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A propos du nouveau parti de la gauche radicale... (vidéo)

Publie le vendredi 31 août 2007 par Open-Publishing
20 commentaires

Intervention d’Olivier Besancenot, lors de l’université d’été 2007 de la LCR

http://www.radio-rouge.org/

Messages

  • Les perspectives politiques, sociales et économiques ne sont pas très concrètes.

    Sur quelle base programmatique on fonde un nouveau parti à gauche de la gauche ?

    Mais d’abord, quelles perspectives pour le PS ?
    A-t-il de l’avenir ? va-t-il évolué ? Pour des millions de travailleurs, le PS représente l’arme immédiatemment à disposition et la plus forte pour battre la droite.
    Faut-il se positionner par rapport à ce fait ?

    Est-il question d’expliquer et de proposer le socialisation des moyens de production (c’est à dire le socialisme, l’économie propriété publique soumise à la gestion démocratique du salariat) à la masse de la population ou bien il s’agit une resucée d’un réformisme radical anti-libéral ?

    Dans l’intervention, sur le même ton du début à la fin quelque soit la gravité du sujet, de l’icone Besancenot, je n’ai rien vu de tout ça.

    • Ouais ba bon, le PS n’est compris par les travailleurs que comme un moyen de voter autre chose que pour les partis plus à droite ; les travailleurs n’ont aucun poids dans le PS, ils y sont minoritaires, et n’ont aucune influence politique dedans, aucun lien organique ne les y tient. Et depuis un moment.

      Le PS n’est pas (plus ? ) un parti qui organise les travailleurs, leur transmet une culture, ... Ils ne font aucun travail en ce sens. Il faut bien que ce travail soit quand même fait.

      Il est généreux avec le PS sur les militants, moi ça fait plusieurs dizaines d’années que je n’ai vu un militant socialiste agissant comme tel parmi les travailleurs de mon entreprise (honnêtement je n’en ai jamais vu sauf une parmi une parmi les hauts cadres, une gauche caviar mais hard avec les travailleurs).
      Le PS n’a plus qu’un lien électoral avec les travailleurs, le même type de lien d’ailleurs qu’un Parti Démocrate à l’américaine dont le PS ne se distingue plus si on écarte quelques discours lyriques de plus en plus fumeux sur les inégalités.

      Il a raison quand il diagnostique le vide existant en France (accessoirement quelques grands mouvements de grève et même différents types de scrutins ont montré indirectement la persistance et l’ampleur de ces espaces) que le PS n’organise pas, que le PCF n’organise plus, que les petits groupes révolutionnaires ne remplissent pas .

      Ce discours à vocation interne, adressé probablement à des militants récents à la LCR pour l’essentiel, a vocation à essayer de convaincre de ce que pourrait être un parti de travailleurs dans ses fonctionnements concrets à la différence du fonctionnement de la LCR. Il s’adresse là à des gens qui sont convaincus d’être des révolutionnaires. Il ne peut tout embrasser, il faudrait pour cela 8 heures de discours comme Castro.....

      Très intéressant il a mis le doigt sur leur responsabilité.

      Mais ce discours, nous sommes nombreux à le partager, des dizaines de milliers de communistes, ou qui sont communistes sans se parer de ce titre, encartés ou pas, du PCF aux Anars, de LO à la LCR, de nombreux syndicalistes.

      Ce discours n’a donc rien d’exceptionnel, même si dit avec de grandes qualités d’orateur, il est même surprenant qu’il n’ait pas été entendu plus tôt et par bien d’autres voix également.

      Copas

  • Beaucoup de propos incantatoires et bien peu de propositions concrètes...
    il me semble que c’est à partir d’un projet politique que peut se construire la structure politique.

    Le matraquage médiatique de SARKOSY ne doit pas nous impressionner. Signe de force ou fragilité ?
    L’objectif immédiat est de provoquer les premières ripostes au Sarkozysme et le reste viendra plus facilement. Bon courage à tous.
    GB

    • a gauche du ps (france) et a gauche du SPD (allemagne) il n´y a la place que pour un parti ; pourquoi ne pas faire AVANCER ensemble le parti de la gauche europeenne ( DANS TOUTE L´EUROPE UN SEUL PARTI A GAUCHE) qui est deja commence , salut jf dieux (encarte die linke tendance anarcho-coco) CAD pour la france la question n´est pas si on est radical ou reformiste, mais si on est pour ou contre le capitalisme. DONC LO LCR PCF ; ECOLOS DE GAUCHE ; PS DE GAUCHE ;ETRE AU MOINS ANTILIBERAL ; ETC... DOIVENT SE METTRE DANS LA GAUCHE (ce qu´on a fait en allemagne ; ce n´est pas fini) [bien sur nous avons des plattes-formes]

    • Ne créons pas un "Die Linke" français, ce serait un nouveau parti réformiste comme en Allemagne prêt à toutes les alliances alors NEIN DANKE. Un parti anticapitaliste OUI !

  • Très bonne idée ce parti anticapitaliste. Bravo, j’adhère ! J’espère que les militants communistes seront nombreux à rejoindre ce nouveau parti !

  • D’accord avec Copas sur les grandes qualités d’orateur du petit facteur (ms ça, on le savait déjà) .
    Quant au fond , rien appris de plus ...que le stalinisme a été un échec, on le sait, qu’il faille se rassembler , qu’il faille une alternative au capitalisme , oui , c’est ce qu’on souhaite , tous et toutes , militants ou sympathisants communistes ...la question est plutôt comment ?? pourquoi faire ?? Quel programme ?? Quel mode de fonctionnement (OB et Alain Krivine en leaders ??) ?? Bref, sur tout cela , je n’ai pas appris grand chose ...

    Marjo

    • Le fond du probléme c’est que c’est un appel "large", a toutes les énergies anticapitalistes (c’est a dire vraiments capables de s’attaquer aux fondements du capitalisme, et pas seulement a leurs conséquences) Donc soit on fait des propositions précises (et on nous reproche de tout boucler d’avance) soit on laisse (comme c’est le cas actuelement) beaucoup de place a l’élaboration "par la base" Quand a la place de krivine et besancenot, l’un est deja en préretraite, l’autre est un porte parole, mais a toujours dit qu’il ne pensait pas faire ça eternelement (cela dit, le remplacer par bové me semble pas forcément une bonne idée, cela dit c’est mon idée personnelle et je ne veux pas l’imposer a personne

      Marc LCR

    • cela dit, le remplacer par bové me semble pas forcément une bonne idée,

      quelqu’un a eu cette idée sur ce fil ?

    • J’espere bien que non ! Sinon, personnelement je serais assez pour des portes paroles multiples (c’est d’ailleurs le cas à la lcr, ou on a trois portes paroles officiels et un porte parole officieux) représentant grosso modo tout l’arc en ciel de l’anticapitalisme (à partir du moment ou on est bien d’accord sur la rupture nécessaire avec l’ordre bourgeois en particulier dans le cadre de l’intégration dans des executifs locaux par exemple) Mais je ne voudrais pas que la lcr impose ses solutions a l’ensemble des anticapitalistes (qui ne sont pas tous a la lcr, loin de la et heureusement)

      Marc LCR

    • J’espere bien que non !

      personne n’a parlé de José ici... avec tout le respect etc. :

      ou :

      http://lescarabee.com/IMG/mp3/Les_Bons_et_les_Boves.mp3

      WALLÉ JosÉ :)

    • Ce ne sont pas les porte-paroles qui comptent, si prestigieux et habiles qu’ils soient. L’habileté ne permet pas quand il pleut de plus en plus fort de passer entre les gouttes d’un orage.

      J’aime bien écouter Besancenot, mais plus encore ce qui importe ce sont les projets politiques et organisationnels qui attirent attention, dans quelle analyse de la société ils se conçoivent.

      Les tribuns OK. Mais ce qui compte c’est le contenu.

      Le problème est effectivement pour un aspect , la question d’un parti de travailleurs, ce qu’on veut. Il y a un vide organisationnel qui existe en France. Le PCF ne le remplit plus , le PS ne l’a jamais fait et en + ces derniers temps il n’a plus de liens autres qu’électoraux avec les travailleurs et les petits partis de révolutionnaires ne le remplissent pas.

      Il s’agit donc de d’essayer d’aller vers une organisation qui aide à l’éducation politique, qui aide à ce que se forge une conscience des travailleurs, qui aide les travailleurs à résister et conquérir. A condition que ceux-ci considèrent cette organisation comme la leur, qu’ils y soient chez eux, qu’ils la dirigent.

      Construire l’organisation du XXIeme siècle, une organisation complètement indépendante des interets du capitalisme.

      En fait, quand on écoute les débats dans le PCF il y a pratiquement le même problème et les mêmes interrogations chez beaucoup, posés différemment (l’histoire n’est pas la même) mais...

      Quand on lève les yeux du guidon, chez nos amis italiens il y a également de fortes interrogations également sur la façon de s’organiser, bien qu’il existe apparemment chez eux une culture de l’espace communiste plus puissante qu’ici et plus ouverte.

      Poser la question de porte-paroles est surprenant ..... Bové ? Ce qui importe c’est la capacité de ceux qui se sont rassemblés autour de sa candidature de ne pas faire une organisation qui, en quelques mois, fasse tout l’itinéraire du PS en 3 mois, un parti où ce ne sont pas les leaders "naturels" qui l’emportent. Ca c’est leur problème. Ils doivent le résoudre pour montrer de quelle autogestion ils se chauffent et pour voir si ils pensent ou pas qu’un parti de travailleurs est nécessaire (je caricature). De la même façon, si beaucoup de luttes sont justes, toutes ne se valent pas et il y a une hiérarchie à opérer. Renforcer les luttes des travailleurs en ayant un parti adapté à cela et adapté à eux, est important.

      Copas

    • Oui, tu as globalement raison ! Si je parle du "porte parole", c’est qu’on discute (a juste titre selon moi) du poids global du "porte parole" dans l’élaboration du projet ! Et il y a de ce point de vue le regard "extérieur" (qui assimile la lcr à Olivier) et le regard intérieur (qui assimile la lcr aux réunions hebdomadaires, au militantisme, aux diffs, a l’élaboration de textes, etc)

      Evidemment, le plus important est bien l’élaboration d’un projet politique commun, largement au dela du vécu des organisations C’est a cela que OB et la direction de la ligue se sont dit disponibles. Il faut dépasser tout une série de choses mortes qui pésent des tonnes. La ausssi, il est difficile de trancher entre le fait que la ligue, a l’initiative, "bétonne" tout ça en donnant des réponses toutes faites (ce qui ne ménera a rien, parce que personne ne les suivra) et une situation ou cela se terminerait par une cacophonie digne de Babel...

      Maintenant ce n’est pas uniquement sur de la parlote que ça va se régler, mais aussi sur l’urgence d’une riposte efficace contre les attaques de plus en plus sévéres faites par le nain 1° contre nos intérets de classe

    • la droite (fr ou Allemagne) est malheureusement moins bete que nous. eux ils n´ont qu´un parti UMP ou CDU. mais nous (a gauche du ps bien entendu ; CAR ON DOIT ÊTRE CONTRE LE CAPITALISME) on se divise, certains pensent que nous sommes en 1967 ! Enfin les gauchistes je les connais , vivant avant en france (pcf) ou en allemagne. ENFIN ON DEVRA ENCORE PLEURER. TANT QUE NOUS AURONS 1 000 GROUPES , on sera toujours DETRUIT ! ENFIN QUAND LA GAUCHE EUROPEENNE SE REVEILLERA LES POULES AURONT DES DENTS..... alors continuons a nous diviser. Bien sur la question est de ou a ou peut on se rassembler : ici on a decider jusqu´aux gens qui sont antiliberaux. jf dieux die linke

    • UN PARTI DE PLUS AU LIEU DE SE FONDER DANS LE PARTI DE LA GAUCHE EUROPEENNE. il serait mieux qu´on arrete de se separer et de mettre ensemble ce qui est au moins antiliberal. jf dieux die linke

  • Formidable orateur ! 100 % d’accord avec lui. Mais que n’a-t-il tenu ces harangues avant, avant que sa propre organisation, la (majorité de ) LCR, ait tout fait pour faire exploser en plein vol le début de constitution d’un mouvement unitaire via les Collectifs anti-libéraux, pour faire cavalier seul, sous prétexte que le PC ceci, et que le vocable "anti-libéral" cela. Prétextes , parce que ces contradictions insurmontables pour la LCR auraient pu être facilement dépassées par le débat et avec un peu moins de sectarisme. Dommage, car c’est le projet de la LCR de nouveau parti qui du coup perd de sa crédibilité.

    • Le fond du probléme c’est que la lcr est pour une stratégie de rupture à l’égard du ps comme de façon générale avec tout ce qui peut représenter la gestion "consciencieuse" des affaires du capital. On voit bien a l’heure du "comité de coordination" que ce n’est pas qu’un réve... Et je pense de toute façon que cette exigence d’une rupture DANS LES FAITS avec le social libéralisme touche largement plus que les mititant de la lcr ou ceux qui sont touché par nous... La direction du pcf elle, n’est pas du tout sur la meme longueur d’onde (contrairement a nombre de militants de base du pcf que nous connaissons bien, et qui ont un tout autre avis... Pour nous, la question des alliances, et la question des pratiques dans les exécutifs (nous n’avons jamais approuvé une seule pratique condamnable d’une majorité "de gauche", que ce soit des subventions iniques aux patrons a Toulouse ou la police municipale (a ivry ou vitry, je ne me souviens pas de la ville concernée)

      Bref, est ce qu’on est pour la constitution d’une force "de compromis" ou de rupture Nous privilégions de beaucoup la seconde possibilité

      Marc LCR

    • @ Marc de la LCR
      de 90**214**

      A l’instar de lutte Ouvrière ou de tout autre organisation se disant anti-capitaliste révolutionnaire (il n’en reste guère en France), la LCR a été, est et sera toujours pour une "stratégie de rupture", sauf à se renier. Du coup, le fond de son problème n’est pas la stratégie de rupture, qui la définit, mais celle du (des) compromis (ce qui ne veut dire ni "alliances de aprti à parti" ni "compromissions"). Et le compromis c’est un autre "cambouis" bien plus dégueulasse à malaxer que le splendide et flamboyant isolement de la "rupture" (vocable très en vogue ces temps-ci...), fût-il gagné au prix d’une abnégation et d’un courage politiques historiques indéniables. La majorité de la direction de la LCR n’a pas voulu prendre le risque de l’affrontement au sein du mouvement des collectifs qu’elle a contribué à faire émerger en 2005 lors de la campagne référendaire du NON au TCE. Affrontement notamment, et entre autres, avec la direction du PC, en se retirant, ce qu’elle nomme "rupture", ni celui d’une éventuelle dilution dans un mouvement "unitaire" de collectifs, certes non unifié, disparâtre, éclaté, divisé mais pouvant peut-être préfigurer le début d’un processus de construction d’une sorte de "front ... unique de masse". Aussi, on sourit un peu, quand on entend à présent Besancenot dire que la LCR est maintenant prête à "tendre la main" à tous dans le cadre de ce nouveau parti qu’elle décrète. Oui, bien sûr, pas sectaire la LCR, dès lors qu’elle a l’initiative, garde la main et le contrôle...