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Traité de Lisbonne , Référendum en Grande Bretagne ?

Publie le lundi 23 juin 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

VENDREDI 20 JUIN 2008 ,LA RATIFICATION DU TRAITE DE LISBONNE

PAR LA GRANDE BRETAGNE , A ETE GELE A LA DEMANDE D’UN JUGE

DE LA COUR SUPPREME ,SUR REQUETE DE "STUART WHEELER",

CONCERNANT UN EXAMEN JUDICIAIRE DU REFUS DE LA GRANDE

BRETAGNE, DE TENIR UN REFEDENRUM POPULAIRE SUR LE TRAITE

DE LISBONNE ,A L’IMAGE DU REFERENDUM IRLANDAIS

ET SI ON FAISAIT PAREIL EN FRANCE

Messages

  • Stuart Wheeler contre le gouvernement britannique

    La Haute Cour de Londres examine depuis hier le recours déposé par Stuart Wheeler sur la légalité de la décision du gouvernement de faire ratifier le traité de Lisbonne par le Parlement au lieu de le soumettre à référendum.

    Stuart Wheeler, un homme d’affaires connu pour avoir versé un don record de 5 millions de livres aux Conservateurs en 2001, a déjà remporté une victoire : que son recours soit recevable, ce qui n’était pas gagné.

    « Le gouvernement a promis un référendum et il doit tenir sa promesse », souligne son avocat. M. Wheeler « s’attendait légitimement » à un référendum. Les principes fondamentaux de « bonne gouvernance, de fair play et d’attitude loyale envers les gens » sont en jeu dans cette affaire.

    La promesse avait été faite par Tony Blair, à propos de la Constitution européenne. Il n’y avait pas eu besoin de référendum, puisque les Français et les Néerlandais avaient voté non avant qu’il soit organisé. Mais la promesse tient toujours, souligne l’avocat, car le traité de Lisbonne est « en substance similaire » à la Constitution européenne.

    Le refus d’organiser un référendum « n’est pas seulement immoral, mais illégal », souligne Stuart Wheeler dans un communiqué.

  • Mais bon sang de bois qu’est-ce qu’on attend ?!

    Y’a plein de procédures à préparer contre l’Etat français ? Ouvrons une caisse collective de solidarité pour payer les avocats !

    Quelle structure se charge de collecter les euros ?

    • Traité européen :porter plainte comme en Angleterre ?

      Il ne faut pas confondre le droit anglo-saxon qui préserve l’individu et le droit français, tiré du droit romain, qui préserve les institutions.

      Le problème en France pour organiser ce genre de plainte est lié au fait que la justice, dans son ensemble est inféodée au système politique.
      La séparation des pouvoirs est une illusion et nous vivons toujours sous la coupe de l’ancien régime avec son droit coutumier et les lettres de cachet plus de 200 ans après la révolution.

      L’illusion d’une justice indépendante est maintenue afin de laisser croire aux citoyens qu’ils peuvent soumettre des recours alors que ceux-ci sont voués aux gémonies et s’il existe quelques juges intègres, de toutes façons, les recours seront balayés d’un revers de manche par les cours suprêmes ; que ce soit la cour de cassation (dirigée par un proche de Chirac) ou le Conseil d’Etat dont je rappelle que le 1er président est le premier ministre !!! (comme séparation des pouvoirs on fait mieux !)

      Quant à l’illusion des cours européennes, celles-ci ne sont que le reflet des cours internes aux pays et elles rendent leurs jugements "a minima".

      Le pire est que les politiques de "gauche et de droite" ont organisé cette manipulation, cette escroquerie intellectuelle par le vote de deux lois permettant aux cours suprêmes d’écarter toute requête émanant de citoyens sans aucune motivation, sur le seul et unique fondement d’une soi-disant bonne administration de la justice.

      Voir mon post du 21 juin "L’Europe capote mais perdurent… L’escroquerie judiciaire et la grande illusion des recours personnels" pour plus de détails.

      Citoyens, on vous ment ; la justice n’existe pas en France.

      Dans le domaine politique comme dans d’autres domaines, aucun recours contre l’Etat n’est possible.

    • << Dans le domaine politique comme dans d’autres domaines, aucun recours contre l’Etat n’est possible.>>

      Tout ce que tu as écrit est juste. A l’exception de cette dernière phrase.

      Peut-être diras-tu que tu ne parlais ici que de recours contre l’Etat, et non d’autres recours possibles. Et tu es sincère.

      Il n’en reste pas moins que cette dernière phrase ne peut être comprise par le plus grand nombre que comme une INVITATION AU RENONCEMENT à son droit à la liberté. Ce n’est pas ton intention, pourtant.

      Ce n’est pas ton intention de promouvoir le renoncement, mais c’est ce que tu fais.

      En aucun cas je ne viens ici t’en faire reproche. Je viens seulement METTRE EN LUMIERE CE QUI POURRAIT CHANGER TOUT POUR NOUS TOUS. (j’aurais pu aussi bien répondre à la personne qui écrit "à part le Comité Valmy, trop nationaliste", OUBLIANT l’essentiel de ce qu’elle connaît de la partie non frelatée de l’histoire qu’on lui a apprise. Quel tour de passe-passe lui a fait oublier l’essentiel ?)

      Ce renoncement, il n’émane pas seulement de ton message, il émane de tant d’autres messages qui vont dans le même sens par des chemins différents. On pourrait le traduire en clair par :

      << QUEL CHOIX AI-JE A PART CEUX QUE J’AI ET QUE JE NE CHOISIRAI PAS ? >>

      Ce renoncement est la maladie endémique qui a donné à une poignée de prédateurs internationaux la possibilité d’enfoncer les peuples dans la dictature, de tout temps, au cours de l’histoire. La vraie, pas l’officielle.

      Ce renoncement, il a une conséquence tragique au quotidien. Les individus qui renoncent n’ayant pas conscience de renoncer, n’ayant pas conscience que le mal est à l’intérieur d’eux-mêmes, ils se trompent régulièrement d’ennemi et retournent leur colère contre... ceux de leur camp... dont ils VOIENT le renoncement. On peut les lire ici jeter régulièrement leur mépris et leurs soupçons sur les "imbéciles" qui ont "mal" voté...

      Alors le piège se referme. Combien de temps encore ?

    • Donc toi tu as une solution pour ne pas renoncer. Tu proposes quoi d’autre que "Valmy" ? C’est la question qui est posée plus haut par un autre intervenant.