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"Tapis rouge pour Besancenot" ...

Publie le samedi 10 mai 2008 par Open-Publishing
15 commentaires

Le leader d’extrême gauche sera l’invité, dimanche, de Michel Drucker.

A ceux que ça « gonflerait » de le regarder cette semaine sur le plateau de « Vivement dimanche », l’émission dominicale animée par Michel Drucker, le leader de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) donne un conseil « vachement simple » : c’est d’éteindre son téléviseur. Il parle comme ça, Olivier Besancenot. Titi parisien, jeune de son temps. Un peu comme on parlerait entre « potes », un mot qu’il emploie plus volontiers que « camarades ». Mais qu’on ne s’y trompe pas. Derrière ses airs juvéniles et son éternelle décontraction, Olivier Besancenot n’est pas un tendre, ni un homme de compromis. « La gauche qui ne lâche rien », c’est lui, dit-il souvent.

À ses détracteurs de la « gauche modèle » qui, à l’instar de Christian Picquet, chef de file de la tendance minoritaire de la LCR, lui reprochent d’avoir accepté de participer « à une émission de divertissement » au risque « d’appauvrir, voire de dépolitiser le débat public », Olivier Besancenot répond en haussant les épaules. « Je ne suis pas né en me disant qu’un jour je passerais à la télé. Si je suis là, aujourd’hui, c’est pour parler d’un certain nombre d’engagements, de causes, devant des millions de gens », a-t-il expliqué mercredi lors de l’enregistrement de l’émission, au Studio Gabriel, situé à deux pas de… l’Élysée.

Pragmatique donc, le très médiatique Olivier Besancenot. Les téléspectateurs qui, dimanche, espéreraient en savoir plus sur son univers familial en seront pour leurs frais. Parmi ses invités, pas de parents, ni de people, mais des anonymes brisés par la vie. Comme ces deux femmes syndicalistes, l’une d’une entreprise aujourd’hui fermée à Valence, l’autre d’une entreprise métallurgique de la région lilloise, qui se demandent comment on peut vivre aujourd’hui en France avec moins de 1 000 euros par mois.

Sur sa vie privée, tout au plus rappelle-t-il que ses parents, aujourd’hui retraités, étaient dans l’enseignement. Elle, psychologue scolaire. Lui, professeur de physique. On découvre la profession de sa sœur, hôtesse de l’air, et de son frère, informaticien. Sur sa compagne et son fils de quatre ans et demi, rien. Pas même une photo. Ah si ! Après les révélations de L’Express, selon lesquelles lui-même et sa petite famille auraient été espionnés d’octobre 2007 à janvier dernier par une officine privée, une plainte contre X a été déposée pour atteinte à la vie privée. « Je ne suis pas pleurnichard, mais c’est pas très agréable de savoir qu’on a été suivi pendant des mois », concède-t-il, assurant encore que « ces coups de pression ne fonctionneront pas » pour le faire renoncer à son engagement.

Sur son enfance, pas grand-chose non plus. Juste une photo. Lui, mignon blondinet, mèche sur le front. Le regard déjà ferme. Seule concession privée accordée au public familial de Michel Drucker, le témoignage, sur le plateau, de Pierre, son ancien instituteur. Lui-même vieux militant trotskiste ! « Ce qu’il voulait déjà, c’était être actif . » On découvre ainsi que le jeune Olivier donnait, « bien évidemment gratuitement », des cours de soutien en mathématiques aux camarades en difficulté de son collège. Son engagement politique débute alors qu’il n’a que quatorze ans. C’était auprès de SOS Racisme. Puis ce sera la LCR avec son mentor, Alain Krivine. Étudiant salarié, déjà à La Poste, Olivier Besancenot quitte la fac après une licence d’histoire et de nombreuses mobilisations étudiantes. « Un vrai charisme »

Malgré ces maigres confidences, Michel Drucker glisse, en coulisse, avoir en toute modestie trouvé l’émission intéressante. « Si il y a une émission qui n’est pas people, ni glamour, c’est bien celle-là », dit-il. « Olivier Besancenot a un vrai charisme, il occupe l’espace, il n’est pas là par hasard et je pense que beaucoup de gens seront touchés par sa sincérité », confie l’animateur vedette, dont c’était la 386e émission. Olivier Besancenot, lui, peut jubiler. Il a obtenu que rien, ou très peu, ne filtre de sa sphère intime. Deux mois de négociations entre l’équipe de Michel Drucker et la direction de la formation trotskiste auront eu raison de l’éventuelle curiosité des téléspectateurs.

En revanche, il a pu, dans cette émission de grande écoute, dénoncer en toute tranquillité « la grande distribution qui se fait des couilles en or », le prix des laitues qui « coûtaient avant un franc, aujourd’hui un euro », ou encore les délocalisations, ou la pénibilité du travail. Face à lui pas de contradicteur  Michel Drucker, toujours souriant, opine parfois du chef en écoutant ses propos et un public en grande partie acquis d’avance. Dans la salle, une cinquantaine d’invités ont été choisis par la direction de la LCR elle-même. Avant l’arrivée de l’« invité vedette », traité en tant que tel, un chauffeur de salle a fait répéter le public. Pour apprendre à applaudir « bien fort »…

Même lorsqu’en fin d’émission, il est interrogé par Claude Sérillon, Olivier Besancenot est resté maître du jeu. Du moins, maître du message qu’il souhaitait faire passer. Quitte à éluder. Extrait de l’échange :

« Rêvez-vous toujours du grand soir ?

Je milite pour la Révolution.

C’est-à-dire pour une insurrection armée ?

C’est à la population d’y arriver d’une manière ou d’une autre (…). Je crois aux luttes sociales. Pour moi, la Révolution, ce n’est pas une flaque de sang à chaque coin de rue. Maintenant, la question de la violence, j’aimerais qu’on la pose au pouvoir. La violence, aujourd’hui, ce sont les expulsions. »

Encore interrogé sur le nouveau parti anticapitaliste qu’il souhaite créer et qui irait au-delà de la LCR, Olivier Besancenot est resté flou. Au point que Claude Sérillon finit par voir en lui « plutôt un supersyndicaliste » à la pointe des luttes, qu’un véritable chef de parti « qui aurait une véritable analyse politique, comme par exemple sur les institutions ». Seul le chroniqueur gastronomique Jean-Pierre Coffe osera véritablement une petite moquerie : « Vous êtes tellement idéaliste et utopiste, qu’en face de vous, j’ai l’impression d’avoir dix-huit ans, c’est ça qui me plaît chez vous. » Nouvelle popularité

Face à ce véritable tapis rouge déroulé pour le leader de la LCR, la « gauche modèle », qui avait émis des doutes sur sa participation, pourra donc aller se rhabiller. Pour un peu, vue de cette petite lucarne, il disputerait presque à Michel Drucker son statut de « gendre idéal » ! Toujours sincère, toujours à se révolter des injustices de ce monde. Le « petit facteur » de Neuilly, qui rappelle au passage être le seul responsable politique à ne pas vivre de la politique « la politique ne doit pas être un métier, sinon on devient dépendant des mandats afin d’en vivre » , a gagné son pari : développer ses luttes, durant un après-midi entier sur une chaîne publique. Une occasion inespérée pour lui : l’émission est en moyenne regardée par 2 à 2,5 millions de téléspectateurs.

Surtout, il parvient à apparaître comme l’opposant le plus déterminé à Nicolas Sarkozy en occupant un espace médiatique laissé, selon lui, vacant par un « Parti socialiste qui devrait arrêter de nous faire croire que l’objectif de la gauche aujourd’hui, c’est 2012 ». « L’objectif, c’est d’arrêter tout de suite les délocalisations, de régulariser tous les sans-papiers (…), pas de savoir qui sera candidat dans quatre ans », martèle-t-il. Cette semaine, par exemple, Le Nouvel Observateur lui a consacré sa une, L’Express pas moins de cinq pages. Dimanche dernier, il était l’invité de Laurence Ferrari sur Canal +. Son passage sur France 2 éclipse dans les médias la fête annuelle que la formation d’Arlette Laguiller, Lutte ouvrière, tient ce week-end en son château de Presles…

Selon notre sondage OpinionWay paru cette semaine (nos éditions de lundi), si le premier tour de l’élection présidentielle avait lieu dimanche, le porte-parole de la LCR doublerait son score de 2007 (8 % contre 4 %). Soit des intentions de vote loin, très loin devant ses « amis » de la gauche de la gauche : 2 % pour la communiste Marie-George Buffet, 2 % pour l’altermondialiste José Bové, 1 % pour la trotskiste Arlette Laguiller et… 0 % pour Gérard Schivardi soutenu par les lambertistes du Parti des travailleurs.

La question pour Olivier Besancenot, aujourd’hui, est de savoir quoi faire de sa nouvelle popularité auprès des Français. La réponse n’est pas évidente. N’étant pas homme de compromis, sectaire disent certains, il a toujours refusé tout rapprochement avec la gauche de gestion. Au point de devenir malgré lui l’allié objectif de la droite. Un clou dans la chaussure du Parti socialiste, comme le Front national le fut en son temps pour le RPR.

Article du Figaro du vendredi 9 mai.
Rodolphe Geisler

-http://www.lcr-rouge.org/spip.php?a...

Messages

  • Ouais, mais une hirondelle ne fait pas le printemps !

    RC31

    • Exact : le défaut de OB, c’est qu’on en connait qu’un seul !
      Le NPA devrait favoriser l’émergence d’un paquet de militants de ce niveau et cette trempe.
      Ant.

    • "Des militants de cette trempe". N’exagérons rien... le père Besancenot est un gentil petit, qui attire l’électeur et ne fait pas peur aux vieilles dames. Mais pour parler de "trempe", il aurait fallu le voir affronter une crise ou une situation difficile. Et jusqu’à maintenant, a part affronter les dangereux loubards de Neuilly lors de ses tournées et le terrifiant Michel Drucker à la télé, ses démonstrations de courage ont été assez limités...

  • Le problème de la notoriété, c’est ça, qu’est-ce qu’il y a derrière ? Après les passages à la télé où on a pleuré, déversé sa rage, souri, qu’est-ce qui reste ? BATMAN qui nous a "déstressé" en "nous prenant aux tripes" durant 52 minutes ou plus... Rien à voir avec ce communiste d’à côté qui nous fait chier avec sa politique depuis si longtemps.
    Tiens SOS RACISME déjà, qui a éveillé tant de jeunes, il fallait que ce vieux con de communiste dénonce un gouvernement qui faisait sciemment monter Le Pen tout en créant son "antidote".
    Faire monter LE PEN pour contrer le RPR aux élections, faire monter l’anti-communisme, tout en créant le RMI et les restau du Coeur pour faire croire qu’on luttait contre le racisme et la misère ?
    Et pendant ce temps ce con de communiste d’à côté qui s’en prenait à l’Europe capitaliste maître d’oeuvre de cette politique, menée par un PS conquérant, il tient encore le coup ?
    C’est pas lui que vous verrez à la télé parce qu’il y en a encore trop, même si on les a effacés des médias (faut dire qu’avec leurs porte parole BC- BG... mais ça n’explique pas tout parce que Besancenot lui aussi....)
    Ces cons de Communistes, ils sont increvables et pourtant, comme ils sont ringards : dans toutes les manifs, dans cette CGT omniprésente, qui nous donne tant de mal pour trouver à placer dans le JT des drapeaux de la CFDT en tête de gondole.
    Ces Communistes qui portent sur leur gueule tordue et dans leur langue de bois la trace et la mémoire de tous les combats de la Classe ouvrière, celle des vieux, ils savent pas dire, ils sont pas assez télégéniques, ils n’ont pas la formation pour émouvoir, ils sont chiants, car avec eux il faut réfléchir à des choses trop sérieuses, trop tristes qui nous gâchent la vie pour nous obliger à nous engager : Besancenot lui, il est jeune, il sait, il parlera pour nous ; vivement dimanche avant la gueule de bois habituelle du lundi avec ces faces de carême qui poireauteront encore devant la boite avec leurs pétitions...
    Encore un stalinien qui fait encore sa crise, oui je ne m’explique pas pourquoi on leur fait encore si peur au point qu’on ne voit presque jamais le PCF à la télé. Trop ringards, pas assez djeunes ? Mais ne vous en faîtes pas un jour on leur sortira un vrai prolo, un jeune à la langue bien pendue et je vous parie qu’on ne le verra pas davantage

    • je viens de couper la chique une émission politique sur la 4 , après le commentaire de la responsable politique de France inter invitée avec toujours les mêmes etc... sur Besancenot ,

      "lui au moins, il est sympathique , intelligent il s’exprime bien , il n’est pas ringard, avec un discours convenu comme", j’étais sur de la suite de la phrase et vous aussi peut-être, "le parti communiste" !

      On pourrait même en faire un jeu comique, sauf que je n’ai pas de temps à perdre avec des courtisans, des courtisanes.

      Je pars en ballade avec ma chérie, il fait trop beau pour regarder les cons !

      coco je suis,coco je resterai, tout le reste c’est du pipeau !

      boris

  • un dimanche chez Drucker, empaqueté dans du Figaro c’est pas mal pour le spectre qui hante le capitalisme. Sevran est mort, il faut bien continuer d’émouvoir nos ainés.

    • Besancenot chez Drucker : dans son "paysage politique", la grande bourgeoisie a besoin d’un "révolutionnaire", il est en cours de fabrication...EL DIABLO

    • Il est desesperant de voir des cocos, bien sûr ultra minoritaires au PC, qui n’ont pas encore compris que, quelque soit les arrières pensées de la bourgeoisie, l’importance de pouvoir exprimer à des millions de téléspectateurs, qui ne regardent jamais de débat politique, d’une façon claire pour tous, les convictions résolument révolutionnaires de Besancenot.

      Il est bien sûr dommage qu’il ni ai plus au PC, pour le moment, de dirigeants capables de tenir ce rôle, mais ce n’est pas quand même de la faute d’Olivier. Mais l’heure n’est plus à faire la fine bouche pour savoir qui doit s’exprimer, et les idées qui vont passés très largement demain peuvent convaincrent une masse de citoyens en attentes désespérément d’un peu d’espoir.

      Besancenot dans cette émission ne vient en concurent de personne et dans la catastrophe que nous vivons, tous ceux qui veulent vraiment abattrent ce capitalisme qui nous détruit doivent se retrouver ensembles dans toute les luttes.

      Raymond

    • Je t’aime bien Raymond et j’aime bien tes conclusions

      Si je cvomprend bien ta démonstration,si le PCF n’est plus invité à la télé c’est parce qu’il n’a pas une tronche capable de tenir le rôle de porte parole.

      Tu sais que t’es génial:si le PCF n’est pas invité et bien c’est la faute au.....PCF.

      En voilà une que le Figaro n’aurait pas reniée.Même constante:l’anti PCF à tout prix !

      Je vais de ce pas faire la même chose que Boris en évitant soigneusement les gens dans ton genre,j’aurai du mal à résister au fou rire !

      JCG

    • Ultra minoritaire, c’est dans quel film ?

      Si le PCF est dans la situation ou il est, c’est justement , parce que les camarades du PCF bien assis sur les fondamentaux de classe , n’ont pas été écouté !

      Ni stal, ni social démocrate, communistes avec des propositions alternatives , sur l’éducation, la protection sociale, les services publics etc... en rupture avec le capitalisme !

      Après 95 , le parti a été en dessous de tout , la participation 97/2002 une catastrophe .

      Le plus terrible, c’est que les acteurs les plus responsables de cette époque continuent à donner des leçons, de Drancy à Béziers certains devraient la boucler .

      Le transport se fait Vieu, il nous faut une novation communiste en décembre !

      Olivier est bien sympa, mais ce n’est la bonne piste pour sortir de la jungle !

      boris

  • Raymond.
    Si tu as un peu de temps, peux-tu faire la liste de tous les passages de Besancenot dans tous les média depuis, on vadire 3 mois. Comme ça avait été fait pour Royal ou Sarkozy. C’est ahurissant. Pour tout militant de la ligue qui se respecte, qui lit PLPL, qui sait ce qu’est le PPA, il faut tout de même conclure.
    De deux choses l’une : ou tout ce que disent ces analyses sur le paysage médiatico politique est faux. Auquel cas il faut le dire et accepter ce qui s’y raconte.
    Ou bien cette omniprésence correspond à une opération politique qu’il faut dès lors analyser comme telle. pourquoi l’omni critique de l’extrème gauche s’arreterait-elle à sa porte ?
    Force est de constater que les responsables du PCF sont systématiquement effacés. Même les enquètes d’opinion ne mentionnent plus MG Buffet.
    Je pense que Besancenot est le personnage qu’il faut pour diviser la gauche par sa stérilité compassionnelle. Car une chose est de prendre parti pour les vaincus, les victimes, nous le faisons sans cesse aussi. Une autre est de proposer des mesures et une démarche à même d’y apporter des solutions. Enfin, soleil demain et ballade dans les bois.

    • Prendre ses responsabilités pour faire gagner la gauche, mais quelle gauche... un remake de celle de Jospin. N’est il pas urgent de construire une force politique indépendante du PS ??? quel bilan de la participation du PC au gvt Jospin ????

    • Parce que depuis trente ans (et sans aucune paranoïa), un des objectifs les plus partagés est de réduire l’influence politique du PCF afin de faire sauter le verrou qui empeche le PS de glisser vers la droite. Jusqu’en 81, la force du PCF contraignait le PS à mettre en oeuvre une politique favorable aux salariés et nous descendons aujourd’hui dans les rues pour défendre ces acquis, besancenot compris. Tous s’y sont mis : antitotalitaires à droite et au PS, antistaliniens à l’extreme gauche. Le but est le même. L’invraisemblable omniprésence de besancenot dans les médias n’est qu’un avatar de ce projet,. Celà vient apres les 9,2% aux cantonales et l’affaiblissement du Modem, ce qui contrarie les projets de recomposition de la direction du PS. Ce qui importe, raymond, n’est pas ce que dira besancenot ; mais la certitude que son objectif est de diviser à gauche du PS. Avec cette autre évidence que besancenot ne représente absolument aucune menace pour le pouvoir (il faut se souvenir que le score de l’extreme gauche a été divisé par deux entre 2002 et 2007) Joel

    • Je suis d’accord avec toi, je me demande si notre facteur préféré n’est pas instrumentalisé par les médias pour diviser la gauche...

      je pense que l’avenir se situera surtout sur la création d’une nouvelle force capable de réunir mélenchon (donc certains socialistes) les communistes, et une partie de la lcr. A Voir.

      Courage à toutes et tous !

    • L’avenir de la gauche ça passe d’abord par le renforcement du PCF.

      La politique c’est un rapport de force. On voit très bien comment nous sommes et comment nous avons été roulés dans la farine par le PS et autres comités machin.

      Il y a des fondamentaux, pour faire une maison solide il faut d’abord construire des fondations on ne commence pas par le toit et à poser la girouette.

      A part quelques exceptions, Mélanchon peut être ? nos soit disant alliés nous ont
      planté un couteau en plein coeur en Seine St Denis et ailleurs.

      Arrêtons d’être puéril, est que nous découvrons la nature de la sociale démocratie ?, il n’y a pas besoin d’avoir été formé au Marxisme pour comprendre.

      La conscience de classe camarades, c’est quand ça vous prend aux tripes et que vous hurler de douleurs en voyant les injustices et les souffrances de notre Peuple

      Si on attend que la télé vienne nous chercher par la main et bien on ne passera jamais.

      Nous avons eu dans le parti de très grands réalisateurs notamment à l’époque des studios des Buttes Chaumont, Sangla Bluwal etc etc la formation n’a pas été retenue.

      Là haut à Fabien ce sont des amateurs, ou bien certains ont décidé de détruire le parti.

      On veut passer à la télé et bien créons l’évènement.

      Je ne suis pas pessimiste les militants sont montés au créneau et il y a eu des résultats encourageants aux élections.

      Les choses bougent il n’y a rien de figer camarades. Prenons par exemple ce site sur le quel nous nous exprimons c’est un espace extraordinaire de liberté d’expression que je n’ai jamais connu dans le parti.

      Vous savez bien qui a crée ce site et bien qu’ils en soit remerciés tous les deux.

      Voilà c’était mon petit brin de muguet.

      Salut et fraternité à tous. Langue de bois