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Quant-au terme liquidateur

Publie le vendredi 5 octobre 2007 par Open-Publishing
5 commentaires

de Le Renard Rouge

Si le terme liquidateur déplait à certains, personne ne les accuse du terme liquidités (financières ?) ils le font gratuitement, je l’affirme, j’en suis certain !

Alors que le terme le plus approprié me semble liquéfaction, désignant à la fois le groupe constitué et la perte de substance : le changement d’état de la matière.

Salut Fraternel.

Messages

    • Il s’agit encore d’un soit disant "identitaire" qui ne veut pas que l’on se fasse enterrer en catimini par des renovateurs alchimistes qui souhaitent pour des raisons non avouées franchement , transformer le trésor du parti (ses militants) en soldats de plomb du ps ou en un groupuscule d’agités du bocal ! Le saturnisme ne nous convenant pas, on fait de la prévention typographique !

      boris

    • Dans le débat sur l’avenir du PCF, certains placés en position d’élus, évoquent l’idée d’une disparition programmée du parti ou sa dissolution dans un rassemblement de gauche, certains évoquent même d’en finir avec le nom de communiste !!

      Or, ce sont les mêmes qui depuis 25 ans, en position de pouvoir, nous ont conduit , de renoncement en renoncement, d’accord électoral en accord électoral, de compromis en compromissions, à une chute électorale du PCF, ce sont encore les mêmes qui au mépris de la démocratie interne ont fait disparaître le symbole des deux outils des travailleurs humbles qui marquait notre drapeau, sans vote. Leur résignation ne les a même pas conduit à en faire adopter un autre par congrès, notre parti n’a comme logo que ses trois initiales, pauvre communication . Aujourd’hui, ils diagnostiquent notre fin comme inéluctable......

      Nous voulons faire le pari inverse à la résignation, celui d’une réaffirmation de notre idéal, parce que c’est ce dont les travailleurs, du privé comme du public, ont besoin, hier comme aujourd’hui.

      Nous voulons réaffirmer notre identité de communistes, nous voulons en finir avec les renoncements, nous voulons réaffirmer notre engagement dans la lutte des classes, son explicitation, et la défense systématique des classes opprimées, la résistance à la classe dominante dont l’unique but est l’accumulation des biens dans une minorité de mains.

      Nous aspirons à une société sans classe, le socialisme, en rupture avec le capitalisme, nous luttons pour le dépassement de cette société d’exploitation qui met les travailleurs en concurrence en délocalisant les entreprises, cassant sans pudeur l’outil de travail, les droits sociaux, les services publics, notre patrimoine commun.

      Nous ne voulons pas nous dissoudre dans un rassemblement où on utiliserait nos forces pour nous voir condamnés à être les porteurs d’eau de tous les arrivismes, de tous les carriérismes.

      Après l’expérience du programme commun et ses désillusions, les sanctions successives infligées par le peuple dans les scrutins qui ont suivi, puis l’expérience toute aussi décevante du rassemblement antilibéral, où tous les égos de quelques personnalités imbues de pouvoir auraient voulu au mépris des votes s’imposer à ceux qui n’auraient été que colleurs d’affiches, distributeurs de tracts, manne financière de nos contributions, mais interdits d’expression, en fait, la piétaille qui obéit aux ordres, interdits de parole parce que communistes.

      Alors, si nous savons bien que des accords électoraux sont nécessaires, nous pensons qu’il est temps de nous affirmer, qu’on ne négocie bien qu’en position de force, et non en exhibant nos faiblesses et nos renoncements, que le parti ne doit pas se contenter d’observer l’élection suivante sans une visée plus longue.

      Il est temps de réaffirmer ce que d’autres partis communistes dans le monde ont fait avec les récentes remontées électorales : réaffirmer leur identité de communistes et leur engagement à œuvrer à la rupture d’avec le système mafieux de l’exploitation capitaliste.

      Les communistes, depuis plusieurs dizaines d’années, ont critiqué sévèrement leur passé et ce qui a été fait ou est encore fait de manière abusive en leur nom : l’horreur du stalinisme, le détournement du pouvoir vers des égoïsmes familiaux, des oligarchies, des systèmes policiers avec surveillance de la population, avec incitation à la délation, la monstruosité de l’enfermement des opposants notamment des communistes eux-mêmes ; mais aussi, ici, les dérives de pratique d’organisation avec l’utilisation de l’intimidation, verbale ou physique afin de réduire au silence les gêneurs !!!

      Cette dénonciation de tout ce qui s’est fait de mal au nom du socialisme ou du communisme est toute à l’honneur des communistes, car aucun autre parti n’a fait ce devoir de mémoire pour examiner chacun les horreurs faites en leurs noms réciproques.
      Cette partie sombre cache à tant de gens la part de gloire et d’héroïsme de tant de nombreuses luttes des communistes, leur part magnifique à l’édification de ce qu’il y a de meilleur dans notre pays.

      Reproche-t-on aux catholiques d’aujourd’hui, l’inquisition, les guerres de religion, la Saint Barthélémy, les prêtres bénissant les chars de chaque côté d’une frontière ? Nombreux sont ceux, parmi nous communistes, qui n’étaient pas nés lorsque ce qui est négatif a été commis, leurs vies n’ont été que luttes au service de tous, que volonté du bien commun, qu’actes de résistance aux mauvais coups.

      Alors, il est temps d’en finir avec la psychanalyse permanente et temps de réaffirmer la force de nos idéaux, ceux de Gracchus Babeuf et sa conspiration des égaux, ceux de Marx et Engels et leur si beau manifeste : Nous sommes communistes et nous en sommes fiers.

    • Mon camarade le renard rouge, attention à toi.

      Il a été dit que tout sera mis sur la table au prochain congrès, attention à ta peau, tu vas te retrouvé à poil.

      Enfin on pourra pour te couvrir leur demandé la veste qu’il se son ramassée aux dernières élections, RIRES

      Amitiés. Le militant mécontent

  • PCF - LA LIQUIDATION A VISAGE DECOUVERT

    Profitant de la nouvelle déroute électorale du printemps, une trentaine de cadres du PCF, dont Bègles, Blotin, Cicera, Cohen, Magnon et Zoughebi, proposent de fonder " un autre parti politique ". Partant du principe que " le déclin du PCF s’ est poursuivi " malgré le virage droitier et antisoviétique des années 70 ( alors qu’ en réalité c’ est là que ce déclin a commencé ! ), et constatant l’échec de la mutation, ils en déduisent, non pas que ces processus étaient négatifs, mais qu’ ils ne sont pas allés assez loin, ce qui les amène a remettre en question les " conceptions fondatrices du PCF ".

    Refusant de critiquer les désastreuses participations aux gouvernements socialistes des années 80 et 90, ce texte souhaite que le nouveau parti sache participer " les cas échéant au gouvernement ". Il prend la défense de la déplorable S. Royal ( " les résultats qu’elle a obtenus.............d’ autres candidats socialistes ne les auraient pas obtenus " ), lui reprochant seulement de ne pas avoir " réussi à convaincre " ! Il ne voit pas dans le vote du 29 mai 2005 un refus de l’ europe supranationale du capital, mais " une exaspération poussant à dire "non" au système politique appelant à voter oui " - analyse typique des " ouistes " du PS !

    Quels seraient le nom et la forme de ce " nouveau parti " ? Les liquidateurs laissent ici la porte ouverte à la négociation avec les mutants : " On ne peut visiblement résoudre cette question aujourd’ hui " mais " la référence au communisme nous parait indispensable ". Son objectif ? " Contester concrètement le capitalisme ", non pour le renverser ( c’ est une conception soviétique " ! ), mais pour conquérir " des droits et des pouvoirs nouveaux pour les salariés........, pour les citoyens ". Voilà une hauteur d’ ambition qui donne le vertige !

    François ROBERT