Accueil > LCR : précisions sur Cuba

LCR : précisions sur Cuba

Publie le lundi 25 février 2008 par Open-Publishing
23 commentaires

Précisions à propos de Cuba

Invité ce vendredi matin à l’émission la matinale de Canal +, Olivier Besancenot a été interrogé sur la situation à Cuba après l’annonce que Fidel Castro ne se représenterait pas au poste de Président du Conseil d’Etat, équivalent du chef d’Etat.

Une dépêche AFP reprise par le Figaro présente ses propos de façon tronquée et orientée. Nous tenons, avant tout, à réaffirmer notre solidarité avec la révolution et le peuple cubain contre l’impérialisme américain, en dénonçant en particulier le blocus économique qui affame Cuba depuis des décennies et les agressions terroristes, financées par la CIA et liées à l’extrême droite cubaine de Miami qui frappe la population.

Ce que ne relève pas la dépêche du Figaro mais que l’AFP a relevé, ce sont ces propos : "Mais je ne me trompe pas d’adversaire non plus", a-t-il souligné. "Je ne suis pas pour que les Etats-Unis s’en mêlent, et je suis pour que le peuple cubain puisse décider de sa propre destinée seul, loin de l’impérialisme américain". "C’est une île qui résiste, qui a une histoire particulière, donc moi je suis 100% solidaire du peuple cubain aussi face aux Etats-Unis", a insisté M. Besancenot. (AFP)

Enfin, pour être tout à fait complet, ni la dépêche du Figaro ni même celle de l’AFP ne reprend les propos finaux de notre porte-parole : « Pour moi, dans le socialisme que je défends, dans le socialisme du XXI° siècle, il y a tout ça. Par exemple dans le Venezuela de Chavez, il y a des élections libres, il y a le multipartisme. Ces questions elles sont importantes. Je ne suis pas a-critique, mais je ne me trompe pas d’adversaire. Il y en a qui ont résisté face à l’impérialisme américain et l’impérialisme américain, c’est concret à Cuba. C’est le blocus, c’est aussi des attentats, il faut le savoir, on en parle rarement, mais il y a des groupes qui organisent des attentats à Cuba, contre la population cubaine et qui sont financés par les Etats-Unis. Ca, c’est l’ONU qui le dit, c’est pas moi. » (retranscription des propos tenus sur Canal Plus)

Nous avons donc rappelé, en toute solidarité, nos divergences avec le parti communiste cubain sur les questions de la démocratie politique à Cuba. Le socialisme du XXI° siècle devra être un régime plus démocratique que les "démocraties libérales" occidentales dans lesquelles les patrons finissent par imposer leur volonté par dessus les peuples. Démocratie sociale, démocratie politique, pluripartisme, suffrage universel, démocratie directe, toutes les formes démocratiques doivent s’intégrer pleinement à la construction du socialisme en prenant en compte les réalités historiques et concrètes des peuples concernés. Nous croyons que des avancées démocratiques sont aujourd’hui indispensables pour défendre les conquêtes et les acquis de la révolution cubaine. C’est au peuple cubain de décider et il n’est pas dans nos habitudes de nous poser en donneur de leçons… .

Les Bush, les Sarkozy et les dirigeants de l’Union Européenne sont par contre particulièrement mal placés pour donner des leçons de démocratie. Comment peuvent-ils exiger des élections libres alors que le blocus économique frappe le peuple cubain depuis des décennies ? Que la CIA et les groupes terroristes d’extrême droite de Miami ne cessent d’agresser la population ? La priorité à Cuba, c’est donc l’arrêt immédiat de la politique d’agression des USA contre le peuple cubain.

---------------------------------------------------------

Voici le contenu de l’interview d’Olivier Besancenot :

Question : Il n’y a pas longtemps vous avez écrit un livre sur Che Guevara, là Fidel Castro a pris sa retraite, est-ce que vous êtes pour le retour de la démocratie à Cuba ?

Réponse : Je suis pour plus de démocratie à Cuba, donc je suis pour des élections libres pour répondre concrètement à la question mais je suis pas pour que les Etats-Unis s’en mêlent voilà et je suis pour que le peuple cubain puisse décider sa propre destinée seul, loin de l’impérialisme américain. C’est une île qui résiste, qui a une histoire particulière. Moi je suis 100 % solidaire du peuple cubain face aux Etats-Unis. Je ne suis pas le facteur de Fidel Castro en France, je peux avoir des critiques à lui faire mais je ne me trompe pas d’adversaire.

Q : Vous critiquez quoi chez Fidel Castro ?

R : Ce que j’étais en train d’expliquer…

Q : Pas d’élections libres ?

R : Pas d’élection libre voilà, pas de multipartisme. Pour moi, dans le socialisme que je défends, dans le socialisme du XXI° siècle, il y a tout ça. Mais par exemple dans le Venezuela de Chavez, il y a des élections libres, il y a le multipartisme. Ces questions elles sont importantes, voilà, donc, je ne suis pas a-critique, mais je ne me trompe pas d’adversaire. Il y en a qui ont résisté face à l’impérialisme américain et l’impérialisme américain, c’est concret à Cuba. C’est le blocus, c’est aussi des attentats, il faut le savoir, on en parle rarement, mais il y a des groupes, oui, qui organisent des attentats à Cuba, contre la population cubaine et qui sont financés par les Etats-Unis. Ca, c’est l’ONU qui le dit, c’est pas moi.

Messages

  • Il y a du mieux.

    Et j’apprécie particulièrement la précision "plus démocratique que les "démocraties libérales" occidentales dans lesquelles les patrons finissent par imposer leur volonté par dessus les peuples.".

    Toutefois il me semble quand même un peu bizarre de parler de l’absence d’élections libres à Cuba. En quoi ne le sont-elles pas ?
    En quoi un parti unique est-il pire que le bipartisme américain ? Et si ce parti unique permet l’expression de multiples tendances diverses, voire opposées ?

    Ensuite, sur le plan purement rhétorique, je me demande bien ce qu’on entend par élections libres, quand les media occidentaux pourrissent les cerveaux et incitent à voter dans le sens qui leur convient (pas toujours mais ce sont eux qui ont grandement contribué à mettre Sarko au pouvoir).

    Quoiqu’il en soit, la plus grande transition que vivra Cuba, sera celle entraînée par la levée complète de l’embargo.

    • Si çà peut éclaircir un peu le débat

      « La mission est claire : poursuivre le renforcement de la Révolution »,
      déclare Raul Castro

      La Havane, 25.02.08 (ACN)

      « La mission que le peuple a fixée à cette législature est claire :
      c’est de poursuivre le renforcement de la Révolution dans un moment
      historique qui exige que nous soyons dialectiques et créatifs, comme l’a
      signalé le camarade Fidel dans son importante Réflexion du 14 janvier. »
      C’est par ces mots que Raul Castro a entamé son discours de clôture de
      la session constitutive de la 7e législature de l’Assemblée nationale,
      pendant laquelle il a été élu président du Conseil d’Etat pour un mandat
      de 5 ans.

      Après avoir rendu hommage au travail réalisé par Fidel Castro depuis
      cette charge, le nouveau président du Conseil d’Etat – élu par les
      députés au cours d’un vote à bulletin secret – a souligné qu’il assume
      cette responsabilité en ayant la conviction qu’il n’y a qu’un seul
      Commandant en Chef. « Fidel est irremplaçable », a-t-il relevé.

      « Nous devons rendre plus efficace la gestion de notre gouvernement »

      Raul Castro a estimé, par ailleurs, que les changements survenus sur le
      plan national et international exigent la mise en place d’une « 
      structure plus compacte et fonctionnelle, avec un nombre plus réduit
      d’organismes au sein de l’administration centrale de l’Etat et avec une
      meilleure distribution des fonctions qu’ils remplissent ». « Nous
      devons, en somme, rendre plus efficace la gestion de notre
      gouvernement », a-t-il signalé plus loin.

      Se référant ensuite à la composition de cette 7e législature, le nouveau
      président du Conseil d’Etat a observé que les femmes occupent maintenant
      près de la moitié des sièges de l’Assemblée nationale de Cuba, « un peu
      plus de 43% », a-t-il précisé. Il a également mis l’accent sur
      l’importante augmentation du nombre de députés liés directement à la
      production de biens et de services, « c’est-à-dire, des ouvriers, des
      paysans et autres travailleurs ».

      « Il ne faut pas craindre les avis différents dans une société comme la
      nôtre »

      Raul Castro a estimé, d’autre part, que « si le peuple est fermement
      rassemblé autour d’un seul parti, celui-ci se doit d’être plus
      démocratique qu’aucun autre », tout comme la société dans son ensemble.

      « Il ne faut pas craindre les avis différents dans une société comme la
      nôtre (…) C’est de l’échange approfondi d’opinions divergentes que
      surgissent les meilleures solutions, si [cet échange] a des motivations
      saines et si le critère est exprimé de manière responsable », a estimé
      le nouveau président du Conseil d’Etat avant de relever qu’il ne faudra
      pas tomber pour autant dans la naïveté.

      « N’oublions jamais que l’ennemi est toujours aux aguets, toujours prêt
      à profiter de la moindre inadvertance pour nous faire mal », a averti
      Raul qui a souligné ensuite que « cela ne nous empêchera pas d’écouter
      l’opinion honnête de chacun ».

      Plus loin, il a rappelé que le Département d’Etat des États-Unis s’est
      empressé d’annoncer, il y a quelques jours, « le maintien du blocus,
      dans la droite ligne de la politique de l’actuelle administration »
      tandis que des alliés de Washington font des déclarations qui relèvent
      de l’ingérence pure et simple ou « s’obstinent à poser comme condition
      […] un processus de ‘transition’ visant à détruire l’œuvre de toutes ces
      années de lutte ».

      « La Révolution est l’œuvre de femmes et d’hommes libres et elle a
      toujours été ouverte au débat. Mais, elle n’a jamais cédé face aux
      pressions », a rappelé aussi le nouveau président du Conseil d’Etat pour
      ajouter ensuite que les Réflexions de Fidel Castro publiées le vendredi
      22 février 2008 constituent « une réponse magistrale » à ces pressions.


  • La déclaration de Besancenot et les précisions de la LCR peux nous donne un sentiment du "déjà vu" dans les torchon de la presse capitaliste, "plus de démocratie" "la démocratie est dans le pluripartisme" a rient a voir avec un discours socialiste encore moins communiste...

    Dans ces phrases on oriente l’opinion sur le fait que "le seul problème a Cuba" son les "élections libre" minimisant les autres problèmes comme l’embargo etc etc

    On peux pas croire que la LRC est "ignorant" ou que cache le fait que a Cuba la "démocratie participative" mémé si c’est pas parfait existe bel et bien...

    mémé si existe un seul parti des nombreuses tendance s"affront dans les très nombreuses différent élections ...

    Le system de représentance politique dans le gouvernement locale et national a Cuba est extrêmement capillaire comme l’article, certainement pas communiste ni révolutionnaire, que suive l’explique Tous les cinq ans, quelques semaines après l’élection des députés, l’Assemblée nationale élit le nouveau Conseil d’Etat. (...) election de plus de 12.000 délégués aux 169 assemblées municipales à travers le pays

    Parle de cet sorte dénote ou une ignorance suspecte ou carrément de la mauves fois de la part de la LCR...

    ciao

    Roberto Ferrario

    ========

    Cuba : élections législatives le 20 janvier

    Des élections législatives auront lieu le 20 janvier à Cuba, un scrutin qui pourrait s’avérer crucial pour l’avenir politique de Fidel Castro, a annoncé mardi le Conseil d’Etat, l’organe exécutif cubain.

    La décision du Conseil d’Etat, signée par le numéro un du régime par intérim Raul Castro, a été lue à la télévision publique. Ces élections nationales, qui ont lieu tous les cinq ans, concerneront à la fois l’Assemblée nationale et les assemblées provinciales.

    L’annonce ne mentionne pas Fidel Castro, mais le Lider Maximo, âgé de 81 ans, encore convalescent, doit d’abord être réélu au Parlement national pour pouvoir être reconduit à la présidence du Conseil d’Etat, fonction qui correspond à celle de chef de l’Etat.

    La date de ces élections n’étaient pas encore connues, mais des rumeurs laissaient entendre qu’elles n’auraient pas lieu avant le mois de mars ou d’avril. On ignore pourquoi le scrutin a, semble-t-il, été avancé.

    Raul Castro, frère cadet de Fidel Castro, âgé de 76 ans, est actuellement le premier vice-président du Conseil d’Etat. Fidel Castro, chef incontesté du régime cubain depuis la révolution de 1959, occupe la présidence du Conseil d’Etat depuis la création de cette fonction en 1976. La Constitution cubaine prévoit qu’en cas de vacance du poste présidentiel, le premier vice-président assure l’intérim.

    Fidel Castro, qui s’est retiré provisoirement du pouvoir le 31 juillet 2006 après avoir été opéré d’urgence aux intestins, a cédé temporairement ses fonctions à son frère Raul et à une équipe de hauts dirigeants. Depuis cette date, le Lider Maximo n’a pas été vu en public, mais est apparu dans des photos et vidéos officielles et écrit régulièrement des tribunes, principalement sur des sujets internationaux.

    Tous les cinq ans, quelques semaines après l’élection des députés, l’Assemblée nationale élit le nouveau Conseil d’Etat.

    Le processus électoral sur l’île communiste a débuté fin octobre avec l’élection de plus de 12.000 délégués aux 169 assemblées municipales à travers le pays. Ces assemblées doivent à présent désigner les candidats pour l’Assemblée nationale et les assemblées provinciales.

    Le Parti communiste cubain est le seul parti politique légal dans le pays. AP

    http://web.ifrance.com/actu/monde/157795

    • de mauvaise foi la LCR .... rooooooo ben non quand même si les vrais révolutionnaires qui lavent plus blanc que blanc étaient de mauvaise foi ça se saurait ... ;)

    • Il ne faut pas craindre les avis différents dans une société comme la nôtre (…) C’est de l’échange approfondi d’opinions divergentes que surgissent les meilleures solutions, si [cet échange] a des motivations saines et si le critère est exprimé de manière responsable »,

      Pourquoi ne pas dénoncer alors cet insupportable avis en faveur du pluralisme ? Au gnouf Raoul ! cet insupportable suppot du démocratisme bourgeois besancenesque !

      Toujours des problèmes de cohérence.... ici et là bas. Ca la déclaration de Raoul est formelle, mais très difficile à mettre dans les faits .

      Une volonté de pluralisme justifiée qu’on n’arrive pas à accepter au concret.
      Résultat d’un côté une propagande bourgeoise par l’impérialisme juste à côté et de l’autre une propagande contradictoire du pouvoir qui concentre tous les hauts parleurs officiels et officieux.

      Aucune alternative ne se crée, le seul discours "opposant" demeurant devient donc le discours bourgeois.

      Les contradictions se réfugient en grande partie à l’intérieur d’une poignée de dirigeants.

      la mise en pratique des propositions de Raoul est l’enjeu de survie de Cuba face à l’impérialisme américain.

      Pour la révolution européenne :

      Je souhaite que les gens expliquent un peu leurs positions sur la question des libertés politiques, individuelles, organisationnelles dans la société qu’ils souhaitent construire ici, en démontrant le pourquoi du comment .

      J’ai une série de doutes graves et concordants sur les conclusions tirées sur les sociétés nomenclaturistes de l’Est devenues d’un bloc capitalistes par passage de l’essentiel de la bureaucratie à la bourgeoisie.

      Car, au delà de ce qu’on peut penser de là bas, de gens ici qui estiment être contre Raoul parce qu’il appelle à la contradiction et au pluralisme, comme ici d’autres, il reste la discussion, encore et toujours sur le projet politique.

      Il ne s’agit pas de faire des plans bien ronds sur la comète, mais de se prononcer clairement sur une série de principes d’une autre société, d’une volonté de construire une société socialiste qui rompt avec les risques de cristallisation d’une caste bureaucratique (expression de l’influence en fait de l’ancien monde).

      Précisons et soyons fermes sur le fond.

  • Ce qui me gêne toujours dans ce genre de déclaration (élections « libres », multipartisme, etc.), c’est que leurs auteurs semblent toujours se situer dans le cadre de la démocratie bourgeoise concoctée sur la base du fameux Esprit des lois… Si l’on fait une révolution (ou si on y aspire), c’est quand même pour changer un certain nombre de choses et mettre en place un certain nombre de structures différentes de celles que la bourgeoisie impose au monde depuis bientôt trois siècles. C’est d’ailleurs ce que les classes dominant le monde veulent imposer à la Révolution cubaine : revenir à la démocratie bourgeoise qui est à leurs yeux la seule politiquement correcte. Pourquoi les formes de la « démocratie• » (un concept où chacun apporte sa propre avoine au râtelier) cubaine seraient-elle moins « démocratiques » que sous dictature bourgeoise ?

    Jacques-François Bonaldi (La Havane)

    • La LCR à toujours été la 5 éme roue du PS comme l’OCI, le PT, LO etc.. , mais c’est aussi de la faute du PCF qui depuis les années 80 à perdu sa boussole ouvrière , au sens large du terme !

    • Vive le socialisme démocratique un pléonasme obligé depuis que le XX a charié les socialismes autoritaires de type stalinien :

      Christian

      ALTERDEMOCRATIE / AUTRE DEMOCRATIE : LE TRAJET ET LE BUT.

      http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=58009

    • J’ai envoyé ça à un site concurrent où les commentaires bavaient sur Cuba.

      Parler de Cuba sans se demander pourquoi cette petite île de 12 millions d’habitants occupe plus de place dans les médias français que l’ensemble des pays du tiers monde (hors des cas de tremblements de terre ou de tsunami)...

      Parler de Cuba sans savoir que ce pays est le seul exemple historique qui transgresse une loi d’airain : les empires soumettent toujours les pays de leur périphérie...

      Parler de Cuba comme d’une dictature à la chilienne alors que jamais depuis 49 ans (cas sans doute unique en Amérique latine) l’armée ou la police n’ont tourné leurs fusils contre la foule,

      Parler de Castro comme d’un dictateur alors qu’il abandonne le pouvoir au lieu d’être chassé par le peuple et de fuir aux USA avec la caisse comme le fit son prédécesseur,

      Parler de Cuba et de son leader historique avec le sarcasme comme analyse alors que la quasi totalité de la classe politique latino-américaine est respectueuse,

      Parler de Cuba sans avoir la moindre idée de ce que représente concrètement le blocus,

      Parler de Cuba sans savoir que les USA se fichent que leur blocus soit condamné chaque année à l’ONU par la quasi-totalité des pays du monde (184 contre 4 en 2007).

      Parler de Cuba sans rien connaître de la loi états-unienne Helms-Burton, ni du rapport de Colin Powell détaillant les dispositions pour la gestion de l’île sous protectorat US,

      Parler de Cuba sans même connaître le nom du proconsul déjà nommé à Washington pour administrer l’île (Caleb McCarry),

      Parler de Cuba sans savoir que les seuls cas de torture qui y sont dénoncés par Amnesty International se produisent dans le bagne de Guantanamo,

      Parler de Cuba en instruisant TOUJOURS à charge, pour trouver des défauts (il y en a, madame), des échecs (il y en a, monsieur),

      Parler de Cuba comme cela, c’est mettre la loupe sur un bouton d’acné pour le dire furoncle, c’est un moyen à la mode de ne jamais parler de la Banque mondiale, du FMI, et de l’effroyable misère qui sévit toujours dans des pays plus grands et plus riches que Cuba.

      Un de mes amis a coutume de dire que le discours de nos médias sur Cuba s’apparente au geste qui consiste à pisser sur la tombe de Salvador Allende.

      Où est l’outrage si l’urine est "démocratique" ?

      Maxime Vivas

    • les socialismes autoritaires de type stalinien

      Donc pas des socialismes.

      (k)G.B.

    • Un de mes amis a coutume de dire que le discours de nos médias sur Cuba s’apparente au geste qui consiste à pisser sur la tombe de Salvador Allende.

      Viktor Dedaj ? ;)

      Maxime Vivas : Merci pour vos interventions, vos écrits et vos investigations concernant entre autres Cuba, RSF (je viens de commander votre ouvrage à leur sujet), la politique des USA vis à vis des pays d’amérique latine (je n’oublie pas vos confrères non plus). Merci de dresser votre plume comme rempart contre la propagande états-unienne.

      (k)G.B.

  • La pression impérialiste sur Cuba fait taire les communistes et les révolutionnaires sur une question clé. Est- ce que Cuba est communiste ? Si nous voulons mobiliser des dizaines et des centaines de milliers de travailleurs pour renverser le capitalisme, ils vont vouloir savoir qu’est-ce que c’est la nouvelle société que nous cherchons à mettre en place. Alors la juste défense de Cuba ne peut pas écarter cette question. Pour prendre un exemple différent mais parallèle, si les fascistes dans ma ville voulait casser une réunion du Parti socialiste, je m’organiserais pour défendre le droit des réformistes à s’exprimer. Cela ne m’empêcherait pas de continuer à dire que le PS ne peut pas dépasser le capitalisme.

    Cuba n’est pas communiste. Castro annonce que la révolution était communiste bien après la révolution ! Où est l’auto-émancipation des travailleurs ?

    C’est vrai que c’est un débat qui divise les révolutionnaires depuis deux générations, mais on ne pourra pas l’éviter. NOtre point de vue est disponible ici :

    http://pagesperso-orange.fr/revuesocialisme/s11deviee.html

    John Mullen
    Rédacteur en chef de la revue Socialisme International

  • La position de Besancenot peut etre résumée s:mplement : défense de Cuba contre l’aggression et les menaces continuelles nord-amércaines, sans tomber dans l’idôlatrie qu’on trouve très souvent dans la gauche française dès qu’il s’agit de Fidel Castro. C’est clair, mais c’est très superficiel.

    Je ne suis pas sûr, non plus, qu’il aide à clarifier les choses quand, dans d’autres lieux, il laisse penser que le nouveau parti qu’il veut construire (un project que je soutiens) sera d’inspiration ’guévaro-libertaire’. Le ’Che’, malgré son indéniable courage, n’était pas plus pour l’auto-émancipation des travailleurs que ne l’est Castro. Toute sa stratégie de ’foci’ révolutionnaires loin des villes et sans aucun lien avec les luttes des paysans ou des travailleurs urbains, démontre le contraire.

    Pourquoi parler du "socialisme du XXIè siècle" (qui sera démocratique etc.) à part que cela fait très ’moderne’ et que c’est un slogan d’un autre icône, Hugo Chavez ? Le "socialisme du XXè siècle" pouvait-il ne pas être démocratique ? Si l’instauration d’une véritable démocratie est une nécessité aujourd’hui, elle l’était également en 1920, en 1950 et en 1980. Les marxistes révolutionnaires n’ont pas ’découvert’ la démocratie en l’an 2001, ils la défendent depuis toujours, contre la dictature stalinienne et contre la social-démocratie.

    Qu’est-ce qui constitue une véritable société socialiste ? Les travailleurs doivent-ils détruire l’Etat et le remplacer par de nouvelles formes de démocratie ouvrière ? Ou s’agit-il de greffer de nouveaux espaces démocratiques sur ce qui existe déjà (élections à la proportionnelle, budgets participatifs, révocabilité des élus, référendums d’iniative populaire etc.) ?

    Défendre Cuba contre l’impérialisme, oui. Critiquer le régime de Castro, évidemment. Mais on ne peut pas se passer d’un véritable débat sur la nature du régime cubain et son rapport avec la société socialiste qu’on veut construire.

    Pour des analyses plus poussées, voir le blog http://le-poireau-rouge.blogspot.com

    • "Défense de Cuba contre l’aggression et les menaces continuelles nord-amércaines, sans tomber dans l’idôlatrie qu’on trouve très souvent dans la gauche française dès qu’il s’agit de Fidel Castro."

      EUUUHHH... Excuse moi tu peux me montrer des exemples d’idolâtrie récents ( moins de 20 ans ?) !!??? dans la gôche française ?

      J’avoue que là je rigole - la "gôche" française ( une partie du PC compris) a dans le meilleur des cas ignoré Fidel, Cuba, voire pire l’a critiqué à mort sinon enterré et enfoncé en hurlant avec les plus cons des réac bourgeois... alors... va falloir me trouver. Tiens moi je me souviens encore de la couv de Libé il y a qq mois (et celle-là elle ne passera pas je l’ai bien en travers de la gorge) Khadafi + Chavez + Castro

      MERDE ALORS !

      Si tu ne vois pas que ce qui joue à Cuba c’est bie n autre chose que l’agression et les menaces nord américaine mais un comba t du capitalisme contre le socialisme c’est grave .

      La Louve (qui ne s’y retrouve tjs pas dans les déclarations OB/ LCR sur cuba - je pense qu’i l est pour une fois un peu "short" sur ce coup là et les réflexions de M Vivas et JF Bonaldi me semblent très pertinentes

    • Je me souviens de Telerama il y a quelques mois, représentant 4 "dictateurs" : Hitler, Staline, Mao et Castro, pour leur opération "rire contre le pire".
      (désolé par d’autre lien)

      Bref, comme Elodie, lire que la gauche française idolâtre Castro, ça me fait doucement rigoler. Faudrait arrêter de raconter des conneries.

      (k)G.B.

    • La Louve,

      Les positions d’attaques disproportionnées contre la LCR qui se jouent beaucoup ici sont bien staliniennes sur le fond .

      Les critiques des dirigeants cubains sur leur société sont beaucoup plus lucides que beaucoup de ce qui se dit.

      Si ils avaient la mauvaise grâce de s’appeler besancenot, ils auraient droits aux injures et à l’accusation d’être du côté de l’impérialisme.

      Une grande partie de ce qu’on lit par ici cherche un nouveau paradis et non une analyse couplée à la solidarité avec un peuple, elle confond systématiquement peuple, partis, dirigeants. La moindre critique là dedans devient une horrible chose faisant vaciller le monde, la reprise d’une immense campagne de calomnies et d’agression.

      Ce n’est évidemment pas le cas.

      Non la réalité n’est pas une calomnie, non la vérité n’est pas une calomnie, il se trouve même qu’elle est révolutionnaire . Comment face au concret est-on incapable de l’accepter, même quand les dirigeants cubains le disent à mots glissés ou des fois très clairement ?

      Cuba n’est pas communiste, les travailleurs ne dirigent pas même si ils ont de grandes conquêtes sociales. C’est le parti qui dirige au concret, réellement, ... pas les travailleurs. Il n’y a donc pas de dictature du prolétariat. Et le parti n’est pas démocratique. Non pas au sens bourgeois mais au sens communiste, au sens de la liberté de débat, qui seule (comme ici) permet de renforcer la marche vers le socialisme et la résistance à l’impérialisme, qui seule permet aux travailleurs de diriger.

      Maintenant oui je crois qu’une partie des dirigeants cubains sont révolutionnaires. Une grande partie de leurs déclarations le sous-tend, les tentatives (permanentes depuis des décennies) pour étendre la révolution, aider d’autres peuples à se libérer pour des-serrer l’étau le prouve. Comme tout le monde ils font des conneries et la société cubaine, comme toute société, connait la lutte de classes, qui s’exprime déjà par le conflit entre le peuple cubain et l’agression extérieure de l’état US , mais également par le conflit incessant entre bureaucratie et population qui reflète la lutte entre l’influence des modes de domination bourgeois (pas de centralisme démocratique, seulement du centralisme paternaliste ou autoritaire ) et la logique révolutionnaire.

      Dire cela ne change rien au fond de la solidarité avec Cuba, avec les conquêtes sociales de Cuba, avec la défense contre l’impérialisme américain.

      Mélanger tout , perdre toute capacité d’analyse parce qu’on a une putain de volonté de croire, n’est pas lucide, n’aide pas Cuba. Pire developper des vieux reflexes staliniens est extrêmement grave, c’est également se payer un peu de gloriole et de sainteté révolutionnaire aux frais des Cubains et n’a strictement rien à voir avec le soutien au peuple cubain.

      Je trouve extrêmement dommageable qu’on essaye de prêter des positions que des gens de gauche n’ont pas, en caricaturant et en injuriant, renouant ainsi avec les sales habitudes qu’on a connu de ceux qui léchaient les dirigeants des pays de l’est, dirigeants devenus tous bourgeois maintenant . Tout ça pour ça.

      Et ça c’est un autre problème là franco-français. On a connu le truc du temps du stalinisme où la critique des pays de l’Est était forcement être du côté de l’impérialisme et reprendre le discours de free Europa (on sait ce qu’il en est devenu et tous les injurieurs sont maintenant des colombes), on a connu cela du temps des maos qui se saoulaient de la couleur des mots.... Et tout cela n’a rien à voir avec une solidarité quelconque.

      La réalité, le soutien de la révolution cubaine, des conquêtes sociales de cette révolution, le soutien au peuple cubain n’est pas l’aveuglement, ni le soutien à tout et n’importe quoi. Ni d’être plus bêtes que ce que nous disent les dirigeants cubains.

      Bien + , la solidarité inconditionnelle est à un peuple pas à un régime (sauf si celui-ci est vraiment l’émanation du pouvoir des travailleurs et sous le contrôle des travailleurs, ce qu’il n’est pas ).

      Il faut s’écarter particulièrement du bon sens et de la réalité pour s’imaginer que des dizaines d’années de menaces extérieures n’ont pas produit des déviations importantes dans une société. Ca c’est le fond.

      C’est bien pour l’essentiel la pression de l’état américain qui a fait les déformations connues. Il est même exceptionnel que sous une telle contrainte Cuba n’est pas eu + de problèmes internes. Quand on voit la trajectoire à côté de la Corée du Nord qui est un régime ayant plus à voir avec la bureaucratie impériale chinoise des siècles passés qu’avec le socialisme, on applaudit, forcement. Et on soutient le peuple cubain.

      Mais encore une fois ceci n’a rien à voir avec cette polémique europaneo-européenne.

      La position de la LCR me convient dans cette affaire et est cohérente avec leur orientation. Les précisions faites y sont bienvenues car la position de Besancenot était source d’interprétations multiples.

    • La position de la LCR me convient dans cette affaire

      Ce qui est écrit... est écrit.

    • Copas,

      Bien que j’apprécie toujours nos discussions, je ne vois pas pourquoi tu t’adresses à moi en particulier :) mais bon.

      Je ne crois pas avoir jamais eu de positions désobligeantes ni staliniennes (!) vis à vis de la LCR.

      Je suis très réservée sur la position de la LCR telle que l’a exprimée OB qui me semble, quoi qu’on en dise, porter une condamnation implicite de l’oeuvre politique socialiste et révolutionnaire de Castro. Entre les lignes en tout cas et sans faire "d’anti-trotskisme" primaire (il faudrait pour cela que j’aie bien saisi ce qu’est exactement le trotskisme et j’en suis encore loin - le seul exemple de trotskiste à l’œuvre c’est Lula et je ne suis pas convaincue figures toi), en tout cas, des différents communiqués publiés ici moi c’est ce que je lis.

      Cuba n’est pas parfaite,ni son système ni ses dirigeants historiques. Soit mais qui l’est ? Je suis assez choquée que ce type de discours à demi mots se trouve dans la bouche de socialo-communistes surtout à ce moment précis.ET sans recul sur les notions de "démocratie", de "souveraineté populaire" etc.

      Je pense que le commentaire de JF Bonaldi sur ce point est plein de sens.

      Mais lire chez un autre que "la gauche française idolâtre Castro" je suis navrée, c’est un énorme mensonge ! En tout cas ce n’est pas l’impression que j’en aie si cette "gauche" c’est le PS, le PCF et la LCR.

      Je n’ai pas oublié les campagnes anti castristes dans certains journaux "de gauche". Encore récemment.

      Quant à Fidel, il fallait bien quelqu’un pour faire "le sale boulot", et (malheureusement ?) il se trouve que c’est indissociable de ce qu’il a contribué à faire de grand. PAs seulement pour cuba mais aussi pour le socialisme. Enfin il me semble.

      Bref, c’est pas le moment, ça ne me semble pas juste, et je ne crois pas pour autant être stalinienne - par ailleurs, je ne sais pas bie nce que tu entends par là et je ne crois pas avoir traité de "trotskiste" les gens qui pensent que Cuba n’est "pas démocratique".

      Ma 1ère année au PCF m’a bien appris une chose c’est que les "stal" ne sont pas toujours ceux qu’on croit....Donc je me garderai bien, à part pour plaisanter, de traiter quiconque de stalinien (sauf bien sûr s’il voue une réelle dévotion à Staline et qu’il en pense que c’était un mec vraiment "au poil"....) - mais pour moi en tout cas, Staline et Castro c’est pas du tout pareil.

      Fraternellement

      Elodie

    • le seul exemple de trotskiste à l’œuvre c’est Lula

       ?!!!!!

      Et Jospin, aussi ?!

      Sérieusement, au Brésil, la figure la plus en vue se réclamant du trotskisme est la sénatrice Heloïsa Helena, qui se fit exclure du PT du fait de ses désaccords avec le virage droitier de Lula. Au dernières présidentielles, elle s’est présentée contre Lula avec un programme radicalement à gauche et a obtenu 7% des voix.

      Chico

    • A l’intention de M. Copas

      Cuba n’est pas communiste, les travailleurs ne dirigent pas même si ils ont de grandes conquêtes sociales. C’est le parti qui dirige au concret, réellement, ... pas les travailleurs. Il n’y a donc pas de dictature du prolétariat. Et le parti n’est pas démocratique. Non pas au sens bourgeois mais au sens communiste, au sens de la liberté de débat, qui seule (comme ici) permet de renforcer la marche vers le socialisme et la résistance à l’impérialisme, qui seule permet aux travailleurs de diriger.

      En bonne théorie marxiste (et trotskyste, ce me semble), le communisme est une étape supérieure par rapport au socialisme et la fin de la préhistoire. Nous n’en sommes pas là, même si l’URSS avait prétendu avoir atteint le communisme dans les années 70. Donc, tout à fait d’accord, Cuba n’est pas communiste. En revanche, tout le reste de vos assertions relève plutôt d’un manuel d’apprentissage (de ces manuels soviétiques que le Che exécrait) qui vous permet de dérouler votre grille de lecture et de tenter d’y faire passer la réalité cubaine à travers. Vous nous balancez des affirmations qu’il nous faut croire comme définitives : pas de dictature du prolétariat (et moi qui croyait que c’était là un concept honni !), le parti n’est pas démocratique ; c’est le parti qui dirige, pas les travailleurs, etc. De preuves, aucune ! Savez-vous au moins comment se constitue le parti à Cuba et comment on y entre ? Sur volonté des travailleurs eux-mêmes qui proposent, décident et approuvent si tel ou tel compañero en est digne.

      Vous continuez d’appliquer votre grille de lecture ailleurs avec la même suffisance :

      Comme tout le monde ils font des conneries et la société cubaine, comme toute société, connait la lutte de classes, qui s’exprime déjà par le conflit entre le peuple cubain et l’agression extérieure de l’état US , mais également par le conflit incessant entre bureaucratie et population qui reflète la lutte entre l’influence des modes de domination bourgeois (pas de centralisme démocratique, seulement du centralisme paternaliste ou autoritaire ) et la logique révolutionnaire.

      Une « lutte de classes » qui se traduit par le conflit avec l’agression extérieure, j’avoue ne pas très bien comprendre ! Que viennent faire les classes avec ça ? Le « conflit incessant entre bureaucratie et population » ? Voilà enfin le mot lâché, « bureaucratie », le concept à travers les trotskystes analysent toute réalité et toute chose. Comme tout ceci sent son manuel et sa besogneuse application ! Définissez-moi donc les « classes » à Cuba ? Où sont-elles ? Qui les compose ? Les « conflits de classe », vous le savez aussi bien que moi, se traduisent par des luttes très dures (grèves, manifestations de rue, répressions, violences, morts, etc.). Décrivez-moi donc une seule de ces expressions conflictuelles à Cuba en cinquante ans ? Les travailleurs cubains seraient-ils donc si veaux qu’ils acceptent sans ciller ni broncher pendant un demi-siècle d’être floués et trompés par une « bureaucratie » qui leur fait croire qu’ils sont au pouvoir alors qu’ils n’y sont pas ?

      Ne croyez-vous pas que c’est justement la disparition des classes à Cuba qui a permis à la Révolution de conserver cette unité contre laquelle se sont brisées les tentatives de liquidation de dix administrations étasuniennes ? Et que le parti unique est précisément un des piliers de cette unité, qu’il est utile et nécessaire dans les conditions extérieures qui ont existé pendant cinquante ans et se perpétuent encore aujourd’hui, autrement dit la volonté têtue et obsessionnelle de l’Empire tout-puissant et de sa Maison-Blanche, tous partis confondus, de faire rendre gorge à cette Révolution qui lui résiste et donne un si mauvais exemple ? Réfléchissez-y un peu…

      Tout ceci, M. Copas, n’est guère sérieux comme analyse. Affinez-la, je vous en prie, vous verrez mieux la réalité cubaine.

      Jacques-François Bonaldi (La Havane)

    • La Louve,
      Il est souvent question du soutien au peuple cubain dans ton analyse (souvent juste), Mais où est-il ce soutien ? Combien de réunions publiques avec des cubains pour manifester un soutien politique ? combien de campagnes de solidarité matérielle, notamment la collecte de matériel "sensible" que les cubains n’ont pas le droit d’acheter, combien de pétitions pour la levée de l’embargo, contre les résolutions anti-cubaines du parlement européen, où sont les actions des syndicats universitaires en faveur des échanges culturels ou scientifiques etc. etc.
      Les droites de tous pays, sont unies contre Cuba, elles n’arrêtent pas 5 minutes, et les gauches, communistes compris (qui battent les records olympiques de la trouille sur ce sujet, médaille d’or pour l’Huma), comptent les points, en exprimant, de temps en temps, un point de vue, comme Besancenot, sous la pression d’un journaliste.

      Est-qu’un dirigeant communiste (un sérieux, pas un allumé) pourrait dire haut et fort, une fois, devant des caméras : que les communistes, et au-delà beaucoup de démocrates, beaucoup d’antilibéraux, soutiennent le peuple cubain et ses dirigeants, ainsi que tous les peuples qui ont choisi une voie différente, anti-impérialiste plus démocratique et plus soucieuse des intérêts de leur peuple, et tout particulièrement les vénézuéliens et Chavez.
      Il ne le font jamais parce qu’ils pensent que ça va faire du tort, qu’on a d’autres combats à mener, sans se coltiner en plus ce gros imbroglio cubain, qui ne va nous attirer que des emmerdements. dans le meilleur des cas. C’est ne rien comprendre à ce qu’est la gauche en France. Qu’un seul fasse l’expérience un jour, une fois pour voir.
      jg

  • Pourquoi pas d’élections libres ???Ils viennent d’élire leurs députés a bulletins secrets,et aucun journaliste n’a trouvé des fraudes ou des manipulations comme il s’en fait dans des pays soit disants démocratiques, certe le choix de leurs élus n’est pas comme chez nous puisque anti démocratique ??? ( parce que c’est le peuple qui les choisit )pour qu’elle raison leur systhéme ne serait pas bon !!!c’est au parlement que le président est élu,dans beaucoup de cas c’est encore comme çà qu’on l’élit,il n’y a que depuis le général De gaulle que nous avons le suffrage universel (ce n’est pas prouvé que se soit meilleur),pour le parti unique ce n’est pas une idée de Fidel Castro, c’est une analyse de Jose Marti aprés tous les échecs des Cubains contre les Espagnols qui a conclu que la meilleure façon d’unir le peuple c’était qu’il n’y ai un parti unique,je pense que c’est de là que vient la réussite de leur révolution,trop de partis amènent la désunion il n’y a qu’à observer ce qui se passe chez nous en ce moment !!!!Chavez c’est vrai a des élections libres et le multipartisme,premièrement il a d’autres moyens ne serai-ce que le pétrole pour se défendre,mais aussi il peine à vouloir installer le socialisme à cause du pouvoir qu’il laisse aux forces de l’argent d’ou le résultat de son référendum !!!j’espère de tout coeur qu’il arrivera malgré tout à imposer son idée,j’aime bien les articles de Maxim Vivas, Victor Dedadj, et de Jacques François Bonaldi eux au moins savent de quoi ils parlent quand ils écrivent quelque chose, je suis content qu’ils défendent Cuba merci a eux.AL de TOULOUSE

  • je connais un peu cuba . ça fait du bien de lire maxime Vivas , jacques françois Bonaldi ;et viktor Dejad ; qui eux savent de quoi ils parlent . contrairement a ceux qui se font les colporteurs complaisant des mensonges des mafieux cubains réfugiés a miami ; source officielle des médias français et occidentaux quand aux reportages sur cuba . sam 82 .