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Le VRAI visage du Parlement français révélé par le député Jean-François Copé !

Publie le jeudi 19 juin 2008 par Open-Publishing
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Les députés à court d’idées avant la présidence française

de ANTOINE GUIRAL

En dehors de quelques pitreries communistes et de vociférations convenues, le débat sur l’Europe qui se tenait hier à l’Assemblée nationale fut des plus soporifiques. A deux semaines de la présidence française de l’UE et au lendemain du non irlandais au traité de Lisbonne, chaque camp politique s’est contenté de jouer sa partition sans grande imagination.

« Décalage ». Seul Jean-François Copé, pour l’UMP, s’est distingué par une proposition de « coproduction législative » au plan européen, qui permettrait au Parlement français de « ne plus transposer des directives sans avoir débattu avec les citoyens et sans avoir donné notre avis en amont des décisions ». L’idée sous-jacente - partagée sur tous les bancs de l’hémicycle - étant d’en finir avec « le décalage abyssal qui existe entre le projet européen et sa perception par les citoyens ».

Premier orateur, le chef du gouvernement, François Fillon, s’est fait l’exégète de la pensée sarkozyste du moment sur l’Europe en estimant qu’elle a d’abord « besoin de retrouver un dessin politique ». Tout en affirmant que le vote irlandais devait être respecté, il a plaidé pour la poursuite de la ratification du traité de Lisbonne par les autres Etats membres.

« Il faut apprendre à faire l’Europe autrement », a-t-il lancé en assurant que la présidence française répondrait en priorité à des « préoccupations concrètes des citoyens ». Selon lui, Sarkozy n’abandonne pas son idée de plafonner les recettes additionnelles de TVA pour limiter la flambée des prix du carburant. Très elliptique sur l’Europe sociale (qui n’est pas érigée au rang de priorité par la présidence française de l’UE), il s’est vu reprocher par le socialiste Jérôme Lambert « un manque d’ambition ».

A ce moment, irrité par les cris incessants du communiste Maxime Gremetz (« Europe sociale, Europe sociale »), le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer, a conseillé au député de la Somme de « lire le journal » pour se calmer. Le PS a réclamé la création d’un revenu minimum européen, une politique de grands chantiers sur le continent et une directive sur les services sociaux d’intérêt général.

A la tribune, le communiste Jean-Paul Lecoq s’est réjoui du non de l’Eire et a loué les « peuples qui ne sont pas amoureux du grand marché ». Il s’en est pris au « déni de démocratie qui consiste à vouloir faire revoter les Irlandais ». A la fin de son intervention, les élus du groupe communiste ont déployé des pancartes barrées des inscriptions « Respectez le non », » « Europe sociale ». Colère d’Accoyer face à ce geste interdit en ce lieu : « Respectez le règlement. »

« Fayot ». François Sauvadet, enfin, pour le Nouveau Centre, a demandé que flotte désormais le drapeau européen sur l’Assemblée aux côtés de celui de la France. Quant à Jean-François Copé, il s’est fait traiter de « fayot » par la gauche pour un ultime panégyrique, qui sonnait bien faux, de l’action européenne de Sarkozy.

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/333229.FR.php


Vous avez bien lu cette phrase incroyable ?

La proposition du député français Jean-François Copé permettrait au Parlement français de « ne plus transposer des directives sans avoir débattu avec les citoyens et sans avoir donné notre avis en amont des décisions ».

Cette phrase confirme ce qu’est réellement le Parlement français.

Le Parlement français n’a plus le pouvoir de faire les lois de la France.

Le Parlement français est une simple machine à transposer des directives européennes.

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