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"vive 68" une semaine d’initiatives du pcf

Publie le samedi 19 avril 2008 par Open-Publishing
23 commentaires

Nous souhaitons à l’occasion de cette semaine affirmer le rôle positif dans l’Histoire et les acquis pour notre peuple de ces deux mois de lutte intense. Nous voulons donner envie de les prolonger par de nouvelles victoires populaires.

Lancé durant la campagne électorale présidentielle par Nicolas Sarkozy déclarant vouloir « liquider 68 », le débat prend en effet une nouvelle
ampleur avec les propos de Daniel Cohn-Bendit voulant ravaler 68 au rôle de folklore dépassé.

Les communistes ont participé à écrire l’Histoire de cette année 1968. « 68 » fait donc aussi partie de leur Histoire. Et comme pour d’autres périodes historiques, ils la regardent avec lucidité en cherchant ce qui dans cette expérience peut nourrir leurs ambitions à venir et leurs réflexions sur ce qu’il y lieu de changer. Sans volonté de nier ou occulter quoi que ce soit et en mesurant l’enjeu politique actuel du bilan de l’événement. Une semaine d’initiatives sera organisée, sous le thème : « Vive 68 : regards croisés ».

Elle sera inaugurée le 13 mai à 18h00 en présence de Marie-George Buffet, au siège national du PCF, et aura une résonance sur tout le territoire national par une multitude d’initiatives prises.

Elle démarrera aussi le 13 mai avec une présence avec le numéro hors série de l’Humanité de militant-e-s devant 50 entreprises qui ont fait 68.

Merci de nous informer de votre participation : par téléphone, au 01 40 40 12 12 ou par e-mail : lklajnbaum@pcf.fr

Le programme :

Messages

  • C’est vrai que ca a de l’allure !!! MARCHAIS doit en rigoler du fond de sa tombe !!

    • Trouvez la phrase ou marchais insulte le chouchou des médias , par contre ce gugus a vraiment insulté en public Aragon, heureusement pour lui, le courageux virtuel , il ne l’a pas fait devant une usine en grève , mais devant des "protecteurs" habillés en civil !

    • Ce n’était pas Marchais spécialement.

      C’était dans un article ou un éditorial de l’Humanité en plein mai 68, où, en passant, il était écrit "Cohn-Bendit, cet anarchiste allemand".

      Ce qui était une double façon de dire : "Ces étudiants se sont donnés un leader anarchiste" et "il n’est même pas français"...

      Pas brillant, brillant comme ouverture d’esprit...

      Ce qu’est devenu Cohn-Bendit après n’a strictement aucun rapport avec cette hostilité "stalinienne" oui je n’ai pas peur du mot, du PCF de l’époque à mai-juin 1968.

    • c’est vrai qu’il était un peu raide le parti à l’époque , mais c’est lui qui envoyait le gosses en colo à la mer et à la montagne et construisait les centres de santé
      municipaux pour les pauvres dans les banlieues rouges !

      Sans le pcf je serais mort de la tuberculose comme beaucoup !

      Les étudiants, pour la plupart fils de bourges en 1968 ,n’avaient pas ces soucis.

    • 83**48 ce n’est pas la plupart fils et filles de bourges,c’est la quasi totalité.

      Il y avait 300000 étudiants en 68 et à peine 5% d’enfants d’ouvriers et de paysans.

      Ce qui explique que les grands donneurs de leçons soient tous retourner au bercail bourgeois,de Cohn bendit à Geismar en passant par Kessler devenu lui grand dirigeant du Merdef.

      Alors les leçons qu’ils se les gardent les bourges !

      Et il y en a qui condamnent comme Mario et son suivant sans avoir lu le texte.Ce qui n’a rien d’étonnant:anticommuniste un jour,anticommuniste toujours.Et le dit Mario ne brille pas par son ouverture d’esprit !

      JCG

    • Une saloperie est une saloperie....

      Il faut arrêter de jouer autour de cela , il n’y a rien des colos au bord de mer et des logements sociaux dans le fait de s’attaquer à la nationalité d’un opposant politique.

      Comme il n’y avait rien à voir entre les dirigeants et combattants communistes de la résistance et certains dirigeants du PCF de l’époque.

      Une saloperie demeure une saloperie....

      Tous les arguments ne sont pas dignes et certains relèvent d’un esprit réactionnaire.
      Le PCF en tant qu’organisation s’honorerait de s’excuser de ce vieil épisode pour ce concentrer sur le débat politique, les divergences politiques.

      1968 ne se résume pas du tout à cet épisode sinistre de la part d’une partie de la direction du PCF de l’époque , mais elle tresse le reste que nous avons vécu ses dernières 40 années, d’abandons en renoncements, de gouvernements pro-capitalistes en coups de buldozers contre des immigrés (autre rupture historique avec le passé internationaliste).

      L’ouverture de débats est une excellente chose à laquelle les participants de l’époque doivent participer pour nous aider à en tirer toutes les leçons utiles.
      Pour se mettre au clair de cette période et comprendre tout ce qu’il y a à comprendre. Et d’essayer d’en tirer les aspects universels.

    • Que du blabla, laissez ceux qui ont vécu mai 68 parler de mai 68, ceux qui ont engrangé des avancées significatives sur leurs lieux de luttes, ces millions de travailleurs qui ont fait progresser les conditions du travail par des acquis non négligeables. Vous savez ces travailleurs qui ont empêché que la révolte étudiante ne se termine dans un bain de sang, que les pseudos révolutionnaires de l’époque (devenus tous de fervents défenseurs du libéralisme), appelaient de tous leurs voeux.

    • Vous savez ces travailleurs qui ont empêché que la révolte étudiante ne se termine dans un bain de sang, que les pseudos révolutionnaires de l’époque (devenus tous de fervents défenseurs du libéralisme), appelaient de tous leurs voeux.

      Exact, maitenant on sait où était De Gaulle le 29 mai, et c’était pas pour tirer les oreilles des enfants de la bourgeoisie, mais bien pour préparer, avec Massu, une saignée du prolétariat.

      CN46400

    • Il faudrait un peu arrêter les explosions de haine sectaire.

      Le manque de courage dans la capacité à reconnaitre des erreurs est le meilleur moyen de tuer un parti et sa mémoire.

      La stigmatisation d’un opposant politique en faisant ressortir comme un argument sa nationalité n’a strictement rien à voir avec le communisme mais tout à voir avec un raisonnement profondément réactionnaire. On attend plus que tu t’en prennes à la nationalité des gens de Bellaciao le jour où tu es en désaccord avec .

      Notes bien d’ailleurs qu’un site de plus stalinien tu meurs s’en est pris à la nationalité de Roberto comme argument dans un spasme de haine sectaire. Comme quoi....

      Les mecs qui approuvent cela partagent l’opprobre.

      Il faut donc s’excuser, même si c’est 40 ans après, d’une grosse connerie politique (qui a secoué bien au delà des étudiants) salissant le communisme.

      Ca ne change rien à l’intensité des désaccords politiques par ailleurs mais ça rend le nez plus propre.

      Pour ce qui est de ceux qui sont passés à la bourgeoisie et ont pratiqué une politique ultra libérale tu peux citer également la direction du PCF pour l’essentiel, de Mitterrand à Jospin, avec des gouvernements qui ont réunis autant les camarades de Cohn Bendit que le PCF.

      Pour ce qui est des représentants les plus en vue du mouvement de Mai 68, je te ferai remarquer que tous n’ont pas, comme tu le dis, rejoint le camp de l’ultra-libéralisme (je te laisse chercher).

      Comme quoi les choses ne sont pas si simples.

      Dans le PCF de l’époque tout ne se passa pas ainsi, les secousses furent grandes .

      Il y eut de profonds désaccords sur la ligne suivie. Essayer de faire croire que la ligne officielle du parti fut toujours la même et la meilleure relève d’un raisonnement curieux. Une magnifique ligne dont on en voit les lointains prolongements.

      Parmi les travailleurs il y eut beaucoup de débats et de désaccords et pas comme on essaye là de le faire croire uniquement entre travailleurs d’un côté, étudiants de l’autre.

      Aller de l’avant c’est analyser ce qui se fit en ce temps, ce qui il y a à en tirer.

      Le PCF de l’époque a failli, et ce n’est pas parce qu’il y avait des groupes gauchistes ni des grenouilleurs à la Mitterrand que ça change ce constat.

      Les positions du PCF à l’époque étaient ultra-puissantes, les places (déjà !) très fortes dans l’état, l’influence et l’organisation agissant jusqu’au niveau des immeubles .

      Dans la classe ouvrière le parti était très présent, des cellules d’entreprise existaient . Mai 68 n’a pas été utilisé à plein car ce type d’évènements ne faisait pas partie, ne faisait plus partie d’évènements auxquels on se prépare , auxquels on prépare les travailleurs. Bien au contraire, le réformisme , la bureaucratisation et la social-démocratisation étaient en pleine croissance.

      Bien loin de chevaucher l’évènement, d’aider le mouvement à s’orienter pour croitre et gagner en force la direction du PCF fut gouverner par la peur, la peur du mouvement comme la peur de la bourgeoisie. Ces deux peurs lui firent jouer le rôle d’un force paralysée pour l’essentiel, alors que les remous dans la société et au sein même du PCF furent gigantesques.

      La question du bain de sang risqué sur 1968 est très discutable. A ce compte un parti ne risque jamais de participer à un mouvement révolutionnaire.

      Tous dans le PCF n’eurent pas cette attitude. Charles Tillon, le mutin de la mer noire qui participa au "Potemkine" français , qui fut le dirigeant de la résistance communiste française, donc loin d’être une brèle comme certains dirigeants du PCF de 1968, pouvant parler aussi haut et fort que d’autres, n’a pas été de cet avis. Et pourtant

      Il faut en finir avec le mythe qu’on ne pouvait pas aller plus loin, mieux et autrement, de feindre que l’alternative n’était qu’entre rentrer au boulot ou d’avoir les chars sur la gueule.

      Les cris de conformité avec l’histoire pour justifier en permanence des comportements du passé, on sait ce que ça donne.

      Aller au fond des choses c’est remarquer ce qui a manqué en Mai 68 : Un parti démocratique préparant à la révolution, des débouchés politiques intermédiaires, une organisation démocratique du mouvement des travailleurs (conseils, comités, coordinations) sous une forme apte à se hisser face à l’état capitaliste de l’époque, voir à lui disputer la légitimité du pouvoir.

      40 ans après, dans une phase historique très différente (pour la première fois depuis très longtemps le taux de profit augmente d’une façon durable), après de sévères défaites des travailleurs, une série de questions demeure d’actualité :

      1) Avoir un parti révolutionnaire, démocratique et préparant, du combat basique quotidien au combat pour se diriger vers une révolution, la population, agissant comme un lieu de conscience, un intellectuel collectif, qui ne passe pas d’alliances qui musèlent et affaiblissent.
      Ce parti n’existe plus depuis très longtemps comme parti identifiable. ce qu’on sait c’est que ce parti existe de fait, mais non formellement, au travers d’une nébuleuse de travailleurs et de jeunes qui se mobilisent et résistent, de militants et de petits courants politiques divisés aux lignes aléatoires (on en trouve dans le PCF, la LCR en est un, comme LO ou une partie des anars,...).
      Unir cela pour en faire un parti n’est pas possible en soit sans unir sur une ligne politique à minima étanche et indépendante .

      2) Nous n’avons aucune possibilité de débouché politique intermédiaire valable (un gouvernement vraiment de gauche) sans accumulation de forces préalable.

      3) Le mouvement "ouvrier" est morcelé, il y a 7 syndicats au moins, et aucun capable de créer un rassemblement des travailleurs à lui tout seul. L’hypothèse de structures unitaires partant de la base et se coordonnant semble la seule qui permette l’unité et la résistance, la reconstruction des forces des travailleurs.
      Là où en 1968 la même question se posait dans une phase offensive, elle se pose toujours maintenant d’une façon défensive, avec un rapport de force rendant plus difficile un lyrisme soviétophile.

    • Non, GB, les pourcentages de fils d’ouvriers et d’employés étaient plus élevés que maintenant, ils n’ont cessé de baisser depuis. A l’école normale supérieure où avait étudié Aimé Césaire, ils avoisinaient les 20%. Et les boursiers étaient aussi dans la rue et dans les AG.

      C’est aujourd’hui qu’ils sont à 5%.

      68 n’est pas en ce sens une révolution bourgeoise mais un soulèvement de masse des jeunes pour plus d’égalité notamment au niveau des études ; pas de sélection excessive par l’argent ou ne correspondant pas aux besoins.

      Quant à la poignée de gugusses qui se sont embourgeoisés par la suite, marre d’en faire des références...

    • Membre d’une délégation de la CGT,il y a quelques années,je me suis rendu à BOLOGNE à l’nvitation de la CGIL,et mes Cdes ITALIENS m’ont présenté comme un syndicaliste FRANCAIS et ça ne m’a pas vexé.

      Les autres Cdes de la CGT non plus.

      Si vous voulez taper sur le PCF,et défendre "CONBANDIT"le champion du retournement de veste,il faut trouver autre chose.

      LE REBOURSIER

  • comme toutes "révolutions" le peuple est utilise, manipule par la bourgeoisie.
    pour l’épisode du bulldozer, qui est condamnable, il faut peut être se souvenir des événement qui ont conduits à cet événement.
    les élections sont passées et après un moment d’espoir ,je constate que les vieux démons sont de retour, VOUS DÉSESPÉREZ VOS SYMPATHISANTS VOS ÉLECTEURS
    BOU 91

    • "Vous savez ces travailleurs qui ont empêché que la révolte étudiante ne se termine dans un bain de sang, que les pseudos révolutionnaires de l’époque (devenus tous de fervents défenseurs du libéralisme), appelaient de tous leurs voeux."

      Qand je lis ce vieil argument que nous as toujours servi le parti,pour justifier l’appel à l’arret des gréves ,je ne comprend pas qu’il y ait encore des communistes qui croient toujours à cette fable...
      De gaule est allé voir Massu pour lui demander une intervention de l’armée pour arréter les gréves..... ,mais celui ci échaudé par ce qui s’est passé avec la guerre d’algérie lui a conseillé de négocier directement avec le pc et la cgt ,ce qu’il a fait avec les accords de grenelle et alors que des millions de travailleurs étaient en gréve l’Humanité a titré "La gréve c’est l’arme des patrons"et tout a été fait pour casser cette "révolution"..

      Bien sur il y a eu des acquits avec les accords de grenelle , mais ceux çi ne mettaient pas du tout en danger les profits du capitalisme ...... le parti n’a jamais été a aucun moment de son histoire un parti révolutionnaire !!!! La direction s’est toujours inscrit dans les réformes et dans la négoçiation avec le capitalisme sans jamais vouloir l’abolir,ou méme le dépasser, mais d’ailleurs le peut t’on ???mais ceci est une autre histoire qui reste à construire
      Il faut que ous compreniez camarades que le plus important ce n’est pas les elections qui ne servent qu’a renforçer l’ordre bourgeois quelque soit les élus !!!
      Ce qui est important c’est les luttes et l’entretien de l’esprit de révolte,et de colére contre les injustices, pour un partage plus équitable des richesses crées, nos anciens se sont battus pour cela (je parle de la base bien sur)
      Qand je fait le bilan de mes années PCF , des milliers d’affiches collées , autant de tracts , de visite chez les camarades pour les timbres ,pour la vente de l’huma le dimanche matin ,des milliers d’heures de réunions , cela à t’il servi à quelque chose ? quand on considére que le PS est un parti de gauche !!!

      Aujourd’hui je vais planter des légumes dans mon jardin eux ne me trahiront pas ... Bon vent camarades....

    • Et la saloperie de l’insulte de Conbendit à Aragon, elle passe gratos !

      L’insulte était une pratique courante dans les amphis voir aussi les coups. mais traiter ainsi ce poète , était vraiment une lâcheté de minable , ce type est nauséabond !

      Tu as l’indignation sélective Copas quand au couplet sur la résistance , la séparation virtuel entre quelques dirigeants et les vrais résistants, elle est assez pervers !

      Ne pas oublier, dans la liste des renégats, Romain Goupil lui aussi , ancien de 68 et va-t en guerre en Irak , aucune excuse de sa part pour les milliers de morts !

      Les leçons de virginité me gonfle ,le pcf a commis des erreurs ok, je suis aussi en colère parfois , mais jamais je ne deviendrais anti-communiste ou anti PCF ce qui est blanc bonnet et bonnet blanc .

    • Les cris de sectarisme sans prise en compte de la réalité sont fatigants ....

      ..../.....Tu as l’indignation sélective Copas quand au couplet sur la résistance , la séparation virtuel entre quelques dirigeants et les vrais résistants, elle est assez pervers ! .../.....

      La question n’est pas hasardeuse, sur la capacité de résistance au nazisme et l’attitude des uns et des autres. Il n’y a pas de séparation virtuelle et je parle d’une partie des communistes qui valait largement autant que ceux qui se trouvaient là à la tête du PCF . Cette direction qui quelques années plus tôt avait exclus ou renvoyé à la base une partie des dirigeants de la résistance. Ce n’est pas du virtuel mais du réel.

      Quand on parle de la nationalité allemande en connaissance de cause d’un jeune issu d’une famille juive allemande on sait très bien ce qu’on fait. Il convient alors de regarder la propreté de celui qui aboie. Et celui-ci, j’insiste, est une tache sur le drapeau du communisme. L’attitude de l’individu qui a commis cet article dans ce qui était l’organe central du PCF a commis un acte minable . Ce qui a été visé là, contre un français d’origine juif et allemand, 13 ans après la fin du nazisme était extrêmement odieux et calculateur. Ce n’est pas seulement la personne de Cohn Bendit qui est là attaquée mais c’est surtout les fondements même du communisme, les fondements même de la résistance communiste (FTP, l’affiche rouge, MOI,...).

      Il y avait de lourds désaccords dans le PCF et nous sortir les âneries sur d’un côté le glorieux PCF qui a toujours raison, est trahi sans arrêts par ses ennemis (c’est vraiment pas de chance ça) et ces vilains gauchos qui vont trahir plus tard est excessivement gênant.

      D’abord le mouvement du 22 mars eut l’intelligence tactique de servir de détonateur au mouvement de la jeunesse (jeunes scolarisés comme jeunes travailleurs venus très rapidement se frotter à la police), mais il ne fallait pas lui en demander plus. Les quelques centaines de gauchistes de l’époque, répartis en une série de grupettos , ne pouvaient , ni de près ni de loin , avoir mêmes responsabilités que le parti.

      Les gauchistes de l’époque étaient .... gauchistes, issus d’ailleurs pour l’essentiel des rangs des étudiants communistes (l’UEC). De Gaulle et la bourgeoisie se seraient bien volontiers passés d’eux à l’époque. Leurs trajectoires ultérieures correspondent en partie à leur destin de classe, mais il est appréciable qu’à l’époque ils aient risqués ce destin, et certains la vie, pour à leur façon, se battre pour autre chose que de servir de futures cadres de la bourgeoisie. De Castro à Guevarra, de Marx à Lénine, etc.

      Comme d’autres avant eux, partout dans le monde, ces jeunes bourgeois ont essayé d’avoir autre destin que l’ornière qu’ils avaient devant eux. C’est la force d’une époque qui faisait que même des jeunes bourgeois ont défié le capitalisme et son destin , pour essayer de choisir un destin d’être humain contre un destin de classe. Leur retour en partie dans le bercail (certains ne sont jamais revenus à la bourgeoisie) est logique sur un reflux.

      Il n’y a pas là, il n’y avait pas là, matière à peur et réactions trouilleuses de dirigeants à la solidité un peu guimauve et bureaucratique qui ont fait honte à une partie des communistes.

      Car la bataille a fait rage dans le PCF entre ceux qui disaient que c’était le moment où jamais et ceux qui étaient debout sur les freins.

      Il est certain toutefois que de ne pas vouloir aller plus loin dans un mouvement géant est la méthode la plus sure pour que jamais la question d’une révolution se pose . Se précipiter pour discuter de quelle façon on arrête et stoppe un mouvement, avec les représentants de la bourgeoisie et du gouvernement (dont Chirac qui avait gagné là ses premiers galons) c’est effectivement un choix que tous les communistes n’ont pas apprécié.

      Le meilleur moyen d’éviter la contre-révolution est bien sur de ne jamais se trouver en position d’essayer de faire la révolution. Nous sommes d’accord là dessus...

      Les divergences ne passaient donc pas entre le PCF et trois petits groupes gauchistes. Je n’attends pas d’ailleurs des gauchistes de l’époque d’avoir été autre chose que des gauchistes.

      Vouloir faire porter une responsabilité partagée entre ces petits groupes et le PCF est de ce point de vue mauvais. Quand on est fort et puissant on porte responsabilité large de sa ligne politique sur le pays, on apprécie que de jeunes bourgeois rompent avec leur destin de classe, comme on apprécie que d’innombrables fils de prolos se mettent en mouvement, on distingue ce qui ressort de la divergence de ce qui ressort de l’ennemi .

      Le parti n’avait pas fait rentré dans ses orientations stratégiques et tactiques que la classe ouvrière puisse dans une puissante grève générale se hisser à ce niveau et faire paniquer une partie du pouvoir (des ministres se cachaient, d’autres ont brulé des papiers, De Gaulle a été désorienté, ....à part Pompidou , une grande partie du gouvernement avait un terrible mou dans le genou).

      C’est ça la question et le problème de fond.

    • "Ce n’est pas seulement la personne de Cohn Bendit qui est là attaquée mais c’est surtout les fondements même du communisme, les fondements même de la résistance communiste (FTP, l’affiche rouge, MOI,...)."

      La copas on est en plein délire anti -pcf avec les arguments déjà utilisés par la droite la plus neo libéral, les même qui racontaient à la telepoubelle que Manouchian avait été trahi par le PCF !

      STP laisse l’affiche rouge en dehors de ce débat !

      Les camarades de combat, je pense à Ar...à K... au poète R ..M.., car tu connais par les les lectures (et pas les bonnes), et moi perso , étaient effarés par tous ces mensonges. qu’il y ai eu des divergence ok même dans les groupes de maquisards cela existait !

      Heureusement que les archives Nazi ont bien montré que c’est la police secrète allemande qui à bien fait son boulot , sinon la diffamation continuerait .

      Copas et sur Goupil tu ne dis rien ,"une saloperie est une saloperie" mais il en existe à mon avis, des plus grosses que d’autres !

      et j’attends tours un mot de conbendit sur l’état religieux, guerrier, colonialiste, Israël !

    • je suis de l’avis de copas...

      une saloperie ne peut être excuseé par une autre saloperie
      A ce petit jeu on va tres loin,les ordures à droite (et pas seulement) ayant fait tres (trop) fort

      faudra ’t il à chaque "faute" du pcf pour avoir le droit de la critiquer avoir avant condamner des milliers de fois le capitalisme et ses suppots ???
      il s’en trouvera toujours pour dire mais ...ce n’est pas assez !

      bien sur que la droite va se saisir des "saloperies" du pcf !!!raison de plus pour y regarder à deux fois avant de dire des phrases jouant sur la xénophobie.

      et ce n’est certainement pas une raison pour condamner ces propos ,je dirais même que c’est une honte pour un communiste de ne pas hurler en entendant ce genre de propos qui saccage l’héritage internationaliste .

      Qaunt à Manouchian ,il dit lui même qu’il a été trahi.
      est on trahi autrement que par les siens ???

      damien

    • il fallait lire :
      "et ce n’est certainement pas une raison pour NE PAS condamner ces propos ,j

      Damien

    • Anti-PCF ? mais mon pauvre ....

      Le sectarisme continue..... Les centaines de milliers de communistes qui ont quitté le PCF, les Tillon, les Marty, ou ont été exclus, des fois exclus puis réintégrés avant qu’ils ne partent, les hommes et femmes de la résistance, dirigeants des FTPs , ceux qui étaient à la construction du PCF, des anti-PCF ? des anti-communistes ?

      De quoi parle-t-on ?

      Et des super-communistes les dirigeants qui n’ont pas été résistants ? Qui se sont permis de jouer avec la xénophobie et le racisme, 6 ans après la guerre d’Algérie et 20 ans après la 2e guerre mondiale ?

      Qui est qui ?

      Le système de la forteresse assiégée a été utilisé et l’est encore par certains pour détruire ce qui reste du PCF, en général pour tuer toute critique dans le parti auquel j’ai appartenu, et en traitant tous ceux qui proposent une autre ligne politique, ou qui ont proposé une autre ligne politique, d’anti-communistes ou d’anti-PCF on liquide ce qui reste de révolutionnaire et de communiste dans le PCF.

      Toutefois heureusement que ce genre d’attaques ne correspond pas à l’ensemble des communistes encore encartés.

      1968 fut le plus puissant mouvement de grève qui ait eu lieu en France. Qu’en avons-nous fait ? (nous !).

      Par ailleurs je ne t’ai pas attendu pour critiquer Cohn Bendit et son orientation , mais je ne couvre pas des gens qui sont hors limite et flirtent avec les sentiments racistes et xénophobes. Pourquoi ne pas condamner ces propos ? Qu’est-ce qui gène ? celui qui les a proféré ? sa place passée dans le parti ?

      Par contre je distingue deux périodes dans Cohn Bendit, le jeune anar, puis l’écolo-anar exilé chassé par de France par la police française (avec l’aide de qui tu sais) , et sa lente dérive gestionnaire à l’image du parti des verts qui chasse maintenant sur les terres du capitalisme (comme le PS). Et ce mouvement vers la droite s’est construit sur les reflux des travailleurs et de la poussée politique de ceux-ci.

      La réactivation du mouvement social (si elle se confirme) engendra d’autres Cohn Bendit, d’autres socio-démocrates (au sens du fond) , poussera des fractions de classe bourgeoise à choisir leur destin d’êtres humains plutôt que leur destin de bourgeois.

      Sur les propos injurieux de Cohn Bendit à l’endroit d’Aragon , ils ne sont pas les miens, je ne les couvre pas, même si j’ai un certain nombre de choses que je regrette sur Aragon. Je ne suis pas anar, je n’ai jamais été anar, ni vert , mais communiste, je n’ai pas à défendre la position de Cohn bendit là dessus.

      Tout cela sont des combats d’arrière garde qui cherchent à éviter tout bilan du passé....

      Dommage...

    • Mais nous avons répondu mille fois déjà à ces interrogations.

      le Peuple a tranché en renvoyant une majorité de droite à l’assemblée.

      Le mouvement du 22 Mars a eu l’intelligence de faciliter l’explosion peut être,

      mais si nous avions suivi ces conseils et ceux de Mitterrand nous aurions assisté à la

      plus grande répression contre les communistes depuis la résistance.

      Aussi avec la manif de Charléty avec Mendès etc, Cohn Bendit le précise il s’agissait

      aussi d’affaiblir le PC. Nous sommes vivants certes, mais ils ont atteint leur objectif

      et les super révolutionnaires socialistes ont fait leur révolution libérale.

      J’étais au service d’ordre sous la bannière de la CGT.

    • "et j’attends toujours un mot de conbendit et "des critiqueurs professionnels du PCF" (ndrl) sur l’état religieux, guerrier, colonialiste, Israël !"

      sur romain Goupil toujours le silence !

      on attend !

      ps / Manouchian parle de "celui qui a trahi" dans sa lettre , pas du PCF ! Il faut lire avant de dire de âneries .

      Il sous estimait, comme tous les resistants à l’époque le niveau d’organisation de la police allemande .