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Ils ont osé ! Ou le bal des faux-culs…

Publie le lundi 4 février 2008 par Open-Publishing
25 commentaires

de Michel MENGNEAU

Peu souvent il m’arrive de rendre hommage aux représentants de l’UMP, mais dans le cas qui nous intéresse, la modification de la constitution, il faut avouer que leurs positions ne souffraient d’aucune ambigüité. On savait qu’ils soutenaient le Traité de Lisbonne et que pour le faire adopter ils ne voulaient pas entendre parler de référendum ; car déjà échaudés une première fois, pourquoi prendre un nouveau risque aléatoire…

Même si la méthode est tout à fait contestable et cavalière du fait qu’ils se sont assis sans ménagement sur la volonté du peuple, elle avait l’avantage de la clarté. Donc, aidés par le tripatouillage médiatique de leur représentant, le Chef de l’Etat français, ils sont arrivés à leur fin.

Pour les Communistes et assimilés dont la position était bien déterminée, dont les arguments nets et plus que recevables faisaient valoir que la volonté du peuple était déterminante dans la mesure où il s’agissait pratiquement sur le fond du même Traité que celui déjà refusé. Ce qui est tout à leur honneur, parole qu’ils ont donc respecté avec la plus grande dignité.

Après des positions reconnus, ça commence à se gâter au niveau de l’hypocrisie avec les gens du Modem. Mais venant de leur part cela n’est pas étonnant, ils sont coutumier du fait depuis plusieurs années et en particulier lorsqu’ils appartenaient encore à l’UDF. C’est d’ailleurs une vieille tradition chez ces girouettes car l’un de leur pair, Lecanuet, prenait souvent position avec un déterminisme de bon aloi : « t’ette ben qu’oui, t’ette ben qu’non ». Pourtant leur nouveau chef, Bayrou, fut un ardent promoteur du non lors du référendum. Comme quoi on ne peut faire aucune confiance à ce genre d’hypocrite et j’espère que ceux qui furent charmés par les sirènes du Modem y regarderont de plus près en insérant leurs bulletins de vote dans l’urne.

En réalité rien de surprenant chez gens là, mais chez les socialistes on eut pu espérer une prise de conscience tardive. Certes, le nombre de non dans leurs rangs fut plus important que prévu-(121). Ca promet d’ailleurs de jolies empoignades au sein de ce parti. Néanmoins, il reste les abstentionnistes qui ont suivi à la lettre les consignes de leurs instances dirigeantes. Au bal des hypocrites ils auraient eu droit à toutes les danses, pas étonnant pour des spécialistes des entrechats. Mais quelles consignes ! Moscovici en a expliqué les tenants et les aboutissants, ce qui lui valu d’ailleurs une remarque de Coppé qui admirait son numéro d’équilibriste. Comme ils sont pour le Traité de Lisbonne, sachant pertinemment que le peuple risquait une nouvelle de contester en cas de référendum, ils se sont abstenus. Ce qui revient au même que si ils avaient voté oui puisqu’il fallait la majorité des 2/5 des suffrages exprimés. Donc après le tour de passe-passe de Sarkozy, on a eut droit à celui des socialistes. On est à l’évidence obligé de constater qu’ils ne sont pas plus regardant que celui-ci sur la démocratie !

Maintenant il ne s’agit plus de tergiverser, on veut des noms afin de les sanctionner aux municipales. N’oublions aussi pas que l’élection des députés européens avance à grand pas, et que nous choisirons sans état d’âme parmi les vrais représentants du peuple.

Messages

  • QUAND EST-CE QUE LES EUROPEENNES ONT LIEU ?

    Michèle

    Ils viennent de mettre fin non seulement à la démocratie

    mais également à la république.

    Il ne reste plus qu’à l’actuel président de se déclarer

    l’"héritier légitime du trône de France remonté seul sur son trône""

    Tout me le fait penser car il se comporte déjà en monarque absolu

    (lire : La légende du roi caché)

    Michèle

  • Le détail des votes et pas de quartier aux municipales.

  • http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0097.asp

    GROUPE : SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS GAUCHE (204)

    Pour : 17

    MM. Dominique Baert, Christophe Caresche, Paul Giacobbi, Mme Annick Girardin, MM. Armand Jung, Jack Lang, Michel Lefait, Mme Annick Lepetit, MM. Albert Likuvalu, Victorin Lurel, Mmes Jeanny Marc, Dominique Orliac, Sylvia Pinel, MM. Philippe Tourtelier, Manuel Valls, André Vézinhet et Jean‑Claude Viollet.

    Contre : 91

    Mme Sylvie Andrieux, MM. Jean‑Paul Bacquet, Jean‑Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Christophe Bouillon, François Brottes, Thierry Carcenac, Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve, Jean‑Paul Chanteguet, Alain Claeys, Jean‑Michel Clément, Gilles Cocquempot, Pierre Cohen, Pascal Deguilhem, Marc Dolez, Jean‑Pierre Dufau, William Dumas, Jean‑Louis Dumont, Mme Laurence Dumont, MM. Jean‑Paul Dupré, Philippe Duron, Olivier Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Laurent Fabius, Albert Facon, Mme Martine Faure, MM. Hervé Féron, Pierre Forgues, Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean‑Claude Fruteau, Mme Geneviève Gaillard, MM. Daniel Goldberg, David Habib, Mme Sandrine Hurel, MM. Christian Hutin, Jean‑Louis Idiart, Mme Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Serge Janquin, Régis Juanico, Jean‑Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. Jérôme Lambert, Jean Launay, Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Mme Catherine Lemorton, MM. Jean‑Claude Leroy, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières‑Cassou, MM. François Loncle, Jean Mallot, Mme Marie‑Lou Marcel, M. Philippe Martin, Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon, Didier Mathus, Kléber Mesquida, Jean Michel, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri, Michel Pajon, Christian Paul, Germinal Peiro, Jean‑Luc Pérat, Jean‑Claude Perez, Mme Catherine Quéré, M. Simon Renucci, Mmes Marie‑Line Reynaud, Chantal Robin‑Rodrigo, M. Patrick Roy, Mme Odile Saugues, M. Christophe Sirugue, Mme Christiane Taubira, MM. Pascal Terrasse, Jacques Valax, Michel Vauzelle, Michel Vergnier, Alain Vidalies et Jean‑Michel Villaumé.

    Abstention : 93

    Mme Patricia Adam, M. Jean‑Marc Ayrault, Mmes Delphine Batho, Chantal Berthelot, M. Jean‑Louis Bianco, Mme Gisèle Biémouret, MM. Serge Blisko, Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Jean‑Michel Boucheron, Mmes Marie‑Odile Bouillé, Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean‑Christophe Cambadélis, Mme Martine Carrillon‑Couvreur, MM. Guy Chambefort, Gérard Charasse, Mmes Marie‑Françoise Clergeau, Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, M. Michel Debet, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Michel Destot, René Dosière, Julien Dray, Tony Dreyfus, Yves Durand, Mmes Odette Duriez, Corinne Erhel, Aurélie Filippetti, Geneviève Fioraso, MM. Jean‑Louis Gagnaire, Guillaume Garot, Jean Gaubert, Mme Catherine Génisson, MM. Jean‑Patrick Gille, Joël Giraud, Gaëtan Gorce, Mme Pascale Got, MM. Marc Goua, Jean Grellier, Mmes Elisabeth Guigou, Danièle Hoffman‑Rispal, M. François Hollande, Mme Monique Iborra, MM. Eric Jalton, Henri Jibrayel, Mme Marietta Karamanli, MM. François Lamy, Jean‑Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Jean‑Yves Le Déaut, Jean‑Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, MM. Bruno Le Roux, Bernard Lesterlin, Louis‑Joseph Manscour, Mme Jacqueline Maquet, M. Jean‑René Marsac, Mme Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Pierre Moscovici, Pierre‑Alain Muet, Mmes Marie‑Renée Oget, Françoise Olivier‑Coupeau, George Pau‑Langevin, Marie‑Françoise Pérol‑Dumont, Martine Pinville, MM. Philippe Plisson, François Pupponi, Jean‑Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Alain Rodet, Marcel Rogemont, René Rouquet, Alain Rousset, Michel Sainte‑Marie, Michel Sapin, Mme Marisol Touraine, MM. Jean‑Louis Touraine, Jean Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, André Vallini et Philippe Vuilque.

    Non-votant : 3

    MM. Jean Glavany, Patrick Lemasle et Bernard Roman.

    Framboise,

  • SUITE....

    GROUPE : GAUCHE DEMOCRATE ET REPUBLICAINE (24)

    Contre : 21

    Mme Marie‑Hélène Amiable, M. François Asensi, Mmes Huguette Bello, Martine Billard, MM. Alain Bocquet, Patrick Braouezec, Jean‑Pierre Brard, Mme Marie‑George Buffet, MM. Jean‑Jacques Candelier, André Chassaigne, Jacques Desallangre, Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Gosnat, Maxime Gremetz, Jean‑Paul Lecoq, Alfred Marie‑Jeanne, Roland Muzeau, Daniel Paul, Jean‑Claude Sandrier et Michel Vaxès.

    Abstention : 3

    MM. Yves Cochet, Noël Mamère et François de Rugy.

    GROUPE : NOUVEAU CENTRE (22)

    Pour : 20

    MM. Jean‑Pierre Abelin, Christian Blanc, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Séjour, Francis Hillmeyer, Michel Hunault, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Pierre Lang, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Nicolas Perruchot, Jean‑Luc Préel, François Rochebloine, Rudy Salles, François Sauvadet, Marc Vampa, Francis Vercamer et Philippe Vigier.

    Contre : 2

    MM. Philippe Folliot et Jean‑Christophe Lagarde.

    DEPUTES : NON INSCRITS (9)

    Pour : 4

    MM. Abdoulatifou Aly, François Bayrou, Thierry Benoit et Jean‑Pierre Schosteck.

    Contre : 4

    Mme Véronique Besse, MM. Nicolas Dupont‑Aignan, Jean Lassalle et François‑Xavier Villain.

    Abstention : 1

    Mme Françoise Vallet.

    Framboise

  • FIN ...... LES SENATEURS

    GROUPE : SOCIALISTE. (96)

    Pour : 15

    MM. Robert Badinter, Jean Besson, Mmes Nicole Bricq, Monique Cerisier‑Ben Guiga, MM. Charles Josselin, Alain Journet, Gérard Miquel, Bernard Piras, Jean‑Pierre Plancade, Daniel Raoul, André Rouvière, Mme Patricia Schillinger, M. Jean‑Pierre Sueur, Mme Catherine Tasca et M. Richard Yung.

    Contre : 30

    MM. Bernard Angels, David Assouline, Mmes Maryse Bergé‑Lavigne, Alima Boumediene‑Thiery, MM. Jean‑Louis Carrère, Michel Charasse, Pierre‑Yves Collombat, Roland Courteau, Jean Desessard, Michel Dreyfus‑Schmidt, Mme Josette Durrieu, MM. Charles Gautier, Jean‑Pierre Godefroy, Claude Haut, Mmes Annie Jarraud‑Vergnolle, Bariza Khiari, MM. André Lejeune, Alain Le Vern, Jean‑Pierre Masseret, Marc Massion, Jean‑Luc Mélenchon, Jean‑Pierre Michel, Michel Moreigne, Daniel Percheron, Marcel Rainaud, Gérard Roujas, Claude Saunier, Jean‑Marc Todeschini, Robert Tropeano et André Vantomme.

    Abstention : 49

    Mmes Jacqueline Alquier, Michèle André, MM. Bertrand Auban, Jean‑Pierre Bel, Mme Marie‑Christine Blandin, MM. Yannick Bodin, Didier Boulaud, Mme Yolande Boyer, M. Jean‑Pierre Caffet, Mme Claire‑Lise Campion, MM. Bernard Cazeau, Gérard Collomb, Yves Dauge, Jean‑Pierre Demerliat, Mme Christiane Demontès, MM. Claude Domeizel, Bernard Dussaut, Jean‑Claude Frécon, Bernard Frimat, Jacques Gillot, Jean‑Noël Guérini, Yves Krattinger, Philippe Labeyrie, Serge Lagauche, Serge Larcher, Louis Le Pensec, Mme Raymonde Le Texier, MM. Claude Lise, Roger Madec, Philippe Madrelle, Jacques Mahéas, François Marc, Pierre Mauroy, Louis Mermaz, Jacques Muller, Jean‑Marc Pastor, Jean‑Claude Peyronnet, Jean‑François Picheral, Mme Gisèle Printz, MM. Daniel Reiner, Thierry Repentin, Roland Ries, Mme Michèle San Vicente‑Baudrin, MM. Michel Sergent, Jacques Siffre, René‑Pierre Signé, Simon Sutour, Michel Teston et Mme Dominique Voynet.

    Non-votant : 2

    Mme Odette Herviaux et M. Paul Raoult.

    GROUPE : UNION CENTRISTE-UDF. (30)

    Pour : 30

    MM. Nicolas About, Jean‑Paul Amoudry, Philippe Arnaud, Jean Arthuis, Denis Badré, Claude Biwer, Didier Borotra, Jean Boyer, Marcel Deneux, Yves Détraigne, Mme Muguette Dini, MM. Daniel Dubois, Jean‑Léonce Dupont, Pierre Fauchon, Mme Françoise Férat, MM. Christian Gaudin, Adrien Giraud, Mme Jacqueline Gourault, MM. Jean‑Jacques Jégou, Joseph Kerguéris, Jean‑Claude Merceron, Michel Mercier, Mme Catherine Morin‑Desailly, M. Philippe Nogrix, Mme Anne‑Marie Payet, MM. Yves Pozzo di Borgo, Daniel Soulage, André Vallet, Jean‑Marie Vanlerenberghe et François Zocchetto.

    GROUPE : COMMUNISTE REPUBLICAIN ET CITOYEN. (23)

    Contre : 23

    Mme Eliane Assassi, M. François Autain, Mme Marie‑France Beaufils, MM. Pierre Biarnès, Michel Billout, Mme Nicole Borvo Cohen‑Seat, MM. Robert Bret, Jean‑Claude Danglot, Mmes Annie David, Michelle Demessine, Evelyne Didier, MM. Guy Fischer, Thierry Foucaud, Mmes Brigitte Gonthier‑Maurin, Gélita Hoarau, MM. Robert Hue, Gérard Le Cam, Mme Josiane Mathon‑Poinat, MM. Jack Ralite, Ivan Renar, Odette Terrade, Bernard Vera et Jean‑François Voguet.

    GROUPE : R.D.S.E. (16)

    Pour : 15

    MM. Nicolas Alfonsi, Gilbert Barbier, Jean‑Michel Baylet, André Boyer, Yvon Collin, Gérard Delfau, François Fortassin, Mme Nathalie Goulet, MM. Pierre Laffitte, Daniel Marsin, Aymeri de Montesquiou, Georges Mouly, Georges Othily, Michel Thiollière et François Vendasi.

    Contre : 1

    M. Bernard Seillier.

    SENATEURS : NON INSCRITS. (6)

    Pour : 3

    M. Philippe Adnot, Mme Sylvie Desmarescaux et M. Alex Türk.

    Contre : 2

    MM. Philippe Darniche et Bruno Retailleau.

    Abstention : 1

    M. Jean‑Louis Masson.

    Framboise,

    • Merci. Pas un seul de ces ouistes et abstentionnisrtes, traitres aux engagements du PS et ralliés surtout au social-libéralisme n’aurons notre voix, en tout cas au premier tour.

      C’est la moindre des choses que 55% des français doivent mettre en pratique pour commencer à faire respecter la démocratie et leur droit de vivre sans le tout marché !

      DC

  • Certes, le nombre de non dans leurs rangs fut plus important que prévu-(121). Ca promet d’ailleurs de jolies empoignades au sein de ce parti.

    Bah les empoignades du PS.. sur nintendo... ou play station !!..

    Certains socialistes ont pu voter "contre" à ce scrutin sachant que le vote "pour" passerait tout en tenant compte des abstentions connues dans ce parti !!! Par exemple n’est ce pas Claude Bartolone lequel était le fer de lance de la campagne de SR ? Il vote contre, ça fait rigoler...

    Il en ressort une certaine complaisance vis à vis de ceux qui ont contré la direction du PS et de ce fait inciter les citoyens Lambda à voter pour les "sosses" aux municipales et dans les élections à venir...

    Tromperies....

    • Je n’avais pas été jusque là dans le raisonnement, mais il faut avouer que cela se tient. Si c’est vraiment le cas ils sont encore plus dégueulasses que ce que l’on pourrait imaginer !

      M.M.

    • C’est un peu tordu comme raisonnement. Si vous commencez à faire des procès d’ intention aux parlementaires qui ont manifestement voté dans le sens que vous désirez, ça va devenir compliqué.

      A une question simple êtes vous pour ou contre la ratification du traité européens par voie parlementaire. Certains ont voté oui, d’autres non et le reste s’est abstenu.

      Je n’ai pas as jugé, si tel parlementaire a voté oui pensant voté non, ou l’inverse. Il n’est pas surprenant qu’ avec de tel raisonnements, la gauche de la gauche soit divisée.

  • LES FAITS SONT ACTES !

    IL Y A DONC CEUX QUI ONT RESPECTE LE NON DU PEUPLE
    FRANCAIS ET CEUX QUI SONT PASSES OUTRE !

    IL Y A CEUX QUI AVAIENT OPTE POUR VICHY ET CEUX
    QUI AVAIENT OPTE POUR LA RESISTANCE !

    NOTRE COMBAT N’EST PLUS NATIONAL, IL EST EUROPEEN !

    DANS UNE VIDEO, FRANCIS WURTZ (REUNION UNITAIRE A
    NANTES) A DEMONTRE A TRAVERS LES DIFFERENTES ETAPES DE
    LA PRIVATISATION DU SECTEUR POSTAL COMMENT LES TENANTS
    DU LIBERALISME CONCOIVENT LES ORIENTATIONS DU TRAITE
    DE LISBONNE ! ET DONC TOUS CEUX QUI SE SONT ABSTENUS
    OU QUI ONT VOTE POUR ( ceux-là, je serai pour les sanctionner
    en ne votant en aucun cas pour eux ! ) SE FONT COMPLICES DE
    CES ORIENTATIONS ! IL Y A LES PAROLES ET IL Y A LES ACTES !
    N’EST CE PAS NOEL MAMERE ! ( comme quoi les Verts auront
    toujours du mal à être bien mûres !!! ).

    DONC LE COMBAT CONTINUE ! CONTINUONS LA RESISTANCE !
    CE VOTE EST ILLEGITIME ! NOUS NE LE RECONNAITRONS DONC PAS !

  • Bonsoir

    Vous ne l’avez sans pas remarqué à la fin de la liste des Députés non-inscrits mais Françoise Vallet, député PS élue hier soir à Chartres s’est abstenue aujourd"hui.

    Voici la déclaration du PCF 28 surr cette abstention :


    A peine élue, Françoise Vallet renie sa parole !!!

    Alors qu’elle délarait hier soir à la presse "... je répète que je ne suis pas pour une ratification du traité européen par voix parlementaire. 2,5 ans après le vote des Français, on ne peut pas paseer au-dessus de leur choix."

    Et aujourd’hui au lieu d’utiliser la légitimité du score de son élection pour se dresser contre la ratification parlementaire, elle a trahi son engagement !

    Hier soir, 55% de nos concitoyens était heureux d’avoir "viré" Gorges, d’avoir battu la droite !

    Et ce soir, combien de gens se sentent une nouvelle fois bernés ?

    Beaucoup ont choisi de voter Françoise Vallet car elle semblait en meilleure position pour battre Gorges. Et aujourd’hui quel était le meilleur candidat pour exiger un référendum ? Françoise Vallet ou le candidat Communiste ?

    Ne faut-il pas que chaque citoyen fasse son autocritique. En votant pour "le moin pire", en votant pour "la meilleure tatcique pour battre la droite", ne jouons-nous pas à un véritable jeu de massacre pour notre avenir et celui de nos enfants ?

    A Chartres, le 4 février 2008


    Fraternellement

    Raymond ODENT

  • Cette trahison et cette félonie des socialistes ne m’étonne pas.

    Ils ont choisi l’Europe à tout prix contre la France, contre le peuple, et ils ont

    donc voté pour Sarkozy alors qu’on pouvait lui porter un coup très grave.

    Tirons-en les conclusions et n’exonérons pas les socialistes qui ont voté

    contre la révision car ils ont quand même une responsabilité, celle de rester

    au PS et de cautionner finalement une direction droitière.

    Par ailleurs les sanctionner aux municipales oui, bien sûr.!

    Mais dans ma commune de 2900 hab.( LA FLOTTE- Charente-Maritime) il

    n’y a que 2 listes de droite,la gauche y étant déliquescente

    Gilbert

  • Le 29 mai 2005, 61.17 % des Marseillais avaient rejeté le traité. Hier, leurs parlementaires l’ont approuvé à 78%.

    Le 29 mai 2005, 61.80 % des habitants des Bouches-du-Rhone avaient rejeté le traité. Hier, 80% de leurs parlementaires l’ont approuvé.

    Seulement 4 parlementaires sur 23 ont sauvé l’honneur (Andrieux, Bret, Vauzelle et Vaxès) ! C’est ça la démocratie et le respect du suffrage universel…

    Pour plus de détails, voir http://boulesteix.blog.lemonde.fr/2008/02/05/vous-avez-dit-democratie/

  • Est-ce que quelqu’un pourrait faire la liste des députés candidats aux municipales, qui ne veulent pas que le sigle UMP apparaisse sur leurs affiches de propagande, à l’instar de JUPPE ! S’il avait été député, comment aurait-il voté hier, celui-là ?

    Ca permettrait d’éclairer les électeurs sur l’hypocrisie de certains candidats de l’ump qui ont voté oui hier, et qui avancent masqués (croient-ils) pour les municipales !

    Faut qu’ils arrêtent de prendre les électeurs pour des cons ! Tout doit se savoir AVANT, et non APRES ! Après, on ne peut plus remédier au mal ! C’est fait, c’est fait !

  • Je suggère que lors des prochaines municipales, les députés et sénateurs félons soient sanctionnés de cette manière.

    Vous votez pour le félon en introduisant son bulletin, mais vous rayez son nom en indiquant : souviens-toi du 4 février 2008.
    Ce bulletin sera évidemment invalidé.

    Je pense que certains auront "les boules" quand ils verront cela !

    Autre chose d’important.

    La lutte n’est certainement pas terminée.

    En effet, la partie n’est pas gagnée d’avance dans d’autres pays, et le réglement européen en la matière prévoit qu’un seul pays noniste empêche l’application du traité de Lisbonne.

    Je me permets donc de reproduire un article intéressant de Marianne.

    Incroyable : quatre pays peuvent faire capoter le « Traité simplifié »
    Tout le monde fait comme si le Traité de Lisbonne était déjà adopté. En réalité, l’Irlande, l’Angleterre, le Danemark et la Belgique peuvent le faire capoter.

    La harpe d’or, symbole de l’Irlande.
    « Promis, on ne fera pas de référendum », ont juré, la main sur le cœur, Français, Hollandais et Tchèques durant la négociation du traité de Lisbonne en juin dernier. Nicolas Sarkozy est alors rentré à Paris annoncer que le nouveau traité européen serait adopté avant la fin de l’année 2007. Outre le fait qu’il avait totalement oublié que la procédure parlementaire française l’empêcherait de tenir ce délai, le nouveau Président avait négligé que, selon le principe d’unanimité en vigueur en Europe sur les traités, le rejet du texte par un seul Etat membre invaliderait tout le processus. Or, quatre pays pourraient poser des difficultés. Selon des sources proches des autorités européennes, la France, qui présidera l’UE à partir de juin 2008, préparerait déjà son argumentaire pour éviter les impairs.

    Irlande : un référendum gagné d’avance ?
    Seul pays recourant au « référendum obligatoire » pour les affaires européennes, l’Irlande a déjà par le passé rejeté le traité de Nice, en 2001. Bien que l’UE ait été l’un des principaux artisans du « miracle irlandais », un sondage paru dans l’Irish Times du 5 novembre 2007 marque le désintérêt de la population pour le traité… pour le moment ! L’enquête donne 25% des personnes interrogées pour et 13% contre avec une majorité écrasante de 62% d’indécis. « Les Irlandais sont capables de dire « non » quand ils le pensent, explique Dennis Mc Shane, ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes anglais. L’Irlande de 2007 n’a rien à voir avec la France de 2005 : ils sont en plein boom économique, les syndicats sont favorables à l’Europe et il n’y a pas de Laurent Fabius ! »

    En apparence, toutes les conditions semblent réunies pour que le « oui » l’emporte, sans compter que la quasi totalité des partis politiques sont euroenthousiastes. Mais certains éléments laissent planer un doute quant à l’issue du vote. La date de scrutin n’a pas encore été arrêtée par le gouvernement et, selon le site d’information européen EurActiv, le gouvernement travaillerait très sérieusement à garantir l’adoption du traité. Pierre Moscovici et Frans Timmermans, ministre délégué aux Affaires européennes hollandais, ont même fait le déplacement jusqu’à Dublin pour expliquer aux députés ce qu’il en avait coûté à leurs pays respectifs de dire « non » au Traité constitutionnel européen en 2005. Ann Cahill, correspondante à Bruxelles du Irish Examiner, note, entre autres arguments, que la côte de popularité du gouvernement et de son chef, Bertie Ahern, est en baisse, ce qui ouvrirait à la voix à un vote sanction : « la croissance ralentit et les Irlandais commencent à se plaindre des étrangers, notamment ceux venus d’autres pays de l’UE, qui représentent aujourd’hui 12% de la population active. »

    En France, le « cas irlandais » est observé de près. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République et ferme adversaire du traité de Lisbonne compte sur les Irlandais : « si rien ne se passe en France, ils peuvent encore faire la différence. » Aidé par le groupe souverainiste européen Indépendance et Démocratie, il compte aller faire campagne à Dublin pour le « non », comme d’autres partisans du traité iront encourager le « oui ». Une mobilisation qui rappelle celle du référendum sur le traité de Nice… que les Irlandais avaient rejeté en 2001.

    Angleterre : le seul Etat membre foncièrement noniste
    Le voisin de l’Irlande est pour sa part dans une situation particulière : ne s’étant pas arrêté sur le mode de validation du traité de Lisbonne, il peut encore décider d’opter pour le référendum. Le mode d’adoption dépendra en grande partie du résultat du vote irlandais. Mieux vaut dire « non » après Dublin que de recevoir le bonnet d’âne pour avoir stoppé le processus de ratification en s’en remettant aux urnes. Car le Royaume-Uni a cela de particulier que non seulement l’opinion est traditionnellement contre la montée en puissance de l’Europe mais aussi la majorité de sa classe politique ! « Même les médias sont pour le non », souligne Christophe Beaudoin, président de l’Observatoire de l’Europe après le non. Cette situation met le Premier ministre, Gordon Brown, dans une situation délicate : alors qu’il bénéfice de moins en moins du soutien de l’opinion, l’opposition conservatrice le pousse à organiser un référendum… pour lui donner la responsabilité de son éventuel échec !

    Belgique : petit souci de gouvernement provisoire
    Si la Belgique a pris l’option parlementaire, c’était avant le début de la crise qui l’a privé de gouvernement. L’arrivée d’un cabinet provisoire mené par Guy Verhofstadt, l’ancien premier ministre, ne fait que déplacer la question : en droit constitutionnel, un gouvernement provisoire ne peut en effet traiter que des questions relevant des « affaires courantes ». D’où le débat qui, depuis le retour en fonction de Verhofstadt, agite les pages du quotidien Le Soir : l’adoption d’un traité européen est-elle une affaire courante ? Entre juristes, la bataille fait d’autant plus rage qu’un précédent existe : le 2 février 1992, le traité de Maastricht fut signé alors que le gouvernement issu des élections du 24 novembre 1991 n’avait pas été formé. La situation est ici sensiblement différente dans la mesure où ce n’est pas le délai de formation du nouveau gouvernement qui retarde la mise en place d’un cabinet mais une crise politique majeure qui empêche tout accord. Dans ce cas, il serait presque plus simple de passer par un référendum, les Belges étant considérés comme les plus euroenthousiastes de l’Union... une option malheureusement exclue par la Constitution belge, comme nous l’a signalé un Mariannaute, et comme le confirme le portail du droit belge. Le gouvernement devra donc se débrouiller tout seul ou reste dans l’impasse...

    Danemark : la possibilité d’un référendum

    Un rapport a aujourd’hui été rendu par le ministre de la Justice sur le traité de Lisbonne, assurant que ce dernier ne menaçait pas la souveraineté de ce pays qui avait déjà refusé la première version du traité de Maastricht (avant d’en accepter une version amendée). Mardi 11 décembre, le Premier ministre annoncera le mode de scrutin retenu. Les élections législatives du 13 novembre dernier n’ont donné lieu à aucun débat sur la question européenne : la majorité libérale conservatrice est en effet aussi favorable au traité de Lisbonne que les socio-démocrates et les socialistes. Hormis un excès de confiance qui pourrait pousser le Premier ministre à choisir l’option référendaire, il est peu probable qu’il prenne le risque.

    Car, depuis 2005, le « complexe du référendum » plane sur tout ceux qui osent approcher la voix des urnes, confie-t-on dans les instances européennes. « C’est un outil de déstabilisation politique terrible : tous les Etats membres et partis politiques tomberaient à bras raccourcis sur un gouvernement qui ramènerait le « non » en Europe. » Ainsi que sur le très présomptueux Président français qui a fait de l’adoption du traité une héroïque geste pour se démarquer de « l’échec européen » de Chirac.

    Jeudi 06 Décembre 2007 - 00:03
    Sylvain Lapoix

  • Bal des faux-culs… et des couilles molles !