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Solidarité avec les salariés de Sanmina de Tourlaville.

Publie le vendredi 23 novembre 2007 par Open-Publishing
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Déclaration d’Olivier Besancenot.

La direction du groupe américain Sanmina veut licencier 600 salariés de Toulaville, dans le bassin d’emploi de Cherbourg, pour cause de délocalisation. Une fois de plus, les salariés sont traités comme de la main d’œuvre jetable par des actionnaires avides de profit maximum. Cette situation n’est pas due à un manque de commande des clients, mais résulte de la volonté du groupe Sanmina. Pour des motifs exclusivement financiers, Sanmina et ses actionnaires, en accord avec Thalès et Alcatel, a délibérément délocalisé la production dans des pays à bas coût. A cette occasion, on peut mesurer toute la démagogie des propos de Sarkozy pendant la campagne électorale lorsqu’il prétendait lutter contre les délocalisations. Mais, c’est sans compter avec la colère des salariés qui, avec la fermeture des sites sur Tourlaville (Manche), voient leurs vies et celles de leurs familles brisées, et ne sont pas décidés à se laisser faire. Je teins à exprimer ma totale solidarité avec la révolte des salariés de Sanmina, mon soutien absolu aux actions qu’ils entreprennent. Non à la fermeture des sites de production et à la délocalisation, non aux licenciements, maintien de tous les emplois. Il faut que l’ensemble des organisations syndicales, de la gauche sociale et politique tisse un réseau de solidarité avec les salariés de Sanmina de Tourlaville et prennent toutes les initiatives nécessaires pour faire reculer la direction.

Le 23 novembre 2007.

Messages

  • Pour des motifs exclusivement financiers, Sanmina et ses actionnaires, en accord avec Thalès et Alcatel, a délibérément délocalisé la production dans des pays à bas coût.

    Vous ne trouvez pas que le MEDEF tente de forcer la main de Sarko, pour l’obliger à faire exploser notre Code du travail, en dérèglementant la durée légale du travail, puis la suppression du smig, pour qu’il n’y ait plus de délocalisations ?

    Est-ce que les antigrévistes braillards sont prêts à accepter ce qui va nous tomber sur le coin du baigneur, par la chute du taux horaire, histoire de rivaliser avec la Chine ou l’Inde ?

    On a trop laissé faire, il faut réagir vite, et c’est pas avec le PS, d’une mollesse effroyable, consensuelle, qu’on sauvera les meubles. A nous de nous prendre en charge, car nous sommes livrés à nous-mêmes à présent, l’Etat ne jouant plus le rôle d’arbitre entre les salariés et le médef.