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La Chine : Médaille d’Or des violations des Droits de l’Homme

Publie le vendredi 21 mars 2008 par Open-Publishing
12 commentaires

Alors que la situation au Tibet empire chaque jour et que le nombre des tués ne cesse d’augmenter, le Comité international olympique fait comme si rien ne se passait au Tibet et en Chine.

De plus, aucun journaliste ne peux rentrer au Tibet (qui est en Chine). Pourtant les dirigeants Chinois s’étaient engagés pour obtenir les Jeux Olympiques de 2008 à laisser travailler librement les journalistes sur tout leur téritoire entre le 1er janvier 2007 et la fin des JO. Et dans le même temps, ils continuent à emprisonner les internautes et les journalistes critiquants le régime.

Je pense qu’il faut boycotter les prochains Jeux Olympiques de Pékin car sinon ce serait accepter les exactions des autorités chinoises.

Arnaud Mouillard - http://hern.over-blog.com/

Messages

  • oui tu as raison, l’impérialisme américain, lui est bien plus cool !

    C’est très connu !

    En fait tout ça c’est la guerre psychologique contre la Chine !

    Il faut faire accepter aux Occidentaux la guerre des impérialismes américain et français contre l’impérialisme chinois pour récupérer le pétrole du Darfour.

    Par ailleurs, c’est en finançant et en soutenant, voire en commandidant les séparatismes de divers peuples yougoslaves que l’impérialisme occidental a pu démanteler le dernier pays "communiste" d’Europe, la Yougoslavie.

    Ils voudraient faire de même avec la Chine, cela vous étonnerait-il beaucoup ?

    • Ode au dalaï-lama

      Parce qu’un mec qui a du temps à perdre à discuter des heures avec Richard Gere, Isabelle Adjani ou Séverine Ferrer est forcément un con...

      Parce qu’on nous a déjà fait le coup des « combattants de la liberté » avec l’Afghanistan.

      Parce que pour les 1 300 000 tibétains qui vivent au Tibet, la modernisation imposée par les chinois contre l’obscurantisme théocratique lamaïque n’est pas forcément un mal.

      Parce qu’un rationaliste laïc a le droit de ne pas voir dans le Dalaï-lama la quatorzième réincarnation du « Boddhisattva de la compassion » mais un ramolli en pataugas au bla-bla lénifiant, à coté duquel l’abbé Pierre fait figure d’intellectuel.

      Parce que l’association France-Tibet et la Communauté tibétaine en France et ses amis ont un comportement de secte.

      Parce que le Dalaï-lama n’est le pape que de 1% des bouddhistes du monde, et parce que le bouddhisme tibétain (véhicule de diamant) est à la fois le plus tardif et le moins spirituel (le plus empreint de magie) des trois bouddhismes historiques.

      Parce que le bouddhisme est de toute façon, une sagesse individualiste égoïste (pas d’équivalent bouddhiste de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge) qui ne débouche sur aucune vision du monde, et ne permet de trouver aucune solution aux problèmes concrets actuels (les inégalités dues à l’exploitation économique).

      Parce que la plus grande communauté des bouddhistes vit en Chine, nullement persécutée et que les tibétains doivent le meilleur de leur bouddhisme lamaïque au chinois Tsong-Kha-Pa.

      Parce qu’avant d’être convoité par la Chine, le Tibet était sous domination anglaise, et qu’un impérialisme n’a fait qu’en chasser un autre (le Dalaï-lama ayant toujours était pro anglo-saxon tandis que son alter ego le Panchen-lama était pro chinois).

      Parce que, compte tenu de la géographie et de l’histoire, la mainmise de la Chine sur le Tibet n’est pas plus scandaleuse que la mainmise des Etats-Unis sur l’Amérique latine (dont on a vu encore vu le résultat dévastateur sur l’Argentine).

      Parce que si l’obscurantisme religieux du lamaisme tibétain fait rêver les cons avides d’exotismes ici, ces mêmes cons ne verraient pas du tout du même oeil une France soudain replongée dans le Moyen Age et le pouvoir du clergé et des moines.

      Parce que les tibétains qu’on entend sont toujours les mêmes 80 000 nantis de la diaspora sponsorisée par les pires droites occidentales pour leur anticommunisme viscérale, et rarement les tibétains qui vivent et travaillent au Tibet.

      Parce qu’un prix Nobel de la paix de prouve rien, puisqu’on a pu en décerner un à Henry Kissinger.

      Parce que les Nazis fantasmaient déjà beaucoup sur le Tibet traditionnel, au point de lui emprunter son symbole : la svastika.

      Pour toutes ces raisons et bien d’autres, que j’invite le lecteur à aller chercher lui-même en lisant simplement les différents articles consacrés au Tibet, au lamaisme et au bouddhisme dans les diverses encyclopédies ou la complexité du problème n’est pas occultée par sa médiatisation grossière.

      J’emmerde le dalaï-lama et tous les bouddhistes de pacotille avec lui.

      Keyser.

      http://www.e-blacksheep.org/spip.ph...

  • http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=59161

    La CIA sponsor du Dalaï Lama

    de JEAN-PAUL DESIMPELAERE

    Patrick French, alors qu’il était directeur de la « Free Tibet Campaign » (Campagne pour l’indépendance du Tibet) en Angleterre, a été le premier à pouvoir consulter les archives du gouvernement du Dalaï-Lama en exil. Il en a tiré des conclusions étonnantes.

    Les Chinois ont-ils liquidé les Tibétains ?

    Il en est arrivé à la conclusion dégrisante que les preuves du génocide tibétain par les Chinois avaient été falsifiées et il a aussitôt donné sa démission en tant que directeur de la Campagne pour l’indépendance du Tibet (1).

    Dans les années soixante, sous la direction du frère du Dalaï-Lama, Gyalo Thondrup, des témoignages furent collectés parmi les réfugiés tibétains en Inde. French constata que les chiffres des morts avaient été ajoutés en marge par après. Autre exemple, le même affrontement armé, narrée par cinq réfugiés différents, avait été comptabilisée cinq fois. Entre-temps, le chiffre de 1,2 million de tués par la faute des Chinois allait faire le tour du monde.

    French affirme que ce n’est tout bonnement pas possible : tous les chiffres concernent des hommes. Et il n’y avait que 1,5 million de Tibétains mâles, à l’époque. Il n’y en aurait donc quasiment plus aujourd’hui. Depuis, la population a augmenté pour atteindre presque 6 millions d’habitants actuellement, soit presque deux fois plus qu’en 1954. Chiffre donné et par le Dalaï-Lama et les autorités chinoises, étonnamment d’accord pour une fois.

    Les observateurs internationaux (la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé) se rangent d’ailleurs derrière ces chiffres. N’empêche qu’aujourd’hui encore, le Dalaï-Lama continue à prétendre que 1,2 million de Tibétains sont morts de la faute des Chinois.

    Le dalaï-lama est-il une sorte de pape du bouddhisme mondial ?

    Ici, il convient de relativiser les choses. 6 % de la population mondiale est bouddhiste. C’est peu. En outre, le dalaï-lama n’est en aucun cas le représentant du bouddhisme zen (Japon), ni du bouddhisme de l’Asie du Sud-Est (Thaïlande), ni non plus du bouddhisme chinois. Le bouddhisme tibétain représente seulement 1/60e de ces 6 %. Et, enfin, il existe de plus au Tibet quatre écoles séparées. Le Dalaï-Lama appartient à l’une d’elles : la « gelugpa » (les bonnets jaunes). Bref, un pape suivi par peu de fidèles religieux, mais par beaucoup d’adeptes politiques…

    Qui sont ses sponsors ?

    De 1959 à 1972 :

    180.000 dollars par an pour lui personnellement, sur les fiches de paie de la CIA (documents libérés par le gouvernement américain ; le dalaï-lama a nié la chose jusqu’en 1980).

    1,7 million de dollars par an pour la mise en place de son réseau international.

    Ensuite le même montant a été versé via une dotation du NED, une organisation non gouvernementale américaine dont le budget est alimenté par le Congrès. Le Dalaï-Lama dit que ses deux frères gèrent « les affaires ». Ses deux frères, Thubten Norbu (un lama de rang supérieur) et Gyalo Thondrup avaient été embauchés par la CIA dès 1951, le premier pour collecter des fonds et diriger la propagande et le second pour organiser la résistance armée.

    La bombe atomique indienne : le bouddha souriant

    Dès le début, c’est-à-dire quand il est devenu manifeste que la révolution chinoise allait se solder par un succès en 1949, les USA ont essayé de convaincre le dalaï-lama de gagner l’exil. Ils mirent de l’argent, toute une logistique et leur propagande à sa disposition. Mais le dalaï-lama et son gouvernement voulaient que les États-Unis envoient une armée sur place comme ils l’avaient fait en Corée et ils trouvèrent donc la proposition américaine trop faible. (Modern War Studies, Kansas University, USA, 2002). En 1959, les Etats-Unis parvenaient quand même à convaincre le dalaï-lama de quitter le Tibet, mais il fallait encore convaincre l’Inde de lui accorder l’asile. Eisenhower proposait un « marché » à Nehru : l’Inde acceptait le dalaï-lama sur son territoire et les Etats-Unis octroyaient à 400 ingénieurs indiens une bourse d’études afin qu’ils s’initient à la « technologie nucléaire » aux États-Unis. Le marché fut accepté2. En 1974, la première bombe A indienne fut affublée du surnom cynique de… « bouddha souriant »3.

    1 “Tibet, Tibet”, P.French, Albin Michel, 2005.

    2 Le major américain William Corson, responsable des négociations de l’époque, Press Trust of India, 10/8/1999.

    3 Raj Ramanna, ancien directeur du programme nucléaire de l’Inde, 10/10/1997, Press Trust of India.

  • La Chine a appelé les Etats-Unis à plus de "retenue" en Irak où l’on compte une moyenne de 50 tués chaque jour et 4,5 millions de personnes déplacées. Par contre elle les exonère du blocus qui après la première guerre avait entraîné la mort de 500 000enfants, chiffre reconnu par la fameuse Madeleine Albright, ange de la pax américana, avec des regrets : "Mais c’était inévitable".

    • on devrait se poser la question si les droits de l’homme sont respectés par l’impérialisme americain, dont leur président vient de légaliser l’interrogatoire du bains (nouvelle entendu ce matin à la radio)
      système de torture qui_ vise à l’étoufement du supplicié pour qu’il avoue des crimes qu’il n’a pas commis.
      il y a moins de petit bourgeois pour s’attaquer a ces donneur de leçons. qui n’ont jamais respectés les droit de l’homme.
      j’incrimine les USA.

    • chiffre reconnu par la fameuse Madeleine Albright, ange de la pax américana, avec des regrets : "Mais c’était inévitable".

      Albright n’a jamais exprimé le moindre regret pour les centaines de milliers de victimes de l’embargo et a été encore plus cynique : elle a simplement estimé qu’il s’agissait là d’un prix qui valait la peine d’être payé.

  • Médaille d’or pour la Chine, tu est vraiment trop bon. Tu semble oublier, que très loin devant, courent nos amis : États unis(Irak Afghanistan), Israel (Gaza )et nous même (au rwanda en Algerie) et tant d’autres plus obscures.....

    De toutes façons les jeux Olympiques sont devenus une telle foire commerciale, ou l’argent qui coule à flot est une insulte pour la misère des peuples du tiers monde, qu’ils se tiennent en Chine ou ailleurs me laisse totalement indifférent, et cette querelle minable ne saurait longtemps faire illusion sur la faillite du monde capitaliste.

    Raymond

  • Le respect des droits de l’homme de la part d’un système ne s’apprécie pas par rapport à ce qu’il faut à l’intérieur de ses frontières officielles mais par son attitude à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières.

    C’est l’appréciation concrète de ces deux aspects qui permet d’apprécier la question des droits de l’homme.

    Actuellement, et suivant ce regard qui traite l’ensemble d’un système, ce sont bien les USA qui tiennent le pompon de ceux qui provoquent le plus d’atteintes aux droits de l’homme, et, les morts d’Irak, les handicapés, le désastre sanitaire, le pillage de ressources de l’Irak, les exilés par millions , sont bien à comptabiliser dans le bilan actuel des USA.

    Ceci n’exonère en rien les capitalistes chinois, ni n’excuse leurs comportements violents et criminels contre les masses chinoises, les travailleurs chinois et les peuples à l’intérieur des frontières de la Chine.

    Plus loin, la sainte alliance veut d’ailleurs que les groupes industriels et financiers géants sont bien contents de trouver des travailleurs à moindre cout, maltraités, en Chine. Dans les benefs des entreprises internationales chinoises, américaines, coréennes, japonaises, européennes, il y a du sang des maltraités, il y a des ressources naturelles du Tibet, de la pollution à Pékin et Shanghai, il y a la répression de tout syndicalisme authentique, l’interdiction de libertés fondamentales, des armées de flics et de surveillants....

    Ca ne signifie pas qu’il n’y ait pas de concurrences inter-étatiques, ni d’impérialismes dangereux, mais les morts, les blessés, les emprisonnés, les destructions au Tibet ne valent pas apparemment la grande parade des jeux et les benefs plantureux, le doux commerce des uns et des autres.

    Il y a donc une autre dimension qui se superpose à la responsabilité des états, celle d’un système global qui n’empêche pas que des peuples soient maltraités, des populations surexploitées, des peuples malmenés, car ce sont de ces dumpings de peuples et de travailleurs, de peuples qui se déchirent les uns les autres qui font le miel d’un système capitaliste mondial, ... ainsi que ces atteintes aux droits de l’homme.

    Le gouvernement chinois doit adoucir son attitude par rapport aux peuples qui composent la Chine.

  • La chine ni plus ni moins que beaucoups d’autres etats.Pas plus défendables que les autres !momo11

    • Extraits d’une entrevue au magazine français Le point, 22 mars 2001

      Le Point : Est-ce que l’avortement est […] violence ?

      Le dalaï-lama : Tout à fait, et il vaut mieux l’éviter. Par contre, je suis pour les méthodes de contrôle des naissances : la pilule ou le préservatif.

      Le Point : Que pensez-vous de l’homosexualité ?

      Le dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l’élément masculin et l’élément féminin et tout ce qui en dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en utilisant la main.