La fuite du PS c’est grave

Cette fois c’est définitif, incontestable sans demi mesure ni justification possible. C’est irréversible aussi et grave, très très grave.
Si grave qu’on ne peut plus faire comme avant.
Contourner une expression populaire aussi claire que celle qui a rejeté le traité européen après huit mois d’un débat de fond de haut niveau, où les électeurs et militants de gauche ont posé un NON sans équivoque, larguer une constitution qui donne depuis deux siècles à chaque citoyen sa place et des valeurs qui n’ont pas vielli, pour la remplacer par une seule loi, celle du fric, celle du plus fort, pour une société de l’injustice, une régression de civilisation, ça ne souffre aucun compromis.
Si les députés et les sénateurs ne votent pas en masse contre la révision de la constitution le 4 février, le PS ne fait plus partie de la gauche, cela doit être annoncé clairement, sans équivoque et sans hésitation, avec toutes les conséquences qui s’imposent pour les municipale et les cantonales de mars.