Réalité troublante

L’article parue hier sur Bellaciao : "Attristant pour une société civilisée" et qui mentionne que depuis les 25 dernières années, les classes socio-économiques plus défavorisées au Québec ont connu une situation de "plus de solitude et moins d’enfants" que les classes plus favorisées laisse perplexe.

Par exemple, les élites dirigeantes québecoises parlent souvent d’essayer d’attirer plus d’immigrants au Québec "parce qu’il y a des postes à combler et des "opportunités". Sans être contre l’immigration, on peut se demander pourquoi alors, depuis 25 ans, on a empêché les classes défavorisées du Québec d’avoir le même niveau de fécondation que les classes plus à l’aise. Car on les a empêché. Quand tu n’as pas les moyens d’élever des enfants, tu n’en mets pas au monde, évidemment.

Oui, je crois en effet que c’est peut-être ce qui aurait pu être la crème du peuple québecois qui n’a pas vu le jour. Comme le dit l’article mentionné plus haut : "les gens élevés pauvrement développent souvent certaines aptitudes qui sont moins présentes chez les gens plus à l’aise ; par exemple la sympathie pour d’autres personnes en difficulté, la compréhension plus marquée de certains problèmes de société etc... Aussi, les gens d’origine modeste ont souvent un meilleur jugement vis-à-vis les choix politiques qui s’offrent à eux quand vient le temps des élections..."

Ne serait-il pas temps de bâtir une société où tous pourront être heureux, s’épanouir et se bâtir une vie ? C’est la raison d’être du parti Québec solidaire qui veut que tous les Québecois, sans exception, connaissent un niveau de vie décent. L’élection d’un tel parti au Québec devient une urgence.