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Garde à vue des dirigeants de l’USTKE

Publie le mercredi 27 février 2008 par Open-Publishing
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6 responsables de l’USTKE, dont le président et deux vice-présidents du
syndicat (Gérard Jodar, Michel Safoka et Fidel Malalua) sont en garde à vue au commissariat de Nouméa depuis hier soir. Ils ont été entendus à propos de la manifestation du 17 janvier.

Alors que les juges n’ont pas voulu les entendre lors du procès le 22 février ni accepter leur comparution volontaire, le procureur veut aujourd’hui les accuser de violence et dégradations, plus d’un mois et demi après la manifestation. Nous craignons tous qu’ils aillent directement en prison.

On voit que la procédure n’a rien de judiciaire, mais qu’elle est
éminemment politique. Le procureur et le haut-commissaire jouent là
terriblement avec le feu !

De nombreux adhérents sont actuellement devant le commissariat pour
réclamer la libération de leurs camarades. José Bové est resté avec eux et a retardé son retour sur Paris.

Des tentes ont été montées, les repas sont distribués...

Une AG se tient devant l’entreprise Carsud.

La nuit est tombée en Kanaky, et des actions se préparent pour demain.

Nous appelons les organisations syndicales à réagir et à réclamer la
libération immédiate des syndicalistes à Nouméa.

Nous répétons que la solution de ce conflit est dans une négociation avec
Véolia. Il n’y a pas de négociation possible si les dirigeants du syndicat
sont en prison.

Nous appelons à la solidarité pour protester contre cette répression
anti-syndicale.

Plus d’infos :
http://solidaritekanaky.org

Les tentes devant le commissariat

A Nouméa, la mobilisation s’organise devant le commissariat où les dirigeants de l’USTKE sont en garde à vue.

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