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OB : le bulletin de vote ça ne suffit pas

Publie le mardi 7 octobre 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Par ailleurs, en video discours de Pessac du 4 Oct détaille stratégie et propositions pour abattre le capitalisme. Remarquable, envoyez aux amis. Ca donne tout le courage dont nous allons avoir besoin contre les banskters.


Besancenot donne sa conception de la violence en politique

Olivier Besancenot a donné lundi sa conception de la violence en politique, notamment dans les révolutions, alors que la polémique continue sur l’adhésion de Jean-Marc Rouillan, membre-fondateur d’Action directe, au Nouveau parti anticapitaliste (NPA) qui doit succéder à la LCR. "La LCR a toujours toujours dénoncé les méthodes d’action directe", "la révolution pour moi ce n’est pas le terrorisme, ça ne l’a jamais été", a réaffirmé le porte-parole de la LCR sur France Inter.

"La question de la violence dans les révolutions est plutôt posée du fait des contre-révolutions. Les révolutions commencent en général bien, ce sont les contre-révolutions qui sont violentes", a expliqué le leader d’extrême gauche citant la Commune de Paris, en 1870, comme "un très bon exemple". "On a parfois un peuple qui se dresse pour se partager les richesses, se partager les pouvoirs, le fait plutôt tranquillement pendant un mois, deux mois et puis on a une minorité de privilégiés qu’on a toujours aujourd’hui dans la société -les Versaillais à l’époque de la Commune- qui là utilisent une vraie violence", a-t-il dit.

"Le NPA ne se bat pas pour la lutte armée en France, ça se saurait, le NPA n’est pas la vitrine légale d’Action directe en voie de reconstitution", a insisté M. Besancenot. "Nous on se bat pour que notre politique voie le jour, y compris par une combinaison du suffrage universel et de la démocratie directe, le problème c’est que ce jour-là il y aura une minorité d’individus qui ne se laissera probablement pas faire et pour pour moi le nombre ça vaut tous les fusils", a-t-il poursuivi. "Pour moi la révolution ce n’est donc pas tuer les patrons à chaque coin de rue, ce n’est pas plus de violence, c’est une majorité de la population qui fait irruption là où ne l’attend pas, c’est-à-dire sur la scène politique, là où se dessine son propre destin", a-t-il dit. "L’arme c’est le nombre", a-t-il martelé, le bulletin de vote "ça peut être un outil" mais "ça ne suffit pas".

 http://www.lcr-rouge.org/spip.php?a...

Messages

  • Là où on ne l’attend pas, quand on ne l’attend pas. pour une fois je suis d’accord avec Besancenot, mais alors quel rôle doit jouer un parti politique sinon construire un monde vivable et diffuser dans la société une interprétation à même de constituer les salariés en classe ? On nage toujours dans les mêmes ambiguïtés qui m’ont fait quitter l’extrème gauche trotskiste il y a longtemps sur cette aporie.
    J’attends avec impatience le moment où ce parti devra gérer une collectivité quelconque. On verra alors ce qu’il fait de mieux qu’un maire PCF.
    Léon

    • Pour faire mieux qu’un maire PCF, un élu LCR pourrait par exemple
       ne pas envoyer de bulldozers pour déménager un campement rom
       ne pas créer de police municipale
       ne pas vendre à decaux les emplacements d’affichage libre
       ne pas sous traiter à véolia le ramassage des ordures

      tous ces exemples se passent à vitry/seine mairie pcf depuis des lustres

    • Je croyais qu’un marxiste ne cherche pas à se présenter aux éléctions parce qu’il saurait mieux gérer le capitalisme mais parce qu’il veut se saisir d’une occasion de faire avancer la conscience de classe...

  • En 1973, Krivine disait :

    « Nous sommes armés du désir d’armer le prolétariat du désir de s’armer »

    ...

    Mais il est vrai que l’époque était plus révolutionnaire qu’aujourd’hui

    .....

    Les temps ont bien changés

    ....