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criminologies

Publie le vendredi 16 novembre 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

La criminologie n’estime pas assez la dimension psychopathologique des criminels.
Avec l’étude empirique il semble pourtant que cette branche de la science soit actuellement à un balbutiement prometteur, si on considère la portée de la psychopathologie.

Il faut en premier lieu noter que les malades psychopathes ne sont pas des criminels au sens classique, despotique et théorique du terme, dans le sens où un humain préfère librement choisir l’acte criminel, et qu’ensuite il faille se saisir de son corps pour l’exposer à son châtiment ; emplis de fois en l’idée que ce châtiment est une compensation légitime, ou qu’elle l’empêchera de recommencer à cause de la violence réfléxologique qui lui aura été infligée.

Il faut noter en passant que la condamnation par la honte sociale, le simple fait de baisser la tête en arrivant devant un juge, sont devenus des us du passé, alors qu’aujoud’hui, c’est surtout en ces lieux que la sécurité a dû être renforcée.
En d’autre termes les criminels ne se sentent plus spécialement responsables, devinant qu’il existe des voies pour qu’on puisse comprendre autrement ce qui les a poussé à agir.
Et en vérité ils devraient être tellement soignés, que ces soins auraient dû servir le plus grand nombre par répercussion.

Si on considère que les malades son vraiment peu conscients et abrutis, et que cette défaillance psychologique est pathologique et qu’elle peut donc être traitée – même si aujourd’hui on ne connaît presque pas de traitement – il faut au moins reconsidérer la criminologie comme une discipline scientifique qui doit être reliée à la médecine, non pas pour identifier des débris génétiques, mais plutôt pour identifier les caractères pathogènes qui sont à l’oeuvre ; et ainsi peu à peu dresser une carte du cerveau psychosocial.

De là il devrait s’agir de médecins et neurologues, et non de policiers, et aussi de là l’enfermement recherché devrait être rendu compatissant, au même titre qu’un malade peut être considéré comme victime d’un virus ; alors qu’à une époque plus ancienne les malades physiques étaient seulement bannis ou tués, de peur de leur contagion, et par extension, directement accusés comme coupables du mal qui les saisissait – ceci afin de se rasséréner sur la légitimité de son crime.

Il s’agit surtout et c’est le plus important, de considérer ce qu’est la psychopathologie fondamentalement, la reproduction obstinée d’une méthode vouée à l’échec.

A partir de cette définition on aura subitement l’impression qu’y compris la junte politique, y compris les mouvements de masses, sont des phénomènes psychotiques, fondés injustement, et aboutissant régulièrement et obstinément à des échecs.

Parmi les crimes individuels les plus courants, le viol, on considérera que l’agresseur tente de renouveler une expérience : « dans le but qu’elle se termine bien », (il cherche la jouissance par des voies vérolées moralement) c’est à dire de commettre le crime parfait, que nul ne pourra lui reprocher.

Il est très important de bien comprendre que cet objectif criminel est extrêmement proche par exemple du parfait saint complètement dévoué au bien de sa société, dans la mesure où la finalité de ses actes ait qu’on ait rien à lui reprocher, en fin de compte pour ce cas, et malgré tout dans l’autre cas.

La psychopathologie est une erreur de chemin dans le développement cortical creusé par une erreur de chemin spirituelle ou psychosociale ou psychologique, due à une décadence ou à une déficience d’un des composants de la réflexion philosophique individuelle et sociale.

De même on considérera toujours comme psychopathes et avec le recul, des activités qui en d’autres temps étaient seulement dues à de l’inconséquence, fondée sur l’inconsistance de la connaissance à leur époque.

C’est ainsi qu’on peut observer le criminel psychopathe que seulement démuni d’une information philosophique, et contraint par son psychisme à n’entraîner son acuité que dans une discipline frauduleuse sur le plan philosophique et moral.

On peut observer que c’est l’absence d’autre solution qui caractérise toujours le psychopathe, incessamment obstiné à reproduire les mêmes schémas, simplement par ignorance et en réponse à ce que les autres chemins neurologiques et spirituels sont trop peu instruits, et donc rapidement caduques.

Il convient d’observer également la dimension psychosociale de la psychopathologie individuelle si le sujet ne fait que de se conformer au groupe le plus à-même de survivre en cas de danger stigmatisé par une angoisse intense (due à la psychopathologie, ce qui est un phénomène de renforcement, qui à son tour mérite tout un développement d’analyse).

Ainsi il apparaîtra dérisoire de vouloir contrer un phénomène fasciste efficacement si c’est avec pour seul moyen la recherche du criminel indépendamment de toute cause, dans un milieu où le sentiment criminel est le bain psychologique principal.

Réciproquement, se voyant non attaqué ni réprimé, le fascisme a tendance à s’atendre dans ce espace de non-droit, qu’est le facteur psychosocial, assez ample pour devenir presque invisible à l’échelle individuelle.

Alors que les motifs qui décrivent la psychopathologie de l’individu, une fois élucidés, peuvent facilement s’en trouver reportés à la psychologie sociale, il deviendra élémentaire de développer une nouvelle sorte de Police, peut-être une police des moeurs, ou une police du respect de la morale, ce qui à nouveau, selon les acceptions, est un concept qui peut tout aussi bien tomber entre de mauvaises mains.

Car en réalité une telle police de surveillance du respect de la morale, de la logique et de la justice, devrait en premier lieu avoir à s’attaquer aux organes les plus pathogènes du système, que ne sont pas les gens pris dans leur individualité, mais les conceptions soulevées par les discours des dirigeants.

 

En effet la tendance suicidogène de l’humanité à s’embourber dans des activités de plus en plus destructrices s’explique sur le terrain à chaque fois par une croyance aussi naïve que véhémente en des conceptions qui sont biaisées ou insuffisantes.

Ainsi le libéralisme, je le redis, si à une époque pouvait être considéré comme justifiable, par la seule force du temps qui passe obtient le caractère de psychopathologique dans la mesure où l’habituation ainsi que la faiblesse des alternatives, justifie le renforcement des causes qui ont créé les problèmes qui veulent être ainsi résolus.

Dans ce contexte il sera ’amusant’ (pour le scientifique seulement) d’observer sa société sous un oeil anthropologique, s’attendant à des mouvements sociaux (dans l’acception qui consiste à dire que les phénomènes psychosociaux s’enclenchent les uns les autres consécutivement de façon prévisible), les « raisons’ qui seront à chaque fois proclamées pour justifier la mise en route par acceptation de cheminements psychopathologiques (indépendamment de ce qu’on dira sur le moment des résultats obtenus).

On aura alors l’impression d’observer un cerveau de l’intérieur, avec des personnages plus ou moins caricaturaux servant de verbe à des fonctionnements qui les dépassent absolument et définitivement.

Le principal intérêt de cette étude sera de montrer en quoi ’ceci’, qui dépasse leur entendement, n’est ni déique, ni fatal, ni insaisissable, mais seulement observables depuis les bureaux de la criminologie psychosociale, en tant que maladies dues à des insuffisances qui pourraient être facilement comblées.

_8119

http://w41k.com/12446

Messages

  • Ces réflexions pourraient-elles s’appliquer à une société qui ne serait pas partiarcale ?

    • et mais je trouve que c’est une bonne question.
      Au fond une société organisée mécaniquement est antinomique avec le genre de société patriarcale qui est celle qui consiste à avoir un chef d’état.
      Sin rôle doit être minimum, j’ai déjà montré un plan pour créer un bureau d’études à la place du président. Qui eux au moins passeront des tests psychotechniques.

      Mais au fond ça va plus loin c’est vrai, et l’exemple simple et facile est celui de l’éducation : est-il légitime à quelqu’un qui n’y connaît rien de rien, fut-il président, d’interférer dans le programme scolaire ?
      Non c’est clair que non, chacun doit conserver et développer son domaine de responsabilités.