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Site www.solidarite-palestine.org

Publie le dimanche 30 mai 2004 par Open-Publishing
40 commentaires

A l’attention de Giorgio Basile.

A ce jour, le site Solidarité Palestine est encore indisponible. Source indispensable d’information pour de nombreux citoyens, lieux pluraliste d’échanges et d’analyses, le site Solidarité Palestine constitue, depuis plusieurs années, un lien fort en direction de tous ceux qui sont attachés à la défense des droits du peuple palestinien. Il permet une découverte de l’ensemble des mouvements de solidarité avec la Palestine, une ouverture vers les associations palestiniennes et anti-colonialistes israéliennes, en même temps qu’il constitue l’un des sites les plus complets, en terme de publication d’articles, d’archives, et de mémoire de la résistance palestinienne. En un sens, il est un pont entre divers courants, divers mouvements, diverses idées, qui traversent la lutte contre l’occupation et la colonisation, sans exclusive et avec le souci constant du pluralisme.

Ce site n’est plus, temporairement, nous l’espérons. Parce qu’il est le sujet d’attaques fréquentes de la part de nervis d’extrême droite, se réclamant de la défense inconditionnelle d’Israël. Les mêmes qui frappent des militants lors de manifestations, les mêmes qui pratiquent l’invective, la menace et la terreur. Le site Solidarité Palestine a été l’objet d’une attaque Internet récente, tout comme d’autres sites le sont, régulièrement. Nul n’est à l’abri de ces attaques.

Le BN de l’AFPS exprime toute sa solidarité avec l’animateur de ce site. Il espère que le travail riche entamé depuis plusieurs années pourra être repris et poursuivi, dans l’intérêt du mouvement de solidarité avec la Palestine. Un outil si indispensable à la solidarité ne saurait disparaître.

Messages

  • Solidarité-Palestine est maintenant définitivement fermé.

    Un autre site devrait voir le jour dans quelque temps, sous une autre forme.

    Ollivier

    • solidarité-palestine a rouvert. Voici son adresse :

      http://www.solidarite-palestine.info/

      J’aime bien ce site, car les participants sont multiples et il laisse la place aux pacifistes israéliens. Tout en dénonçant la politique de Sharon et de ses meurtriers de Tsahal, les attentats aveugles du Hamas, il met en lien avec les sites qui demandent le soutien aux négociateurs de Genève Palestiniens ET israéliens. N’en déplaise aux amateurs de guerre et d’éradication de l’état d’Israël, les négociations vont reprendre à l’automne à Lyon.

      Laissez les gens de terrrain négocier. Eux ils savent ce qui est le mieux pour les 2 peuples, contrairement à vous, cachés devant vos ordis.

      DEF

    • Nous vous soutenons dans vos efforts d’informations objectives et n’avons que du mépris pour ceux qui la refusent et se déshonorent de la sorte

  • Solidarite-Palestine me manque beaucoup.
    C’est un site de très grande qualité et ses "Chroniques de l’Occupation" apportent au jour le jour des informaions précieuses.
    J’epère qu’il sera rétabli le plus rapidement possible.
    De nombreuses personnes ont intérêt à ce que l’on ne sache pas ce qui se passe en Palestine, mais ces attaques sont lâches et révoltantes.
    Elles sont de plus illégales.
    N’existe-t-il aucun recours ?

    Sylviane Lang

    • Vous n’êtes pas la seule à exprimer ce voeux, c’est en effet révoltant !
      Ce qui exaspère les gens de l’extrême droite israelienne c’est la VERITE TOUTE NUE, celle dont ne parle pas dans les médias. C’est pourquoi elle attaque grâce à ses sbires patentés qui ont pignon sur rue en France. Ils ne feront pas taire la voix des hommes libres, rassurons-les !
      Raul, Ajaccio

    • Ce n’est pas seulement l’État israelien qui fait taire la voix des pacifistes israeliens, mais une bonne partie des intellectuels qui invoquent l’existence de la dissidence pour prétendre qu’Israel est une démocratie ordinaire tout en ne diffusant jamais les arguments des dissidents. Barbara

  • "Par Israël interposé et par Arabes révoltés nous voici donc invités à répondre à la seule vraie question qui vaille d’y réfléchir : où débouche la guerre conduite par les organisations oligarchiques mondiales contre les peuples et les sociétés nationales ? Est-il possible de fonder une politique sur la mise en boîte sous vide des hommes et des choses, sur la négation des originalités nationales, du temps, des espaces et de l’humanité réelle ? Est-il possible qu’Israël, qui est un rêve armé mais un rêve tout de même, l’emporte sur la civilisation arabe, réalité permanente ?

    Que vaut la guerre ? Depuis for longtemps les peuples ont répondu qu’elle ne vaut rien quand elle n’est pas menée par eux et pour eux. Libre aux doctrinaires d’ordonner à leur guise le destin des familles, de les soustraire, de les diviser, de les déplacer. La résistance des nations à cette mise en carte imaginaire est sereine parce qu’elles sont l’histoire, et pour une autre raison tout aussi simple et bonne qu’il y a plus de choses sur terre et dans le ciel que dans la cervelle du plus prophétique des stratèges. La défaite de la nature ne saurait être que provisoire. Aussi ne serons-nous pas de ceux qui s’offrent à jouer à pile ou face la victoire des peuples arabes ou celle des oligarchies oppressives. Ce serait douter de l’évidence, de la prééminence de l’infini sur le fini. Aux mornes étangs clos des dogmes, les nations ne cessent d’opposer leur vague qui ne se tait jamais dans un océan toujours ouvert ; car l’aptitude de régénération des nations est sans limites ; « elles font valoir, dirait André Breton, que l’hiver avec toutes ses rigueurs et ses souillures ne peut jamais être tenu que pour transitoire ». Plus que tout autre la guerre de libération est essentiellement une guerre entre deux types de civilisation. Et les certitudes sur lesquelles elle débouche sont des énigmes."

    Pierre Rossi "Les clefs de la guerre"

  • Ancien mlitant antiraciste et soutenant le peuple Palestinien dan la recher che de sa dignité et d’un paysz moderne et démocratique, je soutiens toutes les initiatives pouvant les aider ou les conforter. Depuis deux où trois ans je m’attelle à la rédaction d’on ouvrage qui voudrait démontrer l’inanité de l’existence de l’Etat d’Israël et sa fin prochaine. Que cette issue soit la plus équitable pour les israélites de ce pays atificiels dont les frontières existantes ou espérées ne se base que sur des écrits religieux qui n’ont de valeurs hypothétiques et même farfelues. Même sur le plan théologique.

    Cet Etat que les sionistes ont usurpé avec l’accord des Nations, surtout européennes, encore honteuses du sort de leurs ressortissats juifs, est condamné. Que le destin de ses ressortissants soit le plus équitable possible, que les pays d’origine, ceux de leurs récents ancêtres les accueillent, et la nouvelle Palestine nourrissent les autres originaires de la région. Il n’y a aucun antisémitisme chez moi, mon entourage le sait,
    mais il est innaceptable, que le monde fasse le gros dos devant les exactions israéliennes, alors qu’il réagit dans une autre partie du monde.

    Je suis persuadé que, mais je le verrait peut-être pas, de la dispartion de cet état artificiel, et que l’acharnement sharonnien qui du point de vue strictement légitime qui consiste à défendre sont pays et ses citoyens, souligne l’erreur fondamentale des sionsites originaux et sraêliens. On ne peut envahir un pays au nom de la foi et des balivernes mosaiques.

    CADAUX Jacques

    • Quiconque est concerné de près ou de loin par la Palestine est aujourd’hui en état de rage et de choc. En effet, l’attaque colonialiste totale que les Israéliens mènent actuellement contre le peuple palestinien (avec le soutien étonnamment ignorant et grotesque de Bush), laquelle est presque une réplique des évènements de 1982, est pire que les deux incursions massives précédentes menées par Sharon contre le peuple palestinien en 1971 et 1982. Le climat politique et moral qui règne aujourd’hui est grossier et réducteur ; les médias jouent un rôle destructeur en étant responsables, presque à eux seuls, de sortir les attentats-suicides de leur contexte, à savoir l’occupation illégale par Israël des territoires palestiniens depuis 35 ans. De plus, ce climat favorise, de plus en plus, le point de vue israélien et maintient la puissance les Etats-Unis non discutée. La guerre contre le terrorisme domine entièrement l’ordre du jour international et, sur le plan arabe, l’incohérence et la fragmentation règnent plus que jamais.

      Les instincts meurtriers de Sharon ont été renforcés (si tel est le terme adéquat) par tous les facteurs susmentionnés et atteignent aujourd’hui leur paroxysme. Cela veut dire, en fait, qu’il peut causer plus de tort et plus impunément que jamais. Cependant, ses efforts voire toute sa carrière sont minés par l’échec qui accompagne la négation ferme et la haine et qui, à terme, n’entraîne ni le succès politique ni la victoire militaire. Les conflits entre les peuples, tel que le conflit israélo-palestinien, renferment des éléments qui ne peuvent être anéantis par les chars et la puissance aérienne. Une guerre menée contre des civils non-armés - quel que soit le nombre de fois où Sharon répète lourdement et inconsciemment ces mantras stupides sur la terreur - ne peut jamais aboutir à une solution politique durable semblable à celle dont il rêve. Les Palestiniens ne vont pas disparaître.

      Par ailleurs, Sharon sera quasi-certainement déshonoré et rejeté par son propre peuple. Il n’a aucun projet, outre la destruction de tout ce qui se rapporte à la Palestine et aux Palestiniens. Même dans cette fixation enragée sur Arafat et la terreur, il ne réussit qu’à renforcer le prestige de l’homme tout en attirant l’attention sur la monomanie aveugle de sa propre position. En fin de compte, c’est à Israël de régler son problème. En ce qui nous concerne, notre principal souci moral est de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer notre survie malgré les souffrances et la destruction considérables causées par la guerre criminelle.

      Edward Said

  • À peine 48 heures après avoir été remis en ligne, sous un autre nom de domaine et chez un autre hébergeur, le site Solidarité-Palestine est depuis trois jours la cible d’une nouvelle attaque, particulièrement virulente.

    Au contraire des deux premières attaques qui ont réduit le site au silence cette année, celle-ci a été revendiquée par une association qui dit s’appeler « berg-Pearl », et affirme qu’elle continuera les attaques par déni de service de notre hébergeur « 24h/24h et 7j/7j » aussi longtemps qu’il n’aura pas supprimé ce « torchon de site » « antisémite » (sic).

    Pour mettre le plus rapidement possible un terme au préjudice considérable subi par l’hébergeur et l’ensemble de ses clients, nous avons de commun accord désactivé le site Solidarité-Palestine. L’hébergeur dépose à la Brigade Centrale de la Répression de la Criminalité Informatique une plainte contre X au vu des articles 323-1 à 323-7 du code pénal.

    Nous mettrons tout en œuvre pour combattre ceux qui, au nom de la défense inconditionnelle de la politique d’Israël, pratiquent l’invective, la menace et le terrorisme virtuel pour réduire au silence un site qui constitue depuis le début de la seconde Intifada un lieu pluraliste d’échanges et d’analyses, ouvert aux divers courants, mouvements et idées qui traversent la lutte contre l’occupation et la colonisation, sans exclusive et avec le souci constant de dénoncer tous les racismes et toutes les injustices.

    • UN « BANAL CAMBRIOLAGE » FAIT CHUTER LE PRESIDENT NIXON

      À Washington, le Parti démocrate a installé ses locaux de campagne présidentielle dans l’immeuble « The Watergate ». Dans la nuit du 17 juin 1972, des hommes sont surpris en train d’y poser des micros. Parmi eux, un assistant du président Nixon. Interrogé par la presse, ce dernier minimise l’affaire en évoquant un « banal cambriolage ». Le Washington Post révèlera un an plus tard qu’il s’agit en fait d’une vaste campagne d’espionnage et de sabotage politique de l’opposition, planifiée par l’état-major républicain en vue de la ré-élection de Nixon... avec succès puisque celui-ci obtient un résultat record en novembre (60 % des voix). Mais quand une Commission d’enquête révèle l’existence des « plombiers de la Maison-Blanche », Richard Nixon est le premier président US contraint à la démission. Parmi les spécialistes des coups tordus du scandale du Watergate, on trouve déjà Dick Cheney, Donald Rumsfeld, Richard Perle...

    • NOUVEAU PROGRAMME D’ARMEMENT US
      Le nucléaire tactique : fantasme ou réalité ?

      Par 55 voix contre 42, le Sénat des États-Unis a rejeté, le 16 juin 2004, une proposition d’Edward Kennedy et Diane Feinstein visant à interrompre les recherches sur les bombes nucléaires tactiques. L’administration Bush, prétend déjà disposer de telles armes et vouloir les perfectionner pour atteindre des bunkers sous-terrains. Pourtant, les experts s’interrogent sur l’utilité des mini-nukes sur le champ de bataille. En réalité, le saut du nucléaire stratégique au nucléaire tactique, s’il devait avoir lieu, serait le passage de l’équilibre de la terreur face à l’URSS au règne de la terreur sur les États non-nucléaires.

    • IRAK : UN TRANSFERT VERS LA LOI MARTIALE ?

      La multiplication des sabotages de pipe-lines par la Résistance perturbe gravement l’exploitation du pétrole par les États-Unis, « dans l’intérêt des Irakiens ». Mais Washington souhaite attendre le transfert de souveraineté pour rétablir l’ordre avec les grands moyens. Le « gouvernement » d’Iyad Allaoui, une fois installé, pourrait endosser la responsabilité de mettre fin aux espérances démocratiques. Le « ministre de la Défense », Hazem Shaalan, a évoqué publiquement la possibilité de décréter la loi martiale, dont l’application serait confiée aux 130.000 GI’s présents dans le pays. Le « conseiller de sécurité nationale », Muwaffaq Rubaie, a confirmé au Financial Times que cette question était activement étudiée par le « gouvernement ». Signe de la rapide détérioration de la situation, cette décision nécessite cependant quelques aménagements juridiques car la « constitution », promulguée il y a trois mois par Paul Bremer, ne prévoit pas la loi martiale.

    • Non à l’attribution du nom de Herzl à une rue ou une place parisienne

      Ainsi, Mesdames et Messieurs du Conseil Municipal de Paris, vous avez décidé que le temps était venu d’honorer la mémoire de Herzl en attribuant son nom à une rue ou une place parisienne !
      Feriez-vous semblant d’ignorer que cet homme a été le porteur du projet qui a abouti à un Etat qui a fait le malheur de millions de Palestiniens innocents de la destruction des juifs d’Europe ? Le fondateur d’un Etat qui a commis Jénine, Rafah, sous la houlette du maître d’œuvre de Sabra et Chatila, doit-il être honoré ? Il n’aurait rien à voir avec les dérives actuelles de cet Etat, dites-vous ? C’est que vous le connaissez bien mal ! C’est lui qui a fondé le mythe d’un « peuple sans terre pour une terre sans peuple », mensonge historique dont Sharon s’acharne, par le fer et le feu, à faire une vérité. C’est lui qui prônait l’annexion du maximum de territoires possible. C’est lui qui préconisait la purification ethnique par le bannissement des « autochtones (entendez les Palestiniens). C’est lui qui n’a cessé de marteler que les juifs étaient inassimilables. Avez-vous en tête les appels de Sharon aux juifs de France leur demandant de quitter leur pays au motif qu’il serait devenu trop dangereux pour eux ? C’est encore lui qui conversait benoîtement avec les plus notoires judéophobes de son siècle en qui il voyait des « alliés objectifs ». Avez-vous oublié le pas de deux entre Cukierman et Le Pen au lendemain du premier tour des élections présidentielles ? A l’évidence, l’héritage de Herzl n’a pas été trahi. Bien au contraire, ce sont les franges extrêmes de la société israélienne et des institutions communautaires juives qui s’emploient à le faire fructifier !
      La concrétisation de votre projet (vous attendez un moment favorable, semble-t-il ; c’est quoi, ce moment favorable ?) serait une insulte et un affront inacceptables aux centaines de milliers de victimes de la Nakba mais aussi aux Français qui, malgré le matraquage médiatique, ont bien compris de quel côté était la justice. Nous ne saurions donc l’accepter. Les Palestiniens ont fait un travail extraordinaire sur eux-mêmes en ravalant leur sentiment légitime d’injustice et en acceptant l’existence de l’Etat d’Israël. Nos concitoyens attachés à l’idéal de justice ont une sympathie légitime pour leur combat. Ils partagent leur souffrance, ils voudraient qu’un terme soit mis à leur errance, ils voudraient simplement que soit enfin acceptée leur revendication minimaliste d’un Etat sur 22 % de leur patrie historique. Ils ne peuvent accepter une provocation aussi outrancière.
      Vous qui présidez aux destinées de la capitale française, vous devez réaliser que vous offensez gravement vos administrés qui, tout en reconnaissant le droit à l’existence d’Israël, ne font pas leur deuil de la Palestine.
      Nous exigeons l’abandon définitif de ce scandaleux projet.

    • Chers amis,

      Le Conseil Municipal de Paris vient de décider à l’unanimité de donner le nom de Théodore Herzl à une rue ou une place parisienne.
      Théodore Herzl est le père du projet de création de l’Etat d’Israël. Il a fondé son idéologie sur sa conviction de l’incompatibilité entre les juifs et les Gentils (c’est-à-dire les non juifs). Cette conviction doit beaucoup à l’affaire Dreyfus qu’il a vécue de très près. Toutefois, alors que bon nombre de ses contemporains ont vu dans le dénouement heureux de cette affaire la preuve que la coexistence entre juifs et non juifs était possible, il en a tiré pour sa part une conclusion radicalement inverse. Il ne faut pas chercher ailleurs l’origine des appels obsédants lancés par les dirigeants israéliens aux juifs pour les inciter à émigrer en Israël.
      Théodore Herzl a également popularisé le mythe d’ « une terre sans peuple pour un peuple sans terre », mythe dont Sharon et les siens essaient aujourd’hui de faire une réalité en rêvant d’une expulsion massive des Palestiniens (y compris, certains extrémistes, les Palestiniens israéliens). L’attitude de Herzl est sans ambiguïté sur ce point. Il appelle ouvertement au transfert des populations locales (les Palestiniens donc qu’il appelait les « penniless populations », c’est-à-dire les peuples miséreux) au-delà de la frontière. Il a même imaginé un système où ces populations pourraient fournir la main d’œuvre du futur état sans qu’il leur soit permis d’y pénétrer. Il recommande que les expropriations et les expulsions soient faites « discrètement et avec circonspection ».
      Théodore Herzl a également frayé avec les antisémites de son temps. En fait, en bon Autrichien, il était fasciné par l’aristocratie prussienne et il méprisait ouvertement les masses juives d’Europe de l’Est. Il n’a pas hésité à négocier avec le Kaiser Allemand qui ne se gênait guère pour faire des remarques antisémites en sa présence. Bien que ces négociations n’aient pas abouti, elles ont créé un précédent dans lequel se sont engouffrées des générations de leaders sionistes. Comment ne pas songer au président du CRIF, Cukierman, se félicitant du score de Le Pen au premier tour des élections présidentielles.

      C’est cet homme-là que la Mairie de Paris veut honorer aujourd’hui. Il s’agit d’une indignité. On ne peut croire un seul instant que les conseillers municipaux ne connaissent pas la vraie nature de ce personnage. Ils le font sciemment, s’inscrivant ainsi dans le courant pro sioniste qui, bien que se situant à rebours de l’opinion publique, essaie de faire prévaloir ses vues.

      Ci-dessous, vous trouverez un modèle de lettre dont vous pouvez vous inspirer ou, simplement le copier pour l’envoyer aux conseillers municipaux parisiens. Il faut que des milliers de lettres atterrissent sur leurs bureaux pour les faire reculer.

      Amitiés

    • M. Strauss Kahn et l’intérêt de la France

      Il est de notoriété publique que M. Strauss Kahn, qui se rase sans doute tous les jours, est un candidat virtuel à l’élection présidentielle. Il pourrait donc incarner un jour la voix de la France et ferrailler dans les instances internationales pour défendre l’intérêt du pays.
      Est-ce bien sûr ? Des propos datant de 1991, cités par le journal La Vie (date…) et jamais démentis en dépit d’un rappel d’une auditrice de France Inter qui est intervenue sur cette antenne le ???, permettent d’en douter. En substance, M. Strauss Kahn dit que les juifs de France doivent prendre des responsabilités pour les mettre au service de l’Etat Israélien. Autrement dit, quand M. Strauss Kahn se rase, il ne pense pas seulement à la présidence de le république française, il pense aussi (surtout ?) à l’intérêt d’un Etat étranger. Voilà une conception singulière de la chose publique que celle qui consiste à afficher une double allégeance ! Quand tout le monde proclame urbi et orbi la nécessité de l’intégration de la communauté arabo-musulmane (vaguement soupçonnée d’être la cinquième colonne du terrorisme islamiste), voilà qu’un haut personnage de la République, aspirant de surcroît aux plus hautes fonctions, déclare benoîtement qu’il mettra ces fonctions au service d’un pays étranger ! Quand on parle de devoir d’intégration, peut-être ne doit-on pas diriger nos regards seulement vers les banlieues sinistrées mais aussi du côté des quartiers chics de Paris !
      M. Strauss Kahn, récusez-vous ces propos, les attribuez-vous à des « erreurs de jeunesse » ou les maintenez-vous ? Les Français ont le droit de savoir si ceux qui les dirigent ou aspirent à les diriger sont guidés par le seul et unique souci de leur bien-être.

    • Bon sang mais quelle litanie d’apostrophes xénophobes, vindicatives et stériles !
      Jusqu’où débatterons-nous sans fin des turpitudes vécues par les les arabes et les juifs, et nous jèterons-nous à la figure les événements du passé auxquel aucun d’entre nous ne peut plus rien ?

      Le problème c’est la coéxistence aujourd’hui et pas les voies par lesquelles on en est à murer un pays, et en conquérir un autre pour plus de sûreté.
      Si on se cassait le cul à trouver des terrains de dialogues plutôt qu’à constamment relayer les arguments des extrémistes de tous bords ?

      Des pogroms au sort des réfugiés du Liban, on n’a pas fini si on doit opposer les injustices vécues par un peuple ou l’autre. Il serait temps de parler de choses sérieuses.
      Pourquoi la communauté internationale impose-t-elle le contrôle de l’armement nucléaire et non-prolifération de manière si sélective ? Pourquoi ce silence sur les profits que génère cet éternel conflit pour les marchands d’armes ? Car ce sont les seuls et uniques bénéficiaires depuis le début de l’histoire.

      Quel bilan rapproché pouvons-nous faire entre la prospérité des régimes autoritaires du moyen-orient et celle de nos vaillant capitaines de l’industrie mortifère ?

      Nos pays chrétiens se repaissent de ce sport honteux, ces campagnes parallèles d’antisémitisme et d’anti-islamisme sans précedent. On est carrément dans le découpage tripartite de 1984, dans le triangle tragique des dingues.
      Faudrait d’abord penser à arrêter de mettre ici de l’huile sur le feu d’une manière ou d’une autre avant de donner des leçons de morales à des rivaux dont la haine réciproque engraisse nos élites.

      clampin

    • Clampin
      Devant tous ces drames, tu t’ériges en styliste pour noyer le poisson dans l’eau. Pourquoi tant de mal à s’obstiner à refuser d’appeler un chat un chat. Obstination qui rivalise d’intensité avec la sauvagerie sur le terrain palestinien.

    • C’est pas une figure de style, à moins que tu sois palestinien. Moi, je ne le suis pas et j’estime que noyer le poisson c’est s’imiscer sur un terrain de lutte où au quotidien, on n’a absolument aucune prise. L’hypocrise sur les finalités de l’industrie locale, ses débouchés et clients, c’est une pratique locale française ; dans les usines du groupe Lagardère, de Dassault, de St Micro, chez Areva, dans plein d’entreprises française, on fabrique les engins de mort que des peuples s’amusent à se balancer en travers de la gueule au lieu d’apprendre à s’entendre pour améliorer le monde.

      Si tu considères qu’en acceptant de se laver les mains de ce qu’ils peuvent faire de ce qu’on fabrique ici, on ne joue pas un rôle actif dans l’aggravation des conflits, et que c’est en renchérissant de nos voix les noms d’oiseaux qu’ils s’adressent les uns aux autres, je me demande ce que tu appelles "le style". Et si tu lis dans mon propos un quelconque signe d’indifférence au sort des victimes de cette situation, tu te trompes.

      Bien sûr je suis conscient des disproportions entre la puisance militaire israellienne et les conditions d’occupation et de déportation des palestiniens. Mais dans une telle situation de blocage, est-il raisonnable d’encourager à renforcer l’affrontement ?

      Ce qui est clair c’est que je refuserai toujours de choisir entre les bon et les mauvais bourreaux et les bonnes et mauvaises victimes.
      Et je te précise une chose : que les motifs des agresseurs soient ou non "légitimes" ou "justes", tu peux être sûr que tu me trouveras toujours du côté des agressés.

      Que tu puisses considérer ou juger cette attitude comme une pose, ça n’a aucune importance.

      clampin

    • Clampin
      Dès fois, en ratant une occasion de garder le silence, on finit par commettre l’infamie. Et tu n’as pas manqué de la commettre, à plus d’une fois, à plus d’un titre, dans ton dernier message. A trop vouloir que l’apparence l’emporte sur l’essence, on risque de ne plus savoir ce que parler veut dire. En d’autres termes, cette infamie est bien illustrée dans tes propos. En fait il s’agit bien d’un grand drame humain, où la peuple palestinien, par le simple fait qu’il se soit retrouvé dans son pays, est devenu une espèce menacée de disparition pure et simple sous les effets dévastateurs de la barbarie isralienne.
      Je ne suis palestinien. Je ne suis pas français non plus. Et ça ne change rien au problème. Alors de grace, basta les singularités de langage si chères aux stylistes. Un demi savoir est pire que l’ignorance. Et une demi vérité est pire que le mensonge.
      Clampin, je t’invite à méditer ces propos :
      [« Vous viendrez à bout de l’Occident par l’Orient » annonçait Lénine aux révolutionnaires de Bakou en 1920. Cet appel n’est pas tombé dans des oreilles de sourds (Alexandre, César et Bonaparte y avaient du reste déjà songé) et tous les états-majors en ont fait leur profit, les Américains notamment, portés par leur victoire à ambitionner l’empire des mers Atlantique, Méditerranéenne et Pacifique. Ils ont donc déployé une stratégie d’envergure dont Israël n’est qu’un élément et dont la technique avouée est d’installer un système de guerre derrière le paravent fleuri du Cantique des Cantiques. De telles floralies sont présentées par des gens d’armes en civil et les plus belles roses ont des pétales de fulmicoton. La parole et la diplomatie, les salons et les livres, le cinéma et le disque sont au service de l’épée. Il n’est pas une seule démarche du sionisme qu’il ne faille juger par référence non pas à un ordre moral mais aux lois de la géométrie pluridimensionnelle d’une stratégie conçue tout en haut de l’échelle. Cherchez les clefs de la guerre en Méditerranée, et vous détiendrez les secrets d’Israël. Tout autre analyse du conflit prêterait à rire, comme une tentative de peser des ombres…]

    • Je n’ai guère besoin de méditer devant un message au ton aussi condescendant, comprenant une espèce de citation dont le nom de l’auteur ne figure pas plus que le moyen d’identifier la personne qui me répond.

      Croire savoir mon canard, c’est précisément la recette de l’échec pour dialoguer. Tu as beau toi-même (na-na-nère) cultiver l’éloquence, il n’en demeure pas moins que ton propos élégant n’esquisse pas la moindre ombre de paix. L’analyse ressemble à celle du film "Le monde selon Bush" passé il y a quelques jours, qui ne comprenait lui aussi aucun élément dont on puisse dire qu’il fut faux, mais n’ouvrant pas plus que toi vers le moindre aspect phénoménal qui puisse suggérer une approche humaine pouvant conduire à la paix.

      En d’autres termes, si tout ce que tu dis est vrai, le sens que tu lui donnes n’est rien moins que fanatique.
      "La parole et la diplomatie, les salons et les livres, le cinéma et le disque sont au service de l’épée".
      Pour moi cet amalgame, comme d’autres que tu fais allègrement, sent le neurone chaud.

      l’infâme clampin

    • Clampin,

      Tu dois savoir que de la discussion jaillit la lumière. Et quand cette lumières se fera, ne risque-t-elle pas d’effacer tes (belles) paroles.

      Clampin, tu as réellement du cran, surtout quand tu oses prononcer ce mot fatidique de "Paix". Tel que tu l’exprimes, le mot devient simplement comme une ombre devant le soleil. A quoi bon te servirait de tendre une chandelle face au soleil ?

      Le soleil brulant de la réalité du terrain. Pour hater la solution finale de l’existence sur terre des palestiniens. on a réinventé la paix. Paix pour dire pudiquement ce qu’on pense tou bas : "Otez-moi ce peuple palestinien que je naurai jamais plus voir". Une paix comme oeuvre de salubrité publique.

      Mais n’oublie pas que les damnés de la terre ne se laissent pas aisément s’impressionner par les belles paroles des salonnards adoucisseurs des mains lourdes des criminels de guerre. Ils pensent leur existence loin des zozotements et des soliloques qui encombrent de plus en plus les espaces d’expression.

    • Franchement, t’amuser à profiter de ton impunité anonyme pour m’apostropher et remugler ce qu’on sait tous à la sauce morbide, ça dégoûte de poster.
      Qu’est-ce que tu préfères ? recruter des kamikaze et les faire péter un peu partout jusqu’à ce que la chappe d’indifférence du pouvoir se lève miraculeusement ?
      Tout ce que tu adresses c’est un message naïf, où le manque de mesure des puissances auxquelles on a affaire le dispute au pur mépris des vies. Et cette espèce de discours sournois appelant à demi-mot au djihad, c’est malheureusement tout ce qui peut conduire les sympathisants à la cause palestinnienne à s’intéresser à d’autres causes. Simplement parce que combattre avec un état d’esprit si triste que celui que tu projètes, c’est déjà mourir à moitié.
      Elles sont aujourd’hui si nombreuses, les injustices. En Afrique, au Tibet, en Tchétchénie, etc.

      Mais t’es-tu pris tellement de baffes que tu ne te rends pas compte de la violence à l’égard d’autrui que tu véhicules. Ce monde manichéen dont tu parles avec ses bons et ses méchants, cette cause palestinnienne à laquelle tu prétends te solidariser, apparemment faute de pouvoir construire un combat qui te concerne directement, ils n’avancent pas avec les pratiques de destruction.

      Si je peux comprendre tes allusions à la volonté d’anéantir que révêle l’attitude de Bush et Sharon, et la guerre d’usure menée contre les palestinniens depuis la création d’Israêl, je reste convaincu qu’il y a des combats à mener ici, contre ceux que ces situations arrangent, et qui peuvent faire bien plus avancer le schmilblick, que toutes les images d’épinal pour petit mâle de banlieue que tu balances, toute cette esbrouffe de mystique à deux balles et qu’on peut résumer à :

       ceux qui croient un dialogue possible sont des "salonnards"
       moi je sais quelle est le vécu du peuple palestinnien
       vengeons-le, ou au moins adoptons un attitude de "sauveteurs"

      ...cette même attitude de sauveteur qu’à grands renforts de propagande, l’occident puis l’amérique toute seule ont utilisés pour briser l’Irak ; cette même attitude de sauveteur qu’Hitler utilisait pour envahir la Pologne ; cette même posture de sauveteur qu’adopte Sharon lui-même à l’égard de son peuple pour justifier les infâmies dont tu proposes avec présomption de m’affranchir.

      Pour ma part je crois que tu gagnerais à détailler plutôt qu’à effleurer le problème politique du pourtour de la méditerranée, notamment celui des régimes autoritaires d’afrique du nord, celui de l’intégration sélective ici, où les jeunes issus de l’immigration n’ont de chance que s’ils sont disposés à être plus corvéables encore que les autres. Sachant que l’impunité des crimes contre les palestinniens se bâtit ici aussi, par le simulâcre de démocratie qui nous vaut Chirac quand ce serait pas Le Pen, qui fait de nous la riviera des tortionnaires internationnaux et la caution du-non respect des innombrables résolutions onusiennes relatives au sort des palestinniens.

      clampin

      P.S. "Qui n’attache pas prix à la vie ne la mérite pas" Léonard-de-Vinci

    • Clampin

      Si mes propos te rendent furieux, ton discours m’indigne. C’est l’occasion de te faire toucher du doigt toute la distance historique et culturelle qui nous sépare. Du haut de ta civilisation du fauteuil, tu as bien appris la leçon : pour se faire bonne conscience, autant afficher du mépris à tous ces peuples qui ont gouté à la mort avant la mort, en l’occurence le peuple palestinien. Pour se faire bonne conscience, on enfère la victime dans un déni dé résistance. Belle alchimie de confondre les genres, d’anéantir l’indépendance de l’esprit, de réduire à zéro la valeur de l’évidence. Les gens qui résistent à la barbarie ne sont plus fréquentables, surtout lorsqu’ils sont arabes, surtout lorsqu’ils osent s’affronter à l’Occident. On les appelle tout simplement terroristes, c’est-à-dire que par par un jeu de mots, comme tu le fais avec brio, on les fait passer d’un stade d’infra humanité à des ennemis existensiels qui méritent qu’on s’acharne à les exterminer.

      Pour résumer ton blabla, on occulte le vrai problème, celui de l’occupation militaire d’un pays par une force étrangère et son cortège de crimes, de destructions, de dévastationss. Et tout le problème réside dans le fait dans l’existence de ces palestiniens qui, malgré leur tragique dénuement, tentent de donner un sens à leur mort car les gens comme toi les empêchent de donner un sens à leur vie. Et c’est les palestiniens qui posent alors problème, ils empêchent les criminels de tuer et de détruire dans le silence.

      C’est dire que tu n’as jamais eu l’occasion, ni même l’envie de t’adresser aux hommes, aux femmes et aux enfants de Palestine, qui ne possèdent ni terre, ni biens, ni toit, ni avenir ; réduits à l’état de morts vivants ils n’ont plus que « leur linceul » à perdre, dit une de leurs complaintes. Mais si d’aventure tu pouvais leur parler, je ne sais plus avec quelle maladresse et quels mots funetes tu serais amené à leur dire.

      "Mais où donc avez-vous les yeux ?" Hans Christian Andersen

    • "Et tout le problème réside dans le fait dans l’existence de ces palestiniens qui, malgré leur tragique dénuement, tentent de donner un sens à leur mort car les gens comme toi les empêchent de donner un sens à leur vie. Et c’est les palestiniens qui posent alors problème, ils empêchent les criminels de tuer et de détruire dans le silence.

      C’est dire que tu n’as jamais eu l’occasion, ni même l’envie de t’adresser aux hommes, aux femmes et aux enfants de Palestine, qui ne possèdent ni terre, ni biens, ni toit, ni avenir ; réduits à l’état de morts vivants ils n’ont plus que « leur linceul » à perdre, dit une de leurs complaintes."

      Je crois que c’est là-dessus qu’on n’est pas d’accord. Parce que de mon point de vue - qui certes n’est qu’un point de vue - les gamins, même ceux qui opposent des pierres à des tirs de militaires, restent des gamins, auxquel je reconnais aussi le droit de rire, de rêver, d’espérer et d’être autrement que les "morts-vivants" que tu décris ; y compris dans les situations les plus extrêmes.
      Et si tu trouves intelligent de réduire mon propos à un déni du droit à l’auto-détermination des palestinniens, c’est qu’à force de chauffer du cigare tu relis plus ta prose que la mienne.

      bye.

      Clampin

    • Clampin,

      Franchement, tu n’es pas un mauvais type, je voudrai que tu sois capable du meilleur jamais du pire. Et c’est parce que tu es un type bien que je me suis insurgé contre tes propos légers à l’égard d’un grand drame humain qui mérite plus d’attention et au sujet duquel je t’invite amicalement - j’allais dire fratenellement - à revoir ta copie et à t’imprégner des dures réalités. Et quand on est un type bien, on est naturellement porté à fournir l’effort de comprendre le comment et le pourquoi des choses. Seuls les types pas bien sont incapables de cet effort. Alors au diable ces clichés qui t’installent dans cette sérénité choquante et que tu t’informes sur les drames humains comme tu jouerais aux mots croisés. A chaque jour suffit sa peine et les palestiniens, qui affrontent un ennemi d’une sauvagerie rarement égalée dans l’histoire, demandent simplement aux occidentaux de faire preuve de compassion sans que cela n’affecte leur standing, leurs privlièges ni leur bohneur. Pour que tu comprennes donc à quel point est faussée l’idée même de "paix" puisqu’elle ne tient pas compte des premiers intéressés : les hommes qui peuplent les zones dont on débat sans les consulter. Mais a-t-on consulté les Palestiniens lorsqu’on a fondé Israël ? Non !

      Cette compassion, c’est d’abord de cesser cette hypocrisie de renvoyer dos à dos palestiniens et israéliens, victimes et bourreaux. Les Palestiniens sont des hommes et non des merles blancs. On ne peut raisonablement exiger d’eux de demeurer paisibles.

      "Tu n’es pas ce corps, tu es cet oeil spirituel...ce que l’oeil de l’homme a contemplé, il le devient."
      Jalaluddin Rumi

    • PÉTITION

      Non au terrorisme de l’État d’Israël contre le peuple Palestinien

      Monsieur le Secrétaire général des Nation-Unies
      Messieurs les Chefs d’États membres du Conseil de sécurité,

      Je condamne le terrorisme, y compris sa forme d’État.
      Non au terrorisme de l’État d’Israël contre le peuple palestinien

      Le terrorisme doit être condamné et combattu sous toutes ses formes, particulièrement sa forme d’État, qui est la plus conséquente vus les moyens mis en oeuvre. Aucun terrorisme n’est justifié. Tous les conflits doivent pouvoir être résolus dans le respect des droits de chaque individu, groupe d’individus ou peuple.
      A ce titre, il revient exclusivement aux Nations-Unies de mener la politique d’éradication du terrorisme dont les principales causes sont les injustices sociales, économiques et politiques.
      Nul ne doit pouvoir s’ériger en gendarme du monde et prétendre faire justice à lui tout seul. Il y va de la sécurité de tous les peuples et de leur droit fondamental à vivre en Paix.
      Aussi, je suis profondément inquiet de la situation en Palestine où, sous prétexte de sécurité et de lutte contre le terrorisme, l’État d’Israël met en oeuvre des moyens d’État au service d’une politique terroriste d’occupation des plus meurtrières contre le peuple palestinien, de ses biens, de ses moyens d’existence et de développement, visant à l’anéantissement de la mémoire et des structures de la société palestinienne elle-même.

      Aussi, je réclame qu’au même titre que les individus ou groupes d’individus, l’État d’Israël soit mis sur la liste noire du terrorisme. Qu’à ce titre, Israël soit privé de tout soutien ou aide financière et économique tant qu’il ne mettra pas fin à sa politique terroriste contre le peuple palestinien et tant qu’il ne respectera pas les résolutions prises par les Nations-Unies et son Conseil de sécurité.

      Bien respectueusement.

      Non au terrorisme de l’État d’Israël contre le peuple palestinien
      Signez et faites signer la pétition à l’adresse :
      http://www.aloufok.net/article.php3 ?id_article=32

    • Dommages collatéraux de la guerre en Irak

      Le Mossad est-il encore crédible ?

      Un rapport de la Knesset met en évidence la détérioration de la crédibilité des services de renseignement israéliens depuis leur participation à la campagne d’intoxication sur les prétendues armes de destruction massive irakiennes. Conduite sur le même mode qu’aux États-Unis et en Grande-Bretagne cette campagne avait suscité une psychose d’autant plus aiguë dans l’État juif que les services avaient évoqué une possibilité de « gazage » de la population par Saddam Hussein pour détruire Israël. L’enquête parlementaire, présidée par le député du Likoud, Yuval Steinitz, n’a pas permis de déterminer si les services s’étaient trompés ou s’ils avaient cédé à des pressions du cabinet Sharon.

    • Cour internationale de justice

      Le discours israélien à l’épreuve du droit

      Pendant trois jours, la Cour internationale de justice de La Haye a auditionné les avocats d’une quarantaine d’États à propos des conséquences juridiques de la construction par Israël d’un mur à l’intérieur des territoires palestiniens qu’il occupe. Refusant de participer à cette procédure, le gouvernement Sharon s’est contenté de déposer un mémoire mettant en cause la compétence et l’impartialité de cette juridiction. Au-delà de la question dont elle est saisie par l’Assemblée générale de l’ONU, la Cour devra donc répondre aux objections israéliennes et confronter le vocabulaire de sa communication avec la réalité des faits.

    • Le clan Sharon face à la Justice

      La démocratie israélienne emportée par la corruption

      Depuis cinq ans, Israël endure une série de scandales politico-financiers qui ébranlent ses institutions. Il ne s’agit plus seulement de financement illégal de partis politiques, mais de l’entrisme de groupes mafieux dans les partis de gouvernement. Dernière affaire en date : la mise en cause du Premier ministre accusé d’avoir perçu des pots de vins pour user de son influence diplomatique en faveur d’un promoteur immobilier israélien implanté en Grèce et en Espagne. Après avoir échappé de nombreuses fois à la justice, Ariel Sharon et ses deux fils, Omri et Gilad, pourraient être prochainement inculpés par le nouveau Procureur général.

    • Un rapport du secrétaire général des Nations unies

      L’ONU condamne le mur israélien

      Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, établit dans un rapport que la « barrière » israélienne aura des conséquences importantes pour l’avenir en raison de l’ampleur des travaux et de la superficie des terres réquisitionnées. Ainsi, elle permettra d’annexer 16,6 % de la Cisjordanie où vivent légalement 237 000 Palestiniens et illégalement 320 000 colons. Elle devrait aussi réduire de 45 % la production agricole de Cisjordanie. Après les études des rapporteurs spéciaux Jean Ziegler sur l’usage de l’arme alimentaire dans les territoires occupés et John Dugard sur la finalité de la « barrière » comme « mur de conquête », ce rapport constitue une nouvelle condamnation par la communauté internationale de la politique coloniale d’Israël.

    • Les documents de référence :
      Rapport du rapporteur spécial de la Commission des droits de l’homme, John Dugard, sur la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés par Israël, 8 septembre 2003.

      Rapport du rapporteur spécial de la Commission des droits de l’homme, Jean Ziegler, sur le droit à l’alimentation dans les territoires occupés par Israël, 8 octobre 2003.
      Compte-rendu de la réunion du Conseil de sécurité relative au mur israélien, 14 octobre 2003.

      Projet de résolution relatif au mur israélien rejeté par le Conseil de sécurité, 14 octobre 2003.

      Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU à propos du mur israélien, 21 octobre 2003.

      Rapport du secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, sur les mesures illégales prises par Israël à Jérusalem-Est occupée et dans le reste du territoire palestinien occupé, 24 novembre 2003

    • Sur instruction de la Commission des Droits de l’homme de l’ONU, le rapporteur spécial Jean Ziegler s’est rendu en mission dans les Territoires palestiniens occupés pour évaluer la situation alimentaire des populations.

      La sévérité de son rapport a suscité la colère du gouvernement israélien qui avait facilité sa mission et pensait bénéficier en retour d’une certaine complaisance. Les diplomaties israélienne et états-unienne ont alors entrepris diverses démarches pour bloquer temporairement la diffusion publique de ce rapport. Cette offensive s’est accompagnée d’une campagne médiatique visant à faire accroire que ce document n’engageait que son auteur et pas l’ONU. Des communicants ont propagé la rumeur selon laquelle le rapporteur spécial avait été « désavoué » par l’ONU. C’est évidemment faux car, précisément, la fonction de rapporteur spécial donne un statut indépendant à l’expert sollicité et le protège de toute critique institutionnelle, positive ou négative. A contrario, cette bataille médiatique manifeste la volonté des gouvernements Sharon et Bush de cacher au monde la réalité des conditions de vie dans lesquelles ils maintiennent les populations palestiniennes.

    • Le Likoud s’attaque au discours de paix de prêtres chrétiens

      Les théologiens palestiniens de la libération

      L’image de marque d’Israël dans le monde est gravement atteinte par les appels à l’aide de la communauté chrétienne palestinienne. Aussi, le Likoud et le gouvernement Sharon ont-ils développé une stratégie de désarabisation de l’Église catholique en tentant de susciter la création par Rome d’un patriarcat hébraïque de Jérusalem. Leur lobbying au Vatican est appuyé par le cardinal Jean-Marie Lustiger.

      « Chrétiens d’Orient et théologie du mystère d’Israël », par J. Dujardin, Études n° 397, octobre 2002

    • Censure en Israël

      Parmi cette sélection hebdomadaire de documents, un fax du bureau de la censure de l’État d’Israël adressé aux sites d’actualité israéliens fresh.co.il et rotter.net. Ce texte leur rappelle les règles à observer en matière de censure de l’information en cette période d’attaque états-unienne. Le contrôle des informations diffusées au public est un objectif stratégique. Il est interdit aux médias de rendre compte des opérations militaires de l’armée israélienne, de rapporter des discussions au sein du gouvernement ainsi que d’évoquer l’éventuelle collaboration de Tsahal avec des armées étrangères.

    • WASHINGTON PRÉPARE DES ACTIONS MILITAIRES CONTRES LES MUSULMANS THAÏS

      Le 4 janvier 2004, une base militaire avait été attaquée par des inconnus à Narathiwat au cours d’une opération très sophistiquée. Tuant quatre soldats, les assaillants s’étaient emparés d’une centaine de M-16. Au cours des semaines suivantes, vingt et une écoles avaient été brûlées et trois bonzes découpés à la machette. Dans un premier temps, le gouvernement avait accusé des bi-nationaux thaïs et malais, « militants islamistes de la Jemaah Islamiyah et d’Al Qaïda », et avait lancé une vaste campagne de répression anti-terroriste faisant au moins une centaine de morts parmi la population musulmane. Cependant, le 19 février, le général Thanee Thawichsri émit l’hypothèse que les troubles avaient été fomentés par les autorités militaires locales pour en blâmer les musulmans et éliminer des opposants ; une version confirmée le lendemain par le Premier ministre, Thaksin Shinawatra.
      Quoi qu’il en soit, en mai, des pilotes de la Navy sont venus former les pilotes thaïs et les Forces spéciales ont dispensé un enseignement au combat urbain au cours des manœuvres communes Cobra d’Or 04. Hier, l’ambassadeur Darryl N. Johnson a annoncé la livraison de trente hélicoptères NH-1, ceux-là mêmes qui furent utilisé au Viêt-Nam, pour passer aux travaux pratiques.

    • Nouvel ordre mondial

      Daniel Pipes, expert de la haine

      Expert incontournable aux États-Unis des plateaux de télévision et des pages opinions des grands quotidiens, Daniel Pipes est devenu le théoricien mondial de l’islamophobie. Fils de Richard Pipes, le soviétologue qui relança la course aux armements sous la présidence Ford, et fils spirituel de Robert Strausz-Hupé, le visionnaire du nouvel ordre mondial, il anime une kyrielle d’instituts stratégiques. On lui doit les concepts à la mode de « nouvel antisémitisme », de « militants de l’islam » et de « conspirationisme ». Partisan de l’écrasement des Palestiniens, il a été nommé par George W. Bush administrateur de l’Institut des États-Unis pour la paix.

    • Redéploiement militaire israélien

      Sharon notifie son plan à Bush

      Reprenant l’initiative pour repousser la paix, Ariel Sharon souhaite redéployer Tsahal à l’abri du « mur ». Présentée comme un « retrait », cette manœuvre achève l’annexion de territoires palestiniens. Elle a pour but d’empêcher toute communication entre la Cisjordanie et Gaza pour fractionner un éventuel futur État palestinien. Elle s’accompagne de mesures visant à séparer les populations selon des critères religieux. Décidé unilatéralement, ce plan a été notifié par le général Sharon au président Bush alors que celui-ci, en pleine campagne électorale, n’est pas en position de s’y opposer.

    • Il est regrettable que sur le thème de la disparition du site solidarité-palestine,
      nombre d’intervenants s’égarent dans des polémiques déplacées et stériles.

      Concrétement, pouvez-vous nous éclaircir sur les suites de cette criminelle et scandaleuse
      affaire et du résultat de la plainte déposée en haut-lieu ??
      L’excellent "torchon de site" solidarité-palestine était l’unique source d’information
      pluraliste mettant en lumière non seulement les palestiniens mais aussi les israéliens
      anti-guerre.

      La question comporte déjà la réponse : A QUI PROFITE LE CRIME ?

      Raul

    • Bonsoir

      Hier j’ai écouté Monsieur Elias Sanber sur le dialogue possible avec Israël (http://www.bibliotheque-sonore.org/palestine/sanbar/ ). J’étais très émue...

      J’aimerai savoir si solidarite-palestine a pu réouvrir son site et si oui quel est l’URL.
      Merci

      phil