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MAINTENANT POUR UNE FORCE POLITIQUE A GAUCHE PLURIELLE HEGEMONIQUE

Publie le mardi 29 avril 2008 par Open-Publishing
11 commentaires

MAINTENANT POUR UNE FORCE POLITIQUE A GAUCHE PLURIELLE HEGEMONIQUE

 QUE VIENT FAIRE L’ALTERMONDIALISME DANS CETTE GALERE ?

Mon propos n’est pas un soutien au post-altermondialiste qui, d’après Bernard CASSEN, réunirait les altermondialistes classiques, les forces politiques de gauches et les gouvernements révolutionnaires. Dans mon propos l’altermondialisme sert simplement de fédérateur politique pour construire le pôle hégémonique de rupture contre le libéralisme et le capitalisme mais ne participe pas comme tel à un gouvernement, ni même à des élections. Le post-altermondialisme tel que je le comprends au moment ou il sort à peine la tête des fonds baptismaux n’exclue pas nécessairement (au-delà des projets de tel ou tel concepteur) l’altermondialisme comme force autonome indépendante. Il s’agit de deux sphères indépendantes mais qui peuvent se concevoir comme agissant ponctuellement de façon complémentaire : les individus et les organisations peuvent se vouloir acteur dans un champ - l’altermondialisme indépendant - à un moment donné et éventuellement acteur dans un autre - le post-altermondialisme - à un autre moment en fonction de leurs logiques propres et des dynamiques sociales à l’oeuvre.

Ceci vient préciser une contribution du mardi 8 janvier 2008 (03h15) :
L’Altermondialisme et les internationales communistes ensemble

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=58960

 POUR UNE FEDERATION PERMANENTE DES FORCES POLITIQUES DE GAUCHES - vertes, rouges, noires - ET DES CITOYENS ALTERMONDIALISTES

Le PCF - qui ne tient pas à mourir - pourrait perdurer comme courant organisé ainsi que la LCR et d’autres forces ayant une particularité à apporter à la lutte d’ensemble. Car il s’agit de construire une force de contestation et de proposition qui soit hégémonique à gauche ; ce qui suppose qu’elle soit à gauche et qu’elle admette une variété de positions en son sein . A gauche signifie le rejet du libéralisme de droite et du socialibéralisme et donc de ce qui constitue le fond de commerce idéologique d’une grande partie du PS mais aussi des Verts . A gauche suppose aussi l’abandon de l’alternance pour l’alternative, la convergences des alternatives.

Un tel rejet antilibéral et anticapitaliste suppose une mise en mouvement du salariat exploité tant dans les lieux de production (mais les marges de manœuvre y sont restreintes) que dans la société elle-même sous forme de grèves massives à dimension insurrectionnelle (peu ou prou comme en 2003, 1995 ou 1968) ce qui implique de construire un syndicalisme interprofessionnel transversal et non sectaire (1) de luttes conséquentes sur les décombres du syndicalisme d’accompagnement du socialibéralisme . Un tel syndicalisme doit créer des liens avec les paysans refusant le productivisme capitaliste et ainsi lier combat social et combat écologique .

Un tel rejet implique de favoriser une participation la plus active et la plus éclairée possible des citoyens dans tous les champs de la société. Les mécanismes de la domination systémique sont complexes mais la complexité ne doit pas servir d’alibi à la démarcation de repères clairs qui permettent une orientation libératrice des dominés, exploités et opprimés de toutes sortes.

Un tel rejet ne signifie pas - puisque la question a été posée - refus d’intégrer des PS ou Verts modérés à un gouvernement clairement à gauche ie disposant à la fois d’un programme alternatif bien débattu et connu et de l’appui des masses populaires . Cependant ces sociolibéraux ne doivent pas être en position majoritaire, en position de donneur d’ordre. La gauche accédant au pouvoir d’Etat doit pouvoir impérativement faire valoir ses choix antilibéraux et anticapitalistes contre le PS et les Verts-roses qui doivent se contenter d’un strapontin. Tout est là : faire en sorte que le PS et son socialibéralisme soit marginalisé dans un front ou il occupe le strapontin. Ce qui n’est évidemment pas le cas. Car une gauche de transformation sociale radicale ne saurait accéder au pouvoir sans entreprendre toute une série de réformes de structures qui affrontent directement les intérêt du capital et de la bourgeoisie.

Une telle force, quel qu’en soit la forme - partidaire ou autre - , suppose une méthode de débat qui permette tout à la fois la libre expression des différents courants de pensée de la gauche, de l’écologie, de l’anti-productivisme, de l’anticapitalisme, etc.. et l’accord sur une base minimale qui fasse de cette force politique une vraie force qui ne succombe pas aux premières manoeuvres de la droite ou des sociaux-libéraux roses ou verts.

Une telle force doit soutenir et prolonger politiquement les luttes contre le sexisme, le racisme, les discriminations, le nationalisme d’exclusion, l’obscurantisme et l’intégrisme religieux, les dégâts écologiques en les articulant aux luttes des travailleurs pour fonder un nouveau un nouveau projet hégémonique à gauche. » Toute la difficulté réside sans doute dans les modalités de cette articulation.

Christian DELARUE MAG

chrismondial.blogg.org

1 donc sans exclusive à l’encontre de SUD ou de la FSU (ce qui se fait de temps en temps par une certaine CGT préférant les accords avec la CFDT)

Messages

  • Une force politique alternative se doit d’exposer son projet comme ses objectifs,depuis des années cette tache est eludée parce qu’elle heurte les pratiques politiques electoralistes en vigeur et encore apparamment hegemoniques.

    Un debut paradoxal d’alternative n’ambitionnant pas comme ses “alliés” le pouvoir institutionnel classique,mais le “pouvoir de faire” :

    il n’y a pas d’alternative !
    par Jean Zin

    http://jeanzin.fr/

    Alors que les menaces écologiques se font de plus en plus pressantes, on peut s’étonner du léger des solutions qu’on prétend y apporter, pas du tout à la hauteur des enjeux et sans une véritable vision globale. Au lieu d’une écologie-politique collective et réaliste, on nous vend plutôt habituellement une écologie individualiste et moralisante, que ce soit dans sa version religieuse ou libérale, mais, en dehors de quelques marginaux, il n’est jamais question, ou presque, d’une véritable alternative au productivisme qu’on impute à l’avidité humaine plus qu’au système du profit.........

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=39140

    http://jeanzin.fr/index.php?2008/04/23/132-il-n-y-a-pas-d-alternative

  • Je ne comprends pas ton message.

    S’il s’agit d’envisager une structure confédérale le cas échéant, type "front populaire" à voir, mais ça :

    "Le PCF - qui ne tient pas à mourir - pourrait perdurer comme courant organisé

    "

    le coup Bertinottien du PCF comme "courant" , merci, non, ça va aller.

    La Louve (qui n’a aucune envie d’intégrer un parti "de gôôôôche" ni plurielle ni singulière)

  • En plein délire en voila encore un qui nous propose un remec l’arc en ciel sauce Bertinotti avec le résultat que l’on sait plus de député de gauche au parlement italien- Mais peut-être notre brave Delarue cherche-t-il à atteinde cet objectif pour la France ???? . Mais comme un homme prévenu en vaut deux alors Bonsoir !!!!
    Bernard Trannoy PCF Bassin Arcachon www.pcfbassin.fr

  • Le PCF - qui ne tient pas à mourir - pourrait perdurer comme courant organisé

    Christian la je arrive plus a reste en silence...

    cet article "démasque" ta réel volonté...

    si tu pense que les idée communiste (des touts les communistes, pas seulement du PCF) doit devenir comme notre "cher" Bertinotti a déclare en Italie seulement "une tendance culturale" tu peux rêve !!!!

    je pense pas que on a envie de faire les "salti in banco" sur les estrades de un théâtre pour raconte ce que été le "communisme" dans le passe...

    on a marre de tes articles que amen en nulle part, si ce pas dans un seule direction... la mort de la vrai opposition organise contre le capital...

    tu veux détruire par tout le moyen le mouvement communiste...???!!!

    très bien... çà "clarifie" ta position et aussi le fait de bien individualise les vrais ennemi du capital... et ces complices...

    je te salue pas...

    Dr Furioso

  • "1 donc sans exclusive à l’encontre de SUD ou de la FSU (ce qui se fait de temps en temps par une certaine CGT préférant les accords avec la CFDT)"

    WOAOW dis donc !! Et mine de rien, en petite note de bas de page - quel COURAGE !

    T’es en forme j’avais pas vu ton petit passage anti CGT !

    En même temps t’as raison, ça manquait au tableau "comment tuer le communisme et les communistes définitivement".

    Décidément, ton truc "moderne" et "pluriel HEGEMONIQUE " (en plus !! ah bon j’espère bien que des gens comme toi ne seront jamais hégémoniques si je puis me permettre) ça fait pas envie....

    Ciao.

    LL

  • Il existe des questions concrètes qui secouent tout le monde et qu’il faut bien traiter.

    Les questions de rassemblement, avec ou sans étiquettes plus ou moins colorées, se heurtent à de solides divergences politiques de fond qui font exploser bien des coalitions.

    On l’a vu pour les comités anti-libéraux qui, sur le fond, n’ont pas réussi à éclaircir la question la plus importante à gauche , à côté de la lutte contre les attaques capitalistes : l’étanchéité vis à vis de l’ultra-libéralisme de gauche (la question des alliances avec un parti socialiste dirigé par des ultra-libéraux et de courants de moindre importance comme la majorité des verts).

    La question de la coalition bisounours italienne ressort du même problème, non pas par abandon du drapeau et du titre, mais par participation et alliance avec l’ultra-libéralisme prodiste. Puis une rupture peu claire essayent de se doter d’une virginité à moindres frais.

    Die Linke a eut l’extrême chance d’être repoussé par la majorité ultra-libérale du SPD. Mal gré , rien ne lui a permis de lever ce flou. Ce n’est pas grâce à ce parti. Et c’est une chance pour qu’on n’est pas eu, là aussi, à verser des larmes sur le lait renversé.

    Repasser le couvert en France c’est laisser à nouveau comme une espèce de croche-pied rodant au travers de nos pas.

    L’unité ne peut se faire sans traiter à fond le moteur de ce qui fit que Bové alla entre deux tours de présidentielle chercher une mission post-presidentielle auprès de Royal. Je sais bien que ce n’est qu’un aspect et que beaucoup de gens ayant suivi cette candidature sont loin d’avoir telle logique mais.... comment en être arrivé là ?

    On peut trouver d’autres exemples pour d"autres forces de gauche qui ont été déjeuner avec le social-libéralisme sans utiliser des fourchettes assez longues, plus ou moins rapidement.

    Je ne clame pas là à la corruption, mais indique qu’il existe des types d’unité qui font plus de mal que de bien quand sont laissées au bord du chemin les questions essentielles .

    L’existence d’un courant qui se constitue actuellement entre des alternatifs, un petit bout de LCR, des bovétistes et une petite partie du PCF , etc, allant vers une nouvelle force illustre bien ces flous mal maitrisés, des questions politiques mal maitrisées.

    Je ne suis pas sur que ce type de rassemblement permette de dissiper des flous affaiblissants pour le courant révolutionnaire en France.

    Je préfère instamment une étanchéité crédible vis à vis de l’ultra-libéralisme du PS (non ce ne sont pas des social-fascistes, on ne va pas leur jeter des pierres), politique, sur des tâches tournées vers les travailleurs , fondées sur des engagements sincères .

    On sait bien qu’on va quelque part vers des rassemblements. Inutile de dire qu’il y en a plusieurs moutures ayant des significations radicalement inverses.

    Et ce ne sont pas des logiques unitaires contre des logiques sectaires qu’il s’agit. Mais bien différentes façons de concevoir des logiques d’unité et de travail en commun. Toutes ne se valent pas. Des assemblages laissant des placards pleins de cadavres sont morts-nés ou morts-vivants....

    Et comme dans beaucoup de cas, ce ne sont pas fondamentalement la qualité de catalogues de revendications montant plus ou moins vers l’aigu qui font différences mais les questions d’actes et de pratiques, les questions d’organisations et d’alliances, les questions de sujets (lutte des classes donc sujet essentiel = travailleurs), les questions de rapports aux principes corruptifs d’un électoralisme dominant, de l’appât de postes d’élus, etc

    Des alliances sont bien possibles, sur des tâches concrètes de luttes, de réorganisation et de renforcement du camp des travailleurs, pour recoudre les tissus de la solidarité, renforcer la confiance en soi des travailleurs. La défense alors du catalogue prend du sens , elle se confirme par l"indépendance de l’état, de l’ultra-libéralisme et trouve poids dans la défense intransigeante des intérêts des travailleurs.

    • LA GAUCHE C’EST LE PCF, LA LCR, LO, LE PT, LES VERTS, MAIS PAS LE PS !

      Il existe un courant « à gauche » dans le PS qui mérite de nuancer ce titre. Mais Filoche ne représente pas le PS !

      1 – L’absence de ligne politique du PCF : la politique « historique » des zig zag

      Patrick TORT stigmatisait cela dans un de ces livres (pas sur Darwin) à propos de la politique du PCF dans les années 80. A défaut de stratégie le PCF se complait dans les tactiques, ce qui nuit à la cohérence et à la visibilité de ce que veut un parti qui se veut communiste.

       Ligne sectaire : La Louve évoque ici la stratégie et là le socialisme. Moi aussi. C’est essentiel. C’est pourquoi tous les partis qui se réclament du communisme – PCF, LCR, LO, PT … - doivent perdurer pour faire valoir une histoire riche pour l’émancipation. Mais pour aller vers le socialisme le solo du PCF comme le solo de la LCR mène à l’impasse. Le solo de chaque boutique politique nuit à la mise en application du projet politique. On n’arrête pas d’aller droit dans le mur depuis 25 ans ! C’est le bilan tiré de l’Appel Ramuleau de juillet 2003 qui de ce point de vue n’a pas pris une ride. Parfois il faut se différencier, se démarquer. Mais les partis de gauche (à gauche du PS) n’arrête pas de reproduire la « tare du trotskysme » : à deux on forme un parti, à trois on fait une scission !

       Ligne opportuniste : La tendance lourde du PCF est de s’acoquiner régulièrement avec le PS après quelques déclarations de congrès à grandes envolées révolutionnaires. La ligne du PCF se résume-t-elle à cette récurrente ligne opportuniste pro-PS ? Oui et non. Le PCF c’est aussi une politique de classe pour le monde du travail. Que fait le PCF de cette fraction de son patrimoine historique ? Essentiellement un axe à lui, sans alliance ni unité.
      Le sectarisme d’une période débouche sur l’opportunisme du lendemain. Or entre sectarisme et opportunisme n’y a-t-il pas une ligne politique ?

      2 – A gauche : Construire maintenant un front permanent pour riposter.

      La « gôôôôche » disait La Louve d’un ton moqueur faisant semblant de ne pas voir dans mon propos que précisément la gauche ce n’est plus le PS.

      A gauche signifie le rejet du libéralisme de droite et du socialibéralisme et donc de ce qui constitue le fond de commerce idéologique d’une grande partie du PS mais aussi des Verts . A gauche suppose aussi l’abandon de l’alternance pour l’alternative, la convergences des alternatives.
      Un tel rejet antilibéral et anticapitaliste suppose…

      Qu’il faille être plus précis sur le contenu, j’en suis d’accord. Mais les collectif anti-libéraux avec les forces issues des trois B (BUFFET - BOVE - BESANCENOT) n’avaient-il pas produit un contenu alternatif suffisant qui méritait d’être encore mieux diffusé dans la population ?

      Christian DELARUE

    • Pas du tout Christian.

      Pour moi les Verts ce n’est pas non plus la gauche , c’est à la rigueur encore et toujours "la gôche".

      Salutations

      La Louve

    • Parmi les Verts il y a effectivement des distinctions à faire.
      Il y a des Verts pâles ou rose et des Verts rouges.

      Christian

    • bien bien, n’est ce pas... mézencore ?

       :)

      Thom ZeTroll

    • “Mais les collectif anti-libéraux avec les forces issues des trois B (BUFFET - BOVE - BESANCENOT) n’avaient-il pas produit un contenu alternatif suffisant qui méritait d’être encore mieux diffusé dans la population ?”

      Le catalogue des 125 propositions sans ligne directrice ne fut pas consideré comme credible notamment par la pratique concurrentielle de fait devastatrice des protagonistes,sans parler du contenu ,eviction de tout point inconciliable avec les socdem.

      L’urgence sociale de 2008 ,la crise mondiale comme la guerre possible aurait pu creer un sursaut collectif por depasser l’attentisme mutuel et permettre l’emergence d’un debut d’ identité collective,tant nationale qu’europeenne.

      Pourquoi cela n’a pas eu lieu ? Chacun s’est renvoyé la balle en elaborant des calendriers internes ,congres a l’automne (sous entendu apres l’eclatement devastateur de la crise cet été ;auquel par discipline
      interne on se soumet, hors de toute realité,hors du vecu des gens).

      Resultat il n’y a aucune reponse credible ni au niveau des luttes ni des actes qui renvoient l’exigeance de convergence aux calendes grecques.

      la logique des boutiques meme si elle est reconnue comme suicidaire par tous, est regulierement relancée et domine ,les etats generaux du mouvement social ne sont pas prets de voir le jour !!!