Accueil > Entretien avec Roberto Ferrario, porte parole de Bellaciao (video)

Entretien avec Roberto Ferrario, porte parole de Bellaciao (video)

Publie le mercredi 14 novembre 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

de bellaciao

Nous revenons du salon des medias alternatifs et indépendants de Grigny (69) organisé par René Balme, Maire de la ville, avec dans notre musette une interview de Roberto Ferrario, porte parole du collectif Bellaciao, par René Balme (oulala.net).

De nombreux médias étaient présents à ce salon qui a duré 3 jours et qui s’intitulait "Plaisir, Plaisirs" ;-) tout un programme, sur "l’écrit à l’écran".

On pouvait croiser, E-Torpedo, sistoeurs, Sarkophage, entre autres, des radios locales libres, des auteurs (Franca Maï, Valère Staraselski...) et bien d’autres.

Basé sur l’expérience de la télé vénézuelienne, ViVé...

ViVé est une école de vidéo et de télévision participative ayant pour mission de proposer des films réalisés par les adhérents de ViVé. Le but et l’intérêt de cette démarche est de prendre le temps de se former et de partager les connaissances acquises pour transformer la pratique vidéo et journalistique tout en conservant une qualité minimale tout en se libérant des cadres rigides qui nous ont formatés pendant des années sur le petite écran. ViVé bénéficie d’un partenariat très étroit avec la chaîne de télévision participative nationale du Vénézuéla ViVe.

Pour les lectrices et lecteurs de Bellaciao, voici donc l’interview du "Dottore" Ferrario, alias le Furioso !

Messages

  • Pour la production du journanisme citoyen exellent c’est tout bon, pour cet proposition d’appel un slogan :

    PLAISIR & MILITANCE.

    Skapad

  • INTERNET le potentiel :

    Dr. Paul, ou la campagne en charentaises contre le cœur du système

    14/11/2007 -

    Ron Paul est un sacré numéro. En un seul jour (le lundi 5 novembre), il vient de ramasser $4,2 millions de donations spontanées, ce qui représente un record absolu pour ce type d’opération sur Internet. Il approche à grands pas de son objectif financier pour pouvoir lancer sa campagne des primaires. Il veut $12 millions pour le 31 décembre et il se trouvait, hier à 16H46 (heure de Washington) à $8.122.609,23 (pour suivre la progression, et même y participer si vous voulez, allez sur le site de Ron Paul, le total de la somme étant monté à $8.134.412,65 le même jour, hier, à 22H59). Les résultats financiers, en donation, du candidat Ron Paul, sont stupéfiants et sa situation est brillante par rapport à nombre d’autres concurrents. Pour faire bonne mesure, on notera qu’il est l’un des trois parlementaires candidats à la désignation de son parti à n’avoir reçu le soutien d’aucun de ses collègues du Congrès. Si, avec cela, vous n’avez pas mesuré l’abysse qui sépare les élites du bon peuple dans la démocratie occidentale, américaniste et postmoderne, c’est à désespérer.

    Pire encore pour le système, Paul fait une campagne “en pantoufles” aurions-nous envie d’écrire, inspiré par la forme de l’expression US qui signifie pourtant, plus prosaïquement, “campagne à bon marché”, – une “Paul’s shoestring campaign style” titre RAW Story hier (« Fundraising bonanza not changing Paul’s shoestring campaign style »). L’organisation Ron Paul continue à être minuscule par rapport aux normes US, et il semble qu’il s’agisse d’une démarche délibérée.

    « With a surging online fundraising operation that netted a record $4 million in a single day, GOP presidential contender Rep. Ron Paul (R-TX) now has the monetary muscle to make some substantial upgrades to his tiny campaign organization – but he doesn’t plan to tinker with a successful formula, a DC newspaper reports.

     »Paul, whose Libertarian-leaning positions and outspoken criticisms of the war in Iraq have ignited a firestorm of support on the internet, maintains a “shoestring grass-roots political operation,” reports Roll Call’s Lauren W. Whittington. “In fact,” she writes, “Paul’s kitchen cabinet of advisers is virtually bare. The way the Libertarian sees it, he wouldn’t have it any other way.”

     »According to Whittington, Paul relies on only two advisers, campaign chairman Kent Snyder and campaign manager Lew Moore, to steer his campaign. “They’re basically the two I depend on,” Paul told Roll Call, adding that he employed approximately just 50 staffers.

     »Snyder first linked up with Paul as a college student, when he volunteered for the congressman’s 1988 presidential bid on the Libertarian ticket. Moore, a more seasoned political veteran, is no stranger to outspoken Republibcans : he was a former aide to former Rep. Jack Metcalf (R-WA) – a firm believer that the Federal Reserve is illegal – and volunteered for Sen. Barry Goldwater’s 1964 presidential campaign when he was only nine years old.

     »Otherwise, Paul tends to eschew professional strategists. “No, we don’t have any consultants,” the congressman told the paper. And other hired guns on the Paul campaign are few. »

    “Démarche délibérée”, écrivons-nous, démarche singulière mais aussi démarche significative. Il semble qu’il y ait chez Ron Paul la volonté de ne pas tomber dans les normes du système même au niveau de la forme, de la structure même de son action, – les “conseillers”, les “stratèges politiques”, les “spécialistes en relations publiques” et ainsi de suite. On comprend évidemment l’esprit de la chose. Ces structures-là, à un moment ou l’autre, finissent par infecter l’esprit en enfermant celui qui accepte de s’y compromettre, en l’aveuglant, en le coupant de “sa base” et en lui interdisant par conséquent l’accès à la réalité. S’il continue dans cette voie, Ron Paul semble faire un étrange et fascinant pari. Il ne s’attaque pas tant à une politique, à une orientation idéologique, etc., qu’à la structure même du système. Cela signifie s’attaquer au cœur même du monstre. Son parcours électoral est décidément un des phénomènes à suivre de cette campagne 2008. Nous observerons avec intérêt où ces intentions vont le conduire. Cette question est à notre esprit : un homme seul peut-il encore battre le système à son propre jeu, en s’appuyant sur certaines armes de ce système (Internet) ?
    Mis en ligne le 14 novembre 2008 à 05H33

    http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=4625

  •  Merci a vous Roberto et tous ceux qui vous entourent, de lutter contre le verrouillage et la censure de l’info

     il faut monter ce front commun, pour défendre la liberté de la presse et la liberté du journalisme

    citoyen.

    Excellente idée, Car il est clair qu’ils vont tout faire, pour nous l’enlevez.

    Merci encore pour le plaisir de milité et la liberté que vous nous apportez.

    a pronto, muy cordialmente y viva la libertad y la justicia social

    Lolita

  • Très très intéressant tableau tressé par Roberto sur les batailles essentielles de l’heure (attaques de la bourgeoisie contre la liberté du net, volontés de cadenassage politique et désir de s’octroyer des espaces à autorisations, de normes leur permettant d’interdire l’accès pour les citoyens à la création de blogs libres ,..).

    Il faudrait formuler cela par des initiatives. Une série d’incursions de journalisme citoyen comme de journalistes chassés de journaux classiques se tentent actuellement sur le net, ceux-ci peuvent-ils être sur la même longueur d’onde ? Peuvent-ils se lancer dans cette bataille commune ?

    Egalement je pense qu’au niveau politique, pour cette bataille traitant de libertés démocratiques on peut s’adjoindre également des gens de droite. Les Bayroutistes pourraient peut-être être tentés par cela. (Agora Vox aurait-elle les tripes de tenter cette bataille ?).

    Il nous faut également essayer de convaincre toutes les forces de gauche, syndicales et associatives de l’importance de cette bataille. Et obtenir d’eux un engagement qui sort du symbolique.

    Merci à tous et toutes.

    Copas

  • Le journalisme citoyen peut être défini comme l’action de citoyens « jouant un rôle actif dans les processus de récupération, reportage, analyse et dissémination de l’actualité et de l’information », selon le rapport We Media : How Audiences are Shaping the Future of News and Information de Shayne Bowman et Chris Willis.

    Ceux-ci ajoutent : « Le but de cette participation [des citoyens] est de fournir les informations indépendantes, fiables, précises, diverses et appropriées nécessaires à une démocratie ».

    Le journalisme citoyen consiste généralement à fournir un moyen d’expression à des citoyens ordinaires, y compris des représentants des franges les plus marginales et sous-représentées de la société.

  • Le fait que de nombreux « journalistes citoyens » sont souvent des militants pour une cause ou une idéologie particulière a soulevé des critiques.

    De nombreux médias traditionnels accusent nombre de partisans du journalisme citoyen de manquer de l’objectivité nécessaire à la pratique du journalisme.

    Le journalisme citoyen a aussi été critiqué récemment dans le domaine universitaire, notamment par Vincent Maher, dirigeant du New Media Lab de la Rhodes University, qui a souligné plusieurs faiblesses parmi les revendications des journalistes citoyens, qu’il résume comme " the three deadly Es : ethics, economics and epistemology " (les trois E fatals : éthique, économie et épistémologie).

    Cet article a été largement critiqué par la presse et la blogosphère.

    Une étude informelle de Tom Grubisich en 2005 passa par ailleurs en revue de nombreux sites Web citoyens et jugea sévèrement beaucoup d’entre eux sur leur contenu et leur qualité.

    Même les partisans les plus passionnés du journalisme citoyen reconnaissent ses faiblesses et ses limites : « L’avantage, c’est qu’un citoyen journaliste sera capable de publier quelque chose qu’un journal aura peur d’imprimer.

    L’inconvénient, c’est que la vérification des faits se fait après publication », concède Craig Newmark, fondateur de Craigslist.

    • Oui, oui , merci, on a bien vu Libé "casser" du "journalisme-citoyen" pendant 3 jours d’affilée cet été. C’était fou, le tout à grand renfort d’interviews de prétendus représentants "officiels" du "jounalisme citoyen" et autre spécialistes plsu ou moins auto proclamés - encore une tentative pour institutionnaliser, dé-mouvementiser, embrigader, bref, CONTROLER.....

      Mais à qui ces journalistes-là vont ils faire croire sérieusement qu’il sont ENCORE indépendants et PROFESSIONNELs ou "OBJECTIFS" ?!! Qu’ils ne défendent aucune cause ? Qu’ils n’ont choisi aucun camp ????

      Le drame pour certains d’entre eux, c’est que je crois qu’ils le pensent encore de bonne foi...

      Bien sûr, il ya encore quelques journalistes professionnels pour relever le niveau mais faut reconnaître que c’est rare.

      Moi j’apprécie le glissement sémantique qui a fait passer de la notion de "journaliste amateur" des années 60/80 à "journalisme citoyen" depuis fin 90’s. C’ets très intéressant et révélateur. Car on n’est plus sur un terrain "professionnel vs. amateur" mais sur un terrain "citoyen vs..." ..." vs" quoi alors ???!!!!

       ;-))

      La Louve (qui se garde de dire tout le bien qu’elle pense de Bellaciao :-))

      Ps : Peut être qu’un jour les gens, les politiques notamment, mais pas seulement, vont apprendre à "surfer" sur ce type de vagues d’initiatives non-institutionnelles, à faire le choix de la liberté plutôt que du contrôle, plutôt que de systématiquement essayer de domestiquer avec des barrages, de scléroser car, ce faisant, certes on évite peut être des "dérapages" mais surtout, on tue aussi la part de créativité, de responsabilité et d’énergie que donne au collectif la liberté non pas "individuelle", mais des individus pris dans un mouvement plus vaste.

      Et comme disaient à une époque les fous de Surf en tout genres :

      "NO FEAR" !!! :-)

  • Le développement du Web, et notamment l’apparition de plates-formes de publication facile d’usage ont accéléré la tendance et permis l’émergence de nombreux sites Web donnant la parole à des citoyens ordinaires ou des militants profitant de ce nouveau média : « En offrant des plates-formes techniques accessibles à tous, les blogs et wikis autorisent ce que nous appelons le ’journalisme citoyen’, par ce biais nous pouvons tous passer du statut de lecteur à celui de rédacteur, de commentateur des événements. Position éminemment satisfaisante. ».

    Le journalisme citoyen est devenu un média prisé notamment pour l’information de proximité, se concentrant sur une ville, parfois même sur un quartier, pour donner un éclairage différent à la vie d’une communauté dont certains membres s’estiment ignorés par les médias existants ou délaissés par les institutions locales.

    La plupart des courants de pensée ont également recours à ces possibilités, parfois de façon organisée sous forme de tribune plus que spontanément citoyenne. Certains sites se réclamant comme « citoyens » ont une coloration résolument engagée politiquement ou polémique. En France, L’Échangeur Basse-Normandie, Adverbe et la ville d’Alençon ont même créé un Prix du blog citoyen dont la première édition s’est tenue en juin 2006.

    De même on compte parmi les médias altermondialistes des sites se revendiquant du journalisme citoyen comme par exemple le collectif Indymedia.

    Une plateforme qui a dorénavant faite ses preuves, et qui permet à tous de prendre librement la parole, en publiant lorsqu’ils le souhaitent leurs articles sur [iSubway] www.isubway.fr.

  • Le "journalisme citoyen" est une expression qui, outre qu’elle fleure bon la "novlangue", est grammaticalement défectueuse (citoyen n’est pas un adjectif). Le journalisme citoyen est un aspect particulier du média citoyen qui est l’utilisation des outils de communication, notamment ceux apportés par Internet (site web, blog, forum, wiki...), par des millions de particuliers dans le monde comme moyens de création, d’expression, de documentation et d’information. Il y a un certain renversement dans ce domaine, le citoyen passant du rôle de simple récepteur à celui d’émetteur, devenant lui même un média.

    Parmi les domaines cités ci-dessus, c’est dans celui de l’information qu’on peut parler de journalisme citoyen.

  • Les média alternatifs se présentent comme des médias différents des grands groupes de presse, de communication de masse, s’opposant de cette façon aux média de masse. Ils offrent des informations plus indépendantes en ce sens, souvent désintéressées financièrement (à la différence des grands groupes commerciaux), à contre-courant des tendances dominantes.

    Difficiles à cerner précisément, une définition[1] présente qu’ils véhiculent des idées et informations habituellement peu diffusées dans les grands médias commerciaux.
    Aujourd’hui, les médias alternatifs peuvent revêtir des formats "traditionnels" (journaux, radio, magazine…) ou qui le sont moins : magazines en ligne et autres supports virtuels, multimédia dans Internet.

    Historiquement, les média alternatifs ont accompagné l’évolution des techniques de communication : presse alternative, radios alternatives, associatives (dès les années 1970), télévisions alternatives (années ?), Internet alternatif.

    Internet a également donné un second souffle aux radios libres, associatives par la technique du streaming (voir également webradio).

  • demain la seul voie si le frique gagne la partie c’est de monter non pas un front commun des sites alternatifs mais bien un "fournisseur d’accès commun "étant donnée qu’il n’y en a que quelques un il serait facile pour un "pouvoir"de les ceinturées et de les censurés !
    Achats directe a France telecom de lignes et création d’un organisme autogéré par les usagées. afin d’avoir des tarifs d’abonnement et de locations de routeurs a moindre coût ! organisation toute l’année dans chaque ville type fête de l’humanité ou greffé dessus ! afin de faciliter les démarches des usagée et de la maintenance. la "coopérative des liaisons télèsociètale " serait née IOI ceci n’est qu’une idée un peut "farfelu" je l’avoue, mais bon il faut bien rêve un peut ! en tous cas superbe reportage ou l’ont voie bien que la passion est aux rendez vous ! merci bellaciao :-)