Accueil > Pour un monde meilleur

Pour un monde meilleur

Publie le jeudi 24 avril 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

Il n’y a pas à dire, ce siècle est loin de nos attentes comme humanité en marche vers un monde meilleur. Ce que l’on constate, c’est la perte du sens de l’honneur. Par exemple, la défense des opprimés à la manière d’un abbé Pierre demande un sens de l’honneur mais faire la vie dure aux plus démunis démontre la perte de ce sens.

Ainsi, sans ce sens de l’honneur, on ne peut vraiment espérer un monde meilleur dans lequel même les plus humbles auraient de quoi vivre décemment. Alors où cela mène-t-il ? Un grand penseur québecois du nom de Jean-Paul Régimbal avait dit que le fait de défendre son statut social en le refusant aux autres conduisait le monde à sa destruction.

Convaincre les gens qu’il y a de la grandeur à penser aux besoins des autres tout autant qu’aux siens, les convaincre que tous sans exception veulent connaître le bonheur sur cette terre, voilà une tâche essentielle pour arriver à ce monde meilleur.

Messages

  • Il ne s’agit pas de seulement lutter en faveur des plus pauvres avec un sous smic.


    Construire un monde meilleur... ou construire un autre monde

    http://www.france.attac.org/spip.php?article6519

    Il s’agit de construire un monde vraiment distinct, c’est à dire un autre monde . Rien à voir avec un monde juste "meilleur" que celui-ci . Un tel monde meilleur , même des politiciens de droite affirment le souhaiter, la main sur le cœur.

    Certes on peut penser qu’un autre monde est possible en version pire que celui-ci. Le fascisme ou d’autres formes de barbaries sont possibles. On sait que le projet d’ ATTAC ne va pas dans ce sens là . L’ambiguité à lever n’est pas sur le sens mais sur la portée, sur la clarté de ce qui est exigé en termes d’alternatives pour la réelle satisfaction des besoins sociaux de ceux (et celles) d’en-bas et pour la préservation de l’environnement. Notre altermondialisme ne s’accomode pas de versions "soft" du libéralisme, une version socialibérale rose ou socialibérale verte.

    L’autre monde est au singulier car la formule au pluriel - qui a eu cours un temps - signifierait que l’on est resté dans celui-ci juste avec des secteurs "autres" en marge du système et de sa logique.

    L’autre monde au singulier ne signifie pas uniformité culturelle. Dans l’expression "autre monde" (au singulier) la diversité culturelle peut prévaloir dans le respect des logiques radicalement différentes de celles qui animent le système capitaliste ou à dominante capitaliste.

    Christian DELARUE