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VIVA BAISSE PAVILLON

Publie le jeudi 29 avril 2004 par Open-Publishing

La Fédération des Mutuelles de France fait profil bas
et réduit la voilure de son journal, Viva

Le dimanche 28 mars, les Français ont dit leur refus des réformes menées à la hussarde par le gouvernement
de droite. Le maintien de Jean-Pierre Raffarin à Matignon laisse augurer le pire pour l’avenir
de l’assurance maladie.
Face à cette offensive, le magazine Viva, mensuel grand public diffusé par abonnement à 600.000
exemplaires, a toujours pris le parti de défendre les acquis de la protection sociale et les valeurs de
solidarité.

Alors que la société française retrouve l’espoir et le chemin de la résistance au tout libéral, les
Mutuelles de France, éditeur de Viva, s’apprêtent pourtant à limiter la voilure. Viva est menacé par un
plan qui supprime 21 postes équivalents temps plein et touche plus de 70 personnes dont 8 élus du
personnel CGT sur 12. Cela sans justification économique réelle, ainsi que le confirme un rapport d¹expertise
commandé par le CE.

La « nouvelle formule » qui découle de ce plan sabre les dix éditions régionales du seul mensuel qui
consacre une telle place aux informations sanitaires et sociales en région. Le projet rédactionnel n¹a
pour l¹heure rien de rassurant. Les difficultés financières des Mutuelles de France ne suffisent pas à
justifier cet arrêt programmé. Pour nous, ce deuxième plan de licenciement en deux ans en précède
encore d’autres.

Au moment où vont s’ouvrir les débats sur la réforme de la Sécurité sociale, force est de constater
que les Mutuelles de France font le mauvais choix. Celui d’affaiblir, voire de couler, l’outil qui pouvait
le mieux se faire l’écho de propositions alternatives et porter les valeurs de solidarité, de partageŠ A
moins que ces valeurs n’aient pris un coup dans l’aile et qu’il ne s¹agisse plus aujourd’hui que de négocier
sa meilleure part complémentaire sur le marché de la santé ? Inutile, dans ce cas, de conserver
un titre grand public. Un support institutionnel y pourvoira bien mieux.

Inquiets pour leurs emplois et la signification de leur suppression, décidés à conserver des élus du
personnel, estomaqués par la manière indigne dont cette entreprise de l’économie sociale compte
procéder à ces licenciements, les journalistes de Viva en appellent à votre soutien.
Ils vous invitent à partager avec eux un pot-débat
le 29 avril 2004 de 17 h à 20 h
à la bourse du travail, 24 rue de Paris, Montreuil (ligne 9 métro Croix de Chavaux).

Quelle protection sociale, quelles politiques de santé publique voulons-nous ?

Quel rôle joue la presse dans ces débats ?

Quelle place particulière pour Viva ?

Le collectif des journalistes et des administratifs de Viva,
avec le soutien de la section syndicale SNJ-CGT et l’UGICT-CGT
J’exprime mon soutien aux salariés de Viva.
SIGNATURE(S)

VIVA BAISSE PAVILLON

La Fédération des Mutuelles de France fait profil bas
et réduit la voilure de son journal, Viva

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Secrétaire du CE
Viva

3-5, rue de Vincennes
93100 Montreuil

Email : ce.cvm@viva.presse.fr