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Sadisme et torture au supermarché (suite)

Publie le mercredi 5 mars 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Si vous avez manqué le début, c’est ici : -http://www.celestissima.org/sadisme...

Hier, mardi, Esselunga a acheté (au prix que vous imaginez) à différents quotidien une page entière pour y exposer sa propagande.
Morceaux choisis qui se passent de commentaires (source La Repubblica)

« Samedi 1 mars - écrit Esselunga – les syndicats ont déclaré une grève et un rassemblement dans le supermarché de la rue Papiniano à Milan et dans tous les magasins de l’entreprise. Rue Papiniano, le rassemblement de samedi matin était constitué d’une cinquantaine de syndicalistes externes au magasin, et de deux dames, représentantes syndicales de ce supermarché. Aucun autre employé du magasin de la rue Papiniano n’a adhéré au mouvement. En fin d’après-midi, 21 employés ont fait grève dans le magasin de la rue Gignoro à Florence et 11 au magasin de Borgo Panigale à Bologne ».

« Samedi 1 mars, l’entreprise a fonctionné normalement. La bagarre style année 70, faussement présentée par des organes partisans n’a pas eu lieu. Samedi, Esselunga a servi 657.424 clients. Nous attendons avec confiance les éclaircissements que les forces de l’ordre – promptement intervenues sur notre demande- et la magistrature exprimeront sur le prétexte utilisé pour cette agitation. »

« La Repubblica a consacré à cet événement deux pages de son édition de samedi et deux dans celle de dimanche. Raitre, chaîne de télévision publique, a accordé une grande importance à « l’agitation » et à sa cause. L’image déplaisante qui a été donnée d’Esselunga, dépeinte comme une entreprise réactionnaire, hautaine et sans scrupule, nuit gravement à sa réputation et à son image d’entreprise moderne, ouverte, amicale. Le tort causé à tous les niveaux, humain, du travail, commercial, politique (administrations publiques locales) est énorme ».

« Il est juste de rendre cette vérité publique et de dénoncer le climat d’intimidation artificiellement créé à nos dépens par des syndicalistes, politicards et journalistes. Visiblement d’accord entre eux. Quand nous serons certains de la réalité des faits, nous nous emploierons par tous les moyens à contraindre la Cgil, l’Uil, la Repubblica et la Rai à nous dédommager des torts considérables que nous avons subis. Nous remercions nos employés, les clients et nombreux citoyens qui ont conservé leur propre indépendance de jugement, pour le soutien qu’ils voudront bien nous apporter. »

Voilà, tout y est, la morgue, le mépris, la victimisation, technique perverse de plus en plus utilisée dans les sociétés basées sur le profit de quelques uns.
Dégueulasse !

A l’instant j’entends à la radio (radio popolare, une excellente radio alternative) qu’un collectif de femmes propose le boycott des magasins Esselunga pour ce weekend.

Bravo !

 http://www.celestissima.org/
Dessin de NOLE : http://www.nole.biz/

Messages

  • C’est digne d’un berlusconi et de ses alliés d’extreme droite.momo11

  • Et bien , nous y voilà : boycott et diffusion massive de l’information .( sur le web , ça pourrait faire un tour de planète : avis aux amateurs !)
    c’est excellent tt ça...pour la contre -publicité !

    peut être qu’ "ils "friment en apparence mais " ils "doivent sacrément " baliser " ..

    le consommateur est roi lui aussi : "on "a les moyens qu’on s’est donné...

    pour la journée de la femme , BRAVO !

    • heureusement que de "nombreux citoyens (qui) ont conservé leur propre indépendance de jugement !!!

      En dépit des pages achetées pour lapropagande victimaire de l’agresseur (on commence à avoir l’habitude !) !

      En dépit de l’intimidation exercée auprès des employées qui, évidemment, leur interdit toute participation à toute protestation que ce soit, sous peine de perdre leur emploi !

      Le pouvoir du con-sommateur est immense : l’être humain n’est plus consiéré que sous cette diemnsion... Profitons-en ! BOYCOTT !

    • En dépit des pages achetées pour lapropagande victimaire de l’agresseur (on commence à avoir l’habitude !) !

      Ben le premier "boycott" à faire c’est de cesser d’acheter cette presse de merde.

      Comme ça ça évitera de lire les saloperies stipendiées par le patronat.

      Et de le leur faire savoir. Et de se désabonner.

      Parce que le prétexte larmoyant du fait qu’il faut la "diversité" de l’info ça ne tient plus depuis longtemps.

      Même s’il ne restait qu’un seul canard "mainstream" la diversité serait la même. C’est-à-dire inexistante.

      Si quelqu’un a une autre solution, (À part le fusil), je suis à l’écoute !!!

      G.L.