’Hiv n’est pas réductible à faire silence sur le colonialisme et toutes les saloperies qui se sont passées autour de çà... et je sais que tu es d’accord avec moi là-dessus.

      Je suis pour qu’on se souvienne de la Raffle, parce que c’est en ce moment l’anniversaire de ce moment tragique et inhumain. Qu’il faut savoir pour empêcher que çà recommence... C’est aussi pour çà que nous avons RESF aujourd’hui pour empêcher les raffles d’enfants de sans papier ; que nous avons le GISTI etc. pour empêcher les raffles de sans papiers, etc.

      Nous avons également le devoir, en toutes occasions tout au long de l’année, de faire la lumière et de dénoncer la traite des noirs, et tout ce que vous savez, comme d’ailleurs tout ce que nous ne savons pas encore et que nous devons rechercher pour savoir, dans tous les épisodes de la colonisation/décolonisation !

      Ciao et fraternité,

      NOSE

    • Salut l’ami, j’ai quelques petites vérifs à faire sur ce que j’ai écrit plus haut, mais dans l’ensemble c’est correct. Je suis en train de ruminer ce qu’on disait avec Maguy à propos de dictature, de guerre des mots, et autres sujets, ça ne fait pas de mal de préciser sa pensée. J’ai vu la gueulante de la Louve, dans le fond, y a peut-etre espoir, et puis te casse pas le bol pour " V ", s’il dit des choses interressantes, ça peut etre repris, sinon, tu peux suivre le conseil de Maguy. Moi, ça ne me gene pas d’argumenter sur des faits, tout mot qui sgnifie un jugement de valeur me laisse indifférent, c’est peut etre que je prends de l’age. Pour ce qui est des " bleus ", d’après ce qu’en disent les flics qui on VRAIMENT résisté, ils n’étaient pas plus de 5/100, et là encore, il faut lire ou relire Marx et Lénine sur l’Etat et son appareil de coercition comme instrument de domination d’une classe. Bon, j’arrete, je reprendrai mes divagations à une autre moment. Fraternellement. VSB.

  • le détail qui tue ...

    cause de la déportation : EN SURNOMBRE DANS L’ECONOMIE !!!

    • Surnombre ?Trop facile la vérité est que :avons-nous déjà vu des morts réclamer leur biens ? Non ! C’est aussi et surtout à ça que servit l’épuration Juive.

      Les 16 et 17 juillet 1942 9000 policiers et gendarmes vont faire le travail des nazis sans que la police allemande n’ait à intervenir...et depuis la police n’a pas changé elle s’est adapté et est toujours sous la protection du fameux "on a des ordres" Demandez aux familles que l’on renvoit en charters... demandez !

      François Pellarin.

  • Compte tenu du nombre important des membres des familles de mes parents figurant sur le mur de la mémoire, je proteste vivement contre le terme de simagrées employé à propos de la position de Chirac en Juillet 1995. C’était la 1ère fois que la France, à travers son Chef d’Etat reconnaissait sa responsabilité dans l’arrestation et la déportation de 76 000 Juifs vivant en France.
    Certes, il faut se souvenir de la "rafle du Vel d’Hiv", mais ne pas oublier que le 1er convoi, parti de Compiègne pour Auschwitz en MARS 1942 emportait vers la mort un grand nombre de personnes arrêtées dès Mai 1941 - dont l’un de mes grands-pères. N’oubliez pas non plus la rafle de fin Juillet 1944 (le débarquement avait eu lieu plus d’un mois avant !) dans les foyers d’enfants juifs de la région parisienne, dont celui de Saint-Maur-des-Fossés, conduisant aux chambres à gaz des centaines d’enfants déjà orphelins, souvent des fratries entières.

    • Quel dommage, qu’il aît fallu attendre juillet 1995, pour que l’intéressé fasse entendre sa belle voix... 1995, c’est-à-dire et comme par hasard : le moment précis, où à la faveur du départ de Mitterrand, et des pseudo-révélations sur les rapports Mitterrand-Bousquet, il y avait (du moins, les RPR l’espèraient) un paquet de voix à fidéliser, du côté de ce qu’il est convenu d’appeler la communauté juive...