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filoche / et gaza en direct sur www.campuslille.com

Publie le dimanche 27 janvier 2008 par Open-Publishing
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CE MERCREDI 30 JANVIER 2008

A 18H30

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

En direct et en archives sur : www.campuslille.com

- Alors que la crise financière actuelle révèle, si besoin était, la nature réelle du système capitaliste, Jacques Attali, ce grand visionnaire convaincu de la fin de l’Histoire (elle ne pouvait que s’arrêter à son contact…), propose un grand programme à son ami « bling bling », à prendre, ou à laisser (mais dans ce cas nous nous mordrons les doigts pour l’éternité). Il s’agit d’amplifier les causes objectives de la crise du système, siphonner davantage la force de travail, la précariser encore plus… Et pour quel grand projet, visionnaire donc ? Pour gagner 1 point de croissance ! De quoi soulever l’enthousiasme des masses dont Monsieur Attali ignore sinon l’existence, du moins leur rôle historique.

Sur les hauteurs, le capital et ses traders, sommités expertes des cabinets ministériels et autres caisses de résonance médiatiques, naviguent à vue, atteints d’aveuglement fanatique, de cette morgue et de ce mépris des peuples qui ne peuvent que naître et fleurir en ces eaux glacées du calcul égoïste. Nous en sommes arrivés au point où, dépourvue de toute pudeur, la classe sociale qui s’étale, à la une, en dépenses somptuaires, se persuade elle-même que la plus-value qui l’engraisse s’est auto-réalisée, ne doit plus rien à ce travail écrasé jusqu’à la négation.

Ce point de pourrissement n’est pourtant pas une fin en soi. La dégénérescence du système ne sera sa fin qu’à la condition d’y substituer une alternative. Nous apercevons quelques signes, loin, au Sud, parmi ces peuples qui vécurent l’oppression coloniale, s’en souviennent, et s’appuient sur cette expérience pour éprouver un autre futur. Chez nous ? Ségolène Royal pense à 2012. Elle trouve le rapport Attali très à son goût. Ses compères iront, Versaillais décomplexés, dégager le terrain pour la réaction, dans un vote des pleins pouvoirs permanent que la soupe n’explique pas seule. Alors, face au vide, et alors que monte dans la société une sourde et grave colère – la paupérisation créant une forme d’unité populaire (sans contours politiques certes), que « bling bling » contribue aussi à entretenir, en devenant jour après jour ce totem détestable, l’usurpateur par excellence, alors donc, que les yeux s’ouvrent, « l’autre gauche » se cherche et, à première vue, se perd chaque jour davantage…

Il reste que le pessimisme ne peut être de mise. Ou pas seul. « Pessimisme de la raison, optimisme de la volonté » scandait Gramsci. Non seulement l’Histoire n’est pas finie mais, de surcroît, elle n’est pas écrite. C’est un peu dans cet esprit qu’intervint Gérard Filoche, inspecteur du travail, militant d’expérience, à Roubaix le 19 janvier dernier, et à l’invitation de la FSU. Nous écouterons avec beaucoup de profit son intervention.

A lire, toujours avec profit, l’article suivant, paru sur un site chaudement recommandé par notre équipe :

http://socio13.wordpress.com/2008/01/27/plaidoyer

- « ¼ d’heure en Palestine » : nous serons en direct de Gaza, avec Bruno VINAY, coordonnateur général pour la Palestine de Médecins du Monde. A lire, le communiqué de presse suivant :

Paris, le 22 janvier 2008

Hier soir, Israël a desserré le blocus total imposé à Gaza depuis 5 jours pour permettre l’entrée de quantités limitées de carburants. Un allègement qui ne suffira pas à sortir la bande de Gaza de son isolement, conséquence d’un blocus de plus de 6 mois.

Le 17 janvier, le gouvernement israélien instaurait un blocus total de la bande de Gaza plongeant ainsi la moitié de la population dans le noir du fait de l’arrêt de la principale centrale électrique alimentant la ville de Gaza. Selon Bruno Vinay, coordinateur de MdM sur le terrain « l’effet de ce blocus a été immédiat : dans les trois jours, 32 des 56 centres de soins de santé primaire de la bande de Gaza ont réduit leurs activités voire fermé (absence du personnel faute de transport et fermetures des laboratoires par manque de générateur ou de réserve de fuel) ». L’état d’urgence était également instauré au sein de l’hôpital Shiffa et de l’hôpital Européen, deux hôpitaux publics dans lesquels Médecins du Monde intervient depuis 2002 et 2006. Faute de générateurs suffisamment puissants, ces hôpitaux publics ont dès le 19 janvier cessé d’alimenter en électricité l’ensemble de leurs services, à l’exception de l’unité de soins intensifs et de la maternité. Enfin, par manque d’électricité pour alimenter les pompes, la plupart des habitants de Gaza étaient privés d’eaux.

Devant les critiques internationales, Israël a autorisé aujourd’hui la livraison de 360.000 litres de mazout destinés à la centrale du territoire palestinien. Des camions-citernes ont également acheminé 80 tonnes de gaz domestique et 60.000 litres de diesel. « Cet approvisionnement ne nous permettra de tenir que 2 jours et la question se posera à nouveau dès jeudi » estime Bruno Vinay. « Le blocus total de Gaza imposé depuis cinq jours, à la suite d’une multiplication des tirs de roquettes contre le sud d’Israël, n’a fait qu’empirer une situation qui existe depuis 6 mois » précise t-il.

Ruptures de soins

Les restrictions de mouvements imposées aux Gazaouïs par les autorités israéliennes perturbent la prise en charge des patients hors de la bande de Gaza. Les hôpitaux de Gaza n’étant pas équipés pour traiter les maladies lourdes nécessitant par exemple une chimiothérapie ou de la chirurgie spécialisée (pédiatrique ou neurologique), les patients affectés par ces pathologies étaient auparavant référés vers des hôpitaux de Jérusalem Est ou de Haïfa. Bien que la fermeture des points de passage exclut officiellement ces cas qualifiés de « médicaux », les faits montrent que depuis Juin 2007, 713 patients affectés d’une maladie grave se sont vus refuser le droit de sortir de Gaza (sur 4000 demandes) et cela sans motif particulier. A ce jour, 62 de ces patients sont décédés des suites de leur non traitement.

• En janvier 2008, parmi la liste des 416 médicaments dits « essentiels », 105 sont totalement inaccessibles à Gaza. En décembre 2007, ce nombre s’élevait à 85. Les ruptures de stock concernent majoritairement des antibiotiques, les produits anesthésiques, des psychotropes, ainsi que les médicaments de traitements des maladies chroniques (diabète, maladie cardio-vasculaire …)

• Dans les hôpitaux publics, les tests en laboratoires, principalement les tests de diabète, ont quasiment été arrêtés du fait de l’inaccessibilité des produits de base tels que les agents réactifs. Par ailleurs, depuis novembre 2007, l’hôpital Shiffa n’est plus en mesure d’effectuer la moindre radiothérapie. L’hôpital Aqsa avait également du interrompre ses opérations chirurgicales faute de trouver à Gaza les pièces nécessaires à la réparation de leur machine anesthésique (ce problème a été résolu fin novembre). Enfin, la réduction de l’approvisionnement en fuel contraint l’hôpital Shiffa, le principal hôpital de référence de la bande de Gaza, à suspendre régulièrement le fonctionnement de sa laverie, générant d’importants risques d’infections dus au manque d’hygiène.

• Les centres de santé primaire, sont les plus affectés par cette situation. Les difficultés d’approvisionnement les ont conduits à interrompre des services aussi élémentaires que le planning familial, les vaccinations ou le traitement des maladies chroniques.
Médecins du Monde alerte depuis plusieurs mois sur l’état de "dépression collective" des habitants de Gaza et l’absence de perspectives quant à son avenir du fait de l’embargo en vigueur depuis 2006.

Médecins du Monde demande la levée totale du blocus et appelle les gouvernements européens à faire pression sur le gouvernement israélien afin de permettre le rétablissement d’un réel accès aux soins de la population de la bande de Gaza.

Messages

  • POUR UN 1 er MAI
    AUX COULEURS DE LA PALESTINE !

    Voici 60 ans que des palestiniens ont été obligés de quitter
    leur terre natale pour s’expatrier ailleurs ou de s’installer dans
    des camps dans les pays arabes limitrophes !

    Voici 60 ans que petit à petit, l’Etat sioniste israélien tente
    et réussit à faire des palestiniens des citoyens de seconde zone !

    Les pays occidentaux, de faux traités de paix en faux traités
    de paix se font complices d’un apartheid qui va même pour la
    bande de Gaza à des tentatives de génocide en instaurant un
    blocus économique sans précédent nous ramenant aux luttes
    féodales du moyen âge !

    En France, nous avons montré dans le temps que nous
    pouvions tous nous mobiliser pour une cause internationale,
    notamment en Afrique du Sud !

    2008 doit être l’année de la Palestine !

    Pour un Etat Palestinien mais pas seulement, pour
    aussi que cet Etat puisse correctement développer une économie
    qui permette à sa population de vivre correctement.

    Créons un emblème à la couleur du drapeau palestinien
    avec pour mot d’ordre = « Libérons LA PALESTINE,
    pour la création d’un Etat Palestinien ! »

    Faisons du 1er Mai une forte mobilisation internationale
    sur cet objectif !
    Toutes les forces progressistes se doivent
    de répondre à l’appel de Hind KHOURY, déléguée générale
    de Palestine en France de dépasser les protestations verbales
    pour des actions plus concrètes !