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Sept personnes présentées à la justice dans l’affaire Besancenot

Publie le jeudi 16 octobre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Sept personnes, dont le patron de la société commercialisant en France le pistolet électrique Taser et plusieurs policiers, vont être présentées à un juge dans l’enquête sur une surveillance illicite d’Olivier Besancenot, apprend-on de source judiciaire.

Elles devraient être mises en examen dans la journée. A l’issue de deux journées de garde à vue, le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une information judiciaire, qui devrait viser les infractions de violation du secret professionnel et d’introduction frauduleuse dans des fichiers de police.

"Des éléments à charge importants ont été réunis", a précisé à Reuters la même source, qui n’a pas souhaité être identifiée.

Une copie d’un rapport de surveillance d’Olivier Besancenot et une clé USB recelant des photos du dirigeant d’extrême-gauche prises lors de filatures ont été découverts par la police à la société SMP Technologies, qui commercialise le pistolet électrique critiqué publiquement par Olivier Besancenot.

Antoine Di Zazzo, le patron de Taser qui a nié les faits lors de sa garde à vue, est soupçonné d’avoir commandité l’enquête illégale à Gérard Dussaucy, un ancien commissaire de police devenu dirigeant d’une société de renseignement privée, Synipole international.

Le détective privé aurait ensuite adressé des demandes à un douanier, un policier en fonction et trois ex-policiers pour qu’ils consultent le fichier des cartes grises, le "Stic", qui recense toutes les affaires de police, et un fichier bancaire.

Les traces de paiement pour environ plusieurs millions d’euros de SMP au cabinet de détectives ont aussi été découvertes par les enquêteurs.

Antoine Di Zazzo s’oppose publiquement depuis 2006 au porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) sur les dangers supposés du Taser, qui a obtenu l’agrément officiel pour équiper la police nationale, la gendarmerie et, depuis septembre dernier, les polices municipales.

SMP poursuit en diffamation Olivier Besancenot parce que ce dernier a déclaré à la télévision que le Taser avait fait des morts aux Etats-Unis. Olivier Besancenot doit être jugé lundi prochain à Paris sur ce volet de l’affaire.

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Messages

  • Et pendant ce temps on essaie de nous enfumer avec une histoire de marseillaise et de foot dont on a rien à foutre. Eteignons la télé et allumons les cerveaux.

    • Eteignons la télé et allumons les cerveaux.

      C’est excellent, mais il nous faut de la nourriture pour ça.

      Antoine Di Zazzo s’oppose publiquement depuis 2006 au porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) sur les dangers supposés du Taser, qui a obtenu l’agrément officiel pour équiper la police nationale, la gendarmerie et, depuis septembre dernier, les polices municipales.

      Petit rappel : Sarkozy était ministre de l’intérieur, de la police, en ce temps-là. Alors, collusion ou pas ?

      SMP poursuit en diffamation Olivier Besancenot parce que ce dernier a déclaré à la télévision que le Taser avait fait des morts aux Etats-Unis. Olivier Besancenot doit être jugé lundi prochain à Paris sur ce volet de l’affaire.

      On a même pû voir que c’était vrai en direct à l’aéroport de Vancouver au Canada. Que le juge aille voir sur Youtube.

      Et quand des voyoux arriveront à se le procurer, à eux l’envolée des vols, crimes, et viols à gogo.