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Manu Chao a embrasé la Maison de la Radio à l’occasion d’un concert unique. On ne le reverra plus avant l’an prochain (audio + videos)

Publie le dimanche 30 septembre 2007 par Open-Publishing
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JT 12-13 F3 du 30/09/07

Manu Chao passe par Paris

de François Bourboulon

Alors que La radiolina, son nouvel album sorti le 3 septembre, cotoie ceux de James Blunt ou Amy Winehouse en tête des ventes en Europe (source Billboard), Manu Chao a réalisé un bref passage sur scène en France, à l’occasion d’un concert diffusé en direct sur France Inter samedi soir. Quelque 1000 privilégiés avaient envahi la très sérieuse salle Olivier Messiaen de la Maison de la radio pour assister à l’unique prestation scénique de Manu Chao cette année (à l’exception d’un concert sur Canal Plus et d’un apparition pour le vingtième anniversaire de Ouï FM).

Qui dit concert radiodiffusé dit exercice assez encadré. Chao et son groupe, Radio Membra, n’avaient qu’une grosse heure pour emballer l’affaire. C’est évidemment plus qu’il n’en faut à ces six musiciens pour faire chavirer n’importe quelle salle, même la plus inattendue. Dans une prestation sans temps mort, ni disgressions : une dizaine de morceaux, un bref rappel, pas de bla-bla et à 22h18 (en radio, on compte à la minute près), Bernard Chérèze, le directeur de la musique venait clore la soirée et remercier les musiciens… sous les sifflets du public qui en aurait bien repris une dose.

Après une vingtaine de dates aux Etats-Unis et au Canada, et avant de partir écumer l’Europe, en commençant par Londres, Manu Chao avait à cœur de marquer son passage en France, où on ne le verra plus avant l’année prochaine. Avec un mix assez détonnant et très efficace de nouveaux morceaux tirés de La radiolina (mais pas de Raining in paradise), d’anciens morceaux retravaillés (dont un La Primavera décoiffant) et d’adaptions très personnelles de classiques du floklore latino en y injectant du reggae ou du punk (La vida es un tombola, etc). C’est d’ailleurs dans ce dernier exercice que Chao et sa bande étonnent le plus. Ils offrent par exemple une incroyable nouvelle vie à Volver volver, l’une des plus célèbres ritournelles d’Amérique latine.

Chao et sa bande (guitare, basse, batterie, percussions et claviers, tout le monde participant allègrement aux chœurs) se déchaînent comme d’habitude, avec une maestria qui rappelle à ceux qui ont eu la chance des le voir en leur temps, le Clash de la grande époque. Et pas seulement parce que le jeu de scène des trois de devant n’est pas sans rappeler celui du trio Jones-Strummer-Simonon. Pour les Clash, plus d’espoir. Pour Manu Chao, il faudra encore attendre de longs mois.

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