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Déclaration Olivier Besancenot au Congrès LCR

Publie le vendredi 25 janvier 2008 par Open-Publishing
8 commentaires


première interv Olivier Besancenot 17éme congrès

Messages

  • Ce congrès va t’il aborder la question délicate des alliances inévitables, sur quels contenus avec qui ?
    Ce congrès va t’il affirmer en toute modestie "Tous derrière Nous !" ?

    Il n’est pas possible de vite de tourner autour du pot.

    GB26100

    • Des alliances inévitables ? Avec qui ? Le PS ?

    • Mais qui a peur d’Olivier Besancenot ?

      Pourquoi est-ce que le PS et le PC le deteste à ce point ?

      J’avoue ne plus rien comprendre.

      Le figaro, avec ironie, souligne ce paradoxe.

      Vous avez peur d’un language clair, d’une position claire, et vous continuez contre toute logique à dire que la LCR n’a pas de ligne.

      Il a sans doute le défaut d’être trop médiatique, mais franchement est-ce que vous préférerez la médiatisation des Lang, Strauss-Kahn , Besson ?

      Il est effectivement visible qu’il risque d’être aspiré par les médias.
      Mais son message reste clair.

      Alors critiquez d’accord, mais apportez des éléments concrets pour dire pourquoi la LCR a tort de dire clairement qu’il faut rompre avec la politique blairiste du PS.

      Indiquez en quoi les élus actuels du PCF sont mieux placés que lui pour donner des leçon.

      Le débat et ouvert.

      jyd.

    • Tu poses la question : « Ce congrès va t’il aborder la question délicate des alliances inévitables, sur quels contenus avec qui ? Ce congrès va t’il affirmer en toute modestie "Tous derrière Nous !" ?
      Ce que le congrès de la LCR va dire c’est pas tous derrière nous, puisque au contraire, elle va se sacrifier. Alors qu’elle a bp moins démérité que d’autres organisations de gauche…

      La LCR pratique une politique d’alliance ou d’unité sans aucune restriction, même avec le diable si il faut, si cela fait avancer la cause des travailleurs. La seule limite, c’est ce qui joue contre eux.

      Et c’est de cela qu’il faut discuter, pour savoir jusqu’où va le rassemblement du nouveau parti. La LCR n’existera plus, mais ses militants, avec leur expérience oui, participeront aux débats sur le nouveau parti. Ils ont déjà dit : on proposera à l’Assemblée constituante du nouveau parti qu’il soit anticapitaliste, féministe, écologiste, internationaliste, démocratique et qu’il n’aille pas dans aucune instance politique (municipalité, CR ou gouvernement) trahir ses engagements, ce que font en permanence les réformistes. Et bien, un tel projet de parti, cela va unir quelques organisations de taille diverses, mais surtout rassembler tous ceux qui veulent se représenter eux-mêmes dans un parti ambitieux, démocratique et se battant pour les travailleurs et la jeunesse.

      Au départ, il y aura de l’attentisme. C’est de principe de précaution… Mais l’efficacité par rapport à la gauche molle va vite sauter aux yeux et convaincre.

      DC

    • Bon à savoir...

      Il y a déjà des listes unitaires 100% à GAUCHE pour les municipales.
      A Clermont-ferrand, on n’a pas attendu l’appel de Besancenot, une liste AlterEKOLO- LCR- et Antilibérale existe et se bat pour se faire connaitre ( voir article précédent : les medias muselés)

      CI-DESSOUS LE LIEN
      http://www.agauche100pour100.org/

      Il y a aussi qq chose en route à Nice.
      A suivre donc et à imiter car la gauche en a bien besoin§

    • La LCR pratique une politique d’alliance ou d’unité sans aucune restriction, même avec le diable si il faut, si cela fait avancer la cause des travailleurs. La seule limite, c’est ce qui joue contre eux.

      C’est peut-être un peu plus compliqué que cela...

      Je ne pense pas que la LCR soit contre que des courants importants convergent avec elle, mais l’orientation de cette organisation n’est plus marquée par l’effort qu’elle faisait auparavant pour favoriser cela.

      C’est d’ailleurs l’objet d’ailleurs de l’essentiel des divergences entre les 3 textes en présence à ce congrès de la LCR, preuve en soit que la question se pose au delà de la pétition de principe (ci dessous lien sur des présentations vidéos par des membres des trois plate-formes) :

      http://lcr.aubagne.allauch.free.fr/spip.php?article10

      Ce que j’en pense :

      Il y a à puiser dans vos trois courants. Je me méfie un peu d’une de vos trois plate-formes qui semble être un peu sans rivage et qui hiérarchise mal les évolutions dans les divers courants de la gauche. Elle est pertinente sur la sous-estimation par la majorité de la LCR de l’évolution rapide des courants de gauche (mais a les lèvre gercées pour ne pas parler assez clairement des évolutions complexes dans le PCF), qui impose une écoute un peu plus forte de ce qui s’y passe, et un peu + de main tendue.

      Mais en revenant au fond, sur le copain qui parlait d’alliances, quelles alliances , je n’ai également pas d’avis définitif là dessus. L’essentiel tient pour moi aussi à la relation à la classe qui occupe l’immense majorité de la population, les travailleurs, tout ce qui peut amener celle-ci à se renforcer dans son organisation, sa politisation et son avancée vers une autre société.

      Une alliance ne peut se faire que si elle sert à quelque chose. Si le prix payé est de passer pour des alliés de ceux qui attaquent les travailleurs on rate fondamentalement l’objectif. On passe pour des gens peu fiables et couvrant des salauds, sans avoir réellement amélioré la situation des travailleurs ni surtout renforcé leurs mobilisations et leurs organisations (ce qui est le but).

      Une alliance ce n’est pas pour avoir des postes, le fin du fin ce n’est pas d’occuper des postes dans la démocratie bourgeoise telle qu’elle est. Une majorité, même la meilleure possible , sans l’extension de la démocratie dans les entreprises, sans une situation où le centre de gravité se situe parmi les travailleurs, c’est pipeau et re-pipeau.

      La gauche en 81 était bien plus "à gauche" que la gauche de maintenant, mais la carte manquante était bien le mouvement populaire et un parti des travailleurs faisant ce qu’il devait faire (favoriser occupations des entreprises, développement du pouvoir des travailleurs, favoriser l’auto-organisation).

    • Le projet de la la LCR est la création d’un parti révolutionnaire, au sens du « Que faire ? » de Lénine. Un outil pour la révolution, pas le pouvoir.

      Pour un parti révolutionnaire, toute alliance ne vise qu’à renforcer la lutte contre la classe bourgeoise et son Etat. Il n’a pas pour objectif d’être majoritaire aux élections, mais de renforcer la confiance des travailleurs et des jeunes, de les aider à s’organiser, et surtout d’être l’outil aguerri qui, dans un moment de crise, est spontanément au service des travailleurs mobilisés pour renverser le pouvoir bourgeois.

      Le parti n’a pas l’ambition d’être hégémonique aux élections, ni même dans la classe. Son ambition n’est pas non plus d’assumer des « responsabilités gouvernementales ». Ce sont des conceptions bourgeoises et staliniennes d’exercice du pouvoir, non démocratiques. Le parti est au service de la révolution. Après la révolution, le pouvoir doit appartenir aux travailleurs, pas au parti. Sa fonction n’est aucunement l’exercice du pouvoir. C’est le sens des interventions d’Olivier lorsqu’il dit qu’il faut aussi changer de conception du pouvoir politique.

      C’est le sens de son affirmation comme « libertaire »., et de sa référence à la Commune et à Louise Michel. C’est un des aspects, déjà assumé par la grande majorité de la LCR, qui fait que le nouveau parti sera bp plus vaste que la Ligue. L’attente d’un parti hyper démocratique, libertaire et en même temps révolutionnaire, est immense. En gros ni PC, ni PS, mais pas LCR non plus car trop petite, et il y a encore peu de temps trop élitiste, fermée, intello. Cette image a commencé à changer car la LCR a changé, dans son programme et son recrutement.

      Le programme du nouveau parti, un socialisme pour le XXIème siècle, se prononcera je pense très clairement sur ces points. Faire la synthèse des meilleures traditions. Mettre les mains dans le cambouis des luttes, pas dans le caviar des élus du système.

      DC

  • bonjour,

    je ne doute pas des intentions genereuses des militant(tes), mais mettre la main dans le cambouis
    sans avancer sur la question du REVENU SOCIAL GARANTI pour toutes et tous (chomeurs,precaires,
    retraités,etudiants,paysans,malades etc),montre qu’ils ne paraissent sensibles qu’a une partie
    du salariat (petite fonction publique et a statut) ?