TCE 1 & 2 : Défendons-nous

L’UE est une étape du capitalisme fondamentale (plus peut-être que nous ne l’imaginons). C’est sans doute pour cela que les députés et parlements des différents pays insistent aussi lourdement et n’hésitent pas à nous imposer la marche envers et contre tout et contre tous. Cette attitude incroyablement bornée, cet entêtement ridicule mais récurent, ce mépris des règles instaurées par l’UE elle-même, nous font clairement comprendre que cette Europe, ce n’est pas pour nous qu’ils la font, et ce n’est même certainement pas pour notre bien !

Il est intéressant de se demander "Pourquoi ont-ils tant besoin que le TCE soit adopté (de gré ou de force) ? Qu’est-ce qu’il se passerait s’il ne l’était pas ? Il leur semble si indispensable...

Une chose en tous cas, nous devons nous défendre, nous battre contre cette UE qui ne respecte pas les peuples qui la composent, qui tente d’avancer comme un bulldozer, écrasant tout sur son passage. Nous devons réagir, et nous battre pour reconquérir nos libertés et rappeler à ces petits caïds de pacotille que leurs chefs, c’est nous, les peuples, et que c’est à nous qu’ils doivent respect et obéissance, et pas l’inverse. Et s’ils n’aiment pas cela, qu’ils quittent leur boulot, car c’est leur fonction de servir les peuples et non de les asservir.

Avec les peuples de tous les pays de l’UE, que nous ayons voté Non au TCE ou que les parlements aient voté Oui à la place des peuples, que nous soyons contre l’UE parce que nous voulons une Europe progressiste et non une contrefaçon des Etats-Unis d’Amérique ou par nationalisme, que nous soyons de gauche ou de droite, nous avons tous un point commun : on nous a bafoué, on nous bafoue, on nous a forcé et on nous force, on nous a méprisé et on nous méprise.

Alors qu’attendons-nous pour organiser la riposte ? Qu’attendons-nous pour nous défendre ? Qu’attendons-nous pour trouver une plateforme et des interprètes pour nous réunir, peuples de tous pays de l’UE, et communiquer, discuter, échanger, réfléchir, pour agir conjointement face à ceux qui, du haut de leur orgueil crasse, n’hésitent pas à agir ensemble, conjointement, contre nous.

Que nous ayons rejeté le TCE lors d’un référendum ou qu’ils l’aient ratifié en notre nom, notre parole nous a été confisquée. Reprenons-la.

Cette nécessité est impérieuse, car il ne peut y avoir de démocratie sans les peuples.