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Traité de Lisbonne : Les chiens de faïence et l’irréversible.

Publie le samedi 12 janvier 2008 par Open-Publishing
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de Xavier Marchand

La ratification de ce traité entrainera, au mieux, une grave crise institutionnelle dans les années à venir.

Par la forme que pourrait prendre la ratification de ce traité, c’est l’aspect démocratique de notre République qui est renié.

Par le fond néolibéral de son contenu c’est son aspect social qui sera mis à mal d’une façon organisée.

Les citoyens et pétitionnaires qui viendront le 4 février porter ces doléances au président du congrès prendront acte de ce qui se fera ce jour-là. Ils viendront dire qu’ils savent ce qui se passe.

Les partis politiques, les syndicats et les associations de ce pays qui ont porté et continuent de porter la mobilisation contre ce traité ne doivent pas se tenir à l’écart de cette initiative.

Nous devons aller incarner, ce jour-là, physiquement toute notre désapprobation.

Comment ne pas utiliser tous les moyens possibles pour faire comprendre, jusqu’au dernier moment, à notre représentation nationale, le grand danger qu’elle fait peser sur nos avenirs communs ?

Mais voilà qu’au moment même, où nous attendons que nos outils politiques, syndicaux, associatifs nous mobilisent tous pour cette initiative, la plupart des hommes et des femmes qui en composent les organes exécutifs attendent de savoir si nous sommes réellement déterminés à manifester.

Nous sommes les chiens de faïence...

Et rien ne se passe. Ou si peu.

Devant l’histoire, dont une page peut se tourner le 4 février prochain, ceux qui n’auront pas tout fait pour accompagner la mobilisation citoyenne jusqu’au dernier moment, prendront un grand risque.
Celui qu’on dise d’eux qu’ils n’auront pas tout tenté jusqu’au dernier instant.

Celui où l’on pouvait encore changer les choses...

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