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Ce lundi quatre février, nous fûmes plusieurs à nous rendre à Versailles, à la recherche d’un souverain. Nulle trace de lui, à croire qu’il n’existe pas.
Son bouffon oui, à la une des magazines. De la piétaille également, les uns ses mercenaires policiers, les autres ses contestataires soixante-huitards. Ses représentants étaient-ils présents ou pas, je n’en sais rien.
En tous cas, les voici désormais superflus. D’ailleurs rien n’a dû se passer non plus dans le château. Ne reste que nous, une poignée.
Sommes-nous ceux qui ont souverainement décidé que ce quatre février deux mille huit constituerait une date historique ? C’est l’évidence. Serions-nous alors ce souverain manquant ? Cette volonté qui exige le juste, lors que le monde court au profit de l’injuste ?
Messages
1. Ce lundi quatre février, 9 février 2008, 01:35, par Pierrette
Merci aux "1 000 de Versailles" courageux devant les grilles face aux 900 et quelques uns dans le château.
2. Ce lundi quatre février, 12 février 2008, 14:39, par Pierrette
Ceci est-il exact ?
"les noms de 2 sénateurs UMP, Roland du Luart et Lucette Michaux-Chevry, figurent bien parmi les 181 ayant voté "non". Mais, tout en bas de la page du site de l’Assemblée Nationale que vous citez, il est précisé qu’eux ou leurs délégués ont en fait voulu voter "oui" et se sont trompés de bouton."