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Débat public pour le référendum populaire Mercredi 23 janvier 18h30 Montargis

Publie le lundi 21 janvier 2008 par Open-Publishing
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Débat public pour le respect de la souveraineté populaire et le respect de la démocratie, organisé par le PCF et à la disposition de tous les démocrates
Mercredi 23 janvier 18h30
salle Carnot (parking) rue Carnot (quartier gare) Montargis
La parole au peuple : RÉFÉRENDUM !
Traité européen bis : Non au passage en force
M. DOOR(député-maire UMP de Montargis)et M. SARKOZY
Où en êtes-vous de la démocratie ?
Le peuple français comme d’autres peuples européens a dit NON au traité européen de 2005. L’agglomération montargoise dans sa grande majorité était en accord avec les Français, la preuve : (votes majoritaires du non dans le secteur : Montargis 54,95% , Chalette 69,53%, Amilly 55,64%, Villemandeur 59,85%, Pannes 63,96%, Corquilleroy 68,80%, Cepoy 65,58%)

Messieurs les députés, Monsieur Door, n’êtes-vous pas les élus du peuple ? garants de l’expression démocratique des Français ?
Pas de mensonge ni de discours politico-technocratique. Ce nouveau traité remodelé est la copie conforme du traité constitutionnel de 2005.
M. Door, allez-vous accepter d’être le représentant d’un pouvoir méprisant la volonté du peuple ?
M. Door, allez-vous respecter le vote NON des Montargois de 2005, ou vous aligner sur votre ami Sarkozy ?

Nicolas Sarkozy refuse de consulter le peuple sur le nouveau projet de traité européen. Il veut faire passer “son” traité à l’arraché et en catimini. C’est grave. C’est insupportable.

Non au déni de démocratie
Ainsi, le peuple –souverain, selon les termes de la Constitution de la République– se verrait privé de son droit de modifier ou non ce qu’il a lui-même décidé. Or, s’il y a un nouveau traité, c’est parce que Français et Néerlandais ont majoritairement rejeté le traité constitutionnel.
Seule une nouvelle consultation populaire peut légitimer ou invalider le texte qui le remplace et qui engage l’avenir de la France et de l’Europe. Deux Français sur trois réclament un référendum. De plus en plus nombreuses sont les voix, qu’elles soient pour ou contre le traité, qui s’ élèvent pour l’exiger au nom de la démocratie. Nous ne sommes pas seuls en Europe. 76 % des Allemands, 75 % des Britanniques, 72 % des Italiens et 65 % des Espagnols se prononcent aussi dans ce sens.

Le Traité bis "estampillé Sarkozy "
Pour ceux qui pourraient douter de la similitude entre la Constitution européenne, rejetée par référendum le 29 mai 2005, et ce nouveau traité, Giscard d’Estaing, rédacteur du défunt projet, a parlé clair : “ Les outils sont exactement les mêmes, seul l’ordre a été changé dans la boîte à outils ”. La concurrence comme dogme intangible, y compris concernant les services publics, y est réaffirmée. Le marché du travail serait déréglementé alors que le dumping fiscal et le moins disant social et fiscal s’imposeraient. La Banque centrale européenne demeurerait intouchable. L’allégeance à l’OTAN est maintenue. Bref, on fait revenir ce qui a été rejeté. Et Sarkozy en revendique tellement la paternité qu’on se demande s’il ne faut pas le baptiser “Traité Sarkozy”.

Mobilisations sociales et politiques européennes
Ce débat sur l’Europe refait surface alors que grandissent, en France et dans d’autres pays, les mobilisations sociales. Le projet de traité européen, en maintenant le cadre de la “concurrence libre et non faussée”, les pouvoirs de la Banque centrale et le Pacte de stabilité, pousse à la mise en concurrence des salariés et des peuples, à la généralisation de la précarité, au démantèlement des services publics, des droits sociaux, démocratiques et culturels de l’ensemble des peuples.
Ce qui est à l’ordre du jour pour sortir l’Europe de la crise dans laquelle les ont plongé les politiques libérales de ces dernières décennies, c’est une refondation sociale et démocratique du projet européen. C’est la convergence des luttes sociales et populaires pour ouvrir la voie à un nouveau modèle social européen, écologique, pacifique, solidaire.

Ensemble, imposons le référendum ! Le PS face à ses responsabilités :
Il existe aujourd’hui, un moyen d’obtenir le référendum : voter non, le 4 février 2008, au congrès de Versailles (ce congrès doit modifier la Constitution avant de permettre la ratification du traité Sarkozy).
Le PS est face à une énorme responsabilité : sa direction est favorable au traité Sarkozy mais prétend vouloir un référendum. Or, pour l’obtenir il n’y a qu’une seule solution : aller à Versailles et voter NON à la révision constitutionnelle afin d’obliger Nicolas Sarkozy à en passer par le référendum. Le PS va-t-il aider Sarkozy ou permettre au peuple de décider ?
Le PS ne doit pas trahir la volonté populaire.

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