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Réforme Constitutionnelle et Déstabilisation : Chronique(s) d’une Révolution en marche (partie 1)

Publie le samedi 1er décembre 2007 par Open-Publishing
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Partie 2

La campagne médiatique internationale contre le projet de Réforme partielle de la Constitution Bolivarienne proposé aux vénézuéliens en referendum populaire, nous oblige à revenir sur certains évènements de l’année 2007 afin de mettre en contexte la violence de la déstabilisation contre le gouvernement bolivarien. Blocus alimentaire, montage médiatique, faux sondages, mouvement étudiant d’opposition ultra-violent : cette longue chronique, et les vidéos auxquelles elle renvoie, propose de revenir sur certaines fausses vérités véhiculées ces derniers temps par les entreprises de communication internationales.

Commençons par la fin !

Hugo Chavez, fort de l’hégémonie médiatique dont il jouit depuis la mise au pas de tous les media vénézuéliens, a décidé de lancer un Coup d’Etat contre la Constitution. Après avoir élaboré une réforme constitutionnelle en secret, sans tenir compte de la participation des différents secteurs de la société, la Constitution a été discrètement approuvée par l’Assemblée Nationale, et les Vénézuéliens se sont réveillés malgré eux avec une nouvelle Charte suprême…

Mais malheureusement le gouvernement bolivarien ne respecte rien. Pas même, la manière dont les démocraties occidentales imposent des changements constitutionnels à l’opposé des choix de leurs Peuples.

Dans le Venezuela dictatorial décrit par les media, une réforme constitutionnelle ne s’impose pas aussi facilement que dans notre démocratie française. Le processus est plus long et surtout beaucoup plus démocratique et inclusif.

Le 15 août 2007, le président Chavez remet à l’Assemblée Nationale, une proposition de réforme de la Constitution. Cette réforme élaborée par un conseil de sages choisi par le Président entend modifier la Charte suprême afin de développer trois axes essentiels de la Révolution : le Pouvoir Populaire, le nouvel appareil productif, et le réaménagement territorial. Selon l’article 342 de la Constitution de 1999 (1), l’initiative de la réforme constitutionnelle revient soit à l’Assemblée Nationale, soit au Président de la République, soit à la Population pour peu qu’elle réunisse 15% de signatures des personnes inscrites sur le registre électoral. En ce qui concerne cette Réforme, l’initiative fut prise par le Président Chavez conformément à l’article 342. Immédiatement, cette proposition fut critiquée par l’opposition de droite et une partie de l’ultra-gauche nationale et surtout internationale au motif que cette proposition de réforme fut élaborée par une commission réduite sans tenir compte des apports du Peuple.

Critique systématique de la part des uns et méconnaissance de la Constitution de la part des autres (2) puisque durant près de deux mois, l’Assemblée Nationale va débattre de la Constitution et recevoir les propositions de tous les secteurs de la société. Ce point mérite d’être souligné car au sein de cette construction collective de la proposition de Réforme constitutionnelle, l’Assemblée Nationale va recevoir, le 10 septembre dernier, les propositions de trois dirigeants d’opposition (Julio Borges du parti Primero Justicia, Henry Ramos Allup de Accion Democratica -qui prône désormais l’abstention au referendum-, Nicolas Sosa du parti Movimiento Al Socialismo). Le 25 septembre, Henrique Capriles Radonski et Emilio Grateron, respectivement maire et conseiller d’opposition d’un arrondissement de Caracas furent aussi reçus. De même, l’Assemblée Nationale va recevoir des membres du Haut-clergé, de Fedecamaras (dont le président avait pourtant dissout l’Assemblée Nationale lors du coup d’Etat d’avril 2002), et une délégation des étudiants formés par les serbes d’Otpor, avec la bénédiction de Washington. De plus, l’opposition durant tout le débat et les différents votes à l’Assemblée Nationale, a pu compter sur les députés du parti social-démocrate Podemos, élus sous les couleurs de la Révolution et désormais contre-révolutionnaire affichés. (3) Le résultat de cette concertation avec les différents secteurs de la société, a été l’inclusion dans la proposition de réforme de la Constitution de 36 articles supplémentaires en plus des 33 proposés par le Président Chavez. Ce sont ces 69 articles (moins de 20% de la totalité des articles de la Constitution), qui, en deux parties (la proposition de Chavez, les articles proposés par les députés) seront soumis à un referendum populaire, le 2 décembre prochain.

Comme une mauvaise habitude, les élections au Venezuela sont l’enjeu pour une bonne partie de l’opposition de tester la résistance de l’Etat vénézuélien. Propagande de guerre (à laquelle se livrent les media commerciaux, Globovision et RCTV en tête), appel au coup d’Etat, mini-émeutes organisées, délégitimation par avance du résultat du 2 décembre, etc. Pour n’importe quel observateur aguerri aux processus électoraux au Venezuela, cela s’apparente à la réaction "normale" d’une opposition qui sait qu’elle s’achemine vers une autre banqueroute électorale malgré le perfectionnement des techniques de déstabilisation.

Retour sur le début de la campagne contre la réforme : amélioration des techniques de déstabilisation

La première fois qu’Hugo Chavez a évoqué la possibilité de reformer la Constitution fut lors d’un discours durant la campagne électorale présidentielle, le 1er septembre 2006. La réforme de la Constitution, dont certains articles étaient une entrave à l’approfondissement du Pouvoir Populaire, n’est donc ni une surprise ni un caprice du président. Qui plus est, le Peuple vénézuélien, en connaissance de cette possibilité de Réforme avait réélu triomphalement Hugo Chavez en décembre dernier. A peine élu, Hugo Chavez lance les 5 nouveaux moteurs du Socialisme du XXIe siècle. Le deuxième moteur est absolument clair : réforme de la Constitution. Dés le début de janvier 2007, le processus pour réformer la Constitution est lancé.

Dans le même mois de janvier 2007, suite à une régulation des produits alimentaires de base, a commencé une forte attaque planifiée du patronat dont le but est de créer un malaise au sein de la population. Notons que les régulations des prix par le gouvernement vénézuélien ne sont pas propres au socialisme bolivarien puisque différents gouvernements les ont pratiquées au Venezuela depuis le début des années 80.

La réaction du patronat à cette nouvelle régulation a été de faire disparaître des rayons de vente les produits concernés dans le but de spéculer et faire augmenter leur valeur. Ainsi, en janvier, on a vu disparaître la viande, en février l’huile, ensuite les haricots, ensuite le sucre, ensuite les oignons, puis les tomates...etc, etc. Mais la capacité de résistance du patronat se heurte à celle du gouvernement ET DU PEUPLE qui tiennent bon, et finalement ces produits réapparaissent sur les rayons aux prix régulés après quelques semaines de blocus. Tous les moyens sont bons pour contourner les prix régulés. Lorsque les prix de la viande ont été fixés par le gouvernement, et que ce produit s’était subitement volatilisé, il était en revanche assez facile de trouver de la viande hachée ou des steaks au "paprika" ou aux "herbes". Parce qu’ainsi, avec le service ajouté, les revendeurs contournaient le prix régulé. Plus que de rupture de stock par faute de Socialisme, c’est à un véritable blocus planifié auquel doivent s’affronter les citoyens vénézuéliens. Et lorsqu’un produit revient sur le marché, disparaît un autre. En ce moment, il est très difficile de trouver du lait. Ce qui est particulièrement grave puisque c’est l’aliment principal des nouveaux-nés et des enfants. Et pourtant, dans un pays où le lait a "disparu", on trouve profusion de beurre, de crème fraîche, de yaourt, de fromage, car leur prix n’est pas régulé ou a été accepté par le patronat.

Ce qui peut s’apparenter à une nouvelle forme de lock-out étalé dans le temps s’accompagne d’une intense campagne médiatique pour accuser le gouvernement bolivarien d’être le responsable de cette situation. Bien que la capacité de blocus du patronat n’excède généralement pas 8 semaines par produit, cette campagne est pourtant relayée à l’étranger, donnant l’image d’un gouvernement qui affame son Peuple. (4)

Les Conseils communaux, les services des douanes et des impôts et la Réserve militaire nationale sont engagés dans la traque des entrepôts où repose la marchandise déposée par le patronat pour spéculer à la hausse sur les prix des aliments de base. Des dizaines de milliers de tonnes ont été ainsi découvertes entreposées par les entrepreneurs dans des hangars et remis sur le marché aux prix régulés. (5) Récemment Nestlé retenait 125.000 kilos de lait en poudre (l’équivalent d’un million de litre de lait) dans un de ses entrepôts de l’Etat côtier d’Anzoategui. L’intervention du Peuple et des institutions vénézuéliennes a permis de remettre en vente le lait que Nestlé destinait à la spéculation. (6) Ces types de découverte par la population et les services de l’Etat sont quasiment journaliers !

Au niveau national, l’objectif recherché est de fatiguer la population pour la retourner contre le gouvernement. Un des mots d’ordre de l’opposition pour défendre le vote "Non" au referendum, est d’associer le "non à la réforme" au "non à la disparition des aliments dans les supermarchés", montrant par là tout le cynisme de leur position, et le mépris du Peuple vénézuélien, que le patronat fait souffrir pour tenter d’obtenir enfin un résultat électoral favorable.

Il n’est pas inintéressant de noter que le blocus alimentaire le plus proche du referendum s’opère sur le lait, aliment essentiel par excellence, notamment pour les nouveaux-nés. Le gouvernement a déjà annoncé qu’il importerait plus de 10 mille tonnes de lait en poudre pour couvrir la demande des fêtes de fin d’années.

Les enfants de l’autonomie universitaire : le "mouvement étudiant virtuel"

Les conséquences de l’autonomie universitaire au Venezuela ont été de transformer les Universités publiques en un marché comme les autres, où des entreprises privées nationales et/ou internationales entrent dans le financement des filières qui les intéressent. Ce qui a pour conséquence le départ des cerveaux vers l’entreprise privée au détriment du développement de la Nation et de la participation du diplômé au bien commun. De même, l’Université est aussi une entreprise comme les autres qui doit retirer des bénéfices de ce qui rapporte. Et ce qui rapporte au Venezuela, ce n’est pas l’éducation mais le pétrole. On ne sera donc pas étonné que l’Université Centrale du Venezuela ait investi dans des puits de pétrole de manière tout à fait autonome. Le maniement des bénéfices étant lui aussi autonome, l’ancien ministre de l’éducation supérieur, Samuel Moncada, avait ouvert une enquête pour comprendre où va l’argent des puits de pétrole de l’Université Centrale ainsi que les bénéfices d’autres Universités publiques. (7) Dans ce grand marché de l’éducation supérieure, l’accès à l’Université publique est restreint. Pour ce qui concerne l’Université Centrale du Venezuela, fondée par Simon Bolivar, 83% des étudiants inscrits à cette Université proviennent de lycées privées, alors que ceux-ci ne représentent que 20% des lycées vénézuéliens.

On comprendra donc que les étudiants des Universités publiques traditionnelles soient dans leur grande majorité issus des classes les plus aisées du Venezuela. C’était en tout cas le paysage que donnait l’éducation supérieure du Venezuela avant Chavez. Le gouvernement n’a eu de cesse de réparer cette injustice. Création d’un Ministère de l’Education supérieure, création d’Universités Expérimentales, création de l’Université Bolivarienne du Venezuela (UBV), ouverture massive de l’Université Nationale Expérimentale Polytechnique des Forces Armées (UNEFA). De plus, en créant les Missions éducatives, le gouvernement va inclure les secteurs les plus défavorisés dans l’éducation nationale. Les chiffres parlent d’eux mêmes : de 330.000 étudiants en 1998, le Venezuela compte aujourd’hui prés de 1.400.000 étudiants. Afin d’être en capacité de recevoir un flot de plus en plus grand de nouveaux étudiants, le gouvernement a lancé, en novembre 2006, la Mission Alma Mater, qui prévoit la construction de 38 établissements d’Education Supérieure dont 6 nouvelles Universités.

Cette réaction du gouvernement a eu pour conséquence de rompre le privilège que constituait l’Education supérieure (voire l’Education tout court) au Venezuela. Les Universités publiques traditionnelles et les Universités privées qui sont le fer de lance des groupes d’étudiants d’opposition se sont retrouvées marginalisées en nombre au sein de l’ensemble des étudiants que compte désormais le Venezuela. Sur 1.400.000 étudiants, les manifestations d’étudiants d’opposition peine à réunir dans chacune de leurs manifestations plus de 5.000 manifestants. La composante sociale de ces manifestants joue ici en leur défaveur.

Il n’est pas inintéressant non plus de voir quelles universités privées participent principalement à cette déstabilisation. Il s’agit de l’Université Catholique Andres Bello, partenaire privilégié de la Fondation de l’ancien chef de gouvernement espagnol José Maria Aznar (8), dont le recteur, l’abbé Luis Ugalde a participé à l’organisation du Coup d’Etat d’avril 2002 (9). De même, les étudiants de l’université Monte Avila font partie des groupes d’étudiants d’opposition. Cette université est le centre d’Etude de l’Opus Dei au Venezuela (10)

Et pourtant, au prisme des grandes entreprises de communication internationales, ces groupes marginaux se sont transformés en "mouvement étudiant". Les media parlent aussi d’un "parlement étudiant" sans préciser que celui-ci est une initiative des ces groupes minoritaire d’étudiants d’opposition sans aucun pouvoir légal.

Qu’on ne s’y trompe pas, les étudiants vénézuéliens soutiennent largement le processus révolutionnaire qui leur a permis pour la plupart d’accéder à l’Education. L’ampleur du "mouvement des étudiants d’opposition" a été construite par les media, c’est un mouvement virtuel.

Le 21 novembre 2007, une manifestation des étudiants bolivariens réunissait plus de 50.000 étudiants à Caracas. Soit dix fois plus que la plus grande des concentrations d’étudiants opposés au gouvernement. Du jamais vu au Venezuela. Le rouleau compresseur médiatique international n’a pas daigné mentionner la mobilisation étudiante soutenant la Réforme constitutionnelle.

Quant aux leaders du "mouvement virtuel", ils obéissent à une stratégie qui a déjà fait ses preuves en Yougoslavie, en Georgie et en Ukraine.

Les stratégies de Révolution colorée au Venezuela

Il y a un an, nous avions déjà dénoncé la préparation d’une "Révolution orange" au Venezuela. Les groupes d’étudiants sont le principal fer de lance de ces Révolutions colorées. Nous écrivions alors : "Une organisation de la jeunesse de ce type avait fait défaut aux mobilisations qui suivirent la victoire de Chavez au referendum d’août 2004. Le Venezuela a désormais son Otpor." (11) Otpor, en référence au groupe de jeunes adeptes serbes des thèses de l’Albert Einstein Institution (AEI), et leaders du coup d’Etat contre Milosevic en 2000, et désormais reconvertis dans l’organisation de coup d’Etat contre les régimes trop éloignés de Washington.

L’Albert Einstein Institution a commencé son travail au Venezuela dés l’année 2003 afin d’organiser un coup d’Etat coloré contre le gouvernement bolivarien. L’actuel directeur de cet organisme, le Colonel de l’armée US, Robert Helvey et un membre de longue date de l’Albert Einstein Institution, Chris Miller, vinrent à Caracas pour former durant 9 jours des responsables de l’opposition aux techniques de coup d’Etat non-violent. Ce fut un fiasco, notamment parce qu’un des contacts privilégiés de l’AEI était un fasciste ultra-violent : Robert Alonso. Après avoir organisé des combats de rue en mars 2004, ce dernier avait accueilli dans sa propriété de Caracas 156 paramilitaires colombiens d’extrême droite pour tenter d’assassiner Chavez. Il vit aujourd’hui confortablement à Miami.

Face à cet échec retentissant, les serbes d’Otpor, regroupés désormais dans le Centre pour l’Application des Stratégies et Actions Non-Violentes (CANVAS), furent appelés à la rescousse pour former un groupe similaire au leur au Venezuela.

Le premier contact entre les Serbes d’Otpor et les étudiants vénézuéliens aura lieu en mars 2005 lors d’un séminaire organisé à Boston par l’Albert Einstein Institution. Comme le montre un rapport de l’agence de renseignement privée STRATFOR, cette collaboration va se poursuivre puisque les jeunes Serbes vont venir au Venezuela le 5 octobre 2005, soit quelques semaines avant les élections parlementaires (12). Les premiers résultats du travail d’Otpor au Venezuela vont se percevoir durant l’élection présidentielle de décembre 2006 où deux mouvements étudiants prônaient ouvertement un coup d’Etat soft. (13) Mais le grand fossé existant entre les deux candidats le soir des résultats, et la reconnaissance de sa défaite par le candidat de l’opposition va frustrer toute tentative de déstabilisation.

C’est avec la non-rénovation de la concession que RCTV occupait dans l’espace hertzien public que le "mouvement étudiant virtuel" va prendre toute son ampleur. Profitant d’un mécontentement chez certains jeunes collégien(ne)s, et lycéen(ne)s (mécontentement provoqué entre autre par la disparition momentanée de la telenovela du soir), un mouvement étudiant d’opposition va surgir de nulle part et utiliser les techniques enseignées par Otpor et l’Albert Einstein Institution. Mais ce qui avait fonctionné en Yougoslavie, en Ukraine et en Georgie ne va pas marcher au Venezuela. Il est vrai qu’une des composantes essentielles de ce type de coup d’Etat dont les étudiants sont l’avant-garde médiatique est la paralysie de la production et de l’appareil d’Etat. Or, les travailleurs et les fonctionnaires sont dans leur très grande majorité des soutiens au gouvernement. De plus, les réponses immédiates du mouvement étudiant bolivarien ont empêché la minorité d’étudiants putchistes d’occuper tout l’espace médiatique national, et de s’autoproclamer porte-parole des revendications étudiantes. Au niveau international en revanche, l’action combinée des stratégies non-violentes avec des actes d’une violence inouïe va créer la confusion d’un Venezuela ingouvernable dont l’unique responsable est bien sûr, Hugo Chavez.

Ce qui s’est déroulé en juin avec la non-rénovation de la concession à RCTV n’était qu’une répétition générale pour le nouveau théâtre d’opération que constitue désormais l’opposition à la Réforme constitutionnelle. Dés le mois d’octobre 2007, des étudiants vénézuéliens, provenant des Universités privées mentionnés plus haut, vont se rendre directement à Belgrade, pour perfectionner leur savoir auprès des jeunes d’Otpor. (14)


NOTES :

(1) Article 342 de la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela. Disponible en français sur le site du Cercle Bolivarien de Paris :
http://cbparis.over-blog.com/

(2) Pour un autre point de vue que la méconnaissance de la Constitution, voir : Fidel Castro, Les Supers révolutionnaires,
http://vdedaj.club.fr/spip/article.php3?id_article=798

(3) Rappelons que l’opposition vénézuélienne avait boycotté les élections parlementaires de décembre 2005. Voir : Romain Migus, "L’offensive politico-médiatique continue", Le Grand Soir,
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=2989

(4) Voir par exemple : Vincent Taillefumier, "Le lait se fait rare au pays de l’or noir socialiste", Le Temps, 01/11/07.
http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=218368

(5) Voir par exemple, "Decomisaron 40 toneladas de leche en polvo", El Nacional, 01/11/07. Ou encore "Decomisan productos acaparados en sector de Quinta Crespo", El Universal, 25/10/07.

(6) "Indecu distribuye 125.000 kilos de leche retenidos por la empresa Nestlé", Prensa web RNV, 05/11/07.

(7)Gustavo Mendez, "Moncada auditara ingresos propios de universidades", El Universal, 29/12/05.

(8) Voir sur le site de la Fondation de J.M Aznar :
http://www.fundacionfaes.info/index...

(9) Voir la photo où l’abbé Ugalde apparaît aux cotés de Carmona et Ortega peu de temps avant le coup d’Etat d’avril 2002 :
http://www.aporrealos.org/oposicion/n79957.html

(10) Voir sur le site de l’Opus Dei :
http://www.opusdei.org.ve/art.php?p=16820

(11) Voir : Romain Migus, "Derrière le masque démocratique de l’opposition vénézuélienne", Risal,
http://risal.collectifs.net/article.php3?id_article=1965

(12) "Venezuela : The Marigold Revolution ?", STRATFOR, 05/10/2007.
http://www.stratfor.com/products/premium/read_article.php?id=296367

(13) Voir : Romain Migus, "Derrière le masque démocratique de l’opposition vénézuélienne", op.cit

(14) "Anti-Chavez Venezuelan students in Belgrade", B-92, 05/10/07.
http://www.b92.net/eng/news/society...
Notons que B-92 fut fondée par George Soros dans le but de créer des media "indépendants" en Yougoslavie. Ce media a joué un rôle clé dans le coup d’Etat contre Milosevic. L’information sur les étudiants vénézuéliens est donc de première main.