Tout est bizarre au Québec et ailleurs

Paul Craig Roberts est un homme qui impressionne quiconque le rencontre. On ne peut qu’être impressionné par sa distinction : un véritable gentleman. Ce monsieur est un ancien adjoint secrétaire au trésor sous l’administration Reagan aux États-Unis. Il est également un ancien éditorialiste au célèbre Wall Street Journal.

Mais ce que Paul Craig Roberts raconte de ce temps-ci a de quoi inquiéter. Après avoir signé un article le 19 août dernier intitulé :"Are you ready for nuclear war ?", il renchérit lors d’une entrevue à la radio américaine avec l’animateur Jason Bermas du "Alex Jones show". Monsieur Roberts croit que la politique extérieure américaine vise la confrontation avec la Russie et que l’on se dirige même vers la guerre nucléaire. Monsieur Roberts mentionne que si John McCain est élu président des États-Unis, cette guerre est certaine.

Paul Craig Roberts dit que les néo-conservateurs du parti républicain sont, selon lui, "dérangés".

Ici au Québec, lorsque l’on connaît la proximité des conservateurs fédéraux avec les républicains américains, l’angoisse nous saisit quand on lit, comme récemment, qu’une majorité de Québecois appuierait le parti conservateur s’il y avait des élections à l’automne. On dirait qu’une espèce de folie s’est emparée non seulement des hommes politiques, comme le dit Paul Craig Roberts, mais également d’une bonne partie de la population. Les gens semblent remplis d’eux-mêmes et je n’ai jamais entendu autant de propos malicieux sur les ondes de la radio que depuis quelques années, surtout à l’endroit des plus mal pris de la société. Ne vous demandez pas pourquoi l’écart entre riches et pauvres ne cesse de se creuser depuis quelques années.

Il est temps que les gens retrouvent leur sens pour créer une société juste dans laquelle tous peuvent vivre décemment, connaître leur part de bonheur et s’épanouir.