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Les beaux cadeaux de Mr Gordon....

Publie le mercredi 8 octobre 2008 par Open-Publishing
17 commentaires

de Copas

La crise ne concerne que les USA, pas l’Europe, le gouvernement anglais s’est spécialisé dans l’élevage porcin. 350 milliards de dollars de crédit débloqués 87 milliards de dollars de cadeaux.

1 ) Le royaume uni est bon prince, arrêtez-moi si je me trompe car je viens de consulter la dernière nouvelle du jour de nos amis Grands-bretons.

On savait déjà qu’ils s’étaient fait empapaouter dans l’histoire de Northern rock de plusieurs dizaines de milliards de livres .... Déjà dans les 1300 $ par tête .

Mais les dernières nouvelles m’ont fait lever une paupière et saisir d’une autre main ma calculette et je me suis laborieusement mis à la tâche....

Et je vous livre là mes calculs tâcherons (si des éminents économistes peuvent aider, ça aiderait, sans nous prendre pour des cornus évidemment).

Le PNB de la Grande Bretagne est de grosso modo 2 345 000 000 000 de dollars pour 60 000 000 d’habitants.

 La ligne de crédit concédée par Gordon Brown aux margoulins de la finance est de 200 000 000 000 £ , soit 350 000 000 000 $

Cette petite douceur représente 5833 $ par tête, homme, femme, enfant, vieillard pour nos amis d’outre-manche. ou bien 15 % de PNB , ou autrement dit , presque 2 mois de PNB (1.8).

 A cela se rajoute le cadeau chapeau de nos vaillants membres du grand parti ouvrier anglais d’une participation pouvant aller jusqu’à (hi hi, ils sont incollables, comme le riz) 50 000 000 000 £ (87 500 000 000 $), le royaume est bon prince, pour les entreprises nécessiteuses en termes de participations pour leur apporter de la fraiche.

Comme on est jamais trop prudent ce seront des prises de participation sans droits de vote (faut pas pousser quand même), car il parait que ça permet de sécuriser le remboursement en monnaie de singe dans quelques années.

et donc, cette dernière douceur cadeau est de 1458 $ par femme, homme, enfant,.... 3.74% de PNB .... en sus

Les américains à côté sont des ladres ! des petits bras.... santé !

Gordon Brown et ses préhistoric-labours , ont donc lâché là, d’un coup, l’équivalent de 18.5% du PNB de la Grande Bretagne, entre les lignes de crédit et des cadeaux.

Ca nous fait bien deux mois de revenus cadeaux par an au titre de la sainte alliance et la sauve-garde du système financier.

Et je ne compte pas les mouvements sur Northern Rock, et les différentes interventions + feutrées de la banque d’Angleterre , les ouvertures de lignes de crédit très court terme pour faciliter le maquillage des comptes des grands groupes aux moments importants et opportuns (hum le passage du jour de l’an.... .

Là, le très court terme est devenu 6 mois et comme pour Northern Rock deviendra cadeau (z’inquiétez pas, ceux qui ont fait les coffres ne sont plus dedans, ça bronze à Dubai, sur la côte dalmate, etc, bref il ne reste plus que la coquille vide).

Qu’on ne dise pas non plus que cette monnaie est de la monnaie en carton, qui ne sert à rien, de la monnaie électronique sans conséquence, sinon on ne voit pas pourquoi on la donnerait ou la prêterait, sinon les travailleurs britanniques pourraient crier qu’on leur donne cette monnaie et ces crédits fictifs.

C’est donc bien du bon et bel argent , un peu dévalué certes, mais du bon et bel argent contribuant à une dévaluation d’autant de la monnaie britannique et donc d’un vol de 2 mois de revenus pour chaque britannique en faveur des pieds nickelés de la bourgeoisie.

Il est prouvé là que la crise n’est pas américaine mais mondiale, qu’il n’est pas sûr que les conséquences soient plus pénibles outre-atlantiques qu’ailleurs....

Et ce sont les premières salves du gros du morceau.

2)

Les conséquences pour la classe populaire sont abyssinales , argentines, le prélèvement effectué en faveur des fleurons de la bourgeoisie implique un terrible et effroyable coup de torchon sur la consommation, sur les revenus populaires et donc un risque de dévissage des entreprises étroitement liées à la production , la distribution et la consomation.

Aucune zone du monde n’est à l’abri, l’Union Européenne est dans la crise et peut-être encore plus mal armée que les USA, les économies plus "jeunes" vivent un terrible danger.

Les impacts, de loin en loin, signifient un risque de situation confuse, chaotique, avec d’immenses risques de vagues géantes de licenciements .

Rien n’est sur, mais les risques sont profonds.

Le monde va sortir bouleversé de la crise, bouleversé dans toutes ses dimensions (économiques, politiques, écologiques, militaires, sociales, culturelles, etc).

3)

La seule opposition possible est celle qui sera construite sur une base sociale, en partant de l’unité de la classe exploitée , les replis nationaux sur des alliances avec des droites nationales ou des gauches chauvines portent un grand risque , la course au fascisme.

Ca ne signifie pas pour autant que des aspects nationaux ne puissent être positifs, mais seulement si ils sont subalternes à l’intérêt ouvrier, et évidemment dans des cas d’oppression nationale.

Mais les tentations d’union nationale, leurs dérivés d’union européenne ou mondiale, sont bien sur un des dangers à maitriser dans la situation actuelle et du point de vue de l’intérêt des travailleurs.

D’ailleurs les appels du pied en faveur de l’unité nationale deviennent de plus en plus forts, une gauche privatiseuse et pro-libérale se retrouve prise à contre-pieds par des droites gouvernementales qui nationalisent de + en +, pour sauver le système .

Là où le PS considérait, dans sa doxha ultra-libérale, les nationalisations comme des gros mots, la fureur des évènements les vaporisent et les fait se faire doubler au pas de charge et tous coffres ouverts par la droite autoritaire.

Même des compagnons de bataille qu’on avait contre certains aspects de l’ultra-libéralisme se retrouvent idéologiquement pris à contre-pieds par ces nationalisations sauvages opérées par le capitalisme.

C’est bien la question de la lutte des classes qui ressurgit dans toutes ses dimensions, une nationalisation, pardon une étatisation, n’impliquant aucune sortie du capitalisme ou de progrès social, seul le rôle, le contrôle, le pouvoir éventuel direct (c’est mieux) ou indirect des travailleurs pouvant signifier un aspect positif à une nationalisation.

On nous a comprimé en, quelques mois, 100 ans d’histoire du capitalisme....

Le reste étant nationalisation des pertes, et rationalisation du capitalisme par l’intervention de l’état .

Les continents se déplacent et, entre des états qui ont décidé de réorganiser directement le système financier en en faisant payer la note aux classes exploitées, et la résistance , l’opposition de la classe ouvrière il n’y aura peut-être plus de place pour d’autres orientations politiques.

Avec nous, ou contre nous,.... comme disait Bush.

"On" construit l’alternative sans limites, dans l’espace et dans le temps.

J’invite chacun(e) à réviser la crise argentine (j’y vais de ce pas).

Il y a un peu plus d’1 an de cela je ne pensais pas que nous en serions là si vite. Je croyais que nous avions 4 ou 5 ans devant nous. Il s’avère que le temps , vu d’un point de vue des grands évènements historiques , n’est pas linéaire, que tout s’accélère.

Mis au débat.

Fraternité à toutes et tous.

Messages

  • cher Copas ;

    navré d’avoir a te contredire legerement :

    Tous ces milliards octroyés partout c’est de la dette future,on ne nous presente pas l’addition directement ,on la renvoie dans un futur indeterminé ,la seule facture visible sera dans le budget 2010 au titre des interets de cette dette exponentielle que personne ne peut concretement perçevoir sinon que pour le present

    On a Pour le budget France 2009 :50 Milliards d’Euros a payer au titre des interets de la dette d’hier,et pour l’instant c’est invisible,bien caché pas une ligne sur la feuille d’impot ....... :

    50 Milliards dont personne ne parle, qui sont le cadeau annuel a la Finance depuis des années....

    Le spectre de l’Argentine en ebullition,en desobeissance massive au systeme de la valeur les hante encore plus que nous ;

    Ils ont depuis imaginé la parade : creer de la dette illimitée en se contentant de nous faire payer que les interets !!

    C’est parce que ces interets deviennent astronomiques qu’il faut imposer un moratoire,un refus massif.......

    ET RENDRE VISIBLE CE QUI EST INVISIBLE,mettre comme tu fais le doigt la ou ça fait mal,et ou on aura mal...

    en attendant on a ça,de l’arbritraire pur,du diktat a l’etat brut :

    LA FUITE EN AVANT DE TOUTES LES BANQUES CENTRALES VERS LA DETTE INFINIE sans garantie :

    Cette fois, voici un élément, un preuve, de ce qui, entre autres, se pratique dans la banque : “La FED, la banque centrale américaine, peut émettre des liquidités sans contrepartie”. Vous avez bien lu ? Dixit : Philippe Waechter qui est directeur de recherches économiques chez Natixis-asset-management lu à la fin d’un entretien lu dans le Figaro internet d’aujourd’hui (7 octobre 2008). Ça vaut ce que ça vaut, mais le propos vient du sytème lui-même, par l’homme qui le dit et le journal qui le publie. Il se peut que pour certains, mais sans doute peu nombreux, j’enfonce-là une porte ouverte en rapportant ce propos comme une “trouvaille”, mais c’est un témoignage sans bavure d’une d’importance déterminante à plus d’un titre. Car combien de fois ai-je eu à faire avec des interlocuteurs, y compris sur des forums internet, soutenant becs et ongles que ça ne se produisait jamais et que c’était impossible. Voici le lien.

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=809#comments

    .......Une banque centrale est-elle également à l’abri de la faillite ?
    La question qui se pose aux banques centrales est celle de la pertinence de leurs choix plutôt que celle du risque. La Fed, la banque centrale américaine, peut émettre des liquidités sans contrepartie. ........

    http://www.lefigaro.fr/marches/2008/10/07/04003-20081007ARTFIG00614--milliards-de-dette-us-ce-n-est-pas-un-drame-.php

    .....Il est évidemment impossible de déterminer où s’arrêtera ce processus de liquidation. La ruée vers le désendettement à laquelle nous assistons a dépassé la capacité des acteurs à maîtriser collectivement les forces qui se sont libérées en déclenchant cette machine infernale qui a la propriété redoutable de s’alimenter de son propre élan.

    Reste que la paralysie des marchés interbancaires et monétaires est à la hauteur du sentiment de peur proche de la panique qui règne aujourd’hui, chacun ressassant sans cesse la question : que vaut le papier ? Or cette question se décline en deux temps : Tout d’abord, que vaut la signature de ma contrepartie ? Puis dans une deuxième phase que valent réellement l’ensemble des actifs sousjacents. ?

    Le collapsus actuel pourrait indiquer que nous sommes passés de la première interrogation à la seconde, sans que forcément les acteurs en aient une pleine conscience.

    Et cette autre question peut en fait se reformuler ainsi : que vaut la dette américaine ?

    Celle là même dont tout le monde s’accordait à penser avant-hier qu’elle ne serait jamais remboursée en totalité.

    Il est trop tôt pour porter un diagnostic, mais in fine, voilà l’enjeu. Et il n’est pas mince.

    http://contreinfo.info/

    • Tous ces milliards octroyés partout c’est de la dette future,on ne nous presente pas l’addition directement ,on la renvoie dans un futur indeterminé ,la seule facture visible sera dans le budget 2010 au titre des interets de cette dette exponentielle que personne ne peut concretement perçevoir sinon que pour le present

      on crée des lignes, ces lignes font couler du fric le long des rigoles de la société et des entreprises concernées, tout de suite, dés qu’elles sont mises à disposition.

      Ce n’est pas un prélèvement direct évident , mais s’en est un bien réel et immédiat par la force dévaluatrice que ça a sur la monnaie.

      Et c’est bien ce dont je parlais.

      Pendant des années on a gonflé de la dette qui rapportait par ses interets à la bourgeoisie, là c’est violent, brutal, et la chose ne passe plus discrètement mais devient explosive.

      Il y a bien une irruption de 437 milliards de dollars (les 350 en lignes de crédit et les 87 cadeaux) sur le système, lequel blé va à un rythme soutenu passé dans le circuit.

      C’est cet aspect là direct auquel je pensais. Désolé si je me suis mal exprimé.

    • En dernière analyse, la dette d’un pays vaut ce que vaut son armée, c’est ce que de Gaulle avait compris quand il a commencé à changer ses dollars en or en 1965.

      Les US vont avoir tendance à être de plus en plus militaristes avec cette crise, même avec obama à la maison blanche. (dont les idées sur le service citoyen ont des sous-entendus de conscription).

      Le pouvoir ouvrier est à l’ordre du jour, on peut passer des jours et des jours à pinailler sur différents détails mais le choix entre capitalisme et barbarie comme disait Rosa Luxembourg est juste en face de nous.

      Et là, il vas falloir être très clair, la barbarie en 14-18, c’était pas seulement les généraux bornés qui envoyaient les prolos au casse pipe pour le compte de la bourgeoisie, c’était aussi toute la gôôôche patriotique qui disait aux ouvriers que le pays le plus proche du socialisme c’était le leur et qu’ils devaient mourir pour lui.

      Qui serait du coté de Luxembourg, Liebknecht et Lénine aujourd’hui ? Buffet ? Besancenot ? Arlette ? Les verts ? Mr. "tout le mal viens de l’UE" Schivardi ?

      M’ont tous l’air d’être à la ramasse.

    • et plein de fôtes d’ortografe, désolé aussi....

      Ah ! Sinon bien sur que la dette ne peut être remboursée, il n’y a qu’une solution dans le cadre du système et on la connait.

      Dévaluer, et il n’y aura pas que des prolos qui resteront sur le carreau, c’est clair.

      Le processus combinera également des victimes dans la bourgeoisie.

    • "on crée des lignes, ces lignes font couler du fric le long des rigoles de la société et des entreprises concernées, tout de suite, dés qu’elles sont mises à disposition."

      C’est notre perçeption,mais pas la realité est plus complexe :

      on crée des lignes, ces lignes sont informatiques,du capital virtuel qui comble des”trous” de ligne informatiques dans les livres informatiques des bilans des banques,qui sont mises en faillite par ces trous devenus brusquement exigibles en vrai argent qu’evidamment elles n’ont pas...

      On entend tous les jours des rachats de banques par d’autres banques,et on s’imagine qu’elles payent en cash comme nous a l’epicerie,mais c’est faux,elles se contentent de creer des actions qu’elles s’echangent au cours de ?... et qu’elle appellent achat,c’est a dire prise de pouvoir,de controle,il n’y a aucun cash entre elles...

      De meme pour les banques centrales,Brown n’a sorti aucun cash,la BOE a ouvert une ligne de credit informatique plus de 400 milliards comme ça au pied levé, et le bilan est sauf,pas de cash a sortir,juste un credit,un camouflage en temps reel,une echeance reelle reportée avec de vrais interets a payer...

      Tout ça tourne follement dans une sphere hors de notre reel, la seule realité c’est ce que nous payons en interets ça, c’est du vrai argent qu’on nous arrache.

    • On entend tous les jours des rachats de banques par d’autres banques,et on s’imagine qu’elles payent en cash comme nous a l’epicerie,mais c’est faux,elles se contentent de creer des actions qu’elles s’echangent au cours de ?... et qu’elle appellent achat,c’est a dire prise de pouvoir,de controle,il n’y a aucun cash entre elles...

      De meme pour les banques centrales,Brown n’a sorti aucun cash,la BOE a ouvert une ligne de credit informatique plus de 400 milliards comme ça au pied levé, et le bilan est sauf,pas de cash a sortir,juste un credit,un camouflage en temps reel,une echeance reelle reportée avec de vrais interets a payer...

      Cher tu,

      je comprends cet argument , et je l’ai souvent entendu dans la critique des milieux financiers mais je ne le crois pas juste.

      Quand les USA tirent des lignes sur des richesses qu’ils n’ont pas pour développer une très puissante armée et une très puissante industrie d’armements ils font bien un transfert réel de richesses. Ils ont bien tiré sur la planche à billets fictive, mais le résultats est bien une ponction par dévaluation d’autant du dollar qui aboutit à des avions furtifs, des missiles de croisière, etc...

      Je prends ça comme ça comme exemple.

      le blé qui manque dans les coffres des banques (pour parler par symbole) est bien réel, il est bien parti (les îles dalmates, les îles de Dubaï, les prairies patagones, un haut de building comme appart pour rêver en contemplant Sanghaï la nuit, la dernière robe qui boudine achetée à une revue de taupes modèles, la rolex, le yacht de 60 mètres qu’on vent dit-on comme des croissants frais du matin ces dix dernières années, etc), tu verses une ligne pour remplir le coffre siphonné par en dessous et tu as ainsi ré-équilibré les comptes , il y a bien 350 milliards de dollars en plus dans le circuit.

      ce n’est pas qu’une embellinade sur les comptes, ce n’est pas qu’un jeu d’écritures, sinon ça ne se ferait pas...

      Prendraient pas la peine les pieds nickelés....

    • Je vois bien la Louve en Rosa et besancenot en Liebknecht, mais en Lénine j’vois pas .....

      Sinon pour les dirigeants de gauche hurlant à l’union sacrée au 1er roulement de tambour j’ai une liste , mais je l’ai au fond des fouilles....

      Le problème dans tout cela c’est que ça peut mélanger du Aout 14 avec du 1929, beaucoup de 1900 et de 1905, du 1830, + un zest d’exotisme certain, un gout venu d’ailleurs, de ce lointain XXIeme siècle....

      Il nous manque le rôle du quintuple agent du mikado, de Poutine, de l’empereur de Chine , du Kaiser et de la CIA (tout le monde est là ? bon, asseyez-vous, on commence...).

      Moi j’ai retenu un rôle dans la ruée vers l’or, comme marchand de pelles.

      Non mais sérieux, ce genre de période est cruel et révélateur.

      Faut réviser pourquoi les travailleurs argentins se sont fait repassés ....

    • Aïe.

      j’ai suivis le bon conseil du camarade Copas et je dois dire que l’argentine c’est un sacrè sac de noeuds...

      Là j’ai juste accumulé plein de faits, et ptét une piste, apparament y avait un certain Zamora qui aurait pu devenir président il y a quelques années et faire la révolution démocratique mais il a renoncé au nom de ses idées d’autorganisation de la classe, la classe s’étant trouvée un peu perdue s’est faite tondre... pas de lénine à l’horizon.

      Faudra que j’y retourne demain.

    • C’est effectivement un gros sac de noeuds l’affaire argentine, et j’essaye de comprendre ce qui a merdé (par en haut, président, euh euh ,c’est pas le Vénézuela).

      Il a manqué un parti assez gros, une centralisation et une généralisation de l’auto-organisation, je dirai comme ça .

      Mais j’en sais rien, c’est compliqué...

      Il y a la pesanteur des tannées que c’étaient pris quelques années plus tôt les Montoneros et le l’ERP , qui a certainement pesé lourdement dans l’imaginaire révolutionnaire avec la criante sourde de nouvelles tueries.

      J’en sais rien.
      J’ai l’intuition que les leçons de cela vont nous servir.

      Que ce passe-t-il si la société sombre dans le chaos, des usines ferment, transformant la France et le monde en une Lorraine de l’époque de coeur de Lorraine ?

      A l’échelle d’un pays d’un monde ?

      On ne sait rien de demain, on ne connait que quelques effroyables écroulements économiques l’Allemagne de l’oeuf du serpent, l’Argentine récemment, les crises du sud-est asiatique.

    • Il manquait un puissant parti communiste, voilà tout !
      SAd

    • il y a bien 350 milliards de dollars en plus dans le circuit.

      Oui et non,pour qu’ils deviennent reels il faut que le Tresor US,ou britannique les convertissent en bons du Tresor qui trouvent des acheteurs ; les banques arabes,chinoises,russes etc.. et la aussi ça bloque aujourd’hui.

      FIN DE PARTIE...VERS LE CRACH DES DEVISES MONDIALES OK !!!!

    • ...Avec la bonne perspective.

      C’est bien loin d’épuiser le débat de se dire communiste, même quand on est puissant (contrairement à la vision stalinienne des choses).

  • Je suis aussi frappé par la fulgurance de cette crise, qui se dessinait certes, mais dont on pouvait imaginer qu’elle serait effective dans une décennie.

    Cela pose la question de savoir si à la limite celle-ci n’aurait pas été provoquée pour enrayer une plus profonde qui se profilait dans le temps et qui aurait sonné la fin du capitalisme. En la provocant maintenant ils limitent les dégâts pendant qu’il est encore temps...

    Cela reste une hypothèse, quoi qu’il en soit c’est nous qui allons "raquer".

    • C’est Paulson qui a cassé le concensus implicite de la finance mondialisée dereglementée qui se resumait en trop gros pour ne pas le sauver.Est ce une gaffe,une erreur d’appreciation ou une manoeuvre deliberée d’un Bilderberg aux ordres...

      En tuant Lehman la FED s’est tirée la balle mortelle qui a cassée la certitude de la finance dans le sauvetage automatique...

      Le plan Paulson devait rattrapper la gaffe mais ça n’a pas marché,et comme tout le monde a crée des casseroles partout ,tout le monde panique et plonge.

      La confiance disparait et les deposants gros et petits retirent leurs billes en acceleré...,il n’y a plus de filets assez caustauds pour arreter la chute...

    • non, je suis désolée de vous contredire mais j’ai lu il y a quelques années déjà un rapport commun de nouriel roubini de l’université de new york et de brad setser de l’université d’oxford dont le titre était de questionner un risque violent de crash économique pour 2005-2006.

      donc, cela fait bien depuis 2005 que c’est public et leurs travaux de recherches et de mise sur papier est antérieur.

      par contre, c’est évident, nous allons raquer et là ils sont en train de voler toutes les économies populaires.

      barbier de l’express aujourd’hui sur la 5 ; disait que tout allait bien puisque personne n’allait sortir son argent des banques !!
      il n’y a aucun signe de la part de la population, donc ils ont encore et toujours les mains libres et ne s’en privent surtout pas !

  • Comment tout cet argent est finalement payé par nous ?
    Est-ce des dettes desquelles sera tiré des intérets (pour le compte de qui et à quel taux ?) ?

    ...

    SAd

    • Dettes ou pas, c’est plus le fait de créer de la monnaie en +, c’est par sa force dévaluatrice que ce sont nos camarades anglais qui payeront.

      La contrepartie (en richesses) n’existant pas, la Grande Bretagne a dévalué donc d’un coup de 250 milliards de livres sa monnaie. Ou autrement dit, brutalement une livre n’a plus valu que 82% de sa valeur. (ou on considère cela comme une dévaluation de 18%, puisque ça représente 18% du PNB).

      Maintenant tout ça va mettre un moment à percoler dans l’économie réelle, de loin en loin, un peu comme une maison mal isolée laisse lentement l’humidité remonter par les murs, jusqu’à ce qu’un jour elle soit invivable.