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Cesare Battisti auditionné par le comité brésilien pour les réfugiés

Publie le mardi 29 juillet 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Brésil : Battisti, réfugié politique ?

La Cour Suprême du Brésil a ordonné que l’ex membres des Brigades rouges italiennes, Cesare Battisti, qui réclame le statut de réfugié politique, soit entendu par le Comité national pour les réfugiés (Conare). "Si le Comité octroie le statut de réfugié politique à Battisti, ce dernier pourrait échapper à l’extradition vers l’Italie", a déclaré une attachée de presse du ministère, sans pour autant être en mesure de préciser à quelle date il serait entendu.

Condamné à la prison à perpétuité par contumace dans son pays pour l’assassinat de quatre personnes entre 1977 et 1979, Battisti avait été arrêté à Rio de Janeiro le 18 mars 2007 et écroué à Brasilia dans l’attente d’une décision de la justice brésilienne sur la demande d’extradition déposée par l’Italie.

Le Brésil a jusqu’à présent refusé les demandes d’extradition vers l’Italie d’anciens activistes italiens notamment des Brigades Rouges, considérant qu’ils étaient poursuivis pour des délits de nature politique.

Mais en avril dernier, le Procureur général de la République, Antonio Fernando Souza, avait rendu un avis favorable à la demande d’extradition de Battisti, refusant de considérer ses crimes comme "politiques". Il avait estimé "qu’ils avaient été marqués par une certaine froideur et un certain mépris pour la vie humaine".

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...


Rappelons que, contrairement à ce qui est affirmé dans cette dépêche, Cesare Battisti n’a jamais appartenu aux Brigades Rouges, mais faisait partie des PAC (Prolétaires Armés pour le Communisme), qui étaient un groupe autonome issu des Collectifs Politiques Ouvriers de Milan et Padoue :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Prol%C...

Messages

  • Rappelons que parmi « ses crimes », qui n’ont d’autre existence « prouvée » que les dénonciations de repentis (qui gagnent ainsi des remises de peines, on ne peut donc rêver plus honnête et plus objectif...), il y en a deux, commis simultanément dans des lieux séparés de plusieurs centaines de km.

    L’ubiquité en plus du « terrorisme » !

    Il faut lire Fred Vargas à ce sujet.
    Elle a fait un excellent travail, pendant que la presse aux ordres n’y allait pas de main morte dans la désinformation lourde.

    Pendant ce temps-là, preuves supplémentaires de la démocratie modèle du régime italien actuel, l’armée dans les rues, une sorte d’état d’exception contre les réfugiés (dits abusivement « clandestins »), le fichage des Rroms (quelle étoile ou quel triangle porteront-ils ?), liste à compléter.

    Et c’est a ce régime qu’on veut livrer Marina Petrelli.

    Les Résistants se nommaient « terroristes » pour les maréchalistes & les nazis.

    Créer c’est résister. Résister c’est créer. (CNR)
    Résister se conjugue au présent (Lucie Aubrac)